Title: Le Mod
1Le Modèle à Perméabilité Variable Par Dan
Reinders(avec les graphiques et animations de
Richard Pyle)
- Une explication simple pour ceux peu enclins aux
mathématiques - Traduction de jean-marc Belin, février 2002
2Tout dabord, parlons des bulles
- La pression du gaz à lintérieur dune bulle est
égale à la pression hydrostatique qui lentoure,
plus une contribution de la Tension de Surface
provoquée par les molécules deau se tirant les
unes aux autres à la surface de la bulle. - Cette contribution de la Tension de Surface est
donnée par la formule suivante PTS 2g/rayon - Une bullle, denviron la taille dun globule
rouge, (rayon de 4 mm) voit sa pression
augmenter de 0.5 atmosphères. - Plus la bulle est petite, plus les effets de la
tension de surface sont importants.
3Effet de la Tension de Surface
Pression Ambiante Pamb 2 atm
Pression Interne Pamb 2 atm
Tension de Surface PTS 0.5 atm
PTS 0.5 atm
Pbulle 2.5 atm
Gaz
4 µm
Fluide
4Les bulles et la diffusion gazeuse
- Si à lintérieur de la bulle, la pression est
supérieure à la pression des gaz dissous dans les
tissus environnants, la bulle va se contracter. - Inversement, si la pression à lintérieur de la
bulle est inférieure à la pression des gaz
dissous dans les tissus, la bulle va grossir.
5Gradients et Diffusion Gazeuse
Dissolved Gas (Tissue) Pressure Ptis 1.6 atm
Pression Ambiante Pamb 2 atm
Gaz dissous (Tissus) Pression Ptis 3.2 atm
Tension de Surface PTS 0.5 atm
Pbulle 2.5 atm
Gaz
4 µm
Fluide
6Implications
- Sauf durant la décompression, toutes les bulles
devraient se dissoudre car, à cause de la tension
de surface, la pression interne de la bulle est
plus élevée que la pression des gaz dissous qui
lentourent. - Une personne qui naurait pas plongé récemment ne
devrait pas avoir de bulle.
- En réalité, les bulles ne se disolvent pas
toujours.
7Entrez dans le Modèle à Perméabilité Variable!
Les molecules hydrophobes ont horreur de leau
tandis que les molécules hydrophiles sont attirée
par leau. Ainsi, les molécules qui possèdent
ces deux terminaisons vont se fixer sur
linterface gaz-eau avec la partie hydrophile
dans leau et la partie hydrophobe dans le gaz.
- Pour expliquer pourquoi les bulles ne se
dissolvent pas toujours, de nombreuses
suggestions ont été faites. - Jusquà présent, la meilleure explication est que
les minuscules bulles se stabilisent grace à des
molécules actives de surface - Ces molécules possèdent à la fois des parties
hydrophobes et hydrophiles, et elles sinsèrent
delles mêmes dans linterface eau-gaz.
8Molécules actives de Surface
Hydrophile
Hydrophobe
Gaz
Fluide
9Comment le surfactant stabilise les bulles ?
Rappelez-vous que si la tension de surface est
nulle, alors la pression interne de la bulle est
égale à la pression ambiante. Si la pression des
tissus est égale à la pression ambiante, alors il
ny a pas de gradient de pression pour activer la
diffusion gazeuse.
- De même que les molécules deau se tirent entre
elles pour former la tension de surface, les
molécules actives de surface se repoussent les
unes contre les autres. - Ceci contrecare leffet de la Tension de Surface
et ainsi, élimine la perte de gaz par diffusion. - Pas de diffusion, donc pas de dissolution des
bulles.
10Le Surfactant peut être assimilé à de minuscules
ressorts se repoussant à linterface.
agrandissement
EAU
11Que se passe-t-il pendant lécrasement ?
- Lorsquune bulle est comprimée à la descente, la
place disponible pour chaque ressort diminue.
Schématiquement, chaque ressort se comprime alors
quil sécrase contre son voisin. - Mais, comme le ferait un vrai ressort, il arrive
quil ne puisse plus se comprimer davantage son
voyage sarrête là. - A cet instant, les ressorts vont quitter la
surface de la bulle.
12Remarquez quau début les ressorts se resserent
seulement, laissant moins de place pour chaque
ressort. Une fois quils ont atteint leur limite,
les ressorts excédentaires sont éjectés.
