TROUBLES AFFECTIFS ET MODIFICATIONS DU COMPORTEMENT APRES TRAUMATISME CRANIEN - PowerPoint PPT Presentation

1 / 45
About This Presentation
Title:

TROUBLES AFFECTIFS ET MODIFICATIONS DU COMPORTEMENT APRES TRAUMATISME CRANIEN

Description:

On admet : 1. qu'il n'y a pas de standard de comportement, de comportement normal ou ... On admet : 3. que le comportement n'est ni une fonction c r brale, ni une activit ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:990
Avg rating:4.0/5.0
Slides: 46
Provided by: chubor
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: TROUBLES AFFECTIFS ET MODIFICATIONS DU COMPORTEMENT APRES TRAUMATISME CRANIEN


1
TROUBLES AFFECTIFSETMODIFICATIONS DU
COMPORTEMENTAPRES TRAUMATISME CRANIEN

2
TROUBLES AFFECTIFSEmotions négatives et
modifications de la perception de soi
3
Limpact du traumatisme sur la vie affective et
relationnelle
  • Diminution de lestime de soi
    et de la confiance en soi,
  • Pessimisme, défaitisme, fatalisme ou révolte,
  • Sentiments dincompréhension par lentourage,
    solitude, repli,
  • Sentiments déchec, dinjustice, amertume,
    victimisation
  • Irritabilité et labilité réactionnelles

4
traduisent le douloureux chemin vers la
reconstruction de lidentité.
5
traduisent le douloureux chemin vers la
reconstruction de lidentité.
  • Spécificités
  • Troubles cognitifs, troubles de la
    conscience de soi,
  • Handicap invisible,
  • Impact sur lentourage

6
Prise en charge accompagnement au travail
de deuil, écoute, coping, résilience.
7
Cognition, affects et émotions sont indissociables
Troubles cognitifs
Échecs
sociaux
et relationnels Emotions négatives
8
  • Intérêt dapproches globales des troubles
    cognitifs, affectifs et des modifications
    du comportement

9
TROUBLES ANXIEUXETATS DEPRESSIFS AVERES
10
Troubles psychiatriques post-traumatiques
épidémiologie
  • 18 des traumatisés crâniens (Deb, 1999, 106
    cas)
  • 34 (mild) à 39 (modérés-sévères) contre 18 chez
    contrôles
  • risque relatif x 2.8 (mild) à x 4 (sévères)
    (Fann, 2004, 939 cas)
  • Dépression 24 chez sévères, 28 chez modérés,
    3 chez légers (Satz, 1999, 100 cas)

11
Troubles psychiatriques post-traumatiques
aspects cliniques
  • Dépression 14
    à 26
  • Anxiété, attaques de panique
    8 à 28
  • Phobies 8
  • Addictions (alcool)
    8 à 12
  • Manifestations psychotiques
    6
  • Troubles de la personnalité (axe II) 23
  • Facteurs de risque sévérité du trauma et des
    séquelles? faible niveau déducation? ATCD
    personnels ou familiaux de trouble psychiatrique
    ?
  • Fann, 1995 Deb, 1999 Koponen, 2002

12
Diagnostic
  • Inventaire Multiphasique de Personnalité du
    Minnesota MMPI ?
  • Rien ne remplace le diagnostic clinique CIM 10
    ou DSM-IV
  • Ne pas confondre
  • - manifestations dépressives, tristesse,
    avec état dépressif
  • - anxiété, préoccupations,
    avec Trouble anxieux généralisé ou PTSD

13
Suivi et traitement
  • Apport des Echelles
  • Dépression CES-D (Radloff), MADRS
  • Anxiété STAI (Spielberger)
  • MAIS
  • Emotions perçues / émotions exprimées
  • dépression apragmatique
  • alexithymie TORONTO TAS-20
  • anosognosie NRS-R, PCRS

14
Traitement et prise en charge
  • Anxiolytiques
  • Anti-dépresseurs IRS ou tricycliques ?
  • Efficacité il y a beaucoup plus de traitements
    non ou mal pris que de traitements inefficaces
  • Psychothérapie associée indispensable
  • individuelle ?
  • de groupe ?

15
MODIFICATIONSDUCOMPORTEMENT
16
Si on définit le comportement
17
Si on définit le comportement comme la
manifestation observable dune relation,ou dune
inter-action sujet /
environnement,
18
On admet 1. quil ny a pas de standard
de comportement, de
comportement normal ou anormal,
19
On admet 2. quil ny a que des comportements
prévus, attendus par
lentourage, dans une situation donnée,
20
On admet 3. que le comportement
nest ni une fonction cérébrale, ni une
activité cognitive ou psychologique
spécifique,
21
On admet 4. quil nexiste donc pas de
trouble,mais des modifications du comportement
dans certaines situations.
22
Les traumatismes crâniens légers peuvent être
responsables de
modifications relationnelles, mais nentrainent
pas de
comportements inappropriés ou
dangereux.
23
Des modifications du comportement peuvent être
observées à toutes les phases de lévolution des
traumatisés crâniens graves.

