Title: Cours de stratйgie HERVE GANNHAD
1Cours de stratégieHERVE GANNHAD
2Bibliographie
- Ouvrages de références
- Grant, contemporary strategy analysis, Blackwell,
2004 - Johnson, Scholes et Whittington, exploring
corporate strategy, 2004 - Mintzberg, Safari en pays stratégique, Village
mondial, 1999 - Porter competitive strategy, Free Press1996
- Porter lavantage concurrentiel, Dunod, 1999
3Bibliographie
- Ouvrages plus spécifiques
- Abell, defining the business, Prentice Hall, 1980
- Atamer et Calori, diagnostic et décisions
stratégiques, Dunod, 2003 - Barthélemy, stratégies dexternalisation, Dunod,
2001 - Bouchet , la globalisation, Pearson, 2005
- Doz et Hamel, les avantages des alliances, Dunod,
2000 - Mignon, stratégie de pérennité dentreprise,
Vuibert, 2001
4- Plan
- 1 Introduction diapo 3 à 14
- 2 Le business model diapo 15 à 54
- 3 les facteurs clefs de succès diapo 55 à 81
- 4 lenvironnement diapo 82 à 105
- 5 les manœuvres stratégiques diapo 106 à 120
- 6 le Plan daction stratégique diapo 121 à 135
5COURS DE STRATEGIE Séance 1
61 Introduction
- 1.1 La préoccupation dun investisseur
- 1.2 Schéma de lentreprise
- 1.3 Notions de rente
- 1.4 Notions de risques sur rente
- 1.5 Définition du stratégique
71.1 La préoccupation dun investisseur
- Au départ, une entreprise, cest une mise de
fonds - Investisseurs
- Banques
- Autres entreprises
- Fonds de pension
- État
- etc
- Ces personnes morales attendent une rentabilité
espérée, le retour sur capitaux investis - appelé communément ROE return on
equity(RN/capitaux propres) - Cest un taux qui impose une pression financière
à lentreprise , et - donc des obligations de résultats
81.1 La préoccupation dun investisseur
- Si lon regarde les motivations dun
investisseur, sur le plan cognitif, il - apparaît que ce dernier est préoccupé par 4
éléments, à savoir - Un relais de croissance porteur (BTP, Energie,
Automobile, ès..), caractérisé par des données
macro-économiques (taux de croissance, lien avec
le PIB et les données démographiques, etc..) - Une entreprise dynamique sur le secteur, qui
possède un business model de qualité et une
forte rentabilité présente et à venir, appelée
entité économique - Une espérance de dividendes à court terme
- Une espérance de profit économique à long terme
?(dividendes actualisés) Plus value sur titre
(vente achat) hors fiscalité (!) .
91.1 La préoccupation dun investisseur
- (Macro)Secteur dactivité
- Temps présent Temps futur
- B.P.A P.E
- (Micro)Entité économique
Axe économique
Axe financier
101.2 Le schéma de lentreprise
- Mise de fonds
-
- Entité économique ou Business Model
Investissement externe ressources à L.T
La VisionStratégique du dirigeant
111.2 Le schéma de lentreprise
- Utilisation des fonds
- cest une somme dinvestissements internes avec
une notion de Retour sur investissement (ROI) - Il y a, en quelque sorte, délégation et
transfert de fonds - Il y a aussi un transfert de risque ! Les
investisseurs misent suivant la règle Risks and
Return . En interne, cette règle prévaut - Une mise de fonds peut être considérée comme une
externalisation du risque -
121.2 Le schéma de lentreprise
- Utilisation en interne dans des facteurs clefs de
succès (Key success factor) - Key success factor
Investissement interne allocation des
ressources à L.T
KSF transversal le Capital Humain
Investissements internes
Résultante commerciale
Conséquences
131.2 Le schéma de lentreprise
- Utilisation en externe des KSF pour obtenir des
- AVANTAGES CONCURRENTIELS
- un avantage concurrentiel permet dobtenir une
attractivité sur le marché vis-à-vis des
concurrents - Il doit être durable
- Il sert de barrière à lentrée
- Il permet de pérenniser la rente financière
- Il participe à laccroissement des parts de
marché - Il permet de FIDELISER la clientèle
- Il permet de se différencier vis-à-vis de la
clientèle et des concurrents cest un élément
de la corporate image
141.2 Le schéma de lentreprise
- 1) Mise de fonds demande de valeur
-
- 2) Entité économique
- ou Business Model
3) Passage investissement interne
K.S.F
4) Confrontation
La VisionStratégique du dirigeant
Capital humain
Chaîne interne despérance de création de valeur
5) Niveau du R.O.I
151.3 Notions de rente
- Le R.O.I est une rente financière quil faut
protéger et développer - Le R.O.I est un montant qui doit être optimal ,
en terme de taux, mais aussi en terme de rapidité
- Le R.O.I est un TAUX dINTERET !
- Le R.O.I est une espérance de gain actualisé il
se décline sur plusieurs années, à cause des
investissements . - Le R.O.I est maximum quand les avantages
concurrentiels ont un pouvoir dattraction
maximum ! Lavantage concurrentiel peut être
transposé en un de réussite plus loffre est
attractive (par lavantage concurrentiel), plus
la probabilité est élevée dobtenir un retour sur
investissement important, cest-à-dire le montant
des ventes espérées (ou Part de marché) - 4 facteurs qui risquent de remettre en cause la
rente, à savoir, le risque concurrentiel, le
risque de la demande, le risque géopolitique,
enfin, le risque de source.
161.4 Notions de risque sur rente
3) Risques géopolitiques
Esprit dinfluence
Esprit de protection
Lentité économique B.M et KSF
Esprit de conquête
2) Risques de la Demande
4) Risques de Source
Esprit de compétition
1) Risques concurrentiels
171.5 Définition du stratégique
- Le stratégique, par prendre des décisions à court
(opérationnel)et long terme (stratégique) en vue
de conserver et développer la rente financière,
pour satisfaire les investisseurs, et, conserver
la rentabilité nécessaire au développement - Le stratégique, cest conserver ses avantages
concurrentiels, pour protéger la rente - Le stratégique, cest programmer lallocation de
ressources avec justesse et rentabilité - Le stratégique, cest léquilibre entre le court
et le long terme .
