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Cours d

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Cours d initiation la s curit informatique, syst mes et r seaux Cyril Voisin cyril.voisin supinfo.com – PowerPoint PPT presentation

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Title: Cours d


1
Cours d initiation à la sécurité informatique,
systèmes et réseaux
  • Cyril Voisin
  • cyril.voisin supinfo.com

2
Prérequis
  • Connaissances générales en informatique
  • Connaissances réseau (couches OSI, TCP/IP)
  • Notions sur larchitecture matérielle des PC et
    sur le fonctionnement des systèmes dexploitation
    multitâches
  • Du bon sens, de la logique, du sens critique

3
Sommaire
  • Introduction
  • Module 1 rappels
  • 1A - Rappels sur les notions fondamentales de
    sécurité
  • Les bases (analyse et gestion de risques,
    politique de sécurité, méthode, loi)
  • Les grands concepts
  • Classiques
  • Confidentialité
  • Intégrité
  • Disponibilité
  • Autres
  • Authentification (vs Identification)
  • Non répudiation
  • Anti-rejeu
  • Concept émergent respect de la vie privée
  • Les principes
  • Absence de confiance
  • Défense en profondeur
  • Moindre privilège
  • Réduction de la surface dattaque
  • Besoin de savoir (interdiction par défaut)
  • Bonne gestion
  • Multiculture
  • Notions de développement sécurisé
  • Buffer overflows
  • Cross site scripting
  • Injection SQL

4
Sommaire
  • 1B - Rappels sur la cryptologie
  • Définitions
  • Cryptographie
  • Cryptanalyse
  • Notions fondamentales
  • Histoire
  • Principe de Kerckhoffs (XIXème siècle)
  • Vocabulaire
  • Cryptographie symétrique (clé secrète)
  • Cryptographie parfaite
  • Cryptographie asymétrique (clé publique / clé
    privée)
  • Condensé (hachage)
  • Notion de signature numérique
  • Confiance en une clé publique
  • Module 2 sécurité des systèmes
  • 2A - Contrôle daccès
  • De lauthentification à lautorisation
  • Mots de passe
  • Kerberos
  • Annuaire
  • Différents types de contrôles daccès (Mandatory
    Access Control vs Discretionary Access Control,
    Role Based Access Control)
  • Audit
  • RADIUS
  • Authentification forte (carte à puce, token
    SecurID, Audiosmartcard)

5
Sommaire
  • 2B - Systèmes dexploitation
  • Notion de TCB, de Reference Monitor et de
    Security Kernel
  • Modèles de sécurité (Bell-Lapadula, Biba,
    Clark-Wilson, Brewer-Nash)
  • Critères communs (CC)
  • Canaux cachés
  • Stéganographie
  • Backdoors
  • Quelques exemples
  • Trusted Solaris
  • Security Enhanced Linux
  • Windows
  • 2C - Aperçu darchitectures matérielles
  • La sécurité physique
  • Les signaux compromettants (Tempest)
  • Cartes à puce
  • Cartes crypto accélératrices
  • Innovations dans les CPU (NX)
  • NGSCB

6
Sommaire
  • 2D - Applications
  • Bases de données
  • Applications Web
  • Portails
  • Gestion de droits numériques
  • Applications bureautiques
  • Systèmes embarqués fixes et mobiles (téléphones,
    PDA)
  • Web Services (standards WS-Security et au dessus)
  • 2E - Codes malveillants
  • Virus
  • Ver
  • Cheval de Troie
  • Espiogiciel
  • Menaces combinées
  • Canulars
  • Phishing
  • Moyens de prévention
  • 2F Outils de sécurité
  • Antivirus
  • Anti-spyware
  • Scanners de vulnérabilités
  • Gestion de la sécurité
  • Patch management, ex WSUS
  • EFS

7
Sommaire
  • Module 3 sécurité des réseaux
  • 3A - Rappels
  • Couches OSI
  • Menaces couches basses
  • Menaces sur les équipements réseau
  • IP
  • Protocoles courants (TCP, UDP, ICMP)
  • PABX
  • Bonnes pratiques
  • 3B - Pare-feu
  • Pare-feu
  • Filtrage de paquets
  • SPI (Stateful Packet Inspection)
  • Pare-feu applicatifs
  • Réflexions
  • Architectures type de pare-feu dentreprise (DMZ,
    NAT)
  • Pare-feu personnels
  • 3C- Détection et prévention dintrusion
  • IDS
  • IPS
  • NIDS / HIDS / modules noyaux
  • Problèmes courants
  • Techniques de détection et dévasion
  • Exemples de produits
  • Règles de signatures
  • Normalisation
  • Les pots de miel