24
Au cours de la phase déveil
  • le comportement sexprime dans la satisfaction
    des besoins primaires, et la
    réaction immédiate au contexte et
    aux émotions perçues (peur ).

25
Phases ultérieures
  • Les grands classiques
  • syndrome frontal dorso-latéral,
  • syndrome orbito-basal,
  • athymormie, alexithymie,
  • syndrome temporal interne,
  • KLUVER-BUCY,
  • Fureur épileptique.

26
Plus banales, mais plus fréquentes ,
  • addictions
  • frustration et angoisse réactionnelles aux échecs
    cognitifs et relationnels et aux
    difficultés de reconstruction de lidentité.

27
Plus rares et plus sévères
  • Comportements de survie inadaptés prise
    réelle de risque
  • Délinquance et actes anti-sociaux
    psychopathies post-traumatiques.
  • ATCD de traumatismes crâniens chez 20 à
    40 des patients en UMD, 86 à 100 chez
    incarcérés (Groos, 2004)

28
Lorigine de ces manifestations est,comme
toujours,plurifactorielle .
29
Facteurs individuels
Relations humaines
Contexte de la situation
30
FACTEURS INDIVIDUELS
31
Traitement individuel Thérapies
cognitivo-comportementalesCarbamazépine
Neuroleptiques ?
32
PRISE EN COMPTE DU
CONTEXTE APPROCHE GLOBALE, HOLISTIQUE
33
K GOLSTEIN
  • After effects of brain injuries in war
    their evaluation and treatment.
  • Grune Stratton, 1942

34
Lorsquun individu sent son intégrité menacée par
la maladie ou un traumatisme, et par son
incapacité à faire face à cette situation, il
présente un dysfonctionnement global de tout
lorganisme et un état de panique extrême
(réaction de catastrophe).
35
Organiser autour de cette personne un
environnement ordonné, donc rassurant et
prévisible, laide à éviter cette réaction de
catastrophe, et la conduit à accepter peu à peu
lidée quelle va garder des séquelles, mais que
la vie vaut quand même la peine dêtre vécue .
36
Les professionnels doivent accompagner cette
personneet laider tout au long de ce parcours
de prise de conscience, de choix actif,
conscient et volontaire, dacceptation et de
renoncement .
37
Y Ben-Yishay, Rusk Institute, New-York
38
Identité
Acceptance
Maitrise des processsus de compensation
Malléabilité
Engagement, prise de conscience
39
Cycles de 6 mois, 400 heures
  • 1 orientation, prise de conscience des déficits,
    compensation, formulation d'objectifs
    comportementaux concrets (40h),
  • 2 rééducation cognitive en groupe, visant à
    augmenter les aptitudes à communiquer,
    l'acceptance et l'estime de soi (120 h),

40
Cycles de 6 mois, 400 heures
  • 3 rééducation cognitive individuelle visant à
    maîtriser et utiliser en routine ces savoir-faire
    nouveaux, puis à les transférer dans un
    répertoire fonctionnel personnel (120 h)

41
Cycles de 6 mois, 400 heures
  • 4 réunions de groupe reformulation des buts et
    évaluation des progrès réalisés par chaque
    trainee (40h).
  • 5 guidance, réunions d information avec les
    familles et les amis (80h).

42
Apports ultérieurs
  • Communauté thérapeutique (Milieu-oriented
    Rehabilitation)
  • Alliance thérapeutique
  • Association rééducation cognitive intensive /
    psychothérapie / insertion précoce dans le monde
    du travail.

43
Principes
  • toujours mener de front rééducation cognitive
  • intensive et psychothérapie des aspects
  • motivationels et émotionnels (self-confidence,
  • self-esteem)
  • place particulière au traitement des troubles
  • de la de conscience de soi (self-awareness),
  • - et à la volonté positive de participer et de
    coopérer avec léquipe (alliance thérapeutique)

44
  • Matin
  • Sessions individuelles et de groupe,comportant
    réentrainement cognitif et de la communication,
    ergothérapie dindépendance dans la vie sociale,
    fitness et remise en forme,
  • psychothérapie centrée sur lanalyse des émotions
    et lacceptation de soi.
  • Après-midi
  • rencontres avec les familles,
  • activité professionnelle (3 phases).

45
PRISE EN COMPTE DU
CONTEXTE APPROCHE GLOBALE, SYSTEMIQUE
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com