18COURS DE STRATEGIE Séance 2
192 Le business model
- 2.1 Capital diapo 19 à 27
- 2.2 Métier diapo 28 à 29
- 2.3 Organisation diapo 30 à 39
- 2.4 Projet et Positionnement diapo 40 à 48
- 2.5 Corporate Image diapo 49 à 51
- 2.6 Vision du dirigeant diapo 52 à 54
202.1 Le Capital
- Le capital fait lobjet de deux préoccupations à
savoir - Le coût du capital, ou seuil minimal de
rentabilité - le pouvoir
212.1.1 Le Coût du Capital
- ? Bilan ou analyse du patrimoine
- Définition
- Notions davenir incertain
- ? Conséquences
222.1.1 Le Coût du CapitalBilan ou analyse
patrimoniale
? cycle dinvestissement
? cycle opérationnel
? cycle financier
232.1.1 Le Coût du CapitalBilan ou analyse
patrimoniale
- Le fonds de roulement (1) (2) (3)
le surplus financier stratégique
- Les besoins à financer durant le cycle
dexploitation Stocks créances (4) - ceux qui
financent lexploitation, les Fournisseurs(5).
- Le cycle de trésorerie Trésorerie dactif (6)
/Trésorerie de passif (7)
242.1.1 Le Coût du CapitalDéfinition
- Le coût du capital
- ? Cest la moyenne pondérée du coût des
ressources à long terme - ? Cest ce quil faut atteindre, pour , au moins
, créer de la valeur - ? Cest un taux minimum de rentabilité
- ? Les financiers se servent du C du K pour
actualiser la VAN (tir coût du capital).
252.1.1 Le Coût du capital les conséquences
stratégiques
Aval
Amont
1) Recherche des nouveaux relais de croissance
3) Investissements judicieux dans les KSF
Plus value création de valeur
Coût du Capital
Moins value destruction de valeur
2) Recherche des ressources les plus rentables
4) Choix de manœuvres stratégiques rentables
262.1.2 Le Pouvoir
- Les investisseurs recherchent aussi le pouvoir
pour influer sur les décisions stratégiques de
lentreprise. - Il sagit de conquérir une majorité afin de
prendre pied en entreprise. Cela peut se faire
soit par rachat daction progressif, soit par
alliance, soit par OPA cest la notion de
franchissement de seuil, réglementé par lAMF. - Linvestisseur cherche alors à réaliser une plus
value - Albert Frère et le cas Taittinger (plus value sur
vente) Année 2005 - Nestlé et sa prise de participation dans lOréal,
avec le lancement de sa gamme Innéov (plus value
sur Marque, possibilité de conquérir une nouvelle
cible sur un segment porteur, absorption des
frais fixes sur chaînes de production..) Mars
2003 - Le fonds dinvestissement espagnol Sacyr et sa
prise de participation dans Eiffage (Mars 2006)
272.2 Le Métier
- Définition
- Cest lensemble des savoirs et des compétences
qui participent à la plus value - globale de lentreprise.
- Selon Derek Abell (defining the business 1981),
un métier peut être décomposé en trois éléments - - Une technologie de transformation (industrielle
ou de service) - - Un territoire de vente stratégique
- - Une gamme de produits
- Le métier est aussi appelé Activité Stratégique
(A.S), en référence au mot D.A.S qui signifie
Domaine dActivité Stratégique, qui fait allusion
au secteur sur lequel se place lentreprise - Bouygues possède des métiers, dont le BTP,
lentreprise étant située sur le DAS BTP - A.S
Concurrent 1 VINCI
Concurrent 2 EIFFAGE
D.A.S du BTP
282.2 Le métier les indices de performances
CA ht (indice dagressivité)
Taux dendettement (solvabilité)
Coût du capital (Plus value stratégique)
RN (indice de rentabilité)
292.3 LOrganisation
- ? Définition
- Les 9 clefs dentrée du diagnostic
organisationnel
302.3.1 Lorganisation/Définition
- Lorganisation est la concrétisation du métier
- Lorganisation est décomposée en trois étapes
- Input
- Une transformation
- Output
2) Transformation
3) Output
1) Input
Rapidité
Efficacité
312.3.1 Lorganisation/Définition
- Chaque transformation est une synthèse qui repose
sur des moyens techniques, financiers humains,
et, des objectifs de productivité. - Au niveau des moyens humains, la transformation
nécessite un ensemble de postes un poste est
défini par - un ensemble de missions- une
mission par un ensemble de tâches- une tâche,
par deux composantes, lhorizontalité ou grandeur
de la spécialisation, et, une verticalité ou
degré de responsabilité.
322.3.1 Lorganisation/Définition
Poste
Mission 1
Mission 2
Mission 3
Décomposition de la Mission en tâches
Tâche 1
Tâche 2
Tâche 3
Objectifs concrets qui sont attachés à des
indices de performance
332.3.1 Lorganisation/Définition
- Les deux dimensions dune tâche
Verticalité Responsabilité Autonomie Gestion
dun budget
Horizontalité Spécialisation sur le poste,
degré douverture des savoirs
342.3.2 Lorganisation/les 9 clefs dentrée
- Une entreprise est confrontée à deux problèmes
contradictoires - Une rigidité naturelle qui provient à la fois de
lhistoire de lentreprise, et des personnes qui
la composent - Une volonté dévoluer, de changer, pour être au
plus proche du marché et dêtre pérenne
Axe de la rigidité
Axe de lévolution
352.3.2 Lorganisation/les 9 clefs dentrée
- Laxe de la rigidité est composé de deux éléments
réellement - contradictoires, à savoir
- Le pouvoir
- Le contre pourvoir
- Laxe de lévolution est composé de deux éléments
réellement - contradictoires, à savoir
- Le changement
- Le contre changement
362.3.2 Lorganisation/les 9 clefs dentrée
Pouvoir
Changement
Contre Changement
Contre Pouvoir
372.3.2 Lorganisation/les 9 clefs dentrée
- Le pouvoir peut être décoder par lanalyse des
Corps sociaux stratégiques, mais aussi par la
description de lorganigramme qui doit refléter
la cohérence de la transformation - Le contre pouvoir a été étudié par Crozier qui
analyse les causes de distorsion de la hiérarchie
et de lautorité. Mais pour comprendre un réseau,
il convient den décoder sa Représentation
Sociale (Moscovici , Berger Luckmann) - Le changement peut seffectuer par la Culture
(modèle de Schein), mais aussi par un processus
managérial qui permet déviter les conflits
(modèle de Pettigrew) - Le changement provoque des comportements
collectifs et individuels de contre changement,
des résistances collectives (effet de dynamique
de groupe (Kurt Lewin) et de la résistance au
changement (Anna Freud)) - La synthèse est réalisé par H Mintzberg, qui ,
par une démarche originale, permet deffectuer
rapidement, un diagnostic organisationnel - Nous possédons donc 9 clefs dentrée pour
analyser les dysfonctionnements , au sein dune
organisation.