8
Sommaire
  • 3D Protocoles
  • IPsec
  • AH
  • ESP
  • VPN
  • PPTP
  • L2TP/IPsec
  • SSL/TLS
  • SSH
  • 3E - Quarantaine
  • Quarantaines des accès distants
  • Quarantaine LAN (NAP/NAC)
  • 3F - Wi-Fi
  • Options de sécurité possibles (dont faiblesses de
    WEP,VPN)
  • Historique
  • 802.1x
  • RADIUS
  • EAP-TLS
  • PEAP-EAP-TLS
  • WPA (dont TKIP, PSK)
  • 802.11i (WPA2)
  • Exemple de mise en œuvre Windows

9
Évaluation
  • Un test en fin de cours
  • 2 heures, sans document
  • Forme non définitive
  • Formule mixte
  • Une partie de QCM / questions à réponses courtes
    (15 points environ)
  • Questions du support de cours (ou peu éloignées
    du contenu du cours)
  • 2 à 4 points sur des points évoqués durant les
    heures de cours
  • Une partie rédigée (de -5 à 5 points environ) de
    manière concise et argumentée
  • Sur un ou des problèmes de synthèse (analyse /
    réflexion)
  • Peut donner lieu à une note négative
  • Formule QCM

10
Introduction
11
Introduction
  • Les systèmes dinformation remplissent des
    fonctions critiques dans les organisations et
    états modernes
  • Ordinateurs
  • Réseaux dentreprise
  • Systèmes de communication (PABX, réseaux telecom,
    satellites)
  • Infrastructures critiques (énergie, défense)
  • Systèmes embarqués
  • Convergence numérique (Internet, téléphonie,
    domotique, dématérialisation de procédures)
  • Risques liés à une dépendance grandissante

12
Pourquoi pour quoi ?
  • Les organisations doivent protéger leurs biens
    pour prospérer, voire survivre
  • La sécurité informatique nest quun pan de la
    sécurité de linformation, elle-même incluse dans
    la notion de sécurité
  • Quelques biens à protéger
  • Matériel
  • Documentation
  • Logiciels
  • Données
  • Réputation, image

13
Sécurité - définitions
  • Sécurité
  • Situation dans laquelle quelquun, quelque chose
    n'est exposé à aucun danger, à aucun risque
    d'agression physique, d'accident, de vol, de
    détérioration
  • Situation de quelquun qui se sent à l'abri du
    danger, qui est rassuré
  • Sécurisé
  • Quest-ce qui a été sécurisé ? Par rapport à quoi
    ? A qui ? Contre quoi ? Pour combien de temps ?
    Jusquà quel niveau dattaque ?
  • ? La sécurité est une notion relative à un
    contexte

14
De la relativité de la sécurité
  •  The only truly secure system is one that is
    powered off, cast in a block of concrete and
    sealed in a lead-lined room with armed guards -
    and even then I have my doubts. 
  • Eugene H. Spafford (http//www.cerias.purdue.edu/h
    omes/spaf/quotes.html)

15
Lavantage de lattaquant et le dilemme du
défenseur
  • Principe n1 Le défenseur doit défendre tous les
    points lattaquant peut choisir le point le plus
    faible
  • Principe n2 Le défenseur ne peut défendre que ce
    quil connaît lattaquant peut rechercher des
    points vulnérables
  • Principe n3 Le défenseur se doit dêtre vigilant
    en permanence lattaquant peut attaquer quand il
    le veut
  • Principe n4 Le défenseur doit respecter les
    règles lattaquant peut faire ce quil veut

16
Les 3 facettes de la sécurité
Architecturesécurisée
17
Une activité continue
  • La sécurité ne se met pas en œuvre en une seule
    fois.
  • Elle fait partie intégrante du cycle de vie du
    système.
  • Il sagit dun processus itératif qui nest
    jamais fini et doit être corrigé et testé
    régulièrement.
  • La sécurité absolue est inatteignable, cest un
    voyage, pas une destination (cf An 2000 sans date
    butoir)

18
Module 1Rappels
  • 1A - Rappels sur les notions fondamentales de
    sécurité

19
Rappels
  • Ce que nous ne verrons pas
  • Analyse et gestion de risque
  • Politique de sécurité
  • Normes, standards, méthodes
  • Norme ISO 17799
  • MARION, MEHARI, MELISA, EBIOS
  • ITIL
  • Modélisation des menaces
  • La veille  le rôle des CERT
  • Aspects juridiques (loi Godefrain, loi sur la
    sécurité financière, LCEN, jurisprudence en
    matière de cybersurveillance)

