Title: EVALUATION DE LA DOULEUR DU PATIENT ATTEINT DE CANCER I.A.D.E./R.D. F.Claverie D.I.S.S.P.O. (D
1EVALUATION DE LA DOULEUR DU PATIENT ATTEINT DE
CANCERI.A.D.E./R.D. F.ClaverieD.I.S.S.P.O.(Dép
artement Interdisciplinaire Soins de Support pour
Patients en Oncologie)
2DOULEUR ET CANCER
La douleur accompagne la maladie cancéreuse. La
consommation de MORPHINE a beaucoup progressé en
France Les patients cancéreux souffrent toujours
3DEFINITION DE LA DOULEUR
LA DOULEUR EST UNE EXPERIENCE SENSORIELLE ET
EMOTIONNELLE DESAGREABLE, ASSOCIEE A UN DOMMAGE
TISSULAIRE PRESENT OU POTENTIEL OU DECRITE EN
TERME DUN TEL DOMMAGE
4 - ANALYSE
- 1-Composante sensori-discriminative
- Mécanisme neuro-physiologique qui aboutit au
décodage de la douleur - Qualité torsion, étau, brûlure
- Intensité, durée, évolution crise paroxystique
ou bruit de fond permanent - - Localisation du méssage nociceptif
5 - ANALYSE
- 2- Composante affectivo-émotionelle
- -Confère à la douleur sa tonalité désagréable,
pénible voire insupportable - - Peut se prolonger vers des états émotionnels
plus difficiles anxiété ou dépression,
irritabilité, peur, état anxio-dépressif
6 - ANALYSE
- 3- Composante cognitive (état esprit,moral)
- Ensemble des processus mentaux capables
dinfluencer la perception de la douleur et des
comportements quelle induit. Expérience de
BEECHER (consommation de morphine différente
entre les blessés civils et militaires)
7 ANALYSE4) Composante comportementale-
Ensemble des manisfestations verbales ou non
verbales observables chez un patient douloureux
plainte, gémissements, position antalgique,
gestes de retrait,- Assure une fonction de
communication avec lentourage
8 EPIDEMIOLOGIE DE LA DOULEURLa douleur peut
survenir à toutes les phases de la maladie
diagnostique (tumeur, gestes iatrogènes),
thèrapeutique (chirurgie, chimiothérapie,
séquelles),soins (pst,ponctions/KINE
..)récidive (la douleur est souvent le premier
signe)complication (fracture pathologique ),
phase palliative puis terminale.. Liée à
lenvironnement (escarres,zona,constipationhernie
,gastralgie))ou navoir aucun lien (sine
materia)
9 EPIDEMIOLOGIE DE LA DOULEURLa puissance de la
douleur compromet la qualité de vie, induit
fatigue, trouble du sommeil, difficultés
sociales. Langoisse de la douleur peut-être une
cause majeure de dépression.
10 La douleur due au cancer nest pas univoque.
Elle a sa propre histoire (ancienneté, condition
dapparition, délai de prise en charge),
intriquée avec lhistoire du cancer et de ses
traitements. Sa complexité est multiple et
nécessite une prise en charge multiple.
11Deux grands types de Douleur
DOULEUR NOCICEPTIVE NEUROGENE
CAUSES Multiples (infection, traumatisme, tumeur, .) Membre fantôme Zona, chimio, curage axillaire,envahissement tumoral sciatique
CARACTÈRES DE LA DOULEUR Description variée Brûlures, fourmillements, Décharges électriques
DONNÉES DEXAMEN Pas de topographie neurologique Anomalie de lexamen neurologique
TRAITEMENT Les antalgiques classiques 3 paliers Peu sensibles aux antalgiques classiques Laroxyl/Neurontin/ Lyrica
12.Autres types de douleurs Musculaires (souvent
muscles striés), souvent le PSOAS en
cancéroDouleurs psychogènes et/ou idiopathiques
(dont ni lexistence, ni lintensité ne sont
expliquées) Elles sontsouvent mal comprises.