382.3.2 Lorganisation/les 9 clefs dentrée
1) Les corps sociaux
Pouvoir
2) Lorganigramme
7) Collectif
5) Collectif par la culture
9) La synthèse Mintzberg
Contre Changement
Changement
8) Individuel
6) Processus managérial
3) Causes et réseaux informels
Contre Pouvoir
4) Représentations sociales
392.4 Projet et Positionnement
- 2.4.1 Le projet
- Il est de deux ordres , qualitatif et quantitatif
- Le projet qualitatif
- Cest un objectif non quantifié, qui est une
espérance, un engagement, qui - traduit une volonté de réussite.
- Il fixe une limite, un espoir, mais sert de
contrainte , en interne, comme - but à atteindre, dans le court et le long terme .
- Cest une annonce , en externe, pour rassurer les
Stakeholders, - mais aussi, pour déstabiliser la concurrence .
- Cest donc à la fois une information qui est une
référence, utilisé en - terme de cohésion déquipe (Management), en terme
de compétition externe - (Concurrence) , en terme financier (Marché
financier et agences de notation)
402.4 Projet et Positionnement
- B) Le projet quantitatif
- Le projet quantitatif repose sur plusieurs
contraintes - Celles des investisseurs, qui veulent, soit sous
forme de dividendes, soit sous formes dintérêt,
récupérer leur mise de fonds. Il faut donc
atteindre au moins, le coût du capital, taux
minimum de rentabilité - Celles de lentreprise, qui doit dégager de
lautofinancement - Celles des incertitudes, liées au marché, à la
concurrence, aux aléas conjoncturels. - Le projet seffectue en trois étapes
- Etape 1 constitution du compte de résultat
prévisionnel sur x années (tout - dépend du plan damortissement)
- Etape 2 analyse des différences entre les
besoins et le potentiel de la - demande
- Etape 3 Prise de décision stratégique et
opérationnelle investissements dans - des KSF( allocation de ressources)
412.4 Projet et Positionnement
- B) Le projet quantitatif
- Etape 1 les CRP
3
3
2
2
1
1
dividende
réinvestissement
dividende
réinvestissement
3
2
1
dividende
réinvestissement
422.4 Projet et Positionnement
- B) Le projet quantitatif
- Etape 2 Analyse des différences entre Besoin et
Potentiel du marché
Combler le Gap, cest permettre de répondre à
lexigence de croissance de lentreprise , et
donc, indirectement, à celle des investisseurs ,
mais aussi, aux besoins de richesse de
lentreprise (CAF)
432.4 Projet et Positionnement
- B) Le projet quantitatif
- Etape 3 Les prises de décisions stratégiques et
opérationnelles
- Elles engagent lentreprise sur le long terme
- Elles font lobjet dune recherche de ressources
(capital ou créanciers bancaires
autofinancement) - Elles doivent permettre de renforcer lavantage
concurrentiel pour protéger la rente financière.
Si linvestissement est cohérent et que
lavantage concurrentiel se maintient, alors il y
a retour (encaissement et cash flow)
442.4 Projet et Positionnement
- B) Le projet quantitatif
- Etape 3 Les prises de décisions stratégiques et
opérationnelles
S(Cash Flow actualisés) gt Décaissement Le
surplus gt Coût du Capital
452.4 Projet et Positionnement
- 2.4.2 Le positionnement
- Le positionnement est à la fois un élément de
différenciation vis-à-vis - des concurrent mais aussi de la Demande
- Le positionnement est avant tout fonction de la
volonté des dirigeants, - du métier, du marché.
- Le positionnement résulte donc des avantages
concurrentiels obtenus, cest-à - dire de la somme des investissements présents et
futur -
- Si lon prend Porter (1982), il ya trois types de
positionnements - La différenciation
- Le coût
- La niche (focus)
- Cette analyse est maintenant dépassée, car , on
peut faire du volume, mais être perçu - comme haut de gamme exemple, Toyota.
- La différenciation est autant une notion
financière que marketing.
462.4 Projet et Positionnement
- 2.4.2 Le positionnement (suite)
- Pour Porter, il existe des critères qui
permettent dadopter une stratégie dite
générique , cest-à-dire un positionnement - Economies déchelle
- Apprentissage
- Liaisons horizontales et verticales
- Configuration (organisation de la production)
- Degré dintégration
- Calendrier
- Mesures discrétionnaires
47Positionnement du Crédit Agricole
Banque généraliste Crédit lyonnais, Société
générale, Crédit Agricole-Indosuez, BNP-Paribas,
Natexis-banques populaires.
Banque dépargne Crédit agricole, Banques
populaires, Crédit mutuel, Union européenne de
CIC, banque Hervet
Banque locale Nombreuses et appartenant pour la
plupart à un groupe bancaire
Banque daffaires Paribas, Indosuez, CCF
Société financière Crédit national, Crédit
national BFCE (depuis 1995), Crédit foncier de
France, CEPME (jusquen 1995), Compagnie bancaire
(jusquen 1995).
Banque de trésorerie Toutes les banques
généralistes ont cette catégorie dans leurs pôles
métiers
482.5 Corporate Image
2.5.1 définition
- La Corporate Image peut se définir comme
lensemble des éléments visuels et non visuels,
symboliques et matériels, qui participent à la
Notoriété stratégique de lentreprise,
cest-à-dire, à son image globale. - La Corporate Image est donc un avantage
concurrentiel certain, qui protège les parts de
marché, qui rassure le client comme les
investisseurs . - Atteindre une Corporate Image, cest à dire une
reconnaissance, cest lobjectif stratégique le
plus important, pour un stratège - La Corporate Image est un complément du
positionnement
492.5 Corporate Image
2.5.2 Utilité
- Quel est lutilité dun Corporate / Image ?
(Message que lon adresse aux concurrents). - 1) Image de puissance (barrière à lentrée
virtuelle). - 2) Image de sécurité (clients, protection part de
marché) - 3) Image de pouvoir de négociation (face aux
fournisseurs, rareté de largent).
502.5 Corporate Image
2.5.3 Exemples
- 1) Image de puissance les marques de luxe
- 2) Image de sécurité et de confort Toyota (il y
a 20 ans, acheter une telle voiture symbolisait
le risque, voire un côté minable ) - 3) Image de santé Danone.