20
Concepts
  • Les 3 grands classiques
  • Confidentialité
  • Intégrité
  • Disponibilité
  • Les autres
  • Authentification (vs Identification)
  • Non répudiation
  • Anti-rejeu
  • Concept émergent respect de la vie privée

21
Confidentialité
  • Disponibilité et divulgation limitées aux seules
    entités autorisées
  • Ex
  • Empêcher la lecture de données pendant la
    transmission ou le stockage pour des personnes
    non autorisées
  • Seuls lexpéditeur et le destinataire dun
    message connaissent linformation
  •  Ma recette du mi-cuit au chocolat nest connue
    que de moi et de ma sœur 

22
Intégrité
  • Absence daltération ou de destruction
  • Ex
  • Protection contre une modification non autorisée
  • Vérification quun message na pas été modifié
  •  Ma recette du mi-cuit au chocolat na pas été
    modifiée sans que je men rende compte 

23
Disponibilité
  • Capacité à répondre à un instant précis, à être
    accessible dans des conditions définies de
    performance, dhoraires
  • Ex
  • les données sont accessibles au moment où on en a
    besoin (pas de déni de service pour une personne
    autorisée)
  •  Lorsque je veux faire un mi-cuit au chocolat,
    je peux accéder à ma recette 

24
Authentification
  • Vérification / validation dune identité dune
    entité
  • Ex
  • Vérifier lidentité dun utilisateur, dune
    machine ou dun programme
  • Connaître de manière sure celui qui a envoyé le
    message
  • Remarque lidentification est laction de
    fournir son identité proclamée (ex nom
    dutilisateur)

25
Non répudiation
  • Impossibilité de nier avoir participé
  • Ex
  • Lexpéditeur dun message ne peut pas prétendre
    ne pas lavoir envoyé
  • Le destinataire dun message ne peut pas
    prétendre ne pas lavoir reçu

26
Anti-rejeu
  • Impossibilité de rejouer une séquence
    dévénements ou dactions enregistrés
  • Ex
  • Les données interceptées ne peuvent pas être
    utilisées pour se faire passer pour lémetteur
    original
  • On ne peut pas enregistrer les transmissions
    effectuées lors dune transaction entre deux
    entités et les rejouer pour provoquer une
    nouvelle transaction valide

27
Concept émergent
  • Notion de protection de la vie privée
  • protection contre la découverte et la mauvaise
    utilisation de son identité
  • Ex
  • Anonymat
  • Pseudonymat
  • Absence de possibilité détablir des liens
  • Impossibilité dêtre observé
  • Maturité et sensibilité plus importante en Europe
  • Respect de la vie privée souvent menacé par des
    impératifs damélioration de sécurité (cf USA et
    les attentats du 11 septembre 2001)

28
Quelques grands principes
  • Absence de confiance / méfiance par défaut
  • Défense en profondeur
  • Moindre privilège
  • Réduction de la surface dattaque
  • Besoin de savoir
  • Bonne gestion
  • Multiculture

29
Défiance et méfiance par défaut
  • Absence de confiance sans fait ni preuve
  • Quoi quil en soit, la complexité des SI est
    telle quil arrive toujours un moment où il faut
    accorder un minimum de confiance (lapproche
    paranoïaque a donc ses limites)
  • Qui plus est, les faits produits sont en général
    insuffisants pour fournir une certitude absolue
    (si ce nest celle de ne pas pouvoir avoir de
    certitude absolue)

30
Défense en profondeur
  • Idée mettre en place plusieurs barrières pour
    protéger ce qui doit lêtre de façon à ce que si
    une des barrières venait à être franchie
  • Mise en place de différentes couches de
    protection (au moins 2) à différents niveaux
  • on raisonne toujours comme si les autres éléments
    de protection nallaient pas fonctionner
  • Couches
  • Physique
  • Réseau
  • Machine
  • Application
  • Données

31
Moindre privilège
  • Ne jamais utiliser plus de privilèges que ce qui
    est le minimum nécessaire pour réaliser une tâche
    quon a le droit daccomplir
  • Exemples
  • Pour lire un fichier, on ne demande pas les accès
    en lecture / écriture
  • Pour exécuter un programme de lecture de-mails
    on nutilise pas un compte administrateur / root

