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LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL

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LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL Nicolas SANDRET Consultation de pathologie professionnelle au C.H.I. de Cr teil M decin inspecteur r gional du travail – PowerPoint PPT presentation

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Title: LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL


1
LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL
  • Nicolas SANDRET
  • Consultation de pathologie professionnelle au
    C.H.I. de Créteil
  • Médecin inspecteur régional du travail
  • 04 mars 2010

2
Travailler, se travailler
  • Le travail se situe dans lécart entre le
    prescrit et le réel
  • Le développement de lintelligence
  • La construction des savoir-faire

3
Travailler, se travailler
  • Construire son identité grâce au travail
  • Lattente de reconnaissance
  • - Jugement dutilité
  • - Jugement de beauté

4
Travailler ensemble
  • Partager les mêmes règles de métier, confronter
    les expériences
  • Les collectifs de travail
  • Les règles de métier

5
Travailler ensemble
  • La confiance
  • La solidarité
  • Le partage

6
Les nouvelles formes dorganisation du travail
  • La sous-traitance
  • Lintérim / Le CDD
  • La polyvalence
  • Lindividualisation
  • Lévaluation individualisé des performances

7
Les nouvelles formes dorganisation du travail
  • Lintensification
  • La densification
  • Le flux tendu
  • La chasse aux temps mort
  • La traçabilité
  • La normalisation

8
Une approche statistiquesEnquête SUMER 2002
  • Auto questionnaire de KARASEK
  • Auto questionnaire de Frantz Leymann
  • Les accidents du travail

9
Les risques psycho-sociaux le modèle de
Karasek ou une certaine mesure du vécu au
travail
Bilan et présentation des résultats
10
LE MODELE DE KARASEK
  • Cest un instrument validé en épidémiologie (en
    anglais)
  • Sumer a permis de le valider en français à
    travers les
  • 26 premières questions de lautoquestionnaire
  • (cf travail dI. Niedhammer de lInserm)
  • On peut utiliser les résultats de Sumer comme
    base
  • de référence jusquà la prochaine enquête

Bilan et présentation des résultats
11
LE MODELE DE KARASEK
  • Les axes danalyse sont
  • La demande psychologique (Q 10 à 18)
  • La latitude décisionnelle (Q1 à 9)
  • Le soutien social (Q 19 à 26)

Bilan et présentation des résultats
12
LE MODELE DE KARASEK
  • la  demande psychologique  au travail
  • 9 questions sur
  • rapidité, intensité, manque de temps
  • quantité, ordres contradictoires, concentration
  • morcellement, imprévisibilité, dépendance vis à
    vis des autres

Bilan et présentation des résultats
13
LE MODELE DE KARASEK
  • la  latitude décisionnelle  dans le
    travail
  • 9 questions sur
  • prise de décision, liberté dorganisation,
    marges
  • de manoeuvre
  • diversité des tâches, utilisation des
    compétences
  • développement des connaissances, des
  • compétences, créativité.

Bilan et présentation des résultats
14
LE MODELE DE KARASEK
  • le  soutien social  dans le travail
  • 8 questions sur
  • laide des supérieurs dans le travail
  • laide des collègues
  • les attitudes amicales des supérieurs
  • les attitudes amicales des collègues

Bilan et présentation des résultats
15
LE MODELE DE KARASEK
  • On calcule trois scores
  • Chaque question est cotée de 1 à 4 et pondérée
  • Un score est calculé par axe
  • Le diagnostic repose sur une comparaison
    statistique
  • par rapport à la médiane sur chaque axe

Bilan et présentation des résultats
16
LE MODELE DE KARASEK job strain  forte
demande faible latitude - aggravé par le
manque de soutien social - prédictif de
accidents cardio-vasculaires, dépressions,
troubles musculo-squelettiques

Bilan et présentation des résultats
17
Les deux premiers axes du Karasek
Forte demande psychologique
Faible latitude décisionnelle
Forte latitude décisionnelle
Faible demande psychologique
Bilan et présentation des résultats
18
Les deux premiers axes du Karasek
Bilan et présentation des résultats
19
Exposition au  Job Strain  selon la catégorie
socioprofessionnelle
En
Bilan et présentation des résultats
20
Exposition au  Job Strain  selon la fonction
principale exercée
En
Bilan et présentation des résultats
21
Exposition au  Job Strain  selon le secteur
dactivité

Bilan et présentation des résultats
22
  • Des facteurs organisationnels liés au  Job
    Strain  toutes choses égales par ailleurs
  • Travailler en équipe 1,24
  • Subir au moins 3 contraintes de rythme 1,69
  • Tension fréquente avec le public 1,71
  • Manutention manuelle plus de 10 h /s 1,39
  • Vibration des membres supérieurs 20 h /s 1,29
  • Encadrer du personnel 0,64

Bilan et présentation des résultats
23
  • Des rapports entre Job Strain et santé perçue

Job Strain Actif Détendu
Mauvaise santé perçue 26 12 7
Travail mauvais pour la santé 43 32 15
Travail fatiguant 39 33 18
Travail stressant 48 53 20
Satisfaction au travail 9 26 41
Problème de sommeil lié au travail 10 13 4
Bilan et présentation des résultats
24
LA VIOLENCE AU TRAVAIL (résultats enquête SUMER
2003)
25
Auto questionnaire de 10 questions issues de
questionnaires de Frantz Leymann
  • 25 des salariés estiment avoir subi au moins 1
    fois dans le passé un comportement hostile et 17
    déclarent en subir actuellement