- Dun point de vue énergétique, il devient
préférable pour la molécule de surfactant de
quitter la surface plutôt que dêtre comprimée
davantage. - Désormais, la Tension de Surface est anihilée et
la bulle se stabilise à son nouveau rayon plus
petit.
Bulle avant compression
Bulle après compression
13Grossissement des bulles
- Retenez que les bulles grossissent lorsque la
pression des gaz dissous est supérieure à la
pression interne de la bulle. - Ce qui signifie que pour grossir, les petites
bulles ont besoin dune sur-saturation plus
importante car leffet de la tension de surface
est proportionnellement plus important pour les
bulles plus petites. - Cest pourquoi les noyaux réduits sont meilleurs
pour le plongeur que les noyaux non réduits.
14Mais, tu ne viens pas de dire que la tension de
surface était nulle pour les noyaux réduits ?
Rappelez-vous que la pression nécessaire pour
vaincre la pression de surface vaut
2gamma/rayon. Aussi, une bulle plus petite
demande une sur-saturation plus importante, même
dans le cas où les deux étaient initialement
stabilisées.
- Ce qui voudrait dire que les petites bulles
devraient grossir aussi facilement que les
grosses. Mais ce nest pas ce qui se passe !
- Au début la bulle se dilate, mais ensuite les
ressorts perdent le contact entre eux, aussi ne
peuvent-ils plus se repousser et les effets des
molécules de surfactant sont perdus. - Et alors, la tension de surface règne en maitre.
15Dautres effets pour le surfactant ?
- Oui il forme une barrière à la diffusion.
- Plus les molécules sont plaquées entre elles,
plus la barrière à la diffusion est forte.
Tissu
interface
Bulle
16Kunkle ou Yount
- Jusquà présent il existe deux principaux modèles
du surfactant des bulles - Un par Dr. Thomas Kunkle
- Un par Dr. David Yount
17Le modèle de Kunkle
- Postule que lorsque les surfactants quittent la
bulle, elles ne reviendront ni ninterviendront
plus jamais. - Prend pleinement en compte la compressibilité
des ressorts. - La force que la barrière oppose à la diffusion
dépend de lespace disponible pour chaque
surfactant.
18Le modèle de Yount
- Postule quil existe un réservoir de surfactant
suspendu tout autour de la bulle. - Prend en compte le transfert des molécules de
surfactant entre le réservoir et la surface de la
bulle. - Utilise des ressorts non comprimés, soit quils
ne se repoussent pas ou alors ils se repoussent
jusquau seuil déjection. Ils se comportent plus
comme des boules de billard que comme des
ressorts.
19Réservoir de Surfactant
Notez quil ny a que le surfactant situé dans la
couche de surfactant qui puisse générer une
tension de surface., ceux situés dans le
réservoir ne sont pas alignés et sont incapables
de se repousser.
Fluide
Reservoir
Couche de Surfactant
Gaz
20Comment intervient la Perméabilité Variable?
- Soit le surfactant ne forme pas une barrière à la
diffusion, soit il la bloque complètement. - Cette imperméabilité intervient après une
compression denviron 9 bars, la plupart des
plongeurs ne sont donc pas concernés. - Une bulle imperméable ne sera donc pas autant
écrasée quune bulle perméable car le gaz ne
sévacue pas par diffusion au fur et à mesure
quelle rétrécit.
21Le Réservoir
bulle
surfactant
réservoir
- VPM tient également compte dune force
électro-statique entre le réservoir et la surface.
22Les Forces Electrostatiques
Gamma-C est la valeur maximale danti-tension de
surface que le surfactant peut suporter avant
dêtre éjecté dans le réservoir. Remarquez que ce
nest pas pour celà quelle doive être égale à la
tension de surface elle-même, car le terme B peut
faire la différence.
- Equation de léquilibre des pressions
Pbulle (2 gc/rayon) B Pamb 2 g/rayon - B est la somme des différentes attractions et
répulsions chimiques et électriques. - gc caractérise leffet ressort répulsif du
surfactant.
23Ce quil faut retenir à propos de la réduction
des bulles.
Remarquez que les choses demeurent simple même si
la pression ambiante nest pas égale à la
pression des gaz dissous dans les tissus. Ceci
signifie juste quon aura besoin de différentes
valeurs pour B.
