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IFT-66975 Preuves interactives: IP, AM, MA et isomorphisme de graphe – PowerPoint PPT presentation

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Title: IFT-66975


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IFT-66975
  • Preuves interactives
  • IP, AM, MA et
  • isomorphisme de graphe

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  • Problème de lisomorphisme de graphe (GI)
  • Entrée deux graphes non-dirigés G0 (V0,E0) et
    G1 (V1,E1).
  • Question G0 et G1 sont-ils isomorphes? On dit
    que G0 ? G1 sil existe une permutation ? des
    points de V0 telle que
  • (u,v) ? E0 ? (?(u),?(v)) ? E1.

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  • Que sait-on de GI?
  • GI ? NP (il suffit de choisir non
    déterministement ?)
  • GI est résoluble en temps polynomial pour un
    grand nombre de classes de graphes.
  • GI est NL-difficile.
  • Garey Johnson (1979) considèrent GI comme un
    problème qui est peut être dans NP mais ni dans P
    ni NP-complet. Cest un des rares candidats
    encore en lice!
  • Plusieurs questions sans réponse
  • GI ? co-NP???
  • GI ? BPP???

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Rappel NP et les preuves
  • Un langage L est dans NP sil existe un polynôme
    q et un langage V ? P tel que
  • L x ? y y ? q(x) ? (x,y) ? V.
  • Lappartenance de x à L peut être vérifiée en
    temps polynomial en x à condition quune preuve
    nous en soit fournie.

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  • Assez semblable à notre intuition de ce que doit
    être la preuve dun théorème. (pas nécessairement
    facile à trouver mais facile à comprendre)
  • Deux façons naturelles daggrandir un peu la
    classe NP
  • Se contenter dune démonstration qui nous inspire
    suffisamment confiance.
  • Ajouter la possibilité dune interaction avec le
    prouveur.

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La classe MA
  • On dit que L est un langage avec preuves
    publiables sil existe un polynôme q et un
    algorithme probabiliste V tel que
  • Si x ? L alors il existe un y ? 0,1p(x) tel
    que PrV accepte (x,y) ? ¾.
  • Si x ? L alors pour toute y ? 0,1p(x) on a
    PrV accepte (x,y) ? ¼.
  • Les langages avec preuves publiables forment la
    classe MA (Merlin-Arthur).
  • On a NP ? MA. Par contre il semble a priori
    improbable que co-NP ? MA.

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  • On veut maintenant augmenter la puissance de
    notre algorithme de vérification de
    lappartenance de x à un langage L en lui offrant
    la possibilité dun dialogue avec un prouveur
    tout-puissant.
  • On veut intuitivement conserver les propriétés
    suivantes
  • Si x ? L, alors un prouveur honnête peut
    convaincre le vérificateur que cest le cas.
  • Si x ? L, alors même un prouveur malhonnête ne
    réussira à convaincre le vérificateur que x ? L.

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Preuves interactives
  • Une preuve interactive est un protocole de
    communication entre un prouveur (dénoté P) qui
    est un algorithme et un vérificateur (V) qui est
    un algorithme probabiliste.
  • Le protocole reçoit une entrée x. Après un
    certain nombre de rondes déchanges entre P et V,
    le vérificateur décide daccepter ou de rejeter
    x.
  • Le nombre de rondes peut dépendre de x et de
    la communication qui a eu lieu.
  • Le temps de calcul de V est borné par un
    polynôme de x.

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  • Pour un prouveur P et un vérificateur V, soit
    DP,V(x) la variable aléatoire qui est 1 si
    linteraction de P et V amène V à accepter x et
    qui est 0 sinon.
  • Définition Un langage L appartient à la classe
    IP, sil existe un protocole de preuve
    interactive et un vérificateur V tel que
  • Si x ? L alors il existe un prouveur P tel que
    PrDP,V(x) 1 ? ¾.
  • Si x ? L alors pour tout prouveur P on a
    PrDP,V(x) 1 ? ¼.
  • De plus, L ? IP(k) sil existe un tel protocole
    qui nutilise que k messages échangés entre P et
    V.

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  • Remarques sur IP
  • IP(1) MA par définition.
  • IP ? PSPACE. En effet, tous les messages envoyés
    par le prouveur sont de longueur polynomiale
    (sinon V ne peut même pas les lire!) et donc on
    peut simuler tous les prouveurs potentiels en
    espace polynomial.
  • IP PSPACE (Shamir 92)
  • IP(2) IP(k) pour tout k ? 3.

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  • La classe IP(2) est souvent appelée AM
    (Arthur-Merlin). Les protocoles correspondants
    ont la structure suivante
  • Le vérificateur reçoit lentrée x et construit de
    façon probabiliste une question (x,r).
  • Le prouveur retourne une réponse y de longueur
    polynomiale.
  • Le vérificateur accepte ou rejette le triplet
    (x,r,y).
  • On a MA ? AM. Cependant, on ne croit pas que
    co-NP ? AM. En particulier, on ne voit pas
    comment un tel protocole pourrait convaincre un
    vérificateur quune formule est insatisfiable.

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  • Théorème GIc ? AM.
  • Cest une forte indication que GI nest pas
    NP-complet.
  • En effet si GI est NP-complet alors pour tout K
    ? NP on a K ?p GI et Kc ?p GIc. On peut alors
    conclure que co-NP ? AM.

