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DELIRES%20CHRONIQUES

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Commentaires sur le rationalisme morbide Il s agit d une distorsion du jugement,d finie comme le rationalisation syst matique ,froide ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: DELIRES%20CHRONIQUES


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DELIRES CHRONIQUES

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  • Dans la tradition clinique Française, lon
    regroupe un ensemble daffection sous le nom de
    délires chroniques ou de psychoses chroniques
  • - la paranoïa
  • - la psychose hallucinatoire
    chronique
  • - la paraphrénie

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Bref historique
  • Pendant plus de deux millénaires, le terme de
    paranoïa a servit à désigner la folie au sens
    large du terme, dabord en grec puis en latin.
  • Ce nest quau XIXsiècle que le sens de paranoïa
    sest restreint à certaines formes de troubles
    mentaux.
  • En 1909, Les folies raisonnantes. Le délire
    dinterprétation entités morbides sont décrites
    sous le terme de paranoïa.

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  • P. Sérieux et J. Capgras décrivent un délire
    chronique qui survient chez des sujets
    prédisposés, évoluant lentement, sans répit à
    base dinterprétation et se systématisant
    progressivement.
  • Cette affection mentale est caractérisée par une
    altération structurale de la personnalité qui
    permet linstallation, le développement et
    lextension didées délirantes permanentes.

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QUELQUES DEFINITIONS
  • INREPRETATION DELIRANTE
  • - fait de donner une signification fausse
    à une ou plusieurs perceptions exactes
  • On distingue les interprétations
  • - sur les faits externes
    (exogènes)
  • - sur les perceptions
    intérieures au
  • sujet (endogènes)

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  • HALLUCINATION
  • Perception sans objet.
  • On distingue dans les hallucinations
  • - des hallucinations psychiques.
  • - des hallucinations vraies
    caractérisées par leurs sensorialités, leurs
    spatialités, la conviction de la réalité
    objective de lhallucination.

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LES DIFFERENTES HALLUCINATIONS
  • Les hallucinations auditives
  • - des attitudes découte ( tête tournée et
    attentive du côte doù vient la voix)
  • - des réponses (dialogues hallucinatoires)
  • - des conduites particulières (boules dans
    les oreilles, appareils radiophoniques son )
  • Les hallucinations auditives sont les plus
    fréquentes dans notre culture. Elles peuvent être
    des sons simples, des syllabes, des mots isolés
    ou des phrases entières .
  • Leurs contenu est variable, neutre
    (anideitque), ou désagréable
  • (injures, menaces, grossièretés).

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  • Les hallucinations visuelles
  • - visions
  • - apparitions
  • Les hallucinations olfactives et
    gustatives
  • De tonalite généralement désagréable
  • Les hallucinations cénesthésiques
  • Impression de transformation totale du
    corps, métamorphose, éclatement.

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  • Hallucinations psychiques
  • - voix intérieures
  • SYNDROME DAUTOMATISME MENTAL
  • - hallucinations psychiques
  • - syndrome dinfluence
  • - écho de la pensée
  • - énonciation et commentaire des actes

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CRITAIRES PERMETANT DE DEFINIR UN ETAT DELIRANT
CHRONIQUE
  • Conviction délirante depuis plusieurs mois
  • Les thèmes délirants peuvent être les plus divers
  • Les mécanismes multiples
  • - hallucinations et interprétations
  • - mais aussi intuitifs et imaginatifs
  • Participation affective, le plus souvent à type
    dangoisse ou  état dysthymique .

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LES DELIRES PARANOIAQUES généralités
  • Début de manière insidieuse, et progressive après
    trente ans.
  • La prévalence des mécanismes interprétatifs (peu
    ou pas dhallucinations).
  • La systématisation de la conviction délirante qui
    aboutit à un système cohérent, logique,
    susceptible dentraîner ladhésion dautrui.
  • Les thèmes délirants persécutifs ou passionnels.
  • Labsence de doute conviction entière et
    inébranlable.
  • Le comportement dicté par la conviction délirante.

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Différentes variétés du délire paranoïaque
  • Délire dinterprétation
  • Délires passionnels
  • - Délire érotomaniaque
  • - Délire de jalousie
  • - Délire de revendication
  • Délire de relation des sensitifs
  • Délires partagés

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I DELIRE D INTERPRETATION
  • Dans ce type de délire, le mécanisme central est
    linterprétation qui peu à peu contribue à un
    système cohérent, structuré aboutissant a cette
    folie raisonnante.
  • Toutes les situations sont intégrées au système
    délirant par le jeu de raisonnement qui garde
    lapparence de la logique.
  • Le thème délirant est la persécution ou la
    malveillance.
  • Le délire envahit progressivement toute la vie du
    sujet.