13 EVALUATION DE LA DOULEURPourquoi évaluer
?Qui évalue?Comment évaluer?TransmissionsPharm
acologieConclusion
14POURQUOI EVALUER?
15POURQUOI EVALUER?
- Comprendre la nature de la douleur, son
retentissement - Aucune concordance anatomo-clinique
- Aucun marqueur biologique (croire le P)
- Améliore relation patient/soignant
- Utiliser outil commun, validé indicateur santé
- Reconnaître son existence
- Entendre la plainte
16LE PREMIER CONTACT EST PRIMORDIAL
- Divers facteurs peuvent conduire le patient à ne
pas exprimer sa douleur - Idée que la douleur est inévitable
- Peur dune accoutumance
- Peur de la morphine, des effets secondaires
- Crainte que la morphine précipite la maladie
- Désir de se montrer courageux
- Volonté de ne pas alarmer ses proches
17Évaluation de la Douleur
- QUE CE SOIT LINFIRMIERE OU LE MEDECIN CEST
- AU SOIGNANT DAMORCER LE DIALOGUE
18COMMENT REPERER LA DOULEUR ?
- Cinquième signe vital
- Fait partie des éléments de surveillance comme TA
Pouls, Température, Diurèse (signe de pancarte) - Evaluation systématique et règulière
- Outils évaluation
- Questionnement patient systématique,
- Observation, décodage langage non verbal
- Repérer les différentes composantes
-
19Pourquoi évaluer ?
20Pourquoi évaluer ? ?Pour dépister une douleur
non exprimée ?Pour mieux la connaître Le type
de la douleur peut orienter vers son étiologie
(ex méta os, lésion dun nerf) Une douleur
peut être le signe dappel dune nouvelle
pathologie (ex fracture, reprise
tumorale..) Une douleur peut avoir un
retentissement sur la vie quotidienne (ex
alimentation, mobilisation) ?Pour proposer un
traitement adapté et pour le réévaluer,
21POURQUOI EVALUER?
- Pour assurer un soulagement éfficace,
- Pour faciliter les prises de décision
- Pour améliorer la communication entre le malade
et les soignants - Pour améliorer la relation médecin malade
- Pour le dialogue, le moment privilégié,
léchange - Car évaluer, ce nest pas seulement donner une
note - Cest prendre en compte lindividu dans sa
globalité
22POURQUOI EVALUER?
- Pour être attentif a tout changement
(agressivité,repli,refus soin,..) - Pour détecter les non dits
- Pour détecter psychosoma (tachycardie,anorexie)
- Pour reévaluer,afin de prévenir la réapparition
de la douleur - Pour noter le degrés de soulagement
- POUR OBJECTIVER, RENDRE VISIBLE la douleur
et donc aider aux choix des différentes
stratégies de traitements, adapter et contrôler
efficacité traitements
23-
- ANALYSE DE LA PLAINTE
- ? Rechercher info sur la maladie,examens,résulta
ts - Historique depuis quand,majoration de son
intensité - Sa localisation, irradiation,
- Ses horaires la nuit, le jour, moment le plus
intense, le moins intense - Son type hypernociception, neurogène, DN4
24-
- ANALYSE DE LA PLAINTE
- Douleur Neurogène
- - composante continue (brûlure,broiement,
fourmillement) - - composante fulgurante (coups de poignard,
décharge éléctrique, larmes) - - hypoesthésie, paresthésie ( cest mort )
- - allodynie (douleur suite à un effleurement)
25-
- ANALYSE DE LA PLAINTE
- ? Retentissement sur la vie quotidienne repli
sur soi, grabatisation,éloignement , gêne
professionnelle, voiture,activités
maison,enfants, perte rôle parental, rôle chef de
famille - Traitement déjà essayé, tolérance,compliance,rappo
rt religion, - Eléments à inscrire dans le dossier médical et
infirmier - Communiquer les éléments importants au médecin
26-
- ANALYSE DE LA PLAINTE
- Rôle de lanxiété et rechercher dépression
- _Information
- _ Diminution de lappréhension
- _ Augmentation de la tolérance
- Rôle de la personnalité
- _ Expèriences douloureuses antérieures
- _ Interprétations différentes selon le contexte
- _ Facteurs ethniques, culturels, religieux
27- Qui évalue?
