Title: Traitement des signaux physiologiques
1Traitement des signaux physiologiques
2Traitement des signaux physiologiques
- Objectifs
- Citer les principes de la numérisation des
signaux physiologiques - Connaître l'aide apportée par les techniques de
traitement du signal à la pratique clinique
courante. Argumenter à partir d'exemple - Expliquer la nécessité d'intégrer les données en
provenance de plusieurs sources pour aider à la
décision
3Traitement des signaux physiologiques
- Situations
- Mesures répétitives et rapprochée de paramètres
physiologiques enregistrement des signaux
électriques (ECG, EEG, potentiel évoqués...), de
meurer des pressions (TAS, TAD...), des
fréquences (FC, FR), des débits ou des
températures. - D'une façon générale, les signaux physiologiques
varient de manière continue au cours du temps. - Le recueil s'effectue grâce à un capteur d'entrée
qui transforme le signal d'entrée (pression,
température...) en un signal électrique qui peut
être amplifié et visualisé sur un écran
cathodique.
4Traitement des signaux physiologiques
- Principes de la numérisation
- Le signal électrique issu du capteur fait l'objet
d'un traitement analogique (amplification,
filtrage...) puis subit une conversion
analogique-gtdigitale qui consiste Ã
échantillonner à fréquence fixe le signal pour en
donner une valeur comprise entre un minimum et un
maximum avec un nombre de valeurs possibles fini
(256 si on utilise une conversion A/D sur 8 bits)
Conversion Analogique/Digitale
Traitement Numérique
Capteur
Traitement Analogique
Patient
Appareillage Biomédical classique
Micro-ordinateur
Amplitude
Valeurs des points acquis
Signal analogique
5Conversion analogique-gtnumérique
- La transformation analogique-gt numérique est
imparfaite. La perte d'information due la
transformation peut être contrôlée par le choix
de la fréquence d'échantillonnage et par le
nombre de bits affecté à chaque mesure. - Pour N bits affecté à la mesure, on peut
distinguer 2 puissance N valeurs. - La fréquence d'échantillonnage doit être au moins
du double de la fréquence du signal
échantillonné. Par exemple pour le traitement de
l'électrocardiogramme, on échantillonne à une
fréquence de 500 HZ.
D'après "Informatique médicale P. Degoulet, M.
Fieschi" Masson
6Techniques de base
- Amélioration du signal recherché
- Augmentation du rapport signal/bruit par des
techniques de moyennage de signal et
d'autocorrélation ou par des techniques de
filtrage numérique. - Extraction de traits pertinents
- Analyse de Fourier pour l'EEG quantifié par
exemple - Reconnaissances de formes
- Reconnaissance d'extrasystoles auriculaires ou
ventriculaires
7Applications médicales
- Analyse de l'ECG
- Aux USA 50 des tracés ECG sont analysés de
manière automatique par un ordinateur. Les
enregistrements peuvent être stockés sous forme
numérique. A partir des séquence ECG, les
programmes permettent la mesure des différents
paramètres (P-R, Q-T, R-R...) mais également
l'interprétation des tracés pathologiques
(extrasystole, trouble de la repolarisation) - La technique de Holter d'enregistrement continu
de l'électrocardiogramme en ambulatoire aboutit Ã
une cassette magnétique lue et interprétée par un
ordinateur.
8Applications médicales
- Analyse de l'EEG
- Il s'agit essentiellement d'une quantification et
d'une aide à l'interprétation. - Utilisé pour le PEV et PEA mais aussi pour
l'analyse du sommeil - Mesure ambulatoire de la tension artérielle
- Comme pour le signal ECG, la pression artérielle
est mesurée périodiquement (la fréquence est
déterminée par le clinicien toutes les 5,
10,... minutes) Ã l'aide d'un brassard et d'un
enregistrement sur une cassette magnétique qui
est ensuite analysée par un ordinateur.
9Surveillance en soins intensifs
- Certains systèmes commercialisés (HP notamment)
permettent d'intégrer la plupart des paramètres
physiologiques qui sont surveillés en réanimation
(pression artérielle, ECG, fréquence cardiaque,
débit urinaire, débits de perfusion, paramètres
biologique fondamentaux (PO2, glycémie...) - Les fonctions disponibles permettent
- De présenter les résultats sous forme appropriée
(graphique) - D'interpréter les informations (calculs
instantanés, calcul de tendances sur des
périodes prolongées... - D'interpréter des profils d'évolutions
- De déclencher des alarmes de plus en plus
"intelligentes" sachant distinguer artefacts
(déplacement d'une électrode par exemple) de
phénomènes réels - d'effectuer des rétrocontrôles automatiques
- La multiplicité des sources de saisie de signaux
physiologiques nécessite le développement
d'interfaces standards tant matériels que
logiciels tels le medical information bus - Ces systèmes peuvent s'intégrer dans les SIH
10Conclusions
- La numérisation des signaux
- améliore la qualité par les traitements qu'elle
permet - facilite la transmission sur longues distances
- facilite l'interprétation (analyse automatique,
tendance) - apporte une aide à la décision
- permet la surveillance automatique
- L'intégration dans un SIH permet de tenir compte
des autres informations quelque soit la nature et
l'origine des données facilitant la conception de
systèmes globaux d'aide à la décision.