- On postule que la pression des gaz dans la bulle
est égale à la pression externe des tissus - aka
diffusive equilibrium. - Si on ignore les effets de loxygène, ceci
signifie que Pbulle est égal à Pambiant, car
Pambiant serait égal à la pression des gaz
dissous (Pdis).
24- Avec léquation des pressionsavant réduction
Ptis 2 gc/ro - Bo Psurface 2
g/roaprès réduction Ptis 2 gc/réduit -
BréduitPprof 2 g/rréduit - Où Ptis est la pression des gaz dissous (présumé
égal à Psurface), ro est le rayon initial, et
rréduit est le rayon final. - En posant Bo égal à Bréduit on obtient léquation
qui donne le nouveau rayon réduit.
25La formule de Réduction
- Préduit Pprof. - Ptis
- FR facteur de Réduction 2 (gc - g)
rréduit 1/((Préduit/FR) 1/ro)
26Létat Méta-Stable
- Différentes valeurs de B sont utilisées lorsque
les tissus se saturent, afin de représenter
létat semi-stable du noyau qui se forme. - Alors que le surfactant retourne du réservoir à
linterface, les noyaux retrouvent leur taille
initiale selon une exponentielle. - Ce processus se déroule sur plusieurs jours, mais
il peut intervenir plus rapidement dans les
organismes vivants.
27La décompression et les noyaux
- Même une bulle non stimulée pour grossir se
dilatera avec la chute de pression ambiante. - Les mêmes équations sont utilisées pendant la
saturation Pdis 2 gc/rs - Bs Pprof. 2
g/rsAprès la décompression Pdis 2 gc/rd -
BdPsurface 2 g/rd - Lindice s fait référence à la saturation, d fait
référence à la décompression.
28Grossissement de la Bulle
- Les bulles grossissent lorsque la sur-saturation
est supérieure à 2 g/rayon (tension de surface). - Notez que le développement du noyau pendant la
décompression facilite la transformation des
noyaux en bulles pleines et entières. - Toutes les équations précédentes peuvent être
combinées afin de déterminer les plus petites
bulles stimulées pour grossir.
29Nombre de bulles
- Le VPM prédit quil y a une distribution
exponentielle des noyaux beaucoup de petits et
quelques gros. - Le nombre de noyaux stimulés à la croissance est
fonction de la taille minimale susceptible de
grossir, donné par la formule suivante
Nstimulé Ntotal (e - K rstimulé )
30Ce quil faut retenir
A la suite dune plongée à saturation très
longue, tous les noyaux réduits ont repris leur
taille dorigine. Cela signifie que dans ce cas,
les noyaux sont beaucoup plus susceptibles de
grossir quils ne le sont lors des plongées
loisirs habituelles.
- Une sur-saturation plus importante stimule
davantage de bulles à la croissance. - Des pressions de réduction plus importantes
aident à minimiser le nombre de bulles stimulées - La décompression des plongées à saturation doit
être plus conservative afin de tenir compte de la
perte des effets de réduction.
31VPM et les tables de plongée
Le VPM utilise une boucle itérative afin
dobtenir rapidement une procédure qui converge
sur une profil de remontée optimal, cependant
cette procédure peut intimider et cacher le
fait que tout ce qui arrive est simplement que le
gradient tolérable des tissus est
progressivement augmenté jusquà ce que le volume
total de gaz autorisé soit atteint dans chaque
compartiment.
- Il y a beaucoup de confusion sur la façon dont
VPM est intégré dans les modèles de plongée. - Le concept est très simple, mais cette simplicité
est quelque peu occultée par les élégantes
procédures utilisées pour générer les tables de
plongée.
32Le nombre de bulles minimum
Cette hypothèse fut conçue parce que le VPM ne
nous dit rien sur la taille des bulles, seulement
combien seront stimulées pour grossir. Cependant
le Dr Yount remarqua quil y avait une forte
corrélation entre les incidences dADD et la
prédiction VPM du nombre de bulles susceptibles
de grossir. Le VPM prédit une relation linéaire
entre la sursaturation et la pression de
réduction, et cest ce qui a été observé dans la
pratique. Dautres modèles prédisait cela
également, mais ce qui était particulièrement
intéressant était que le VPM prédit également une
inflexion de la courbe alors que la pression de
réduction approche du régime imperméable. Ceci a
été observé chez des rats soumis à des variations
de pression extrêmes, bien quil reste un doute
quant au fait que linflexion observée soit due à
limperméabilité ou à dautres facteurs liés au
caractères extrêmes des plongées.
