Title: Problmatiques des milieux francophones minoritaires en enseignement et apprentissage des sciences: l
1Problématiques des milieux francophones
minoritaires en enseignement et apprentissage des
sciences le cas de lOntario par Donatille
Mujawamariya29 mars 2007
- Présentation au CREAS-Sherbrooke
2Plan de lexposé
- 1. Bien-fondé de notre analyse
- 2. Approche méthodologique privilégiée
- 3. Lécole de langue française en Ontario Bref
aperçu historique - 4. Lenseignement des sciences en français entre
1968-1983 - 5. Lenseignement des sciences en français
aujourdhui - 6. Espoirs pour demain
31. Bien-fondé de notre analyse
- Partie intégrante de létude en cours, sur
l Enseignement-apprentissage des sciences en
milieu francophone ontarien dilemmes et défis,
financée par le CRSH 2005-2007 - On ne peut mieux comprendre le présent que si on
le situe par rapport au passé. Doù nos
questions - 1) Quelle éducation scientifique offerte aux
Franco-ontariens avant 1968? - 2) Quel bilan tracer depuis la création de
léducation de langue française au secondaire? - 3) Quels lendemains pour léducation scientifique
des francophones de lOntario?
42. Approche méthodologique privilégiée
- Notre analyse sinscrit dans une perspective
historique doù le recours aux documents imprimés - Lanalyse documentaire a été complétée par une
étude de cas (qui se poursuit) auprès de quelques
pionniers de léducation de langue française
ainsi que d enseignantes/ enseignants de
sciences et de leurs élèves
53. Lécole de langue française en Ontario Bref
aperçu historique
- Le développement de léducation en Ontario est
une longue histoire de revendication des droits
des francophones et daffirmation dune
légitimité recevoir en français une éducation
équivalente à celle que reçoivent les anglophones
en anglais. (Bordeleau et al. 1988)
63.1 Lenseignement au 17e siècle
- À cette époque, le territoire de lEst, du Centre
et du Sud de lOntario est sous lautorité de la
France. - Lenseignement est essentiellement religieux et
renferme des éléments de francisation.
73. 2 Les écoles avant lacte constitutionnel de
1791
- En 1786, la première école de langue française
ouvre ses portes dans la région de Windsor
(Sandwich), - Cette école élémentaire de lAssomption ouvre les
portes grâce aux demoiselles Adémard et Papineau,
institutrices de Montréal qui acceptent
denseigner dans une région nouvellement
colonisée, pauvre et éloignée,
8Les écoles avant lacte constitutionnel de 1791
(suite)
- Cette école est sous légide de lEmpire
britannique, mais appartient à lépoque à la
province de Québec. - Les parents réussissent à peine à ramasser
largent nécessaire pour rémunérer les
enseignantes (13 élèves dont 8 pensionnaires et 5
externes). - A ce moment, léducation ne constitue pas une
priorité (Isolement, manque de capitaux,
pionniers souvent illettrés, maîtres souvent
introuvables)
93.3 Les écoles françaises du Haut-Canada
(1791-1840)
- En 1797, la Couronne britannique autorise
lAssemblée législative du Haut-Canada à réserver
des terres de la Couronne pour létablissement
décoles secondaires et dinstitutions de haut
savoir. - En 1799, un édit oblige tous les maîtres à se
prémunir dun permis pour enseigner. - Cet édit pose le problème crucial de la
compétences des maîtres dans toutes les écoles de
langue française ou anglaise.
103.3 Les écoles françaises du Haut-Canada
(1791-1840) Suite
- En 1807, lActe détablissement décoles
publiques permet la fondation décoles publiques
subventionnées par létat. - Les écoles bilingues (Sandwich et Kingston)
profitent de cette loi. - Malheureusement, ces écoles subventionnées sont
plutôt destinées à la classe privilégiée.