11Traitement des images médicales
- Objectifs
- Connaître les principes de la numérisation des
images médicales - Décrire la chaîne de traitement des images
- Citer les avantages de la numérisation des images
médicales - Connaître quelques traitements de base pratiqués
sur les images numériques - Savoir définir un système de communication et
d'archivage d'images (PACS) dans un SIH
12Traitement des images médicales
- L'image en médecine
- Occupe une place prépondérante et vient juste
après l'interrogatoire et l'examen clinique. - Provient soit d'une observation directe lésion
cutanée, lame d'histologie, endoscopie, soit de
système biophysique radiographie, échographie,
soit enfin d'une reconstruction mathématique
scintigraphie, TDM, IRM... - Peut être statique RP, ou dynamique
coronarographie
13Traitement des images médicales
- La numérisation primaire (scintigraphie) ou
secondaire (histologie) des images - Facilite leur traitement
- Permet un stockage aisée (place, indexation,
recherche...) - Permet la transmission à distance
- Les traitement des images
- Nécessite des stations de travail puissantes tant
en terme de capacité de calcul que de mémoire de
masse - Représente tout une branche de l'informatique
médicale rattachée à la biophysique
14L'informatique et le traitement des images
- L'informatique intervient
- Directement dans la génération de certains types
d'images qui ne peuvent être obtenues autrement
TDM, Scintigraphie... - Dans le traitement de tous types d'images pour
- Améliorer la qualité de l'image luminosité,
contraste, filtrage... - Déterminer des paramètres quantitatifs d'intérêt
clinique taille d'une tumeur, densité
osseuse... - Proposer des interprétations reconnaissance de
forme, calcul de doses de radiothérapie, calcul
de trajets... - Etablir des boucles de rétrocontrôle gestes
chirurgicaux assistés par ordinateur - Le stockage des images numérisées sur des
périphériques adaptés (disques magnétiques,
CD-ROM, CD-photo facilite la gestion des images
et leur accessibilité - La télétransmission des images aussi bien Ã
l'intérieur d'un hôpital qu'entre hôpitaux est Ã
la base de la télémédecine en permettant Ã
plusieurs experts distants d'émettre un avis pour
une meilleure prise en charge du patient
15Numérisation des images
- Les trois codages
- Codage spatial
- Codage en intensité
- Codage temporelle
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16Codage spatial
- Les images sont traitées sous la forme d'un
tableau de chiffres. Un tableau à 2 dimensions
(x,y) permet de représenter une image simple dite
2D. Chaque élément du tableau (cellule)
correspond à une surface carrée élémentaire ou
pixel. Si l'on considère un volume, un tableau Ã
3 dimensions est nécessaire (x,y,z). Chaque
élément représente alors un volume élémentaire ou
voxel. - La taille d'un pixel représente la résolution
spatiale. Plus la taille est petite (donc plus le
nombre de pixel par unité de surface est grand)
moins la numérisation fait perdre d'information
par rapport à l'image source. Pour une
radiographie standard on considère que la taille
maximale d'un pixel doit être de 0,20,2 mm.
17Codage en intensité
Numérisation des images
- La densité (sombre ou claire) de chaque pixel est
codée sur un nombre d de bits. Si d 1, on ne
sait par pixel que coder du noir ou du blanc. A
partir d'un certain seuil, on décide que c'est
noir, avant c'est blanc. Si d 8, on sait
représenter 256 (2 à la puissance d) niveaux de
gris. Ce nombre détermine la résolution de
contraste. - Ainsi, si N et M représente le nombre de lignes
et de colonnes d'un tableau de pixel et d le
nombre de bits nécessaire pour coder un pixel, il
faut N M d bits pour coder la totalité de
l'image. - Exemple une radio 300 mm 400 mm (RP) représente
un tableau de 300 400 5 pixels 600 000
pixel. Si l'on désire obtenir 256 niveaux de gris
on aura une taille de 600 000 8 4 800 000
bits ou 600 000 octets soit environ 586 Ko.
Ainsi, vous stockez environ 2 RP sur une
disquette !!!
18Codage temporelle
- Il s'applique pour les images dynamiques. La
résolution temporelle mesure le temps nécessaire
pour créer une image. - Une application temps réelle peut nécessiter la
génération de 30 images par seconde pour obtenir
une image nette de l'organe (coeur par exple).