- 4) Image de haute technologie AREVA, TGV, etc
- 5) Image de bon rapport qualité/prix Dell,
etc..
512.6 La vision du dirigeant
- La notion de vision est attachée aux éléments de
la psychologie cognitive, qui définit deux
éléments, à savoir - - la perception (comment et de quelle manière on
perçoit son environnement) - La vigilance /attention ( notions de dangers et
dattention des ruptures présentes et futures) - La vision est individuelle et pousse à laction,
ce qui déclenche une prise de conscience, en
fonction des enjeux, une émotion (souvent
négative en cas de rupture négative), enfin, un
apprentissage.
522.6 La vision du dirigeant
- La vision du dirigeant est un élément rassurant,
pour linvestisseur, car toute déclaration peut
être interprétée comme un plan, un objectif
qualitatif - La vision rassure aussi les salariés qui
constituent la partie prenante interne de
lorganisation - La vision du dirigeant se décode grâce aux tests
projectifs , tels les cartes cognitives (Huff et
Cossette)
532.6 La vision du dirigeant
54COURS DE STRATEGIE Séance 3
553 Les facteurs clefs de succès KSF- oula chaîne
de valeur de Porter
- 3.1 Créativité diapo 56 à 57
- 3.2 Immobilisation diapo 58 à 64
- 3.3 Gestion de production diapo 65 à 69
- 3.4 Mix Produits diapo 70 à 74
- 3.5 Gestion financière diapo 75 à 77
- 3.6 Capital Humain diapo 78 à 81
563 Les KSF
- Les KSF ou Facteurs Clefs de succès sont des
investissements internes, qui doivent permettre,
en externe , dobtenir des avantages
concurrentiels, cest-à-dire , un pouvoir de
différenciation et dattractivité
A.C
K.S.F
Investissements internes
Conséquences des Investissements internes
573 Les KR ou Core Competence
- Les K R étant des investissements internes,
lavantage doit être durable pour protéger la
rente financière
K R vision à long terme
A.C durable rente protégée
- Les K.R. Sont donc des paris, des risques ,
avec une espérance de return , grâce aux A.C ! - Porter , dès 1982, intègre les K R dans la notion
de chaîne de valeur
583 Les KSF
Les KSF sont des investissements supposés
rentables, intégrés dans un cycle. Cest une
utilisation optimale des ressources à long donc
des Choix dinvestissement , en vue dobtenir
une meilleure attractivité externe.
Créativité
Immobilisation
Gestion de production
Le capital humain
Marketing
Gestion financière
593.1 La créativité
- Le portefeuille de créativité fait partie des
atouts stratégiques (strategic keys), mais aussi
des atouts - opérationnels (operational keys).
- Création portefeuille de créativité . Cest le
dépôt de brevet , licences gt transformation
gtportefeuille de produits - Le portefeuille de produit donne lieu à des
manœuvres stratégiques de la part des
entreprises, pour obtenir des futures gammes de
produits (secteur de la pharmacie) - 3.1.1 le pouvoir de créativité La création
repose sur - 1 le budget de créativité
- Il dépend des objectifs de PM, et de la capacité
interne de lentreprise - 2 la position de lentreprise
- 3 des contraintes des secteurs
- 4 de la réactivité des concurrents
- Le ratio classique
603.1 La créativité
- 3.1.2 La sécurité
- La sécurité repose sur deux axes juridiques
- Le droit de propriété industrielle . Cest la
protection externe des savoirs , et donc de la
protection des futures rentes financières - - Le droit de propriété industrielle interne ,
ou droit social (clause de confidentialité) -
- 3.1.3 Fiscalité ( code général des impôts )
- Les charges de RD peuvent bénéficier de crédits
dimpôts ou bien de lactivation, cest-à-dire de - lintégration des charges au patrimoine. Dans ce
cas là, elles sont amortissables.
613.2 Immobilisation
3.2.1 définition
- Il existe deux types dinvestissement
- Les investissements de renouvellement, dus à
lobsolescence naturelle des machines. - (extension de machine, nouvelle machine, etc)
- Les investissements stratégiques , dus aux
manœuvres stratégiques (investissement de
conquête) bâtiment, machines complètes, terrain,
etc.. - A noter quil convient danalyser le degré
damortissement pour comprendre la qualité dun
outil de production - 1) Actif net/Actif brut (Qualité de loutil de
production) - 2) Montant des investissement/Actif brut (Degré
des investissement) - 3) Consommation des actifs SI-SF Achats
623.2 Immobilisation
3.2.2 notions dinvestissement sans risque
Un plan de financement se présente toujours de la
sorte
633.2 Immobilisation
3.2.2 notions dinvestissement sans risque
- Le choix savère primordial
- soit le coût du capital plus une marge
- soit le taux du marché
643.2 Immobilisation
3.2.3 investissement en avenir incertain
La notion dinvestissement est lié au risque
Il existe une relation entre risque et
rentabilité, cest la formule du MEDAF ou modèle
dévaluation des actifs financiers) On
sintéresse à lécart type de la volatilité de
laction. Plus elle est élevée, plus le risque
est grand. Il faut donc mesurer la moyenne des
risques sur le secteur. Si le risque est plus
faible que la moyenne des risques du secteur,
alors, linvestissement paraît valable. MEDAF
prime de risque dune action Béta (?) prime
du risque du marché.
653.3 Portefeuille de gestion de production
- 3.3.1 principes
- Optimisation de loutil de production
- Acquérir de la flexibilité pour satisfaire au
mieux le Client (gestion des options) - Remonter la chaîne
- Avant
- Achat Production Stockage Distribution Vente
- Après
- Achat Production Prévisions
663.3 Portefeuille de gestion de production
3.3.2 décomposition Pour remonter la chaîne, on
décompose les étapes de transformation, en 4 sous
éléments, de la façon suivante
Stock
Stock
Stock
Client final
Client
Fournisseur
Client
Fournisseur
Client
Fournisseur
Transport
Transport
Transport
Etape 3
Etape 2
Etape 1
Remonter la chaîne
673.3 Portefeuille de gestion de production
3.3.3 linformation grâce aux fiches KANBAN
Fiche KANBAN pour la gestion des stocks
Fiche KANBAN pour la gestion des stocks
Stock
Stock
Stock
Client final
Client
Fournisseur
Client
Fournisseur
Client
Fournisseur
Transport
Transport
Transport
Etape 3
Etape 2
Etape 1
Remonter la chaîne
683.3 Portefeuille de gestion de production
- 3.3.4 lélimination des gaspillages
- Modification de la commande
- Sur fabrication
- Absence de plan de travail
- Sur lachat
- Sur les stocks
- Sur les commandes en attentes
- Sur les ordres de livraison
- Sur les ordres de fabrication
- Sur le manque dinformation des exécutants
- Sur le transport
- Sur la prévision de vente
- (daprès Sekiné, Kanban ou la gestion de
production à stock zéro, éditions hommes et
techniques,1984)
693.3 Portefeuille de gestion de production
- 3.3.5 réduction du temps de la gestion de
production - SMED single minute exchanged died (temps de
changement de machine) - Il sagit de préparer, à lavance, loutil qui
doit être changé pour une autre production - JIT just in time ou juste à temps
- Il sagit de livrer la quantité exigée, pour la
production, afin déviter les sur-stock.