113.3 Les écoles françaises du Haut-Canada
(1791-1840) Suite
- En 1816, lActe des écoles communes permet des
subventions aux écoles primaires, le français est
alors accepté dans le système scolaire ontarien
et est sur un pied dégalité que langlais, - Problèmes
- Peu délèves intéressés à lapprentissage du
français et de la grammaire - Pénurie de bons maîtres et manque de manuels
123.3 Les écoles françaises du Haut-Canada
(1791-1840) Suite
- En 1828, 90 des manuels dans les écoles
ontariennes sont américains. - En 1840, le gouvernement prépare une première
liste de manuels autorisés pour les écoles de
lOntario. - Durant toute la période du Haut-Canada la
compétence des maîtres demeure un problème
épineux. - Plusieurs maîtres sont jugés incompétents et les
rapports confirment que plusieurs ne savent ni
lire ni écrire (Rapport Durham, 1839) - On pourrait améliorer le sort des canadiens
français par une intégration plus poussée et une
assimilation linguistique, culturelle et
religieuse au groupe anglo-protestant du Canada. - Ceci marque le début dun véritable nationalisme
militant canadien français.
133.4 Naissance dun système scolaire ontarien
- 1846 à 1876 Ryerson met en uvre le système
déducation de lOntario. - Une forme de démocratisation (éducation
subventionnée pour le plus grand nombre) - La charge des écoles est confiée à des
conseillers scolaires élus par les résidents de
la municipalité - La formation professionnelle des enseignants, à
la fois théorique et pratique, en fonction des
besoins présents et futurs.
143.4 Naissance dun système scolaire ontarien
(suite)
- Sous Ryerson, des écoles françaises voient le
jour un peu partout en Ontario (dabord dans
lEst, ensuite dans le Nord avec la construction
du chemin de fer). Les enseignants sont dorigine
québécoise et les livres souvent les mêmes quau
Québec, - Les écoles atteignent un standard minimum
defficacité (formation professionnelle des
maîtres, inspection régulière des écoles, liste
de manuels autorisés et programme détudes
relativement bien défini.
153.5 Les écoles de langue française après Ryerson
- Après la création du ministère de lÉducation en
1875 et la retraite de Ryerson en 1876, les
choses se compliquent pour les Franco-Ontariens. - La création et le développement des écoles de
langue française deviennent graduellement des
enjeux de luttes politiques. - Certains aspects agacent les anglais
- la formation plus ou moins adéquate des maîtres,
- une connaissance plus faible de langlais et
- lutilisation de manuels en provenance du Québec.
163.5 Les écoles de langue française après Ryerson
(suite)
- En 1885, une nouvelle loi stipule que
lenseignement de langlais est obligatoire et
que létude du français ne doit jamais nuire à
celle de langlais. - Seul les manuels bilingues des provinces
Maritimes doivent être utilisés. - Pour recevoir un certificat denseignement, les
enseignants doivent démontrer une connaissance de
langlais qui permet un enseignement efficace. - Les écoles se transforment alors en écoles
anglo-françaises
173.5 Les écoles de langue française après Ryerson
(suite)
- Lapplication de la nouvelle loi varie en
fonction - Des besoins des élèves
- De linterprétation de linstituteur qui dispose
dune certaine latitude dans lapplication des
directives du ministère de lÉducation. - Par le biais de décisions politiques, les
anglophones cherchent à limiter lenseignement du
français et lenseignement en français - La loi de 1885 contient déjà les principaux
éléments du Règlement 17.
183.5 Les écoles de langue française après Ryerson
(suite)
- En 1889, la commission Tilley, Raynar et McLeod
stipule que lenseignement du français ne doit
jamais nuire à lacquisition dune parfaite
connaissance de langlais, - En 1893, elle réitère que langlais doit être la
seule langue denseignement et de communication
dans toutes les écoles publiques de lOntario, - En 1896, une nouvelle loi stipule que
lenseignant utilise langlais comme seule langue
denseignement et de communication dans sa
classe, sauf si les élèves ne comprennent pas
langlais
193.5 Les écoles de langue française après Ryerson
(suite)
- Plus les lois sont restrictives, plus le
mouvement de résistance des francophones prend de
lampleur. - Pour pallier le problème de linefficacité des
écoles bilingues, le ministère de lÉducation
autorise louverture de cinq écoles modèles
bilingues entre 1899 et 1907 Plantagenet,
Vankleek Hill. Sturgeon Falls, Sandwich et Ottawa
203.5 Les écoles de langue française après Ryerson
(suite)
- En 1908, le rapport Merchant accuse encore une
fois les écoles anglo-françaises de lEst
dinefficacité. Elles ne respectent pas les
directives du Ministère. - En 1910, le Congrès de léducation des canadiens
français de lOntario déboucha sur la création de
lAssociation canadienne française déducation de
lOntario (ACFEO) - Le 25 juin1912, le Ministère promulgue le
règlement 17, suite à une enquête du Dr
Merchant.