26
3 catégories de comportements
  • Méprisants 7
  • (empêche de vous exprimer vous ridiculise en
    public etc)
  • Déni de reconnaissance 9
  • (critique injustement votre travail, vous charge
    de tâches inutiles ou dégradantes, vous empêche
    de travailler correctement)
  • Atteinte à la dignité 2
  • (laisse entendre que vous êtes mentalement
    dérangé, vous dit des choses obscènes,
    dégradantes etc)

27
  • Les femmes plus exposées aux comportements
    méprisants et aux atteintes dégradantes
  • Les hommes plus exposés au déni de reconnaissance

28
  • Moins de comportements hostiles dans le travail
    entre 30 et 50 ans
  • Moins de comportements hostiles dans les petits
    établissements (14 )
  • Des secteurs dactivités plus concernés
  • Industrie des biens et consommations
  • Industrie de lautomobile
  • Secteur de limmobilier
  • La construction et les activités financières sont
    moins concernées

29
Rapport entre comportements hostiles et
organisations du travail
  • Horaires déterminées
  • par lentreprise 1,12
  • Travailler plus longtemps
  • que lhoraire prévue 1,16
  • Rythme de travail imposé
  • par le surveillant hiérarchique 1,49
  • Rythme de travail imposé par
  • dépendance vis-à-vis des collègues 1,21
  • Devoir se dépêcher souvent 1,30
  • Être perturbé par des interruptions
  • fréquentes imprévues 1,66

30
  • Manque de collègues pour faire correctement le
    travail 1,21
  • Manque de moyens pour faire correctement le
    travail 1,43
  • Manque de formation pour faire correctement le
    travail 1,44
  • Ne peut interrompre son travail 1,13

31
  • Comportements hostiles sont plus fréquents quand
    lorganisation du travail est tendue

32
Risques psychosociaux et comportements hostiles
sont étroitement associés
  • Au moins une atteinte selon la demande
    psychologique, le manque de latitudedécisionnelle
    et le manque de soutien social

33
Les comportements hostiles sont associés à des
troubles de santé
Atteinte Dégradante Déni de reconnaissance Comportement méprisant Pas de comportement hostile
Etat de santé jugé très mauvais 34 22 20 10
Mon travail est mauvais pour ma santé 58 48 41 23
A eu au moins 2 arrêts maladies dans les 12 derniers mois 20 15 14 7
34
Les accidents du travail
35
Les accidents du travail
  • En 2003, 4,5 des salariés déclarent avoir connu
    au moins un accident du travail avec arrêt au
    cours de lannée précédent lenquête
  • ? 5,5 des hommes contre 3 des femmes
  • ? 10,3 des ouvriers agricoles
  • ? 9,8 des ouvriers qualifiés de type
    artisanal
  • ? 8 des ouvriers du magasinage et des
    transports

36
Le poids des conditions de travailLe rôle du
collectif de travail
Avoir eu un accident avec arrêt au cours de lannée écoulée () Odd ratio
Ne pas pouvoir discuter en cas de désaccord avec ses chefs 7,2 1,20
Ne pas pouvoir discuter en cas de désaccord avec ses collègues 6,6 ns
Ne pas avoir, pour faire son travail correctement , suffisamment dinformations claires 4,7 ns
Ne pas avoir, pour faire son travail, correctement, suffisamment de collègues ou de collaborateurs 5,5 1,26
Ne pas avoir, pour faire son travail correctement, suffisamment de matériels adaptés 6,4 ns
Ne pas avoir, pour faire son travail correctement, suffisamment de formation 5,4 ns
Tous salariés 4,5
37
Le poids des conditions de travailLimpact des
contraintes de rythme de travail
Avoir eu un accident avec arrêt au cours de lannée écoulée () Odd ratio
Rythme de travail imposé par une contrainte liée aux machines 7,6 ns
Rythme de travail imposé par des délais ou des normes de productions 6,2 ns
Rythme de travail imposé par la dépendance immédiate vis-à-vis du travail des collègues 5,6 1,19
Devoir toujours se dépêcher 6,4 1,26
Vivre des tensions avec le public 4,4 1,40
Avoir des horaires imprévisibles 6,0 1,34
Tous salariés 4,5
38
(No Transcript)
39
  • Trois étiologies de souffrance psychologique
    extrême due au travail

40
  • Violence et névrose traumatique
  • Burnt out
  • Harcèlement moral

41
Violence et névrose traumatique
  • Définition de CEE 1995
  •  Situations où des personnes sont maltraitées,
    menacées ou agressées dans des circonstances qui
    mettent explicitement ou implicitement à
    lépreuve leur sécurité, leur bien-être, leur
    santé 

42
Violence et névrose traumatique
  • Secteurs dactivités
  • Transports en commun
  • Urgences médicales
  • Services sociaux
  • Enseignements
  • Etc

43
Violence et névrose traumatique
  • A lorigine
  • Dysfonctionnement de lorganisation du travail
  • Ex - queue interminable
  • - réponse non adaptée à la demande
  • - erreur de facturation

44
Violence et névrose traumatique
  • La névrose traumatique survient dans toutes les
    situations où le sujet vit une menace réelle ou
    ressentie contre son intégrité.
  • Elle correspond à un débordement du travail de
    lappareil psychique.