19Dans la pratique
- Les systèmes d'acquisition d'image (comme les
scanner utilisés en PAO) utilisent des matrices
de puissance de 2. - Le codage de la couleur se fait sur chaque pixel
par un certains nombres de bits pour les 3
couleurs Rouge, Vert, Bleu - Devant la taille gigantesque que peuvent
atteindre certaines images, des techniques de
compression des images ont été proposées
20Sources d'acquisition des images médicales
- La radiographie conventionnelle
- Utilise les rayons X. L'image est enregistrée sur
un film radiographique. La digitalisation est
faite à partir du film à l'aide d'un scanner. La
digitalisation peut également être faite
directement grâce à l'utilisation de systèmes
spécifiques (plaques au phosphore en remplacement
des films traditionnels). - L'angiographie numérisée
- Visualise la vascularisation en sous-trayant de
l'image les structures indésirables (os, tissus
mous)
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21Sources d'acquisition des images médicales
- La tomodensitométrie
- Utilise les rayons X. Mais l'image est
reconstruite à partir de l'atténuation des rayons
dans différentes directions et n'est pas une
observation directe. - L'imagerie par résonance magnétique nucléaire
- Permet de créer une image reconstruite à partir
des émissions radio réalisées par le retour Ã
l'état initial des atomes soumis à un champs
magnétique intense. - L'image dépend de la nature du tissus et du
métabolisme.
22Sources d'acquisition des images médicales
- L'échographie
- Est basée sur l'émission à partir d'une sonde
acoustique d'ultrasons et l'analyse de leurs
réflexions. - La scintigraphie
- Est obtenue à partir de l'injection d'un traceur
radio-actif dont la gamma caméra permet de capter
les émissions. - L'endoscopie, l'examen du fond d'oeil, les images
issues de l'examen au microscope... peuvent
également donner lieu à numérisation.
23Principes de base du traitement des images
- Chaîne de traitement des images
Numérisation
Traitement
Image numérisée (digitale)
Image source analogique
Image restaurée
d2 cm l 5 L 10
Interprétation
Propositions diagnostiques ....
Calcul de paramètres
Segmentation Extraction de contours...
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24Traitements des images
- Traitements
- Augmentation du rapport signal / bruit par des
techniques de filtrage - Modification du contraste et de la luminosité
- Mise en pseudo-couleurs
- Extraction de contours
- Calculs de paramètres surface, densité,
volume... - Interprétation automatique par exemple des
frottis cervico-vaginaux - Liaison avec des systèmes à base de
connaissances - La liaison avec des systèmes à base de
connaissances peut intervenir dans toutes les
phases du traitement pour améliorer les
performances du système
25Exemples
- Quantification du degré d'une sténose coronaire
- Identification des chromosomes
- Guidage robotisé en chirurgie stéréotaxique
- Interprétation automatique en anatomie
pathologique
26Intégration dans le SIH PACS
- Pour archiver, communiquer et transmettre des
images produites par un hôpital des systèmes
spécifiques ont été développés Picture
Archiving and Communication System (PACS). - Il permettent
- D'assurer la conservation des images numériques
sans détérioration de leur contenu - Un accès rapide et facile aux personnes
autorisées - Un traitement local au niveau des centres
producteurs et utilisateurs - D'intégrer des images venant de différentes
sources scintigraphie, radiologie
traditionnelle avec numérisation secondaire...
27PACS
- Volumes de stockage et débit de transmission
- Les volumes de stockage sont très importants et
nécessitent la mise en place de serveurs d'images
adaptés comme des juke box de disques
opto-numériques. - La taille d'une image elle même nécessite pour la
transmission des réseau à haut débit pour que la
transmission puisse se réaliser dans des délais
raisonnables (moins de 5 minutes pour les
transmissions à grandes distances).
28PACS
- Les postes de travail
- Il faut distinguer
- Les stations de traitement et d'interprétation
dotées d'écran haute résolution elles sont
équipées de capacité de traitement numérique
spécifique (processeur spécialisé...) - Les stations de visualisation dotées elles aussi
d'écran haute définition elles ont des capacités
de traitement réduites et sont le plus souvent
des micro-ordinateurs standards.
29Discussion
- Perpectives intéressantes pour
- La prise en charge quotidienne des patients
- La recherche et l'amélioration des connaissances
médicales - Secteurs en pleine effervescence
- Intégration dans le SIH
- Autoroutes de l'information
- Télémédecine
- Décloisonnement
- Equipes pluridisciplinaires Imagistes
(radiologues....) Cliniciens et informaticiens - Mise à disposition de systèmes d'échange et de
communication et praticiens