703.4 Portefeuille de produit
- 3.4.1 Le portefeuille de produit définition
- Il correspond à la politique du MIX Produit ou
politique marketing les 4P selon KOTLER - Marketing management (12 e)/Paerson edition, 2006
- Product (ou gamme)
- Price
- Promotion
- Place
713.4 Portefeuille de produit
- Product (ou gamme)
- Variété de produits
- Qualité
- Design
- Marque
- Packaging
- Services
- Garanties
- Price
- Liste de prix
- Remises
- Période de paiement (facilités)
- Crédit
723.4 Portefeuille de produit
- Promotion
- Ventes promotionnelles
- Publicité
- Force de vente
- Relations publiques
- Marketing direct
- Place
- Canaux de distribution
- Assortiment
- Stock
733.4 Portefeuille de produit
3.4.2 Gestion des produits le direct costing
?
?
?
??? gt autres frais fixes non spécifiques ( RH,
compta, impôts ) Résultat Net Cest le direct
costing gestion du résultat de chaque produits.
Cest le cycle financier dune gamme de
produits La rentabilité minimale le coût du
capital
743.4 Portefeuille de produit
3.4.3 Larbitrage budgétaire
Pull Attirer le produit vers le client Média
et Hors Média (relations Publiques, sponsoring,
parrainages, mécénats, forums) Notoriété, Bouche
à Oreille, Image de marque gt Politique de
consommation indirecte Push Pousser le
produit vers le client (à acheter) Force de
vente, Points de vente, réseau de distribution
Virtuelle) Arbitrage Budgétaire Répartition
des investissements marketing 1 - Positionnement
Projet 2 - Ensemble des dépenses liées au
produit 3 - Attaque concurrentielle
753.5 Portefeuille de gestion financière
3.5.1 Léquilibre financier
Rentabilité
Liquidité
Solvabilité
La rentabilité se décompose en deux
points 1. La rentabilité commerciale de.
Résultat net / chiffre d'affaire dans les plaques
géoéconomiques 2 La rentabilité pour les
bailleurs de fonds le résultat net / capitaux
investis Le résultat net débouche sur un
dividende à distribuer lentreprise est
rentable et avec quels moyens
763.5 Portefeuille de gestion financière
3.5.1 Léquilibre financier
La solvabilité équivaut au taux
d'endettement Dans le bilan, les capitaux
permanents sont des les ressources stables Le
taux d'endettement les dettes à long terme /
les capitaux permanents Les dettes à long terme
augmentent, les intérêts augmentent, les charges
financières augmentent, donc le résultat
diminue. Les liquidités correspondent au taux
de disponibilité (caisse, banque, valeurs de
spéculations) Les emplois sont payés par les
ressources à long terme ( les capitaux, les
dettes à long terme). Mais il faut payer les
salariés, les charges de fournisseurs, les
impôts, etcLe surplus des liquidités est
utilisée pour le paiement de lensemble des
fournisseurs
773.5 Portefeuille de gestion financière
3.5.2 Les masses
-
- Les masses financières permettent de décomposer
le financement de lentreprise et sa capacité à
créer de la plus value. - Le FDR est égal aux ressources à LT les emplois
LT - un ? du FDR Hausse des RLT ( ou Baisse des ELT
! - Le BFDR est égal aux emplois dexploitation les
ressources dexploitation - un ? du BFDR Hausse des Emplois dexploitation
ou Baisse des ressources dexploitation - La trésorerie Trésorerie dActif- trésorerie de
Passif - FDR BFDR Trésorerie
783.6 Portefeuille de Capital Humain
3.6.1 Généralité
Les 5 Savoirs
Management des savoirs
La Gestion des Savoirs
793.6 Portefeuille de Capital Humain
3.6.2 Les 5 savoirs
803.6 Portefeuille de Capital Humain
3.6.3 Le management des savoirs
813.6 Portefeuille de Capital Humain
3.6.4 La gestion des savoirs
82COURS DE STRATEGIE Séance 4
834 Lenvironnement
- 4.1 La Concurrence diapo 84 à 94
- 4.2 La Demande diapo 95 à 101
- 4.3 La Géopolitique diapo 102 à 105
844 Lenvironnement
- Lanalyse de lenvironnement dépend des objectifs
dattaque un DAS ou un marché ou un segment - La recherche dinformation savère indispensable
pour maîtriser au maximum les risques de non
retour sur investissement - La démarche seffectue en trois étapes
- a) Analyse des acteurs pour comprendre la lutte
concurrentielle au sein du secteur désiré - b) Analyse de la demande, de sa structure
- c) Analyse des risques géopolitiques
- risque non gérable sauf si on appartient à un
lobby qui a une influence au niveau politique, de
la demande et de la concurrence -
- lintérêt influencer la demande pour protéger
ma rente financière ( diminuer le risque de la
concurrence )
854.1 La concurrence
4.1.1 La démarche concurrentielle
La concurrence Tout dépend de lobjectif, car
linformation coûte chère en fonction de DAS,
marché ou segment pour le ROI Une démarche
danalyse concurrentielle 1? les forces
concurrentielles en présence 2?Benchmarking
Stratégique comparer le BM et les KSF
3?Benchmarking Opérationnel analyse des
facteurs cléfs de succès La maitrise de la
rente passe par la maîtrise de la concurrence
864.1 La concurrence
4.1.2 la démarche de Porter
Lanalyse de Porter les forces
concurrentielles Modèle de Porter Harvard
1982 Quels sont les acteurs qui risquent de
miner la rente financière ? c'est-à-dire qui
peuvent rendre hypothétique le ROI
1 Nouveaux entrants
2 Pouvoir des clients
4 Pouvoir des fournisseurs
5 Intensité
3 produit de remplacement
Le poids de ces 5 forces détermine, dans un
secteur donné, le taux de rendement, qui doit
être supérieur au coût du capital.(Porter,
lavantage concurrentiel, page 15, Editions Dunod)
874.1 La concurrence
4.1.2 la démarche de Porter
A) Les nouveaux entrants ? prospective Portefeuill
e de créativité? produits? parts de marché? un
nouvel entrant peut mettre en danger la rente
financière Pour lutter contre ce danger ? les
contre-attaques possibles (barrières à
lentrée) Sur un marché -Barrière à lentrée
commerciale ou qualité du MKG MIX -Intensité
capitalistique attention au coût du
capital -Marque et notoriété protection
identitaire -Sur investissement
publicitaire -Protéger le portefeuille de
compétence -Les manœuvres stratégiques -L
es accords commerciaux ( juridiques )
884.1 La concurrence
4.1.2 la démarche de Porter
les barrières technologiques Elles se
transforment en norme commerciale -Un produit,
cest avant tout une norme technique -Norme
technique en AMONT qui devient, en AVAL, un
produit , qui devient une référence, de
consommation, une Norme technologique -Pour
changer les donnes du marché, il convient dêtre
une référence .