45
Violence et névrose traumatique
  • Angoisse subaiguë
  • Retour en boucle de la scène traumatique
  • Attaque dangoisse en situation analogique
  • Cauchemar intrusif
  • Insomnie réactionnelle
  • Atteintes cognitives (perte de concentration)
  • Atteinte psychique avec perte de lestime de soi,
    culpabilité, pleurs

46
Violence et névrose traumatique
  • Il existe un désarroi identitaire spécifique pour
    les patients subissant des situations
    professionnelles contradictoires où les
    difficultés de terrain nont pas pu être
    remontées dans la hiérarchie, être reconnues et
    mises en débat

47
Lépuisement professionnel
  • Le terme Burn out date de 1974
  • Concerne toujours des salariés très investis dans
    le travail, souvent dans des tâches à
    connotations sociales

48
Lépuisement professionnel
  • Syndrome psychologique à trois dimensions
  • ?Épuisement émotionnel (fatigue)
  • ?Dépersonnalisation (insensibilité) et
    réactions impersonnelles vis-à-vis des usagers)
  • ?Réduction de laccomplissement personnel
  • Abouti à dépression grave

49
Le harcèlement moral
  • Loi de modernisation sociale du 17/01/02
  • Article L 1152-1 à L 1152-3 du Code du travail
  •  Aucun salarié ne doit subir les agissements
    répétés de harcèlement moral qui ont pour objet
    ou pour effet une dégradation des conditions de
    travail susceptible de porter atteinte à ses
    droits, à sa dignité, daltérer sa santé physique
    ou mentale ou de compromettre son avenir
    professionnel 
  • Article L 222-33 du Code Pénal
  • Peine de 1 an demprisonnement et de 15 000
    euros damende

50
Le harcèlement moral
  • Harcèlement individuel
  • Harcèlement institutionnel
  • 3 formes - pratique managérial délibéré
  • - stratégique
  • - pratique de management
    sans intentionnalité
  • Harcèlement horizontal

51
Le harcèlement moral
  • Ne touche que les salariés profondément investis
    dans leur travail
  • Phase dalerte
  • ? anxiété, trouble du sommeil, consommation de
    psychotrope
  • ? le salarié ne parle pas, il cherche à tenir, à
    en faire plus car il est dans lincompréhension

52
Le harcèlement moral
  • Décompensation
  • ? névrose traumatique
  • Sentiment de culpabilité
  • Position de justification
  • ? effondrement anxio dépressif avec risque
    suicidaire

53
Le harcèlement moral
  • Désarroi identitaire spécifique
  • Le bien et le mal
  • Le vrai et le faux
  • Le juste et linjuste

54
Le harcèlement moral
  • Décompensation en fonction de la situation de
    personnalité de la victime
  • - Dépression grave
  • - Paranoïa
  • - Bouffées délirantes
  • - Décompensation psychosomatique

55
METHODOLOGIE DE L ENTRETIEN AVEC LE SALARIE EN
SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE
  • 1-Lhistorique de lentreprise
  • 2-Le parcours professionnel du salarié
  • 3-La chronologie de la dégradation
  • Modifications organisationnelles
  • Restitution subjective de lactivité de
    travail
  • Analyse de la qualité de léquipe
  • 4-Les évènements de vie personnelle
  •  

56
1- LHISTORIQUE DU SERVICE
  • Réorganisation du service
  • Réorganisation du travail
  • Modification des organigrammes
  • Augmentation, diminution deffectifs

57
2-LE PARCOURS PROFESSIONNEL DU SALARIE
  • État-civil, sexe
  • Formation professionnelle, niveau de diplômes
  • Postes occupés (cohérence, motifs de changements)
  • Activité exercée avant le poste actuel (chômage,
    mutation..)
  • Ancienneté dans le service
  • Type de contrat de travail
  • Qualification par rapport au poste
  • Ergonomie du poste
  • Modifications récentes du poste de travail
  •  

58
3- LA CHRONOLOGIE DE LA DEGRADATION DE LA
SITUATION DE TRAVAIL
  •  les modification organisationnelles
  • Départ ou arrivée dun nouveau directeur,
    collègue..
  • Introduction dune nouvelle technique de travail
  • Accroissement des performances exigées
  • Introduction de techniques dévaluation
  •  

59
LA RESTITUTION SUBJECTIVE DE L ACTIVITE DE
TRAVAIL
  • Restitutions précises et détaillées de
    situations de travail ayant un rapport avec la
    souffrance du patient.

60
  • Mise en évidence dun conflit de valeur
    professionnelle qui na pas été mis en débat.
  • Cette mise en évidence permet de mettre du sens à
    lillogisme apparent des évènements.

61
  • La non mise en débat de ce conflit de valeur
    débouche sur des pratiques illégales dans les
    relations de travail qui rentrent dans le cadre
    du harcèlement moral.

62
1- LES PRATIQUES RELATIONNELLES
  • Tutoyer sans réciprocité
  • Couper la parole
  • Utiliser un niveau verbal élevé et menaçant
  • Ni bonjour, ni au revoir, ni merci
  • Refus de communication verbale
  • Critiques systématiques du physique
  • Injures publiques, sexistes, racistes

63
2-LES PRATIQUES DISOLEMENT
  • Pour séparer le sujet de son collectif de travail
    ou une partie du collectif de lautre clan
  • changements dhoraires de table
  • Omission dinformation sur les réunions
  • Injonction aux autres salariés de ne plus
    communiquer avec la personne désignée

64
Création de clans
  • Complaisance pour les uns, rigueur pour les
    autres
  • Répartition inégalitaire de la charge de travail
    en quantité et qualité
  • Management de concurrence stratégique
  • Stigmatisation publique dun salarié devant les
    autres