- Le VPM postule quil existe un nombre de bulles
minimum (indépendamment de la taille) qui peuvent
être tolérées sans quil y ait daccident de
décompression. - Si cest vrai, on peut alors prévenir les
accidents de décompression en conservant la
valeur de la sur-saturation au dessous du seuil
nécessaire au déclenchement du nombre critique de
noyaux.
33Un nombre de bulles constant impliquerait soit
des plongées loisirs très conservatrices, soit
des plongées à saturation très dangereuses. La
solution réside dans la possibilité davoir un
processus limitatif mixte où la phase limite
serait importante pour les plongées courtes,
tandis que la limite convergerait vers le nombre
de bulles constant prédit pour les plongées à
saturation. Intuitivement, cette limite de phase
a un sens, il est concevable que le corps puisse
supporter plus de bulles pendant un certain temps
quil ne le peut indéfiniment.
- Cette hypothèse fonctionne très bien pour les
expositions à saturation, mais elle est trop dure
pour les plongées normales. - Solution postuler quil existe un volume de gaz
maximum tolérable, en comptant UNIQUEMENT les
noyaux en dessous dun rayon critique
Noyaux au dessus du rayon critique
Noyaux en dessous du rayon critique
Sassurer que le volume de gaz issu uniquement de
ces bulles est inférieur au volume maximum permis
Ignorer le volume de gaz des bulles issu de
noyaux au dessus du rayon critique
34Période et croissance des bulles
Il règne une sorte de compétition entre les
bulles et le sang pour labsorbtion du gaz dans
les tissus. Les bulles des tissus rapides se
jettent sur le gaz pour grossir bien plus tôt que
ne le font les bulles des tissus plus
lents. Cependant, la plupart des tables de
plongée autorise un gradient plus élevé pour les
tissus rapides, précisemment parce que les bulles
ne peuvent pas grossir aussi vite Quoiquil en
soit, ce gradient élevé qui est habituellement
permis, signifie que les bulles des tissus
rapides grossissent initialement plus vite que
celles des tissus lents (même si, à la fin, les
bulles des tissus lents atteignent une taille
supérieure).
- Les tissus rapides éliminent le gaz inerte plus
vite que les tissus lents, ce qui veut dire que
les bulles nont pas le temps de grossir autant
que dans les tissus lents. - Dabord, les bulles grossissent plus vite à cause
de la différence de pression plus élevée, mais
ceci est grandement contre-balancé par
lélimination rapide de la source de gaz.
35Beaucoup de petites ou quelques grosses ?
On autorise des gradients plus élevés pour les
tissus rapides. Ces gradients vont inciter
beaucoup plus de bulles à grossir, mais, parce
que les bulles sont petites, on respecte la
limite maximun de gaz libre.
- Ce concept de volume critique signifie que les
tissus rapides peuvent avoir de nombreuses
petites bulles, alors que les tissus lents
peuvent difficilement avoir des bulles au dessus
du nombre minimum. - On autorise une sur-saturation plus élevée pour
les tissus rapides.
36Augmenter le Gradient
Pour se representer la façon dont cela
fonctionne, imaginez un gradient Gmin, qui
stimulerait juste le nombre de bulles saines
pour avoir le volume de gaz autorisé Vlim. Le
cycle suivant autoriserait un gradient Gmin de
150 , qui donnerait à Vlim un surplus de 50. Le
cycle suivant pourrait autoriser 180 de Gmin, ce
qui donnerait un surplus de 20. On peut
imaginer que cela converge vers un gradient de
212 de Gmin avec un surplus de volume nul. A
cet instant, on a atteint la limite de la phase
- Le VPM démarre en stimulant simplement le nombre
minimum de bulles saines. - La sur-saturation maximale autorisée est alors
augmentée, et le surplus de volume gazeux généré
dans chaque compartiment est comparé au maximum
permis. - Si cest en dessous de ce qui est permis, la
sur-saturation est encore augmentée jusquà
atteindre le maximum possible pour ce
compartiment.
37Est-ce que VPM marche bien ?
- Il a permis de générer des tables de plongée avec
succès. - Il sappuie sur des donnée humaines et animales.
- Il a apparemment réussi la mise en équation
réalisée par le Dr. Wienke et son nouveau RGBM
(Reduced Gradient Bubble Model).