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  • La conviction est inébranlable.
  • Le sujet à limpression dêtre espionné, écouté,
    surveillé.
  • On lui envoie des messages codés, des micros sont
    posés dans son appartement.
  • Si on montre au sujet quil se trompe, il répond
    que cela montre bien le caractère habile et rusé
    de ses persécuteurs.
  • Ceux ci sont des proches, un membre de la
    famille ou une entité, la DST, la police.

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Incidence sur la vie du sujet
  • Survenue dépisodes anxieux ou dépressifs.
  • Risque de passage à lacte.
  • Retentissement social, familial et professionnel.
  • est réel mais moindre que dans les
    schizophrénies
  • Les fonctions mentales conservées permettent un
    certain degré dadaptation des événements de la
    vie personnelle, même si le délire peut entraîner
    un isolement social.

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2 DELIRES PASSIONNELS
  • Les délires passionnels quils soient
  • - dérotomanie
  • - de jalousie
  • - de revendication
  • se caractérisent par la forte participation
    affective au délire, le sujet y
  • consacre toute son énergie.
  • Le mécanisme est intuitif et interprétatif.
  • Le sujet est en proie à une idée prévalente
  • - Il est aimé par telle personne
  • - on le trompe
  • - il est victime dune erreur médicale
  • Mais tout se qui est en dehors de lidée
    prévalente nest pas affecté
  • par les troubles de la vie mentale

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  • Délire érotomaniaque
  • Lérotomanie est lillusion délirante dêtre
    aimé.
  • Ce trouble est assez rare et touche (le plus
    souvent) les sujets de sexe féminin.
  • En général le patient est convaincu dêtre
    aimé par une personne célèbre.(artiste, homme
    politique..)
  • le délire commence par un moment de
    révélation, un regard, signature dun autographe,
    le sujet va acquérir la certitude quil est aimé.
  • Se succèdent trois phases
  • - espoir
  • - dépit
  • - rancœur
  • Cest à cette phase quil existe un risque de
    passage à lacte soit contre la personne soit
    contre des proches, son conjoint notamment.

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  • Délire de jalousie
  • Le sujet insidieusement puis de façon de plus
    en plus précise à la conviction que son
    partenaire le trompe. A partir de se moment là
  • tous les événements vont alimenter lidée
    délirante de jalousie. Le sujet méfiant surveille
    son conjoint, le file dans la rue surveille son
    courrier. Les protestations du conjoint son la
    preuve de sa culpabilité et les paroles
    rassurantes de lentourage son considérées comme
    un aveu de complicité.
  • La vie du conjoint est en général
    perturbée par les agissements du délirant jaloux
    qui au cours de paroxysmes délirants peut
    développer des réactions violentes vers le
    conjoint ou vers le rival supposé.
  • Il nest pas rare de retrouver chez les
    délirants jaloux une prise dalcool chronique.

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  • Délires de revendications
  • Dans le délire de revendication le sujet à
    limpression dêtre victime et persécuté. Il
    souhaite faire triompher la justice ou la vérité
    en obtenant reconnaissance de son bon droit. Ils
    adoptent des attitudes quérulentes par les voies
    légales, des protestations publiques (lettres aux
    journaux) des démarches administratives. Mais
    parfois ils commettent des passages à lacte en
    mettant leurs menaces à exécution.
  • Sont décrit plusieurs types de délires de
    revendication
  • - les quérulents processifs
  • - les inventeurs méconnus
  • - les idéalistes passionnés
  • - les délirants hypocondriaques

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  • 3 Délire de relation des sensitifs
  • Décrit par KRESTSCHMER survient chez des
    personnalités dites sensitives. Il sagit dune
    personnalité hésitante, sensible aux attitudes
    des autres, intériorisent les conflits et
    ressassant les difficultés relationnelles.
  • Très souvent les sensitifs occupent des
    positions subalternes.
  • Les délires de relations sont en général
    lies à des situations déchec, de frustration ou
    de rejet dont le retentissement sur le sujet est
    très fort. Il à limpression que lon fait des
    allusions malveillantes, quon se moque de lui.
  • En général les délires sont liés au milieu
    professionnel parfois au milieu familial.
  • Ils compromettent souvent la vie
    professionnelle du sujet.