894.1 La concurrence
4.1.2 la démarche de Porter
B) le pouvoir des fournisseurs la
source matière première énergétique hydrau
lique humaine s géopolitique information
formation spatiale technologique financiè
re Ceux qui ont accès aux sources, ont une
influence sur le coût dachat et donc sur la
marge opérationnelle
904.1 La concurrence
4.1.2 la démarche de Porter
C) Les produits de remplacement ex le
générique dans lindustrie pharmaceutique Quand
le marché nest plus extensible, le risque de
voir apparaître des produits de remplacement est
important Cela suppose dénormes investissements
pour conserver sa part de marché. Lautre
solution est , soit de travailler lintégration
pour faire baisser les coûts, soit de faire des
alliances ou des OPA Fusion Exemple avec
lindustrie automobile Ford ou GM
Renault/Nissan
914.1 La concurrence
4.1.2 la démarche de Porter
D) Le pouvoir des clients Client
intermédiaire Réseau de distribution Ils
représentent un capteur de marge ( unitaire )et
un accélérateur de cash ( paiement différent
entre encaissement et décaissement ) Client
final évolution du potentiel gt Aval qui a une
conséquence sur le relais de croissance Qui a une
conséquence sur les coûts de production et de
revient ( Amont )
924.1 La concurrence
4.1.2 la démarche de Porter
E) Lintensité concurrentielle Etape
1 Lanalyse des parts de marché sur le marché ou
le segment de lensemble des concurrents Etape
2 Lanalyse de leur comportement, des manœuvres
possibles, pour obtenir des économies déchelle.
934.1 La concurrence
4.1.3 le benchmarking stratégique
Il sagit danalyser lensemble des composantes
de lentreprise et de comparer les forces et les
faiblesses
Lentreprise
Concurrent 1
Concurrent 2
Concurrent 3
944.1 La concurrence
4.1.3 le benchmarking stratégique
Il sagit danalyser lensemble des composantes
de lentreprise et de comparer les forces et les
faiblesses
Lentreprise
Concurrent 1
Concurrent 2
Concurrent 3
954.1 La concurrence
4.1.4 le benchmarking opérationnel
Il sagit danalyser lensemble des facteurs
clefs de succès qui apportent de lattractivité
auprès des clients
Lentreprise
Concurrent 1
Concurrent 2
Concurrent 3
964.2 La demande
4.2.1 analyse générale
Un DAS est un territoire de vente stratégique
, qui se décompose de la façon suivante
Macro économique
D.A.S
MARCHES
SEGMENTS
Micro économique
974.2 La demande
4.2.1 analyse générale
Filière BTP
DAS1 DAS2 DAS3
DAS4 (Concession) ( Energie) (Route) (
Construction)
Marché 1
Marché 2
Segment 1
Segment 2
984.2 La demande
4.2.2 les indices
A) Indices Macro-économiques PIB Richesse
dégagée par lensemble des acteurs, en milliards
de . Evolution du PIB (Croissance) Investissemen
t direct à lEtranger Confiance des
investisseurs vers un pays (les investissements
en Europe ont baissé de 42) Consommation
générale. Le taux de chômage Cout salarial (cout
du produit) Solde commercial (Puissance
commerciale) Déficit de lEtat B)Indices
Micro-économiques Propension à
consommer Croissance des marchés Cœurs de
cibles Typologie des consommateurs
994.2 La demande
Non couché sans bois
4.2.3 exemple de segmentation stratégique
Packaging
Non couché avec bois
Papiers graphiques
D.A.S 4 ACTIVITE PAPIER
Couché sans bois
Couché avec bois
Sanitaire domestique
MARCHES
SEGMENTS
1004.2 La demande
4.2.4 les éléments dattractivité
- Il sagit déléments obligatoires à posséder,
pour au moins penser conquérir des parts de
marché et entrer dans le secteur - Exemple
- Pour le marché du petit déjeuner chocolaté pour
enfant, il faut OBLIGATOIREMENT - Posséder un bon réseau de distribution
- Pouvoir assumer une production de masse
- Avoir un budget important dans la
publicité/communication/promotion - Posséder un discours sécurisant pour les mamans
- Enfin, et SURTOUT, un dessin/logo attrayant.
(Cest pourquoi, les firmes de dessins animés
franchisent leur animation). - Si une entreprise ne possède les moyens dobtenir
ces éléments, elle doit renoncer ou bien,
attaquer, via des Manœuvres stratégiques.
1014.2 La demande
4.2.4 les éléments dattractivité obligatoires
(évolution avec le temps)
1024.2 La demande
4.2.4 les éléments dattractivité obligatoires
(évolution avec le temps)
De plus, il sagit pour chaque DAS, Marché,
segment, de comprendre lévolution de ces
facteurs obligatoires dattractivité. Car , si
une entreprise investit dans des KSF, en vue
davoir des FCS attractifs, il convient de savoir
si des FCS correspondront à ceux attendus par les
clients, au temps présent comme au temps futur.