38Dautres modèles candidats
- Les nombreux succès de VPM (prédiction des
paliers plus profonds, etc) peuvent également
trouver une explication parmis dautres modèles
de croissance de bulle par diffusion et phase
déquilibre (où il existe trop de noyau
disponible pour que le gaz puisse grossir en
bulle). - Actuellement, il est impossible de dire quel est
le modèle correct, aussi gardons-nous de conclure
trop vite.
39Dautres façons de stabiliser le noyau
- Des fissures hydrophobes peuvent aussi former des
noyaux (comme dans votre choppe de bière). - Il est certain que les noyaux NE SE FORMENT PAS
dans leau pure, il faudrait pour cela une
sur-saturation plus grande que ne le permet la
profondeur des océans. - Des noyaux à courte durée de vie (de quelques
minutes à quelques heures) peuvent être générés
en permanence dans des muscles et articulations
sous contrainte. Il se peut que ces noyaux ne
soient que partiellement stabilisés.
40Création de nouveaux noyaux
Le Dr. Powell de la NASA a effectué un certain
nombre de recherches dans ce domaine. Il remarqua
que la résistance aux bends peut être augmentée
de manière significative en observant un repos
alité complet pendant plusieurs heures ou jours
précédents la décompression. Il a également
montré que le simple fait de monter quelques
marches peut augmenter les chances dADD. Il
montra également que lépaule droite formait des
bulles plus facilement que la gauche,
certainement parce que cette épaule est
habituellement plus sollicitée. Quoiquil en
soit, il a également démontré que des exercices
modérés durant la décompression diminuaient le
risque de bends car lélimination des gaz dans
les tissus est accélérée.
- Remarquez que VPM ne prévoit pas la création de
nouveaux noyaux, il ne soccuppe que de la
stabilisation de ceux déjà existants. - Ces noyaux crées lors de mouvements contraignants
sont certainement la raison pour laquelle lADD
survient plus facilement lorsque des exercices
sont effectués avant ou pendant la décompression.
41Exercise et noyaux
Ces données datent de la deuxième guerre mondiale
lorsque les bombardement à haute altitude firent
de la compréhension de lADD dans le domaine de
laviation, une priorité stratégique. Le Dr.
Powell a diffusé deux articles sur le site FTP de
la liste de décompression, lun deux est à
lorigine de ce schéma.
Maladie de la décompression à 10500m chez des
individus soumis à des exercices de différentes
intensités
- Ci-dessus, on peut voir lincidence de
lexercice sur les accidents de décompression
parmis les aviateurs qui ont fait de lexercice.
42Cela veut dire que je dois rester tranquille
pendant la déco ?
- Pas nécessairement.
- Il est vrai que lexercice crée plus de noyaux.
- Mais lexercice accélère également lélimination
du gaz des tissus, et certaines expériences ont
montrées que cétait bénéfique. - Ce qui est sur cest que les efforts exténuants
doivent être évités. - On nest cependant pas sur de savoir quand et où
des efforts modérés doivent être ou non exécutés.
43Modèle du Futur?
- Les évidences actuelles suggèrent que les noyaux
de style VPM, stabilisés ou de courte durées de
vie, ainsi que la génération de noyaux dus aux
mouvements sont importants pour la MDD. - Ces deux effets agissent sur des échelles de
temps courtes et longues à la fois. - Les modèles du futur devront tenir compte de ces
deux effets à la fois
44Ligne de conduite
- Aussi bien la phase déquilibre, la croissance de
la bulle par diffusion que les modèles VPM on été
utilisés pour générer des tables de plongée. - Tous ces modèles suggèrent des choses similaires
(paliers profonds et sur-saturation plus faible),
aussi navons nous pas de moyen de
discrimination. - Mais parce quils suggèrent des choses
similaires, nimporte lequel de ces modèle à
bulle est supérieur aux tables standard
Haldaniennes.
45Conclusion
- Les recommandations du VPM ont un sens dans une
large variété de situation. - Il se peut que la stabilisation des mico-noyaux
par le surfactant ne joue pas un rôle clé dans la
MDD des plongeurs, mais même sans cela, le
travail de pionniers comme Kunkle et Yount a
grandement contribué à comprendre comment les
bulles se forment et se stabilisent - leur
contribution ne doit pas être sous-estimée.