- Affaire déquipe
- (à tous les niveaux)
- Rôle infirmier
- (majeur)
- Evaluation différente
- Selon le moment
- la personne qui évalue
- Le temps accordé à lévaluation
28LINFIRMIERE est au premier plan par son
contact régulier avec le patient,une bonne
communication, par les soins quelle prodigue,
par une évaluation précise, un interrogatoire
approfondi, par son professionnalisme, sa
vigilance, elle peut déceler nombre de
problèmes qui peuvent échapper au prescripteur.
29LInfirmièrePersonne ressource,Fait comprendre
au patient limportance de lévaluation, laide
à sauto-évaluer,Prévient la douleur en
lanticipant,Travaille en partenariat avec tous
les acteurs de soinsCest grâce à sa vigilance
que le traitement pourra être évalué et adapté et
que les conséquences psychologiques et sociales
pourront être décelées.
30AS est aussi partie prenante (toilette,
installation,..)LEvaluation est affaire de
tousToute équipe multidisciplinaire peut
participer à lévaluation (kiné,
brancardier,sophrologue,diététicienne,manip
radio,technicien radiothérapie, curie)Au
C.A.L., le D.I.S.S.P.O.
31- Comment?
- Depuis quand ?
- Où ?
- Comment?
- Combien ?....
32- Depuis quand ?
- (depuis 2 jours, 1 h, depuis que je me suis levé,
depuis que jai pris mon repas) - Où ?
- (localisation, irradiation)
- Comment?
- (brûlure, élancement, torsion,arrachement)
- Combien ?.
- (EVA/EN/EVS/Non communiquant..).
33- Au moins trois questions essentielles, pour
déterminer la stratégie thérapeutique la plus
efficace - quel type de douleur ?
- (aiguësigne alarme/chroniquegt à 3 mois)
- mécanismes générateur (nociceptive,neurogène,
sine materia) - Intensité (évaluer sévérité, apprécier efficacité
du ttt) -
34- EN GENERAL ON INTERROGE SUR
- Douleur au moment présent,
- Le niveau habituel de la douleur
(heures/jours) - La douleur la plus intense (heures/jours)
- La douleur la plus faible (heures/jours)
- intensité
35- Les facteurs déclenchants
- - les facteurs qui diminuent intensité
- Positions antalgiques
- Insomniante
- Effets des traitements, pourcentage du
soulagement, - Durée du soulagement
- Effets secondaires ttt
36- Comment ?
- Les outils dévaluation
- Auto-évaluation
- (EVA, EN,EVS)
- Evaluation (non communicant)
- (ex Doloplus)
37Comment ? Les outils dévaluation Ils sont
nombreux/choix en équipe, adaptés au
patient Facilement reproductibles dans leur
utilisation Patients non déficitaires,auto
évaluation, associe le discours du patient et
outil simple Patients déficitaires, non
communicants,hétero évaluation par soignants,
famille..
38- Ces échelles globales, ont lavantage dêtre
simples et rapides à remplir, et permettent
mesures répétées, rapprochées, intéressantes pour
évaluer la réponse à un traitement antalgique - Indiquent existence de la douleur.
