Title: ENTRA
1ENTRAÎNEMENT ÉLECTROSYSTOLIQUE EN RÉANIMATION
- JC RICHARD
- DESC Réanimation médicale. Nice Juin 2004
2INTRODUCTION
- Entraînement systolique
- ? suppléer une activité électrique ventriculaire
spontanément déficiente en imposant au myocarde
une stimulation électrique de fréquence variable - ? création de dépolarisations extrinsèques
- ? La quantité d'énergie nécessaire (seuil de
stimulation) peut varier de façon importante en
fonction de - De la position de l'électrode
- De sa polarité
- De la surface de stimulation
- De la durée de stimulation
- Des conditions physiopathologiques
- hypoxie
- hypercapnie
- désordres hydro-électrolytiques
- ? les seuils de stimulation peuvent être jusqu'à
5 fois plus élevés en cas de stimulation réalisée
en urgence chez des patients instables
3ENTRAINEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUEEN REA -
INDICATIONS USUELLES
- Prophylactiques
- chez des patients porteurs de bloc de branche
gauche (BBG) - Cathétérisme cardiaque droit
- Biopsie myocardique
- à la phase aiguë de lIDM antérieur
- BBD HBAG
- BBD HPBG
- BBG BAV1
- BBD alternant avec BBG
- CEE chez des patients porteur de maladie
rythmique auriculaire - Torsade de pointe (accélération de la FC pour
prévenir la récidive) - Bradycardies symptomatiques avec bas débit
cardiaque - Dysfonction du nœud sinusal
- Bloc sino-auriculaire
- Dysfonction du nœud auriculo-ventriculaire
- Réduction de troubles rythmiques par capture de
l'activité électrique (overdrive) et interruption
du circuit de la tachycardie - Supra-ventriculaires
AC/FA FV TV syncopales
4MÉTHODES D'ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE
- Endocavitaire
- Transcutanée
- Trans-oesophagienne
- Epicardique
5ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE ENDOCAVITAIRE
- Peu accessible en cas d'urgence hors d'un service
de réanimation - EES réalisé au moyen d'une sonde placée par voie
vasculaire veineuse au contact de l'endocarde du
ventricule droit - Les électrodes distales de la sonde sont reliées
à la cathode et l'anode d'un stimulateur
cardiaque externe - pole distal
- pole proximal
6ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE ENDOCAVITAIRE
- Contre-indication
- Prothèse tricuspidienne
- pathologie tricuspidienne (endocardite)
7ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE
ENDOCAVITAIREMatériel
- Électrodes mono ou bipolaires avec détection
proximale et stimulation distale - Certaines sondes permettent un entraînement
auriculaire en mode VDD - Certains cathéters artériels pulmonaires modifiés
(Paceport Edwards) peuvent accueillir une SEES
mais le seuil de stimulation est le plus souvent
élevé
8ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE ENDOCAVITAIRE
Technique de pose
- Abord veineux central
- JID
- SCG
- Vfémorales impraticable sans radioscopie
- Sous contrôle scopique ou ECG
- Réglages initiaux
- Mode
- à la demande (si activité cardiaque spontanée)
- Asynchrone (absence de rythme ventriculaire
propre) - Intensité de stimulation réglée arbitrairement à
une valeur de 4mA - Fréquence de stimulation supérieure à la
fréquence propre du patient (si elle existe) - Sensibilité
- Contrôle RP post pose
9ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE ENDOCAVITAIRE
Contrôle radiologique
10ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE ENDOCAVITAIRE
Tracé d'électrostimulation normal
- Artéfact de stimulation (spike)
- Suivi d'un complexe élargi avec un aspect de
retard gauche - Vérification de l'efficacité hémodynamique des
complexes électro-entraînés - Seuil de stimulation plus faible intensité
permettant l'électro-entraînement ? une valeur de
stimulation égale au double de ce seuil permet un
entraînement fiable
11ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE
ENDOCAVITAIREComplications
- Fréquence (environ 20)
- Liées à mise en place du système
- Embolie gazeuse, PNO, plaies artérielles,
phlébothrombose (VVC) - Arythmie ventriculaire 6
- BBD (1)
- Perforation septale
- Tamponnade par perforation OD ou VD (1)
- Cathétérisation du sinus coronaire
- morphologie bloc de branche droit du QRS,
- stimulation simultanée de l'oreillette et du
ventricule - seuil élevé de stimulation
- sonde se dirigeant postérieurement sur le cliché
de profil - Septiques (jusqu'à 50 après 3 jour dans
certaines études) - Syndrome du pace maker
12ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE
ENDOCAVITAIREComplications
- Dysfonction de SEES
- Spikes non suivis de QRS
- mauvais positionnement/déplacement de la SEES
- Intensité de stimulation trop basse
- Augmentation du seuil de stimulation du myocarde
- Absence de spike
- Défaut de branchement de la SEES
- Panne du boîtier
- Stimulation non coordonnée à l'activité cardiaque
du patient défaut d'écoute du système - Absence de stimulation qui est inhibée
- par des impulsions électromagnétiques provenant
de l'environnement du patient - Par l'activité musculaire du patient
- Stimulations inappropriées
- mauvais réglage de la sensibilité
- mode async
13ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE
ENDOCAVITAIRESurveillance
- RP quotidienne
- vérification biquotidienne du seuil
- Point de ponction
- Sepsis
14ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE
TRANSCUTANÉGénéralités
- Adapté à l'urgence
- Facilité d'utilisation et rapidité de mise en
œuvre
15ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE
TRANSCUTANÉMatériel
- 1) Le stimulateur.
