Title: Sources et limites de la croissance
1Sources et limites de la croissance
- Année scolaire 2006/2007
2Les déterminants de la croissance
- Croissance intensive croissance extensive
extensive
La croissance de la production est en rapport
avec la croissance de la quantité de facteurs de
production mobilisée.
Croissance
La croissance de la production croît plus vite
que la croissance de la quantité de facteurs de
production mobilisée
intensive
3Les déterminants de la croissance
- Croissance intensive croissance extensive
4Lexplication de la croissance par les facteurs W
et K est insuffisante
France Source Carré, Dubois, Malinvaud, Abrégé
de la croissance française - un essai danalyse
économique causale de laprès-guerre, Le Seuil,
1972. In Simonnet http//www.lyc-arsonval-brive.a
c-limoges.fr/simonnet/article.php3?id_article29
5La liaison croissance économique et gains de
productivité
Création de valeur ajoutée et augmentation des
recettes fiscales de lÉtat qui peut investir,
transférer des revenus, embaucher
Création de valeur ajoutée et augmentation des
profits, donc de linvestissement dans une
perspective libérale LOFFRE
Les gains de productivité
Baisse des prix (gains reversés aux consommateurs)
Création de valeur ajoutée et augmentation des
salaires réels, donc de la consommation dans une
perspective keynésienne LA DEMANDE
Amélioration de la compétitivité hors-prix
Amélioration de la compétitivité-prix
6La liaison croissance économique et gains de
productivité
7Les sources de la croissance intensive
Nouveaux produits ouvrant de nouveaux marchés et
débouchés
Nouveaux procédés qui permettent déconomiser des
facteurs de productions pour le même résultat
Recherche fondamentale connaissances
Quest ce que le progrès technique ?
Recherche appliquée inventions
Tout cela débouche sur des Gains de productivité
(amélioration de lefficacité des facteurs de
production)
Application industrielle ou commerciale
innovations
Source daprès L. Bruneau
8Leffet croissance des TIC
9Les sources de la croissance intensive
Source Simonnet http//www.lyc-arsonval-brive.ac-l
imoges.fr/simonnet/article.php3?id_article29
10Lévolution des gains de productivité
CAE  productivité et productivité P. Artus,
2004
11Lévolution des gains de productivité
CAE  productivité et productivité P. Artus,
2004
12La croissance le rôle de la demande
13La croissance le rôle de lÉtat
Certaines théories ... montrent que si la
croissance ne se décrète pas, elle n'est pas pour
autant spontanée. Elle ne peut rester soutenue
que si lÉtat favorise les investissements de
long terme. Les dépenses publiques ne sont pas
nocives dans le domaine de l'éducation, des
infrastructures, de la recherche elles
contribuent à améliorer l'efficacité des
entreprises privées. Elles sont un des facteurs
explicatifs de la productivité du secteur privé.
Cette productivité dépend notamment du niveau des
infrastructures publiques de transport (ponts,
voies de chemins de fer, routes...) et de la
qualité du système éducatif. Il existe des
externalités (1) positives qui sont à l'origine
d'économies d'échelle et qui expliquent pourquoi
l'accumulation du capital ne s'accompagne pas
d'une perte d'efficacité des facteurs de
production. Source F. Teulon, Le rôle de
lEtat dans l'économie, Seuil Mémo, 1997. (1)
externalités influence (positive ou négative)
de laction d'un agent sur le bien-être d'un
autre agent.
14La soutenabilité sociale de la croissance
15La soutenabilité sociale de la croissance
16La soutenabilité sociale de la croissance
17La soutenabilité sociale de la croissance
18La soutenabilité sociale de la croissance
19La soutenabilité sociale de la croissance
20La soutenabilité sociale de la croissance
21La soutenabilité écologique de la croissance
Source Simonnet http//www.lyc-arsonval-brive.ac-l
imoges.fr/simonnet/article.php3?id_article29
22La soutenabilité écologique de la croissance
Les défenseurs de la durabilité faible
postulent une parfaite substituabilité entre
capital naturel et capital manufacturé. (..). Est
durable toute économie qui sait reconstituer un
capital global suffisant pour indemniser les
générations futures des ponctions quelle opère
sur la biosphère.Cette approche se caractérise
par une vision très optimiste quant aux capacités
de lhomme futur à substituer toutes les formes
de capital naturel par du capital manufacturé.
Cest cette approche qui est retenue par la
plupart des travaux économiques de lanalyse
économique standard, appelée économie de
lenvironnement. La démarche analytique consiste
à intégrer les contraintes environnementales dans
le modèle déquilibre général néoclassique.