65
3-LES PRATIQUES PERSECUTIVES
  • Surveillance des faits et gestes
  • Contrôle des communications téléphoniques, e.mail
  • Vérification des tiroirs, casiers, poubelles
  • Contrôle de la durée des pauses, des absences
  • Contrôle des conversations avec les collègues
  • Obligation de laisser la porte ouverte

66
4- LES ATTAQUES DU GESTE DE TRAVAIL
  • Les injonctions paradoxales
  • La mise en scène de la disparition
  • La reddition émotionnelle par hyperactivité

67
Les injonctions paradoxales
  • Faire refaire une tâche déjà faite
  • Faire corriger des fautes inexistantes
  • Déchirer un rapport qui vient dêtre tapé car
     jugé  inutile
  • Faire coller les timbres à 4 mm du bord de
    lenveloppe

68
  • Donner une  mission impossible 
  • Fixer des objectifs sans donner les moyens
  • Fixer des prescriptions rigides, loin du réel
  • Donner des consignes contradictoires rendant le
    travail infaisable et poussant à la faute
  • Faire venir le salarié et ne pas lui donner de
    travail.

69
La mise en scène de la disparition
  • Supprimer des tâches ou le poste de travail pour
    les confier à un autre, sans prévenir le salarié.
  • Priver de bureau, de téléphone, dordinateur,
    vider les armoires
  • Effacer le salarié de lorganigramme, des papiers
    à en-tête.
  • Donner du travail ne correspondant pas à la
    qualification

70
La reddition émotionnelle par hyperactivité
  • Fixer des objectifs irréalistes et irréalisables
    entretenant une situation déchec, un épuisement
    professionnel et des critiques systématiques
  • Intensifier la charge de travail dans un temps
    imparti
  • Déposer de manière répétitive des dossiers
    urgents à la dernière minute

71
5-LES PRATIQUES PUNITIVES
  • Notes de service systématiques hors dialogue pour
    tout événement
  • Utilisation répétitive de lettres recommandées
    avec AR
  • Avertissements montés de toutes pièces
  • Heures supplémentaires non payées
  • Vacances non accordées au dernier moment

72
  • Refus réitérés des demandes de formation
  • Affectation autoritaire dans un service
  • Incitation forte à la mutation
  • Incohérence des procédures de notation et
    dévaluation

73
PRATIQUES VERSUS REGLES DE DROIT
  • Le détournement du lien de subordination
  • Incivilité à caractère vexatoire, refus de
    dialoguer, remarques insidieuses ou injurieuses,
    dénigrement
  • Le détournement des règles disciplinaires
  • Sanctions injustifiées basées sur des faits
    véniels

74
Règles de droit
  • Le détournement du pouvoir de direction
  • Ne pas donner de travail, donner des objectifs
    irréalisables, donner du travail inutile, isoler
  • Le détournement du pouvoir dorganisation
  • Modifier arbitrairement les conditions de
    travail ou les attributions essentielles du poste
    de travail

75
Lanalyse de la qualité du collectif de travail
  • Taille du service
  • Nombre de salariés
  • Ancienneté des membres de léquipe
  • Existence de réunions formelles
  • Existence de temps de transmission
  • Existence de réunions informelles, pause-café

76
  • Type de relation dans le collectif convivialité
    de surface, stratégique, réelle
  • Coopération véritable
  • Partage des tours de mains
  • Partage des fraudes
  • Disparition des temps de pause
  • Formation de clans
  • Vécu de solitude

77
LES EVENEMENTS DE VIE RESPONSABLES DE LA
DECOMPENSATION en lieu et place du harcèlement
  • La prise en compte des difficultés personnelles
    du salarié ne doit pas faire oublier que les
    effets de la souffrance psychique due au travail
    se répercutent sur la vie sociale et familiale de
    toute personne atteinte.

78
SOUFFRANCE AU TRAVAIL
  • Les acteurs de prévention et de
  • prise en charge

79
LES INDICATEURS DALERTE COMMENT REPERER ?
80
DANS LE CADRE GENERAL DU TRAVAIL 
  • Acte de violence
  • Tentative de suicide
  • Augmentation des accidents du travail
  • Taux de rotation du personnel

81
INDICATEURS ORGANISATIONNELS 
  • Taux dabsentéisme
  • Départ en maternité / en formation
  • Départ en retraite anticipée
  • Demande de mobilité, mutation, changement de
    service

82
DANS LE SERVICE DE SANTE AU TRAVAIL
  • Augmentation du nombre de visites
  • Augmentation des urgences
  • Augmentation des indicateurs de santé négatif
    (TMS, troubles cardio-vasculaires)
  • Augmentation des plaintes de souffrance
    psychologique dans le cadre des consultations

83
LES ACTEURS DE LA PRISEEN CHARGEQUI FAIT
QUOI ?
84
LE CHEF DETABLISSEMENT
  • Il doit prendre les mesures nécessaires pour
    assurer la sécurité et protéger la santé physique
    et mentale des travailleurs (art. L.4121-1 du
    code du travail).

85
LE CHEF DETABLISSEMENT
  • Ces mesures comprennent
  • 1) Des actions de prévention des risques
    professionnels
  • 2) Des actions dinformation et de formation
  • 3) La mise en place dune organisation et de
    moyens adaptés

86
LE CHEF DETABLISSEMENT
  • Article L. 4121-2 du code du travail
  • Lemployeur met en œuvre les mesures
    prévues à larticle L.4121-1 du code du travail
    sur le fondement des principes généraux
  • 1) Eviter les risques
  • 2) Evaluer les risques qui ne peuvent
    être évités
  • 3)
  • 4) Adapter le travail à lhomme

87
LE CHEF DETABLISSEMENT
  • 7) Planifier la prévention en y intégrant dans
    un ensemble cohérent, la technique,
    lorganisation du travail, les conditions de
    travail, les relations sociales et linfluence
    des facteurs ambiants notamment les risques liés
    au harcèlement moral, tels quils sont définis à
    larticle L.1152-1 du code du travail.