213.6 Le règlement 17, une longue crise scolaire
- Le rapport Merchant, remis au mois de février
1912, soulève encore une fois le problème de la
formation des maîtres compétents pour les écoles
bilingues. - Il constate aussi une faible fréquentation
scolaire de la part des élèves francophones, en
particulier ceux du niveau secondaire, ce qui
entraîne des problèmes de décrochage scolaire et
de sous-scolarisation. - Merchant propose un programme pour francophones
dans lequel langlais remplacerait graduellement
le français comme langue denseignement. - Langlais doit être la langue de gestion afin de
permettre aux élèves francophones de lapprendre
le plus tôt possible. - Il propose une collaboration entre les écoles
anglo-franco et les écoles secondaires
anglophones, ce qui ressemble étrangement à une
fusion des deux systèmes linguistiques.
223.6 Le règlement 17, une longue crise scolaire
(suite)
- Les principaux éléments de ce règlement se
résument comme suit - À partir de la 3e année, langlais est la seule
langue denseignement et de communication dans
les écoles anglo-françaises, quelles soient
publiques ou séparées - Les enfants commencent lapprentissage en anglais
dès leur entrée à lécole - Lenseignement du français ne doit jamais
remplacer ou nuire à lenseignement de langlais. - Létau se resserre, les directives ne laissent
plus place à linterprétation des maîtres et des
inspecteurs. - Toutes les voies de tolérance et douverture sont
maintenant fermées.
233.6 Le règlement 17, une longue crise scolaire
(suite)
- Les luttes scolaires autour du règlement 17
incarnent toutes les luttes - les luttes idéologiques entre les nationalistes
et les impérialistes - les luttes religieuses entre les protestants et
les catholiques, - les luttes ethniques entre les Canadiens français
et les Anglais, - les luttes cléricales entre le clergé Canadien
français et le clergé Irlandais catholique.
243.6 Le règlement 17, une longue crise scolaire
(suite)
- Bien que le règlement 17 signifie la mise en
place dune politique dassimilation et
dintégration des francophones, il devient
néanmoins le catalyseur de la mobilisation
sociale et du sentiment dappartenance à la
nation canadienne-française qui se sent
profondément menacée. - Cest le début de 15 années de luttes épiques
auxquelles participent de nombreux hommes
politiques et les plus hautes instances du
clergé.
253.6 Le règlement 17, une longue crise scolaire
(suite)
- On y retrouve
- des conflits interminables entre les commissions
scolaires, certaines légitimes, dautres moins - de luttes juridiques qui mènent à des injonctions
temporaires et à des déclarations de lois
inapplicables - des révoltes de parents et denseignants
- de la création de groupes de femmes qui montent
la garde pour empêcher linspection et - la création de commissions scolaires doubles qui
revendiquent les mêmes droits de représentativité
des parents et des citoyens.
263.6 Le règlement 17, une longue crise scolaire
(suite)
- Cette longue crise se dénoue en 1925, grâce à
une nouvelle commission denquête (Dr F.W.
Merchant, juge J.H. Scott et lavocat L. Côté), - Les recommandations les plus importantes du
rapport - Lacceptation du principe de lenseignement
bilingue (français et anglais la même
considération comme langue denseignement et
communication) - La fin de la double inspection (inspecteur
dorigine française parfaitement bilingue) - La formation des maîtres (École normale
provinciale à lUniversité dOttawa pour former
les maîtres des écoles anglo-françaises, 1927) - Le français a maintenant droit de cité dans les
écoles élémentaires de lOntario mais pour le
secondaire, la lutte se poursuivra jusquen 1968.
273.7 Léducation de langue française entre 1927 et
1950
- LOntario français vit une période de
consolidation de lenseignement du français et en
français dans les écoles élémentaires, mais les
luttes pour maintenir les acquis sont de tous les
instants. - En effet, plusieurs problèmes perdurent.
- Le sous financement,
- La sous scolarisation,
- Lanalphabétisme,
- Le décrochage scolaire,
- La non valorisation de léducation,
- Les carences dans la formation du personnel
enseignant, - Des manuels scolaires plus ou moins adaptés,
- Méthodes pédagogiques plus ou moins efficaces.