32
Réduction de la surface dattaque
  • La surface dattaque est lensemble de ce qui
    peut être utilisé par un attaquant pour réussir
    son attaque (ports réseau ouverts, services en
    cours dexécution, privilèges des comptes sous
    lesquels ces services sexécutent, permissions
    sur les fichiers, )
  • Il faut avoir la surface dattaque la plus petite
    possible (moins de points de vulnérabilité
    possibles)
  • Exemple
  • Éviter les installations par défaut (comptes par
    défaut, composants par défauts, exemples
    pré-installés)
  • Ne pas installer de composants dont on ne se sert
    pas / désinstaller ceux qui sont inutilisés
  • Installer les services avec des comptes aux
    privilèges réduits (ne pas sombrer dans la
    facilité de tout mettre administrateur ou root)

33
Besoin de savoir
  • Pendant du principe du moindre privilège pour le
    contrôle daccès
  • Interdiction par défaut TOUT est interdit
    implicitement SAUF ce qui est autorisé
    explicitement
  • Nest autorisé que ce qui est nécessaire pour
    réaliser les tâches attribuées

34
Bonne gestion
  • Le système dinformation pour être sécurisé se
    doit dêtre bien géré
  • Ceci suppose
  • Une politique de sécurité bien définie avec ses
    procédures associées
  • Des personnes formées
  • Des technologies qui peuvent être administrées
    efficacement
  • Exemples
  • Un pare-feu bien géré est avant tout un pare-feu
    maîtrisé

35
Multiculture
  • Quand on est en mesure de bien gérer les produits
    que lon utilise, on peut les panacher et les
    installer en cascade / redondance
  • Exemple
  • 2 pare-feu de technologies et de constructeurs
    différents en cascade à lentrée du réseau
  • 2 antivirus (un sur les passerelles et/ou les
    serveurs, un sur les postes de travail)
  • Attention multiplier les technologies sans les
    maîtriser est plus risqué que de navoir quune
    seule technologie bien gérée

36
Notions élémentaires de développement sécurisé
  • Quelques attaques
  • Buffer overrun (stack overflow, integer overflow)
  • Cross site scripting
  • Injection SQL
  • Ou pourquoi il ne faut jamais faire confiance aux
    paramètres transmis par lutilisateur ( NEVER
    TRUST USER INPUT )

37
Buffer overflow
  • Le premier connu le ver de Morris
  • Article dans Phrack Magazine  Smashing the stack
    for fun and profit 
  • http//www.phrack.org/show.php?p49a14
  • En gros
  • Passage dun shellcode dans un tampon mal
    contrôlé
  • Remplissage avec instructions sans effet (NOP par
    exemple)
  • Éventuellement, camouflage par encodage avec XOR
  • Écrasement dune structure intéressante
  • Saut vers le début du shellcode

38
Buffer overrun
Piraté!
39
Solutions
  • Former les développeurs
  • Utiliser des outils danalyse du code source
  • Microsoft Prefast
  • RATS (Rough Auditing Tool for Security)
  • Pour les problèmes de débordement de pile
  • Rendre la pile non exécutable de manière
    logicielle
  • Linux openwall
  • Solaris
  • ajout dans /etc/system
  • set noexec_user_stack1
  • set noexec_user_stack_log1
  • Utiliser des compilateurs faisant appel à des
    canaries
  • StackGuard (dérivé de gcc)
  • Option /GS de Visual Studio
  • Rendre les pages de données non exécutables (cf
    fonctions DEP NX/EPB des nouveaux processeurs)

40
Cross Site Scripting (XSS)
  • Vulnérabilité très courante
  • Une faille côté serveur sert à compromettre le
    client
  • Lerreur consiste simplement à reproduire les
    entrées utilisateur sans les valider !

41
XSS en Action (Scénario)
Les acteurs
42
XSS en Action
bienvenue.asp Bonjour lt request.querystring(na
me)gt
43
XSS en Action
44
Injection SQL
  • if (isPasswordOK(Request.form("name"),Request.form
    ("pwd"))) Response.write("Authenticated!")
    // Do stuff else Response.write("Access
    Denied")

45
Injection SQL
function isPasswordOK(strName, strPwd)
var fAllowLogon false var oConn new
ActiveXObject("ADODB.Connection") var
strConnection"Data Sourcec\\auth\\auth.mdb"
oConn.Open(strConnection) var strSQL
"SELECT count() FROM client WHERE "
"name'" strName "' " " and pwd'"
strPwd "'" var oRS new ActiveXObject("ADOD
B.RecordSet") oRS.Open(strSQL,oConn)
fAllowLogon (oRS(0).Value gt 0) ? true false
oRS.Close() delete oRS oConn.Close()
delete oConn return fAllowLogon
46
Où est le problème ?
Gentil Username cyril Password
y-)4HiQw8 SELECT count() FROM client WHERE
namecyril' and pwd'y-)4HiQw8'
Méchant Username b' or '1' '1 Password b' or
'1' '1 SELECT count() FROM client WHERE
name'b' or '1''1' and pwd'b' or '1''1'
47
Module 1Rappels
  • 1B - Rappels sur la cryptologie