Il sagit dobtenir la bijection la plus pure
possible
Facteurs clefs de succès stratégique
Eléments stratégique dattractivité
Facteurs clefs de succès marketing
Eléments marketingdattractivité
Eléments commerciauxdattractivité
Facteurs clefs de succès commerciaux
1034.3 La Géopolitique
4.3.1 définition
Dans le terme géopolitique, il y a une
contraction de deux termes - Géographie létude
des reliefs, des terres et des océans, de la
structure de lenvironnement. - Politique
gouvernance du fait social et analyse des
rapports sociaux (Machiavel ,Locke, Montesquieu,
Tocqueville, Marx, Aron, Dahl, ..) La
géopolitique serait donc létude des items
géographiques qui déterminent ou qui ont une
influence sur les décisions politiques. Ainsi, la
revendication de la Bolivie dun accès à la mer
est une revendication géopolitique, dans la
mesure où cette revendication concerne du
politique, à travers un traité international,
mais aussi du géographique, puisquil sagit de
territoires, de frontière, de mer, de débouchés
maritimes. La géopolitique concerne donc des
rapports de lhomme et sa gouvernance avec
son environnement physique, économique, mais
aussi culturel et historique. La
géopolitique aborde, au niveau des identités, les
représentations sociales, voire nationales.
1044.3 La Géopolitique
4.3.2 le jeu géopolitique
- A travers une explication synthétique, il est
possible dapporter un modèle explicatif simple,
qui permet de décoder les faits géopolitiques
ambiants. - Au départ, il y a létat, que ce soit un état
nation, au sens moderne du terme, ou bien un
empire, qui se caractérise par un peuple, des
frontières, une langue, une histoire, une
reconnaissance (Traités) - Pour survivre et être pérenne, au même titre
quune entreprise, un état possède une
organisation politique, une organisation
productive pour apporter une richesse, enfin, une
organisation de surveillance et de contrainte,
armée et police. - Pour rendre pérenne cette organisation, lEtat a
besoin de cadres, doù un système éducatif, mais
aussi une paix intérieure (la cohésion sociale).
Pour faire vivre le tout, les loisirs possèdent
une fonction émancipatrice qui permet dévacuer
le stress, les ennuis. Cest de lanti-révolte. - De même quune cellule se développe et croît, un
état du fait du poids de sa démographie possède ,
dune manière endogène, une propension à se
développer, à prendre du territoire. Cest la
notion de limites, de frontières , de rivalités.
Ces plaques possèdent de nombreux intérêts, qui
peuvent être réduits par des aléas conjoncturels. - Ce qui nest pas sans provoquer des enjeux,
quils soient politiques, économiques,
écologiques, etc...
10510 Zones dinfluence
Le jeu géopolitique
11 Aléas
12 Décisions politiques
ß
Développement et expansion conquête de
territoire et conquête de marché
Groupes de pressions internationaux
Composantes dun ETAT politic model
Institutionsinternationales de régulation
3 facteurs de stabilité et dedéveloppement
3 corps constituants
3 facteurs de pérennité
19 ONG 20 Mouvements
politiques 21 Lobbying
1 Les facteurs géographiques 2 Les
facteurs démographiques 3 Les facteurs
culturelset historiques
4 Le pouvoir politique 5 Le pouvoir
économiqueet technologique 6 Le pouvoir
militaire
7 Le niveau déducation 8 La
cohésionsociale 9 Les loisirs
16 Institutionspolitiques (ONU) 17
Institutions financières (FMI, BM) 18
Institutions Juridiques (TPI)
Pressioninformelle
Pressionformelle réglementée
Concurrence planétaire conflits et enjeux
13 Enjeux politiques et économiques
14 Enjeux écologiques et énergétiques
15 Enjeux démographiques et religieux
1064.3 La Géopolitique
4.3.3 les risques géopolitiques
- Les risques politico-économiques
- Il sagit des décisions ayant attrait aux états
et qui peuvent remettre en cause léquilibre - économiques
- Guerre, subvention, fiscalité, droit de douane,
normes étatiques, quotas, etc - B) Les risques écologiques et énergétiques
- Il sagit des risques métas qui mettent en
cause les sources, ou bien, qui perturbent la - régulation générale du commerce.
- C) Les risques démographiques et religieux
- Le niveau de la demande est influencée par
plusieurs critères dont le nombre - de consommateurs et donc de lindice
démographique. De plus, il apparaît des - tendances religieuses dans les modes de
consommation.
1075 Les Manœuvres stratégiques
- 5.1 Le champ Stratégique diapo 107 à 108
- 5.2 Territoire diapo 109 à 110
- 5.3 LActivité diapo 111 à 114
- 5.4 Produit et Marque diapo 115 à 116
- 5.5 Lintégration diapo 117 à 120
1085.1 Notions de Champ Stratégique
- Lentreprise possède un champ stratégique, des
frontières, comme tout organisme vivant
(Lanalyse systémique). Les frontières peuvent
être délimitées avec 4 facteurs - La frontière de vente (du marché domestique à
linternationalisation) - Lactivité, cest-à-dire le métier (de la
diversification à la cession) - Le produit ou la marque (achat dune marque,
cession de produits) - Lintégration (léchelle stratégique)
1095.1 Notions de Champ Stratégique
Territoire
Développement sur lespace ou la frontière de
vente
Intégration(échelle stratégique)
Champ stratégique de lentreprise
Activité
Développement sur la transformation
Développement sur le Business model
Développement sur le MIX
Produit et Marque
110COURS DE STRATEGIE Séance 5
1115 Les Manœuvres stratégiques
A) Définition Changement de dimension
territoriale. 3 Etapes Exportation
pure et simple Présence d'agent
Réseau de distribution Achat dune filiale ou
dune entreprise B) Exemples a) Louis
Vuitton (Groupe LVMH) a fait un renforcement
d'image en Chine b) Internalisation
Externalisation Candy en Europe de l'Est
1125 Les Manœuvres stratégiques
C) Avantages - Externalisation Absorption
des frais fixes - Notoriété (quand on rentre en
bourse, on se doit d'être partout dans le monde)
- Barrière commerciale et technologique
quand on est pas sur un marché domestique.
- Ne dépend pas que d'un seul marché.