283.8 Léducation de langue française entre 1950
et 1967
- Au début des années 1950, lOntario compte une
population de 4 597 520 personnes dont 477 677
sont dorigine française (environ 10). - La vie publique en Ontario (Assemblée
législative, dans les divers ministères, à la
cour de justice) se déroule uniquement en
anglais. - Lessentiel des revendications des francophones
continue de porter sur lécole et lenseignement
en français(ACFEO est le principal porte parole
de ces revendications.)
293.8 Léducation de langue française (1950-1967)
suite
- Le rapport de la Commission Hope (1950) propose
- Que le français soit au programme et quil soit
la langue denseignement et de communication dans
les écoles élémentaires séparées et publiques
françaises - Que les élèves soient aussi performants en
anglais, tout en satisfaisant à toutes les autres
exigences du programme à lélémentaire. - Que les écoles élémentaires de langue française
soient désignées par lexpression Schools
attended by French-speaking pupils, ou par le
vocable séparées. - Que linspection des écoles où le français est la
langue denseignement relève dun directeur de
lenseignement en français et soit assurée par 13
inspecteurs, tous bilingues ou French racial
origin - Puisquil nexiste pas décoles secondaires
françaises, quun seul cours soit offert en
français à ce niveau, le Special French, tous les
autres cours devant être dispensés en anglais
303. 9 Léducation des francophones au niveau
secondaire
- Suite à la décision de la Commission Hope de
réitérer la décision du Comité judiciaire du
conseil privé en 1928 qui affirme que les
catholiques puissent jouir des fonds publics pour
les écoles primaires séparées, mais pas pour les
écoles secondaires, les francophones de lOntario
se voient laisser deux avenues pour poursuivre
leurs études - Choisir une institution privée,
- Fréquenter lécole publique qui noffre que le
cours de special French en français. - En 1966, seulement 20 des élèves francophones
sinscrivaient au secondaire.
313. 9 Léducation des francophones au niveau
secondaire (suite)
- Non seulement accède-t-on en faible nombre à
lécole secondaire, mais pour ceux qui y
accèdent, le taux de diplômes décernés est
dramatique. - Lenquête Carnegie (1959) a suivi le cheminement
délèves inscrits en 9e année. - sur la même base, 100 élèves de famille
francophones, seulement 3 francophones ont réussi
à se rendre à la 13e année en cinq ans
(Commission royale, 1967-1970, p. 140)
323.10 Les écoles secondaires privées
franco-ontariennes
- Leur existence remonte à 1845.
- Au début du 20e siècle, on en compte 5, toutes
situées à Ottawa et créées par des communautés
religieuses. - De 1950 à 1966 expansion 33 écoles sont créées,
avec en 1966, 7 165 inscriptions de la 9e à la
13e année. - Facteurs derrière cette hausse dinscriptions
- Familles canadiennes françaises venues du Québec
et du Nouveau-Brunswick - Hausse des naissances daprès-guerre qui
continuera jusquen 1970.
333.10 Les écoles secondaires privées
franco-ontariennes (suite)
- Le financement de toutes ces écoles demeure
précaire. - On reçoit des subventions gouvernementales
seulement jusquen 9e et 10e année. - Pour les 11e, 12e et 13e année, les coûts
reviennent aux parents et une très large partie
par les communautés religieuses responsables des
écoles. - Les coûts élevés de laboratoires et dateliers ne
permettent pas de dispenser le programme Affaires
et Commerce, ni celui des Sciences, Technologie
et Techniques.
343.11 Lavènement et le développement des écoles
secondaires de langue française après 1967
- 1967, reconnaissance de la nécessité urgente
doffrir un enseignement au niveau secondaire
dans la langue de la communauté
franco-ontarienne et Création du Comité sur les
écoles secondaires de langue française, - Selon le rapport de Bériault (1968).
- Le programme scolaire doit suivre les principes
pédagogiques essentiels et les lignes
fondamentales denseignement des écoles
secondaires de lOntario, tout en répondant aux
besoins propres à la clientèle de langue
française (manuels scolaires, centres de
ressources bien outillés, télévision éducative ou
éducation permanente). - La Formation à lenseignement au secondaire de la
Faculté déducation de lUniversité dOttawa
accueille ses premiers postulants en septembre
1969.