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  • 4 Délires partagés
  • Connu sous le nom de folie à deux ou de
    troubles psychotiques partagés. Cette entité
    implique plusieurs personnes habituellement deux
    proches et ayant un syndrome délirant similaire.
  • En général le délire débute chez une
    personne, appelée dominante inductrice ou
    primaire et se communique à une autre personne.
    Il sagit le plus souvent des membres dune même
    famille.
  • Très souvent linducteur est atteint de
    schizophrénie.
  • Les idées délirantes communes sont de
    nature persécutrice.

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Principaux risques évolutifs dun délire
paranoïaque
  • Troubles du comportement social secondaire au
    troubles du jugement et à laspect revendicateur
    (procédurier).
  • Lacte médico-légal (meurtre, agression).
  • Accident dépressif avec potentialité suicidaire
  • Résistance à la thérapeutique (qui ne peut
    corriger que les désordres affectifs ou atténuer
    lagressivité).

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LES PSYCHOSES HALLUCINATOIRES CHRONIQUES
  • La psychose hallucinatoire chronique est
    généralement de début tardif, après 30 ans.
  • Elle est plus fréquente chez les sujets
    féminin,et souvent chez des sujet à la
    personnalité sensitive ou paranoïaque.
  • Le début est tantôt progressif tantôt brutal

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Sémiologie du délire de cette pathologie
  • Le délire de la P.H.C. sélabore à partir de
    lautomatisme mental.
  • - les mécanismes sont
  • principalement hallucinatoire ()
  • interprétatifs (rationalisme morbide)
  • - les thèmes sont le plus souvent
  • possession
  • influence
  • persécution
  • - la structure est mal systématisée.
  • - l adhésion au délire est totale.

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Commentaires sur le rationalisme morbide
  • Il sagit dune distorsion du jugement,définie
    comme le rationalisation systématique,froide
    et pseudo logique qui caractérise le raisonnement
    du patient.
  • Les distorsions du jugement sont
  • - le rationalisme morbide.
  • - linterprétation (jugement faux dune
    perception exacte)
  • - la fausseté de jugement (raisonnement
    juste mais avec un postulat inexact)

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Commentaires sur le syndrome dautomatisme mental
  • Cest un ensemble de phénomènes spontanés et
    automatiques simposant dans la vie psychique du
    sujet, constitués de
  • - phénomènes darrêt de la pensée
  • - associés à une impression détrangeté de
    la pensée, de télépathie et de velléités
    diverses
  • - dautres phénomènes peuvent apparaître
  • le déclenchement de la pensée (écho de
    la pensée et des actes)
  • commentaires et énonciation des actes
    et des pensées

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Lévolution se fait vers la constitution du
triple automatisme associant
  • Lautomatisme idéo verbal il sagit
    dhallucinations psychosensorielles ou
    psychiques, les voix commentent et énoncent les
    actes et les pensées.
  • Lautomatisme sensoriel et sensitif
  • Constitué dhallucinations visuelles,
    olfactives,gustative
  • Lautomatisme psychomoteur
  • mouvements imposées, articulations verbales
    imposées.

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Le vécu du patient peut être
  • Outre les hallucination psychiques et
    lautomatisme mental,le sujet entend aussi des
    bruits extérieurs coups sur les murs, insultes
    de la part des personnes quil croise. Il a
    parfois limpression quon lui envoie des
    messages à la radio ou à la télévision, soit que
    les présentateurs fasse allusion à lui soit que
    son poste ait été modifié et que lon
    transmettent de fausses émission. Le sujet peut
    prouver que les aliments ont un goût bizarre.
    Sentir des odeurs de gaz.

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  • Le patient atteint de PHC peut aussi se plaindre
    à la police ou engager des procédures contre ses
    persécuteurs, en conséquence le retentissement
    du délire dans la vie quotidienne, familiale et
    professionnelle peut être très important.

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  • Le plus souvent, le délire à une connotation
    persécution on en veut à la santé ou au biens
    du patient. Parfois il sagit dun thème de
    grandeur le sujet est un personnage important
    thème mystique ou de filiation .
  • En raison de la conviction délirante, le sujet
    est souvent amené à se défendre, à discuter avec
    ses voix, à éviter les voisins, à se protéger, à
    prendre dinfini précaution pouvant aboutir à une
    réclusion volontaire.