- Favorisent auto-évaluation
- Intègrent facteurs variés,
- Méconnaissent aspect multidimentionnel
- de la douleur
-
39- ECHELLES UNIDIMENTIONNELLES
- E.V.A. (Echelle Visuelle Analogique) ou réglette
- Simple, rapide,mais pas toujours comprise par le
patient, ou pas acceptée (réclame notion
abstraction) - E.V.S. (Echelle Verbale Simple)
- 5 catégories ordonnées de descripteurs (0 pas de
douleur, 1 Faible 2 Modérée 3 Intense 4
Extrêmement intense. A chaque ordonnée correspond
un score - E.N.(Echelle Numérique) permet au patient de
donner une note de 0 (o douleur) à 10 (douleur
maximum) ou en pourcentage (comme pour le
soulagement) - Aucun support
-
40- ECHELLES UNIDIMENTIONNELLES
- Mesurent intensité de la douleur
- Avantages Inconvénients
- Simple,rapide Globalité
- Reproductible Ne discrimine pas causes
- Reconnues et validées organiques des autres
causes - sur plan national
- Outils communs à tous les services
-
41- ECHELLES MULTIDIMENTIONNELLES
- Questionnaires de qualificatifs,
- Informations données spontanément par patient, -
-certains noms ou adjectifs qualificatifs ont
valeur dorientation diagnostique(pulsatile,
brûlure,) - Donne aussi certain niveau intensité(sourde,
décharge électrique) - - Exprime répercussion affective (angoissante,
suicidaire) - Hypothèse vocabulaire douleur indice pour évaluer
intensité, et aussi dimension sensorielle et
affective - Questionnaire Douleur Saint-Antoine (simplifié)
-
42- ECHELLES MULTIDIMENTIONNELLES
- Echelles comportementales ou Hétéro Evaluation
- Qualité de vie
- Eviter larbitraire
- Basées sur observation du patient par deux
soignants avant, pendant,après les gestes
induisant douleur - Echelle retentissement douleur sur le
comportement - quotidien
- Manifestations comportementales des douleurs
provoquées (iatrogènes)(gémit, grimace, verbalise
douleur, gestes de retrait..) - LA DEMANDE OU LA CONSOMMATION dantalgique(per
os/ iv)peut aussi être un outil dévaluation -
43- BILAN PSYCHOLOGIQUE
- Dépression et anxiété souvent associées aux
douleurs rebelles (ou chroniques) - Napparaissent pas toujours dans le discours du
patient, au soignant de les dépister - Echelle du retentissement émotionnel/H.A.D.S.(Hosp
ital Anxiety and Depression Scale) pas toujours
adapté à la douleur cancéreuse -
44- Avantages Inconvénients
- Précision longueur
- Différencient
- les caractères peu
pratique en routine - de la douleur mal adaptée aux
- Patient localise lui-même ses patients
asthéniques - douleurs sur schema corporel
- Appréciation retentissement
- psychologique et fonctionnel
-
45- EVALUATION DES NON COMMUNIQUANTS
- (observation et analyse du comportement)
- Donne informations utiles sur douleur
- (posture, faciès, grimaces, limitation des
mouvements, grimaces, cris, etc) - Outils dérivés de ceux utilisés en pédiatrie
- DOLOPLUS utilisé en gériatrie, ECS(Echelle
Comportementale Simplifiée) ECPA Echelle
Comportementale Personne Agée.) -
46- OUTILS EVALUATION CONCERNANT EN
- PARTICULIER LA MORPHINE ET DERIVES
-
47- ECHELLE DE SEDATION
- SO patient éveillé
- S1 patient somnolent par intermittence
facilement évéillable - S2 patient somnolent la plupart du temps
évéillable par stimulation verbale - S3 patient somnolent la plupart du temps
évéillable par stimulation tactile
48- ECHELLE DE RESPIRATION
- R0 respiration régulière sans problème FRgt 10
- R1 ronflements avec FR gt 10
- R2 respiration irrégulière, obstructive, tirage
FRlt 10 - R3 pauses, apnée
49- SIGNES DE GRAVITE (surdosage)
- Fr lt 10 Stimulation
- Somnolence S1 ou S3 Oxygénation
- Respiration R2 ou R3 Narcan (attention au
retour brutal de la douleur) - Appel du médecin
50- EN REGLE GENERALE TOUJOURS UTILISER LA MEME
ECHELLE MAIS SAVOIR S ADAPTER AU PATIENT ET NON
INVERSE - SCORES OBTENUSEVALUATIONS COMPARATIVES UN
PATIENT DONNE
51- EVALUER INTENSITE douleur est difficile, car
- - caractère subjectif de la douleur
- -éléments affectifs et cognitifs
- - pas de mesure directe (croire le patient)
- - variabilité interindividuelle, pas de
corrélation entre les patients - - variabilité intra individuelle
52- Aucune aide pour établir diagnostic et pas de
parallélisme entre gravité d une lésion et
intensité de la douleur - Donc deux possibilités
- - soit description verbale du patient
(autoévaluation) - - soit observation comportementale
- NE PAS SOUS ESTIMER LES CAPACITES PATIENT A
S AUTO EVALUER LUI SEUL EST EXPERT DANS
APPRECIATION DE SA DOULEUR
53- EVALUATION SOCIALE
- - Situation familiale
- - Situation sociale
- - Statut professionnel
- - Satisfactions au travail
- - Procédures et conflits
- - Indemnisations
54- REVOIR
- PHARMACOLOGIE SUR
- MORPHINE ET DERIVES
- ANTALGIQUES PALIER 1ET 2
- BENZODIAZEPINES
- AINS
- CORTICOIDES
- ANESTHESIQUES LOCAUX (EMLA)
- ANTIDEPRESSEURS
- ANTIEPILEPTIQUES
- M.E.O.P.A.