354. Les débuts de lenseignement des sciences en
Ontario français
- Avec la création des écoles secondaires de langue
française, en 1967-1968, les sciences et les
maths deviennent des matières obligatoires en 9
et 10è années - Toutefois, les maths et les sciences (Bio,
Chimie, Phys) sont aux choix en 11, 12 et 13è
années
364.1 Lenseignement des sciences au primaire
1968-1983
- La promotion des sciences et maths nest pas une
priorité ni dans la culture franco ontarienne ni
dans la formation initiale, - Le français, la catéchèse et langlais sont les
matières prioritaires.
374.2 Lenseignement des sciences à
lintermédiaire 1968-1983
- Manque de prérequis en sciences et maths,
matières désormais obligatoires, - Taux déchecs élevé en ces matières.
384.3 Lenseignement des sciences au cycle
supérieur (11, 12, 13 è années) 1968-1983
- Taux de participation des élèves francophones
reste plus faible par rapport à celui des élèves
anglophones quimporte la discipline (bio,
chimie, phys) et lannée détudes (11, 12 ou 13), - Conséquence moins délèves franco-ontariens
aptes à poursuivre des études universitaires.
394.4 Lenseignement des sciences à luniversité
1968-1983
- La première cohorte des élèves issus des écoles
secondaires de langue française arrive à
luniversité à lautomne 1973 et coïncide avec la
crise pétrolière qui avait déjà commencé en 1972, - Conséquence compressions budgétaires empêchent
la création de programmes détudes universitaires
en français adaptés aux francophones, - Les francophones représentent des fois 1/10 des
inscriptions des anglophones en sciences,
ingénierie et technologie, - Les francophones sont sous-représentés dans les
études scientifiques et technologiques de 2 et 3è
cycles.
405. Quen est-il de lenseignement des sciences
aujourdhui résultats préliminaires dune étude
en cours
- Notre étude se veut une suite de celle conduite
par Churchill et al. (1985) entre 1977-1983 - Au primaire, malgré lexistence dun curriculum
de sciences obligatoire de la 1ère à la 8ème
année, limportance accordée à lenseignement/appr
entissage de sciences est fonction de
lengagement et de la formation de lenseignante
en sciences. En effet, - À peine 1/5 des enseignantes du primaire ayant
participé à notre étude a une formation
postsecondaire en sciences - Le curriculum nest quune réplique du curriculum
anglais qui ne reflète en rien les spécificités
et les préoccupations de la communauté
franco-ontarienne
415. Quen est-il de lenseignement des sciences
aujourdhui résultats préliminaires dune étude
en cours (suite)
- À partir de la 9ème année, lélève choisit une
filière (appliquée ou théorique) qui tranche sur
lorientation de ses études ou carrières futures, - Très peu délèves francophones disent vouloir
poursuivre des carrières ou études universitaires
en sciences ou technologie, - À lélémentaire, comme au secondaire,
enseignantes et enseignants se plaignent du
manque de ressources scientifiques en français,
de formation adéquate, dintérêt des élèves aux
sciences et de leurs lacunes langagières en
sciences ainsi que du sous financement de
léducation scientifique en français, - Les élèves trouvent les études scientifiques
compliquées et les carrières pas alléchantes.
426. Quels espoirs pour demain?
- Présence de plus en plus croissante de futurs
enseignants de sciences (au secondaire) issus de
la communauté et préoccupés de donner le goût de
sciences à leurs élèves, - Limmigration amène des enseignants francophones
qualifiés en sciences en autant que le système
daigne recourir à leur expertise, - Les bénéficiaires des écoles de langue française
homogènes constituent aujourdhui lélite de la
communauté et est soucieuse de son développement
léducation et léducation scientifique fait
partie de lhéritage que cette élite aimerait
léguer à ses enfants et petits enfants, - Les enseignantes et enseignants dexpérience sont
conscients de la nécessité de partager à leurs
collègues novices les activités pédagogiques
construites au fil des années , - La communauté francophone de lOntario compte
déjà quelques Dr. en sciences (hommes et femmes)
qui représentent des modèles pour la relève
scientifique.
43Questions et commentaires
- Merci de votre attention!