- Toucher de nouvelles
cibles (changement de culture)
- Projection dans le
futur (donner un nouvel objectif aux
salariés) D) Inconvénients - Risque de non
retour sur investissement
- Coûts administratifs de décentralisation
- Adaptation de la culture de
l'entreprise à la civilisation du pays
- Hausse des frais variables de Marketing
1135 Les Manœuvres stratégiques
- Définition Acquisition dun actif stratégique
de même nature (croissance externe) , voire dun
autre métier diversification . - A linverse, cession dune activité ou
recentrage - B) Exemples
- Bouygues achète le métier de laudiovisuel (TF1)
en 1986, puis lénergie en 2006 (Alsthom) - Le Crédit Agricole se lance dans un réseau
dagences immobilières (2006) - Philips (Hollande) vend son département
électroménager à Whirpool( USA), dans les années
90. - Sanofi achète AVENTIS (croissance externe) et
ADIDAS achète REEBOOK
1145 Les Manœuvres stratégiques
5.2 Activité
- C) Avantages dune croissance externe
- - On obtient une "masse critique" (conquête de
marchés) - Absorption des frais fixes au niveau R et D
- Effet de masse en amont au niveau
- Optimisation de la chaine de Production
- Flexibilité vis-à-vis de la cible (on propose au
client davantage de produits) - Achat de la créativité d'une entreprise KSF
- Renouvellement de la culture de l'entreprise et
des méthodes de management - D) Inconvénients dune croissance externe
- Le dominé risque de résister au changement.
- Problématique sur le business Model (comment
intégrer le nouveau business model)
_ - Pb d'unité de métier - Culture (HP n'a pas intégrée la culture de
COMPAQ) - Prix d'acquisition (cours boursier,
revalorisation de l'entreprise, valorisation des
actifs, encaissements futurs)
1155 Les Manœuvres stratégiques
- C) Avantages dune diversification
- - Possession d'autres métiers réduction des
risques - - Apport de trésorerie facile au sein du groupe
- - Synergies complémentaires
- Notoriété accrue auprès des investisseurs
- Conquête de nouveaux marchés
- D) Inconvénients dune diversification
- - Coûts d'acquisition 50 des OPA fusion ratent
et coûtent trop cher. Ex Carrefour et
PROMODES. - Image floue
vis-à-vis des investisseurs (ex groupe FIAT, 11
métiers!)
1165 Les Manœuvres stratégiques
- C) Avantages dun recentrage
- Récupération de cash pour développement
- Notoriété auprès des investisseurs (Ex Groupe
Cointreau (Alcool fin, Champagne), vend le
Champagne car le marché s'effondre, il s'est
repositionné sur un métier de base à forte valeur
ajoutée)
- Se recentrer sur une
cohérence d'image (ex DANONE a vendu
Kronenbourg, pour un meilleur positionnement
stratégique d'image. - D) Inconvénients dun recentrage
- - Pb Fidélisation des gens qui sont attaché à
une marque. - Pb de visibilité et de notoriété.
- Augmentation du risque stratégique (focalisation
sur un métier, comme Philips qui tente de se
focaliser sur l'image) - Perte de KFC, donc d'avantages concurrentiels
potentiels.
1175 Les Manœuvres stratégiques
- Définition
- - Vente ou achat dune grande marque ou dune
gamme de produits - B) Exemples
- Le groupe SARA LEE vend à un fonds de pension ses
marques, Playtex, Dim et Wonderbra
1185 Les Manœuvres stratégiques
C) Avantages. - Accélération
de leffet dexpérience - Complément de gamme ou
de spécialisation (stratégie générique de Porter
dite de focalisation) D) Inconvénients -
Cohérence par rapport au positionnement (synergie
stratégique et opérationnelle)
1195 Les Manœuvres stratégiques
- Définition
- Intégration dans la chaîne de transformation,
dune partie des éléments dactifs
fournisseurs, circuit de - distribution, etc.
- B) Exemples
- Michelin possède Euromaster
- La Taverne de Maître Kanter (distribution de
bière Kronenbourg - C) Types
- Fournisseurs/ Distributeur intégration dun
coût externe en coût interne - Alliances/Coopération mise en commun dun ou
plusieurs facteurs clefs de succès - Franchise/Démultiplication
1205 Les Manœuvres stratégiques
- 5.4 Intégration fournisseur/distributeur
- A) Avantages.
- possession et maîtrise de la chaîne de valeur
- Possibilité de maîtriser les coûts
- Possibilité de capter un KSF vis-à-vis des
concurrents - B) Inconvénients
- Pour lachat du fournisseur, lentreprise se
coupe du marché. - Pour le distributeur, que faire de cet actif
quand les modes de consommation changent ?
1215 Les Manœuvres stratégiques
- 5.4 Intégration alliances/coopération
- A) Avantages.
- Absorption des frais fixes sur les KSF (sur des
dépenses lourdes)
- Transfert
de Technologie - Dernier stade avant l'OPA fusion
- Barrières commerciales (accord concurrentiel
autorisé, contourner la géopolitique, ou la
juridiction Européenne - Benchmarking Stratégie, étude du concurrent
- B) Inconvénients
- - Augmentation des risques fuites
d'informations, de technologies, etc..
- Image vis-à-vis de la clientèle
- Problématique de mise de fond, et de gestion de
rupture de contrat.
1225 Les Manœuvres stratégiques
- 5.4 Intégration franchise/démultiplication
- A) Avantages.
- Les ressources à longs termes (hausse des
capitaux permanents) par d'autres sources
- Barrière à
l'entrée commerciales, technologiques.
- Diffusion de l'image (notoriété)
- Prévision de cash
- Potentiel de Zone de chalandise (de richesse)
- Protectionnisme commercial (assurer un certain
revenu au franchisé (sécurisation de cash pour
l'utilisateur de la marque) - B) Inconvénients
- Les magasins franchisés bénéficient de la
mauvaise image du groupe. Ex Burger King, ou
Buffalo Grill (en procès le franchisé a attaqué
le franchiseur parce qu'à cause de la vache folle
il n'a pas atteint ses objectifs) - Dépendance juridique, financière et commerciale.
- Respect et Contrôle, Délégation de stratégie.
Importance des procédures.
- Pb changement de politique quand le groupe
franchisé est vendu à des fonds de pension.
Sécurisation des franchisés?
123COURS DE STRATEGIE Séance 6
1246 Le Plan dAction Stratégique
1256 Le Plan dAction Stratégique
1266 Le Plan dAction Stratégique
1276 Le Plan dAction Stratégique
1286 Le Plan dAction Stratégique
1296 Le Plan dAction Stratégique
1306 Le Plan dAction Stratégique
Niveau probable dinvestissement
1316 Le Plan dAction Stratégique
1326 Le Plan dAction Stratégique
1336 Le Plan dAction Stratégique