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Quelles sont les évolutions possibles de cette
maladie
  • Lévolution classique se fait vers la persistance
    dun délire partiel dit délire en secteur,
    avec conservation de la lucidité et des capacités
    intellectuelles.
  • Il peut se produire une évolution par poussée
    lapparition de périodes ou la production
    délirante est plus intense.
  • Une autre évolution moins favorable reste
    possible
  • lévolution déficitaire (diagnostic à
    posteriori de schizophrénie paranoïde.

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ATTITUDE THERAPEUTIQUE
  • Lattitude thérapeutique vis à vis de la PHC suit
    les trois orientations que lon retrouve dans la
    plupart des psychoses délirantes
  • - chimiothérapie neuroleptique débutée à
    l hôpital.
  • - psychothérapie de soutien.
  • - orientation et suivi médico-social
    (logement, emploi)

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LES PARAPHRENIES
  • Les paraphrénies ou délires fantastiques sont
    relativement rares. Elles ont étés
    individualisées par KRAEPLIN en1910.
  • La fabulation paraphrénique est étonnante et peut
    séduire à bien des égards du fait de la
    luxuriance des récits et des intrigues.
  • Ladaptation au réel et une bonne socialisation,
    malgré ce délire prolixe,sont des éléments
    caractéristiques des paraphrénies.

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  • Le délire reste fixé autour des même thèmes et
    ninterfère pas dans la vie courante lorsque ces
    thèmes ne sont pas abordés.
  • Certains auteurs parlent dune  diplopie du
    monde délirant et du monde réel .

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Analyse sémiologique de la paraphrénie
  • A ) STRUCTURE
  • deux types de paraphrénie
  • - confabulante (délire systématisé)
  • - fantastique (non systématisé)

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  • B) THEMES
  • - fantastique fable délirante, cosmique.
  • - filiation mégalomanie fondamentale.
  • - prophéties créations mythologiques.
  • - métamorphose énormité, transformation

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  • C ) MECANISMES DU DELIRE PARAPHRNIQUE
  • - imaginatif
  • importance de la fabulation ()
  • - hallucinatoire
  • hallucinations psychosensorielles
    (auditives)
  • possible automatisme mental

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Les principales caractéristiques de la
paraphrénie
  • a ) la pensée paralogique, riche, polymorphe,
    invraisemblable ou au centre dune
    confabulation fantastique, surréaliste,
    mythologique.
  • b ) une mégalomanie fondamentale le sujet est au
    centre de son récit, au centre de cet univers
    fantasmagorique.
  • c ) la facilité dexpression du délire, avec une
    certaine complaisance le patient est emporté
    par son imagination, dans un monde merveilleux,
    avec des personnages de contes de fée, ou des
    récits historiques.

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  • d ) cette verbalisation prolixe, poétique.
  • imaginative, elle est parfois à lorigine de
    formules singulières, dinventivité verbale
    (néologismes, glossolalie)
  • e ) lexpression du délire peut être aussi
    graphique et picturale.

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Les possibilités évolutives
  • Quatre possibilités évolutives sont décrites
  • A ) organisation du délire avec fixation
    autour de ses thèmes essentiels. Il existe un
    enkystement du délire comparable à la PHC.
  • B ) possible évolution par moments féconds
    itératifs.
  • C ) mode dentée dans la schizophrénie.
  • D ) survenue dépisodes dépressifs lors de
    la réduction du délire par le TTT neuroleptique.

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Diagnostic différentiel
  • Les deux diagnostics différentiels sont
  • - une psychose hallucinatoire chronique.
  • - une schizophrénie paranoïde à début
    tardif.
  • Commentaires
  • Lévolution dissociative pose les
    problèmes du diagnostic différentiel et de la
    parenté entre paraphrénie et schizophrénie.

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ATTITUDES THERAPEUTIQUES
  • Trois orientations thérapeutiques
  • I ) Chimiothérapie neuroleptique
  • - associant un neuroleptique sédatif
    à un
  • neuroleptique anti-hallucinatoire.
  • - les délires fantastiques sont peu
    accessibles aux neuroleptiques.
  • - les neuroleptiques permettent un
    contrôle des réactions affectives et des troubles
    du comportement.

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  • 2 ) psychothérapie
  • - psychothérapie de soutien.
  • - ne vise pas à supprimer le
    délire,mais à en limiter ses projections.
  • 3 ) maintien dune socialisation correcte.
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