- intégré à un ensemble scope-enregistreur.
- 2) Les électrodes de stimulation
- à usage unique, autocollantes, prégélifiées
- Reliées au stimulateur en respectant la polarité
- 3) Les électrodes de détection
16ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE
TRANSCUTANÉAspects pratiques
- Placement des électrodes essentiel
17ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE
TRANSCUTANÉAspects pratiques
- Réglage de la fréquence de stimulation
- Réglage du mode (à la demande, async)
- Réglage de lintensité variable suivant l'état du
patient - maximal (150 à 200 mA) d'emblée en cas
d'inefficacité circulatoire - progressif (intensité de départ de 10 mA), à la
recherche du seuil de stimulation, lors des
troubles de l'automatisme cardiaque, chez des
patients conscients. - Intensité habituellement requise (70-120 mA)
- intensité gt 50 mA mal tolérée par le patient ?
sédation-analgésie requise le plus souvent - Vérification de l'efficacité hémodynamique des
complexes électro-entraînés
18ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE TRANSCUTANÉ
- Efficacité Zoll. Circulation, 198571937
- Électro-entraînement efficace dans 78 des cas
- Echec en cas d'hypoxie sévère ou douleur
intolérables - Obésité et contexte post-opératoire de chirurgie
cardiaque situation ou le seuil de stimulation
est plus élevé, avec inefficacité plus fréquente - Complication majeure de la technique
contraction douloureuse des muscles de la paroi
thoracique
19ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE TRANSOESOPHAGIEN
- Méthode d'invasivité intermédiaire entre SEES et
entraînement transcutané - Utilise des sondes bi-polaires semi-rigide
- Anesthésie locale
- Sonde reliée à un ECG prudemment glissée par le
nez et positionnée en regard de l'oreillette
gauche - L'oreillette gauche étant proche de la partie
basse de l'œsophage, sa capture est relativement
aisée (80-100) des cas
20ENTRAÎNEMENT ÉLECTRO-SYSTOLIQUE TRANSOESOPHAGIEN
- Contre-indications
- Troubles de l'hémostase
- Malformations ou varices oesophagiennes
- Indication
- overdrive des troubles du rythme
supra-ventriculaires (TA, Flutter auriculaire)
21ENTRAÎNEMENT ÉPICARDIQUE
- Électrodes fixées chirurgicalement à une distance
approximative de 2 cm de l'oreillette droite et
du ventricule - Capture ventriculaire réalisée dans 97 des cas
- Indication
- Prophylactique (suites-post opératoires de
chirurgie cardiaque) - CI de la mise en place de sonde endocavitaire (EI
tricuspide)
22CONCLUSION
- Contexte dACR (pré-hospitalier/Réa)
- entraînement électro-systolique transcutané
- Précédant linstauration de lentraînement
électro-systolique endocavitaire - Bradycardie non syncopale
- entraînement électro-systolique endocavitaire
- Overdrive
- des TPSV entraînement électro-systolique
transoesphagien - Des TV non syncopales entraînement
électro-systolique endocavitaire - Prophylaxie des troubles rythmiques
post-opératoire chirurgie cardiaque - entraînement électro-systolique épicardique
- Ci de entraînement électro-systolique
endocavitaire - entraînement électro-systolique transcutané
(urgence) - entraînement électro-systolique épicardique
23Modes de stimulation
Kusumoto. NEJM, 199633489-98