88
LE CHEF DETABLISSEMENT
  • Art. R.4121-1 du code du travail
  • Lemployeur transcrit et met à jour dans un
    document unique les résultats de lévalua-tion
    des risques pour la santé et la sécurité des
    travailleurs à laquelle il procède, en
    application de larticle L.4121-3 du code du
    travail.

89
LE CHEF DETABLISSEMENT
  • Article R.4121-2 du code du travail
  • La mise à jour du document unique dévaluation
    des risques est réalisée
  • 1) Au moins chaque année
  • 2) Lors d un aménagement modifiant les
    conditions de santé ou de sécurité
  • 3) Lorsquune information supplémentaire
    intéressant lévaluation dun risque dans une
    unité de travail est recueillie.

90
EVALUATION DES RISQUESFACTEURS DE RISQUE POUVANT
CONDUIRE A LA SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE AU
TRAVAIL 
  • Une culture organisationnelle qui passe sous
    silence ce type de comportement ou ne le
    reconnaît pas comme un problème
  • un changement soudain dorganisation du travail
  • des mauvais rapports entre le personnel et la
    hiérarchie, un faible niveau de satisfaction de
    la direction
  • de mauvais rapports entre collègues
  • un niveau d exigence de travail excessif
  • des défaillances au niveau de la politique de
    gestion du personnel et un manque de valeurs
    communes
  • une augmentation générale du niveau de stress au
    travail
  • de la confusion et des conflits dans les
    responsabilités hiérarchiques.

91
Les accords
  • Accord national interprofessionnel du 02/07/2008
    qui transpose laccord cadre européen sur le
    stress au travail.
  • Etendu par arrêté du 23/04/2009
  • Accord européen sur la violence au travail non
    encore transposé en France

92
LE CHEF D ETABLISSEMENT
  • Règlement intérieur
  • Mesures disciplinaires

93
LE CHEF DETABLISSEMENT
  •  Arrêt de la chambre sociale de la cour de
    cassation du 28/02/2002 et du 11/04/2002,
    obligation de sécurité de résultats .
  • Passage dune obligation de moyens à une
    obligation de résultats.

94
C.H.S.C.T.
  • Le CHSCT a pour mission de contribuer à la
    protection de la santé et à la santé de
    lensemble des salariés
  • Récipiendaire naturel des plaintes
  • Participation à l évaluation des risques
  • Possibilités de demander une expertise
  • Droit dalerte (L.4131-2 du code du travail)

95
LE DELEGUE DU PERSONNEL, LE REPRESENTANT
SYNDICAL
  •  Signalement à l employeur si atteinte à la
    santé physique ou mentale ou aux libertés
    individuelles dans lentreprise non justifié par
    la nature de la tâche à accomplir ni proportionné
    au but recherché  (Art. L 2313-2 du code du
    travail).

96
LE SALARIE
  • Sujet responsable
  • Réaction à la  banalisation du mal 

97
SALARIE
  • Droit dalerte et de retrait
  • Art. L.4131-1 du code du travail
  • Le travailleur alerte immédiatement
    lemployeur de toute situation de travail dont il
    a un motif raisonnable de penser quelle présente
    un danger grave et immi-nent pour sa vie ou sa
    santé.
  • Il peut se retirer dune telle situation.
  • Jurisprudence pas très favorable.

98
SALARIE
  • Art. L.1152-2 du code du travail
  • Aucun salarié, aucun candidat à un
    recrutement, à un stage ou à une période de
    formation en entreprise ne peut être sanctionné,
    licencié ou faire lobjet dune mesure de
    discrimination directe ou indirecte notamment en
    matière de rémunération, de formation, de
    reclassement, daffec-tation, de qualification,
    de classification, de promotion professionnelle,
    de mutation ou de renouvellement de contrat pour
    avoir subi ou refusé de subir des agissements
    répétés de harcèlement moral ou pour avoir
    témoigné de tels agissements ou de les avoir
    relatés.

99
PROCEDURE DE MEDIATION
  • Article L1152-6
  •  Une procédure de médiation peut être mise en
    œuvre par toute personne de lentreprise
    sestimant victime de harcèlement moral ou par la
    personne mise en cause.
  • Le choix du médiateur fait lobjet dun
    accord entre les parties.
  • Le médiateur sinforme de létat des
    relations entre les parties. Il tente de les
    concilier et leur soumet des propositions quil
    consigne par écrit en vue de mettre fin au
    harcèlement.
  • Lorsque la conciliation échoue, le médiateur
    informe les parties des éventuelles sanctions
    encourues et des garanties procédurales prévues
    en faveur de la victime. 

100
Inspecteur du travail
  • Reçoit des plaintes
  • Peut décider de faire une enquête
  • Peut établir une lettre dobservation, un procès
    verbal, une mise en demeure ou un référé
  • Peut formuler un signalement au procureur de la
    république (art. 40 de CP)

101
LES CONSULTANTS
  • Recours à un expert CHSCT
  • Art. L.4614-12 du code du travail
  • Le CHSCT peut faire appel à un expert agréé
  • 1) Lorsquun risque grave, révélé ou non par
    accident du travail, une maladie professionnelle
    ou à caractère profes-sionnel est constaté dans
    létablissement.
  • 2) En cas de projet important modifiant les
    conditions de santé et de sécurité ou des
    conditions de travail.