55- SPECIFICITE TRAITEMENT MORPHINIQUE
- La MORPHINE est lantalgique le plus utilisé
- Découvert vers 1804 par lAllemand SERTUNER
- Vient du mot grec MORPHEE
- dieu du sommeil et des rêves
- A la bonne dose, cest lantidouleur le plus
efficace - Cest lintensité de la douleur et non la gravité
de la maladie qui justifie la prescription de
morphine - ANTALGIQUES PALIER 1ET 2
- BENZODIAZEPINES
- AINS
- CORTICOIDES
56- SPECIFICITE TRAITEMENT MORPHINIQUE
- Agoniste pur
- Base de 1mg/kg en LP
- Sans posologie plafond
- Forme LP et LI évite erreur
- Rotation opioïdes avec table équianalgésie
- Grande variabilité interindividuelle , nécessite
- -évaluation pluriquotidienne en début ttt
- anticipation des effets secondaires
- - pas de limite supérieure
- -forme LP deux prises par jour
- -forme LI utilisable comme dose de secours ou
titration - ANTALGIQUES PALIER 1ET 2
- BENZODIAZEPINES
- AINS
57- SPECIFICITE TRAITEMENT MORPHINIQUE
- Bilan ttt en 2/3 J
- Voie orale de préférence
- Contrôle douleur sur nycthémère
- Horaire fixe
- Sans attendre la plainte
- Réevaluation pluriquotidienne
- PEC accès douloureux
- Informer patient effets secondaires et ttt
- (Somnolence au début ttt, temps adaptation
- Myosis signe imprégnation
- Antagonisation /Narcan
58- SPECIFICITE TRAITEMENT MORPHINIQUE
- Idées préconcues
- TOXICOMANIE La dépendance psychique est
limpossibilité darrêter le médicament sous
peine de voir apparaître un état de manque - Risque inexistant chez le patient présentant une
douleur nécessitant le recours aux opiacés.
59- SPECIFICITE TRAITEMENT MORPHINIQUE
- Idées préconcues
- DEPRESSION RESPIRATOIRE Cet effet
secondaire nest jamais retrouvé lorsque la MNE
est justifiée sur le plan antalgique - SURDOSAGE Bradypnée
- Effet bénéfique de la MNE en cas
de dyspnée en Soins Palliatifs
60 - Prévention des Effets Secondaires des
Morphiniques - Constipation (hydratation, surveiller transit,
vérifier prescription laxatif, lavement) - Hallucinose (surdosage)
- Nausées (adapter repas avec Diététicienne, anti
émétique) - Sécheresse buccale (soins de bouche)
- Prurit, Rétention urinaire, clonies
- Somnolence (signe surdosage)
61TRANSMETTRE TRACABILITE Transmissions
écrites (Fiche douleur. Où? Comment?