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  • Démonstration
  • On utilise le protocole suivant.
  • V reçoit G0 et G1. Il choisit aléatoirement un i
    ? 0,1 et une permutation de Vi. Il envoie au
    prouveur le graphe H ?(Gi).
  • Le prouveur retourne un j ? 0,1.
  • V accepte la paire ?G0,G1? (donc conclut que G0
    et G1 ne sont pas isomorphes) si i j.

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  • Note Wegener analyse précisément les détails
    cachés par choisir aléatoirement une permutation
    de Vi.
  • Supposons que G0 et G1 ne sont pas isomorphes. On
    veut montrer quil existe un prouveur P qui
    convainc V avec une forte probabilité.
  • Si G0, G1 sont non-isomorphes, alors H ?(Gi)
    est isomorphe à Gi mais pas à Gi. Donc P peut
    déduire i à partir de H et retourner cette
    valeur.
  • Dans ce cas, P renvoie toujours à V un j égal à i
    et la probabilité que V accepte est donc 1.

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  • Supposons maintenant G0 ? G1.
  • V envoie H ?(Gi) à P. Les trois graphes H, G0,
    G1 à la disposition de P sont isomorphes. Donc,
    même un prouveur malicieux ne saura comment
    réagir car il na aucune information sur i!
  • Plus précisément soit Sn lensemble des
    permutations de n points avec n V0 V1. On
    veut montrer quil existe autant de ? ? Sn telles
    que ?(G0) H que de ? ? Sn telles que ?(G1) H.

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  • Pour un graphe G, Aut(G) est lensemble des
    automorphismes de G, i.e. des permutations ?
    telles que ?(G) G.
  • Aut(G) est un groupe sous la composition de
    fonctions car si ?, ? ? Aut(G) alors ? ?
    ? Aut(G). Par ailleurs, la permutation identité
    ? est toujours dans Aut(G) et
  • ? ?-1 ?-1 ? ?.
  • Aut(G) est donc un sous groupe de Sn. Montrons
    que le nombre de permutations ? ? Sn telles que
    ?(G) H est exactement Aut(H).

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  • Dabord, si ?(G) H et ? ? Aut(H) alors on a
    (? ?)(G) G et donc il existe au moins
    Aut(H) permutations avec ?(G) H.
  • À linverse, soit ?(G) H. Pour chaque ?(G) H
    on a que (? ?-1)(H) H. Donc (? ?-1) ?
    Aut(H) et pour ? ? ? on a (? ?-1) ? (?
    ?-1). Donc il y a au plus Aut(H) permutations
    avec ?(G) H.
  • En particulier, si G0 et G1 sont isomorphes alors
    pour tout graphe H, il existe autant de
    permutations qui donnent ?(G0) H que de
    permutations donnant ?(G1) H.

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  • V a choisi i ? 0,1 aléatoirement. Mais puisque
    H ?(Gi) est un graphe aléatoire de lensemble
    des graphes isomorphes à G0 et G1 on a
  • Pri 0 H Pri 1 H ½.
  • Donc, peut importe le j que retourne P, on a que
    i j et donc que V accepte G0 et G1 comme étant
    non-isomorphes avec probabilité ½.
  • On requiert que la probabilité que V accepte
    incorrectement soit au plus ¼. Cela est fait
    simplement en exécutant deux fois (en parallèle)
    le protocole décrit ci-dessus et en acceptant
    seulement si i1 j1 et i2 j2.

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  • Question légitime pourquoi est-ce que lon a
    décrit ce qui nous intéresse en 5 acétates alors
    que Wegener en fait 10 pages?
  • Plusieurs résultats absolument pas triviaux se
    cachent sous laffirmation IP(2) AM!
  • En particulier, on peut voir le théorème 11.3.4
    de Wegener comme résolvant le problème de trouver
    un protocole en deux rondes pour GIc lorsque les
    bits aléatoires choisis par le vérificateur sont
    accessibles au prouveur.
  • La preuve est très ingénieuse bien quun peu
    dure à suivre.

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  • Théorème
  • Si GI est NP-complet alors ?2 ?2.
  • Pour la preuve voir Wegener. On a déjà conclu que
    si GI est NP-complet alors co-NP ? AM. Le
    résultat ci-dessus est en fait plus faible, mais
    est formulé sans référence à AM qui est une
    classe de complexité moins connue.

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  • Preuves avec zéro-connaissance
  • Plaçons nous dans un contexte plus
    cryptographique. Est-il possible pour le prouveur
    de convaincre le vérificateur que deux graphes
    sont isomorphes sans pour autant permettre au
    vérificateur davoir de linformation
    intéressante pour construire un tel isomorphisme?
  • Ce genre de questions conduit naturellement à la
    notion de preuve avec zéro-connaissance.
  • La définition formelle est délicate mais
    lexemple suivant capte raisonnablement bien
    lintuition.

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  • Un autre système de preuves pour GI
  • Soit G0, G1 deux graphes isomorphes et supposons
    que le prouveur connait une permutation ? telle
    que ?(G0) G1.
  • P choisit aléatoirement i ? 0,1 et ? ? Sn puis
    envoie H ?(Gi).
  • V choisit j ? 0,1 aléatoirement et lenvoie à
    P.
  • P envoie à V une permutation ?.
  • V accepte si ?(Gj) H.
  • Notez que si, par exemple, i 0 et j 1 alors P
    na quà envoyer la permutation ? ? ?-1.
    Dans tous les cas, P peut en temps polynomial
    calculer un ? qui convaincra V. Mais il ne
    pourra le faire que si G0 et G1 sont bien
    isomorphes.
  • Au moins intuitivement, il est clair que V
    nobtient aucune information de qualité sur une
    permutation telle que ?(G0) G1.
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