102
LES CONSULTANTS
  • Experts CHSCT
  • Article R.4614-7 du code du travail
  • Les experts personnes physiques ou morales
    sont agréés par arrêté conjoint des ministres
    chargés du travail et de lagri-culture.
  • Validité 3 ans, renouvelable.

103
LES CONSULTANTS
  • Article L.4622-4 du code du travail
  • Afin dassurer la mise en œuvre des compétences
    médicales, techniques et dorganisation
    nécessaire à la prévention des risques
    professionnels et à lamélioration des conditions
    de travail, les services de santé au travail font
    appel à la
  • - compétence des organismes CRAM, OPPBTP,
    Réseau de lANACT
  • - compétence en intervenant prévention des
    risques profes-sionnels agréés par les organismes
    ci-dessus (personnes morales ou physiques)

104
ARACT
  • Un interlocuteur privilégié dans le diagnostic et
    les pistes de résolution.
  • Diagnostic court sur 5 jours, gratuit mais
    nécessite accord de lemployeur et des
    représentants du personnel

105
LISTE DES CONSULTANTS EXPERTS CHSCT DISPONIBLES
  • Mais attention à la modalité et à la qualité des
    interventions !

106
SUR RISQUE PSYCHOSOCIAL
  • Plusieurs arrêts de jurisprudence ont validé
    lintervention des experts CHSCT sur des
    questions de souffrance au travail.
  • 5 juillet 1999, cour dappel dAix en Provence
  • CRAM du sud est CHSCT condition de
    travail, danger pour la santé physique et morale
    des salariés.
  • Désignation dun expert CHSCT externe fondée

107
EXEMPLE DE DERAPAGE
  • Diagnostic des risques psychosociaux dans une
    entreprise darticles chaussants, suite
    intervention de linspecteur du travail fait par
    un psychologue du travail.
  • Phrase tirée du rapport
  • Pour les TMS
  •  Certains salariés pratiquent des
    activités physiques (marche, piscine) pour
    ralentir les effets de ces troubles. Dautres ny
    ont jamais pensé car cela ne fait pas partie de
    leurs habitudes de vie. On note que la majeure
    partie ne sachant pas nager se prive
    implicitement de cette détente. La forte
    féminisation amène labsence de sports
    collectifs 

108
EXEMPLE DE DERAPAGE
  •  Féminité et hiérarchie
  • gt  Lextrême sensibilité caractérielle de
    femmes proches des transformations hormonales de
    la ménopause fait le reste pour mieux
    cristalliser sur les chefs désignés 
  • gt  La faible mixité de latelier est
    évidemment de nature à favoriser les tensions
    hystériques et il est impossible dintroduire à
    ce jour une hétérogénéité déquipe limitant
    rancoeurs et jalousies. Aux troubles de la
    ménopause, sajoutent des troubles thyroïdiens,
    avec des dosages médicamenteux difficiles
    induisant fatigue, troubles du sommeil, sautes
    dhumeur et susceptibilité .

109
EXEMPLE DE DERAPAGE
  • gt Il est à noter que les ouvriers disposent
    dune qualification professionnelle ou ayant un
    niveau baccalauréat savent mieux que leurs
    collègues moins formés prendre quelques distances
    avec les maux quotidiens .

110
EXEMPLE DE DERAPAGE
  • Pour arrêt de travail
  • gt  Leffondrement de la pratique religieuse
    nétant relayée dans les populations à faible
    niveau culturel par aucune lecture à caractère
    métaphysique, etc 

111
AUTRE EXEMPLE DE DERAPAGE
  • IPRP envoyé par personne morale, pour évaluation
    des risques psychosociaux dans une entreprise
    suite à suspicion de harcèlement moral
    (entreprise de 8 salariés)
  • Rapport de 2 pages

112
  • Conclusion du rapport
  • gt  Je peux affirmer que je nai rencontré
    aucune personne suicidaire, ni aucune personne
    présentant des risques de harcèlement, ni aucun
    sentiment de harcèlement 
  • gt  Par contre, lemployé en arrêt maladie
    est indiscutablement problématique à mon avis sa
    méfiance relève de problèmes psychiatriques 
  • gt  La direction sest montrée affectée et
    étonnée de lattitude de linspectrice du
    travail, je partage son étonnement .

113
EXEMPLE DEXPERTISE OPÉRANTEDE LA SOUFFRANCE
PSYCHIQUE DUE A UN CHANGEMENT DE PRODUCTION DANS
UNE ENTREPRISE DE SPECTACLE
  • PASSAGE DE TROIS SPECTACLES A SIX
  • SERVICE DES COSTUMES
  • TRAVAIL BASE SUR LA QUALITE
  • EMBAUCHE DINTERMITTENTES POUR ASSURER LA
    QUANTITE
  • CONFLIT DE VALEUR HARCELEMENT

114
  • LANCIENNE VALEUR QUALITE ETAIT- ELLE COMPATIBLE
    AVEC LA QUANTITE ?
  • QUELLE ANTICIPATION AVAIT ETE FAITE SUR LES
    CONSEQUENCES POUR LE TRAVAIL DE CETTE
    AUGMENTA-TION DE PRODUCTIVITE ?
  • QUEL ROLE AURAIT PU JOUER LES SYNDICATS,
    CONSERVATION DES AC-QUIS ACCOMPAGNEMENT DU
    CHANGEMENT ?