Lintégration de lenvironnement au calcul
économique repose sur la prise en compte des
externalités , cest-à -dire des coûts sociaux
au-delà des coûts privés couverts par les prix du
marché. Ainsi, linternalisation du coût social,
(), peut être réalisée selon deux modalités
principales la taxation et les droits Ã
polluer. Source Le développement durable, le
défi du XXI siècle, D. Plihon, Ecoflash mars 2003
23La soutenabilité écologique de la croissance
Source André Meunié (Université Bordeaux IV),
Les enjeux autour de lexistence dune courbe
environnementale de Kuznets développement
soutenable et partage des richesses en Chine
24La soutenabilité écologique de la croissance
R. Passet léconomique et le vivant, Economica
1996
Leco efficience et leffet rebond
25La soutenabilité écologique de la croissance
Les ressources halieutiques se présentant comme
un bien public, les coûts supportés par les
sociétés de pêche ne reflètent pas lépuisement
des ressources, ils sont donc inférieurs au coût
social de la pêche. Guidés par le seul profit Ã
court terme, les prélèvements dépassent la
capacité reproductrice de lespèce entraînant
ainsi un processus cumulatif de réduction de la
ressource. À chaque campagne de pêche, trop de
jeunes adultes ne parvenaient pas à lâge de la
reproduction. Les possibilités de reproduction se
trouvent alors réduites un peu plus jusquà la
disparition des bancs, sinon de lespèce. On
arrive alors à la cessation de lactivité et au
chômage. Si la catastrophe est logiquement
prévisible, la solution nest pas facile
réduire et réorienter lactivité implique des
coûts sociaux parfois élevés pour certaines
catégories comme les pêcheurs et leur famille
(reconversion et perte de revenus). Pour être
acceptées, les mesures devront apparaître
inévitables, ce qui suppose des évaluations
convaincantes des populations animales, de leur
mode et de leur niveau de reproduction, de leur
évolution Lexemple de la pêche montre quon en
est encore loin. Il faut ensuite résoudre les
problèmes juridiques en instituant une
législation internationale que ne puissent pas
contourner les sociétés internationales de pêche.
Il faudra également résoudre des problèmes
politiques (création dune force internationale
et de juridictions reconnues par les États. Il
faudra enfin résoudre des problèmes économiques
assurer la reconversion des populations et des
régions touchées, trouver les bons mécanismes
(taxes, marché de droits, etc.) et sans doute
trouver des incitations efficaces pour modifier
les habitudes de consommation.  Source Manuel
de Tes - collection Magnard
26La soutenabilité écologique de la croissance
Lhypothèse de soutenabilité forte
Son hypothèse centrale est que, contrairement au
postulat habituel, il ny a pas de
substituabilité entre les différentes formes de
capital. Laugmentation du capital produit amène
inévitablement une réduction des ressources
naturelles disponibles. De même, les ressources
nécessaires à la vie (eau, air, minerai, espace,
énergie) ne sont pas substituables si lune de
ces ressources fait défaut, aucune autre ne peut
la remplacer. Il en résulte que la production de
biens a des limites car elle ne peut se faire
sans prélèvement sur les ressources naturelles
limitées et non substituables. Source Le
développement durable, le défi du XXI siècle, D.
Plihon, Ecoflash mars 2003
27La soutenabilité écologique de la croissance
Alors la croissance peut-elle être durable ?
Le mot dordre de décroissance, appliqué
indistinctement pour tous les peuples ou pour
tout type de production, serait injuste et
inopérant. Dabord parce que le capitalisme nous
impose actuellement une certaine décroissance,
surtout celle des biens et services dont nous
aurions socialement le plus besoin transports
collectifs, santé, éducation, aide aux personnes
âgées, etc. Ensuite parce que toute production
nest pas forcément polluante ou dégradante. Le
produit intérieur brut (PIB), évalué
monétairement, enregistre la croissance des
activités de services, dont la pression sur les
écosystèmes nest pas comparable à celle de
lindustrie et de lagriculture. La nature de la
croissance importe au moins autant que son
ampleur. Lurgente nécessité de diminuer
lempreinte écologique nimplique pas la
décroissance de toutes les productions sans
distinction entre elles ni entre ceux auxquels
elles sont destinées. JM .Haribey  le
développement ne rime pas forcément avec
croissance le Monde Diplomatique 07/2004-
 Nous savons bien que, si le modèle de
développement occidental, au lieu de profiter Ã
un milliard d'hommes, devait être étendu Ã
l'ensemble de l'humanité, il ne serait pas
viable. Si chaque homme devait accéder à la
consommation moyenne d'énergie de l'Américain
moyen, il ne faudrait pas dix ans pour que toutes
les ressources d'énergie fossile de la planète
soient épuisées, et pas trente ans pour qu'il en
soit de même avec le niveau de consommation de
l'Européen moyen. Aussi, certains en tirent la
conclusion radicale que c'est le développement
lui-même, industriel, urbain et productiviste,
qui ne peut être durable " Nous ne pouvons
produire des réfrigérateurs, des automobiles ou
des avions à réaction "meilleurs et plus grands"
sans produire aussi des déchets "meilleurs et
plus grands" ", écrivait Nicholas
Georgescu-Roegen. Pour eux, c'est donc la
" décroissance " qu'il s'agit désormais
d'organiser. Il conviendrait dès lors, pour les
habitants du Nord, de renoncer à de nombreux
biens et services dont ils ont pris l'habitude de
jouir depuis deux siècles. Et pour ceux du Sud,
de renoncer à toute perspective de pouvoir en
profiter un jour.  D. Clerc AE HS n 56
04/2003