Combien? Quel moment? Toutes informations utiles
62Ecrites, capital, pas trop longues,
claires Précisent Douleur permanente (matin,
après-midi,nuit) Accès douloureux, préciser
heure, traitement, efficacité,ressenti du
patient Localisation (précise irradiation) si
pas précisé par le patient (noter douleur diffuse
dans tout le corps, mal systématisée Intensité,
spécifier outil utilisé Phénomènes intervenants
dans la douleur (verticalisation, nocturne avec
réveil, bolus iv,sc, si efficace, à quel
) Reévaluer après antalgique et tout changement
de prescription -
63Réévaluer pour mieux adapter Donnée Action Résul
tat
64CIBLE DOULEUR Cible Douleur Où
localisation Données Quand noter heure Combien
outil utilisé et cote Comment douleur
nociceptive (serrement, étau, torsion, pesanteur,
spasmes) Douleur neurogène (brûlure, décharges
électriques,coups de poignard) Continue ou
déclenchée par (répercussion de la douleur sur le
comportement)
65CIBLE DOULEUR Actions Signaler au
médecin Administrer prescriptions,heure,signer (à
retrouver dans traçabilité fiche
prescription) Rechercher positions
antalgiques Minimiser les douleurs
iatrogènes Kiné, sophrologue,
66CIBLE DOULEUR Prescriptions anticipées (bien les
administrer, les faire systématiquement si
prescrites avant un soin, un examen,) Résultats E
valuation systématique 1h après administration
antalgique (ou noter h de évaluation), outil
utilisé, cotation,réaction du patient par rapport
à douleur décrite en données
67CIBLE DOULEUR Patient sous S.A.P. (P.S.E.) Bolus
effectués par IDE, notés sur fiche prescription,
évalués,noter sur fiche de transmissions Patient
sous P.C.A. noter Bolus éffectués par le patient
(lui demander et vérifier sur la PCA) noter somme
des bolus demandés et accordés sur 24h)
évaluation systématique des bolus.
68CIBLE DOULEUR Actions Signaler au
médecin Administrer prescriptions,heure,signer (à
retrouver dans traçabilité fiche
prescription) Rechercher positions
antalgiques Minimiser les douleurs iatrogènes
/MEOPA Kiné, sophrologue,
69 Prévenir les douleurs iatrogènes Gestes
diagnostic, soins, traitement, Installation,
prévention escarre, soins de bouche,lever,
douleur provoquée, etc... Utilisation du
M.E.O.P.A. (Mélange Equimoléculaire dOxygène et
de Protoxyde dAzote) E.M.L.A.
70- DEPISTER DOULEUR INDUITE
- Facteurs influençant évaluation
- Confort
- Environnement(calme)
- Informer, rassurer
- Ne pas projeter ses valeurs(croire à la
- Douleur du patient)
- Outils
71- DEPISTER DOULEUR INDUITE
- Soins, actes de diagnostiques, de traitement
- Rôle propre, éthique
- Permet danticiper la douleur
- (prescriptions anticipées).
- Mesurer efficacité traitement
- Langage commun
- Améliore p.e.c.
- Meilleure relation
72TITRATION Plus petite dose antalgique amenant
meilleur soulagement avec moins effets
secondaires possibles ATTENTION Se méfier
association Benzodiazépines, Neuroleptiques,
peuvent majorer somnolence et confusion. t
73CONCLUSION
74EVALUER C EST RECONSTRUIRE UN PUZZLE
75RAPPEL
- ROLE IDE PRIMORDIAL
- DEPISTER EVALUER REEVALUER SYSTEMATIQUEMENT AVEC
OUTILS AFFAIRE EQUIPE - COMMUNIQUER LES INFORMATIONS
- LE SOIGNANT AMORCE LE DIALOGUE ET VA AU DEVANT DE
LA PLAINTE ALGIQUE - NE PAS PASSER A COTE DE QUELQUN QUI A MAL
- CROIRE LE PATIENT QUI DIT JAI MAL!
76MERCI DE VOTRE ECOUTE QUESTIONS?
77- ANNEXES
- Grille évaluation CAL
- Exemples
- PUZZLE
78