115
QUESTIONS ACTUELLES
  • ? Consultant sur la gestion du stress
  • ? Que faire vis-à-vis de linflation de
    con-sultants recrutés par lemployeur sur
    pro-blématique du stress qui renvoie trop
    sou-vent à la  gestion du stress  qui est en
    contradiction avec le principe dadapter le
    travail à lhomme.

116
QUESTIONS ACTUELLES
  • ? Les cellules découte dans les services de
    santé au travail
  • Exemple Principes
  •   La cellule peut être saisie par tout salarié
    individuellement ou collectivement, ou tout
    employeur adhérent à x. Elle a pour but de tenter
    de sélectionner les souffrances psychologiques
    au travail par des écoutes et un diagnostic de la
    situation qui serviront à bâtir, à mettre en
    œuvre et à accompagner si besoin les solutions
    proposées .

117
QUESTIONS ACTUELLES
  • Mais dans le réel
  • - entrer dans la cellule peut se faire à la
    demande de lemployeur (sous réserve de laccord
    du salarié)
  • - écoute par binôme un médecin autres
    (psychologue, juriste, organisation patronale,
    syndicale, etc)
  • - pas de références scientifiques théoriques
  • - action collective réduite à néant

118
QUESTIONS ACTUELLES
  • Les tickets psy
  • - distribué par le médecin du travail, 10
    séances au maximum prises en charge par
    lemployeur
  • - Docteur CRESSAD du CNOM (section éthique et
    déontologie)
  • -  la médecine nest pas un commerce 
  • -  la médecine nest pas chargée du bien
    être de la société mais de traiter des gens qui
    présentent une pathologie .

119
QUESTIONS ACTUELLES
  • ? Quelle place pour les IPRP, psychologues du
    travail
  • - action collective / individuelle
  • - à la demande de qui ?
  • Exemple de fiche de poste
  • Organiser des actions de prévention
    (sensibilisation, information, ), notamment dans
    certaines situations comme un changement de
    direction ou dorganisation, un déménagement,
  • Réaliser des entretiens individuels (sur
    prescription du médecin du travail), pour écouter
    et construire des actions individuelles et
    collectives, en garantissant la confiden-tialité
    des informations

120
QUESTIONS ACTUELLES
  • Animer des groupes de parole ou de travail en
    entreprise pour faciliter la construction
    collectivement dun diagnostic et de pistes
    dactions
  • Réaliser des diagnostics organisationnels dans
    les entreprises volontaires pour les aider à
    élaborer leur document unique dévaluation des
    risques et construire leur plan dactions
  • Travailler en réseau pour optimiser les pratiques
    professionnelles et développer des outils

121
QUESTIONS ACTUELLES
  • Principe de CNOM sur les dispositifs de prise en
    charge des risques psychosociaux (24/10/08)
  • gt Lécoute dun salarié en détresse est un
    acte médical qui entre totalement dans le champ
    de compétence du médecin du travail
  • gt Le médecin écoutant est le primo
    interlocuteur
  • gt Lorientation se fait avec laccord du
    salarié
  • gt La décision du salarié est libre et
    anonymisée vis-à-vis de lemployeur, lentreprise
    ne pouvant en tirer une quelconque conclusion ou
    sanction du refus par le salarié de consulter le
    médecin écoutant
  • gt Tout ce qui relève de lentretien du
    salarié avec le médecin du travail ou le médecin
    écoutant est couvert par le secret médical et
    fait lobjet de mention dans le dossier médical
    (du médecin du travail et du médecin écoutant)

122
Le service de santé au travail
  • Rôle et responsabilité

123
MISSION
  •  EVITER TOUTE ALTERATION DE LA SANTE PHYSIQUE ET
    MENTALE DES TRAVAILLEURS DU FAIT DE LEUR TRAVAIL 

124
MOYEN
  • CONSEILLER DU CHEF D ETA-BLISSEMENT ET DES
    SALARIES OU DE LEURS REPRESENTANTS

125
OBLIGATIONS
  • SECRET MEDICAL
  • DEVOIR DINDEPENDANCE

126
PROTECTION
  • SALARIES PROTEGES ?

127
DETECTION DE LA SOUFFRANCE
  • Écoute compréhensive
  • Confiance
  • Dépasser le registre de lindignation
  • Replacer le travail au centre du questionnement
  • Visite du service concerné

128
ALERTE 
  • CHEF DETABLISSEMENT
  • CHSCT
  • Faire des écrits (fiche d entreprise) sans
    nommer les agents en cause, parler de souffrance
    psychologique au travail

129
Alertes médicales de risques psychosociales
  • Si situation de travail collectivement dégradée
  • gt Privilégier la mise en délibération
    collective de ce qui fait difficulté dans la
    réalisation du travail
  • gt Ne médicaliser quà bon escient

130
Alertes médicales
  • Largumentaire de lalerte médicale
  • ? est rédigé exclusivement du côté de ce qui
    fait difficulté dans la réalisation du travail
  • ? à partir dune clinique médicale de
     psychodynamique du travail 
  • ? implique au préalable de trouver dans le
    dossier individuel les difficultés
    profes-sionnelles, les expressions cliniques
    psychopathologiques ou les somatisations.

131
Alerte médicale
  • Lalerte relate très concrètement ce qua
    compris le médecin du travail des difficultés de
    réalisation du travail (analyse des dossiers
    médicaux)

132
Alerte médicale
  • Mettre en débat dans lentreprise CHSCT, réunion
    de service ?
  • Objectif socialiser les difficultés
    professionnelles pour sortir dun processus
    délétère, en permettant une compréhension du côté
    du travail pour transformer lorganisation du
    travail.

133
Alerte médicale
  • Le rôle du médecin du travail disparaît quand le
    moment des décisions de lencadrement apparaît.
  • Nécessité de préserver une posture
    professionnelle, veille, alerte, accompagnement.
  • Ne pas être gestionnaire de risques en
    prescrivant des  solutions .

134
ACTION DE PREVENTION
  • Argument pour inciter le chef détablissement à
    laction
  • Il doit prendre les mesures nécessaires pour
    protéger la santé physique et mentale des
    salariés (art. L.4121-1 du code du travail).
  • Il doit  planifier la prévention en y intégrant
    dans un ensemble cohérent, la technique,
    lorganisation du travail, les conditions de
    travail, les relations sociales et linfluence
    des facteurs ambiants notamment en ce qui
    concerne les risques liés au harcèlement moral .
  • Arrêt de la chambre sociale de la cour de
    cassation du 28/02/2002 et 11/04/2002. Obligation
    de résultats pour préserver la santé et la
    sécurité des salariés.

135
ACTION DE PREVENTION 
  • En harmonie avec les autres acteurs de
    prévention
  • FICHE DENTREPRISE  repérer les facteurs de
    risque
  • PLAN DACTIVITE Fiche d information, de
    sensibilisation enquête d évaluation ou de
    dépistage
  • RAPPORT ANNUEL faire l évaluation sur les
    mesures mise en place

136
PROTECTION DU SALARIE STRATEGIE IMMEDIATE
  • Arrêt maladie
  • Suivi par le médecin du travail pendant larrêt
    (visite de préreprise)
  • Nécessité de prise en charge
  • - du côté du travail
  • - médicale
  • - psychologique
  • - juridique
  • Droit de retrait

137
PROTECTION DU SALARIESTRATEGIES DU FUTUR 
  • Retour à son poste si action corrective
  • Cela nest possible que si le salarié a réussi
    à retrouver la confiance dans lentreprise, dans
    les collègues
  • Reclassement à un autre poste
  • Inaptitude

138
Inaptitude
  • Souvent le salarié ne veut pas remettre les pieds
    dans lentreprise
  • gt Prévoir visite de reprise
  • Faire larrêt de travail
  • Prévenir lemployeur par lettre recommandée
    avec AR
  • gt Inaptitude en une fois / deux fois suivant le
    contexte
  • gt Possibilité darrêt de travail pendant les 15
    jours si deux fois et après jusquau licenciement
  • gt Si pas de licenciement après 30 jours, reprise
    du salaire

139
ACTION MEDICO JURIDIQUE
  • Déclaration en accident du travail
  • Déclaration alinéa 4 au CRRMP
  • si IPP gt 25

140
Déclaration en accident du travail
  • Nécessité dun  fait accidentel  précis
  • - agression physique ou verbale
  • - altercation
  • Dune  lésion  de survenue brutale
  • - malaise, crise de larmes, perte brutale du
    contrôle émotionnel, etc.
  • Présomption dimputabilité
  • - si la lésion survient dans un temps voisin
    du fait accidentel

141
Extension de la notion dAT
  • Jurisprudence
  • ? Cassation sociale 02/04/2003
  • Albert/CPAM Gard constitue un AT
  • Un événement ou une série dévénements
    survenus à des dates certaines par le fait ou à
    loccasion du travail
  • Cassation civile 2ème CH/01/07/2003
  • CPAM Dordogne/Ratinaux
  • Lésion corporelle peut-être psychique
  • lt  distingue lAT de la MP définie par
    le résultat dune série dévénements à évolution
    lente auquel on ne peut assigner une origine ou
    une date certaine .

142
  • TASS de Côte dOr (Dossier Marie/Roland SA)
  • Motif évoqué par reconnaissance en AT dune
    décompensation dépressive
  •  Comme en matière daccident atteignant
    lintégrité physique déjà usée par les gestes
    professionnels dun salarié, un accident
    atteignant son psychisme peut revêtir le
    caractère de soudaineté lié à un événement précis
    du travail alors même que lapparition dune
    pathologie psychique est progressive .

143
Déclaration de maladie professionnelle
  • Pas de tableau pour la pathologie psychologique
    due au harcèlement
  • Affection hors tableau CRRMP
  • ? Si létat est stabilisé et lincapacité
    permanente atteint 25
  • ? Pas de présomption dorigine
  • ? Lien direct et essentiel entre pathologie et
    conditions de travail habituelles.

144
LE MEDECIN GENERALISTE
  • Soutien psychologique
  • Prescription médicale
  • Arrêt de travail

145
CONSULTATION DE SOUFFRANCE AU TRAVAIL
  • Aider le salarié à reprendre le cours de sa vie,
    en apportant une aide à la compréhension de ce
    qui sest passé
  • Expertise
  • Cadre de larticle R.4624-28 du code du travail

146
Psychiatre, Psychologue
  • Prise en charge psychothérapeutique
  • Intégration de la question du travail
    indispensable
  • Travail sur les résonances de ce qui sest passé
    au travail avec la structure psychique du sujet

147
MIRTMO
  • Conseil, aide au médecin du travail
  • Lien avec linspecteur du travail

148
MEDECIN CONSEIL DE LA SECURITE SOCIALE
  • Arrêt de travail
  • I.P.P
  • AT
  • Temps partiel thérapeutique
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