48
Cryptologie
  • La science du secret
  • Définitions
  • Cryptographie
  • Littéralement art des écritures cachées
  • Chiffrement et déchiffrement
  • Cryptanalyse
  • Décryptage sans connaissance de la clé
  • Objectif déjouer les mécanismes mis en place
    dans le cadre de la cryptographie

49
Histoire
  • A été un enjeu de pouvoir
  • Usage contrôlé réservé à létat (militaires,
    services de renseignements, diplomates)
  • La cryptographie a été libérée en France en 1999
    (choix de protection des activités commerciales
    et de la vie privée et reconnaissance que les
    activités malveillantes en tiraient déjà parti)
  • Quelques exemples
  • Scytale spartiate (http//www.apprendre-en-ligne.n
    et/crypto/transpo/scytale.html)
  • Chiffre de César
  • Enigma

50
Les 6 principes de Kerckhoffs
  • Le 2ème est le plus connu  Il faut quil
    nexige pas le secret, et quil puisse sans
    inconvénient tomber entre les mains de
    lennemi  
  • Journal des sciences militaires (janvier/février
    1883)
  • Toute méthode de chiffrement est considérée comme
    publique et la sécurité du système ne dépend que
    du choix des clés
  • Bien sûr la méthode na pas à être publique mais
    doit être considérée comme telle quand on
    lévalue
  • Signifie que la sécurité NE sobtient PAS que par
    lobscurité
  • http//www.petitcolas.net/fabien/kerckhoffs/index.
    html

51
Sondage
  • Quest-ce qui est le plus fort (difficile à
    casser) ?
  • AES 256
  • RSA 512

52
Vocabulaire
  • Chiffrement transformation dun message
    intelligible ( message en clair) en message
    incompréhensible (cryptogramme) à laide dun
    algorithme approprié et dune clé de chiffrement
  • La transmission du message chiffré peut alors se
    faire par un support qui peut être non sécurisé
  • Déchiffrement opération inverse au chiffrement
    à laide de la clé de déchiffrement et de
    lalgorithme inverse à lalgorithme de
    chiffrement (nécessite que ce dernier soit
    réversible)

53
Chiffrement symétrique
Clé secrète partagée
Même clé pour le chiffrement et le déchiffrement
Algorithme chiffrement
Chiffrement par l'Utilisateur1
Clé secrète partagée
Algorithme de déchiffrement
Déchiffrement par l'Utilisateur2
54
Cryptographie symétrique
  • Aussi dite  à clé secrète (partagée) 
  • On chiffre et déchiffre avec la même clé
  • En principe le moteur est aussi symétrique
  • Le chiffrement peut se faire par flux ou par bloc
    (CBC, ECB, CFB, OFB)

55
Cryptographie symétrique
  • Avantages
  • Vitesse élevée de chiffrement / déchiffrement
  • Longueur de clé variable pour plusieurs
    algorithmes
  • Inconvénients
  • Léchange de manière sécurisée de la clé partagée
    peut être difficile
  • La gestion des clés peut être difficile

56
Cryptographie parfaite
  • Inventée par Vernam en 1926
  • Chiffre à usage unique - One time pad (OTP)
  • La clé a la même longueur que le message
  • Message chiffré Message XOR CléCM ? K
  • Utilisé par les espions et les téléphones rouges
  • Problème réutilisation de la clé

57
Chiffrement asymétrique
Clé publique de l'Utilisateur2
Clé privée de l'Utilisateur2
Utilisateur1
Utilisateur2
Texte en clair
Texte chiffré
Texte en clair
58
Cryptographie asymétrique
  • Aussi dite  à clé publique / clé privée 
  • Beaucoup plus récente que la cryptographie
    symétrique (années 70). Les plus connus
  • 1976 Diffie Hellman
  • 1977 RSA par Rivest, Shamir et Adleman
  • Les 2 clés de la paire sont liées entre elles
    mathématiquement
  • Ce qui est chiffré avec lune ne peut être
    déchiffrée quavec lautre
  • Une des clés est révélée à tout le monde et est
    dite  publique , lautre est secrète, dite
     privée , et doit le rester pour authentifier
    son possesseur
  • Propriété connaissant la clé de chiffrement, il
    est  impossible  de trouver dans un temps
    raisonnable la clé de déchiffrement (et
    réciproquement)
  • 1000 fois plus lent que la chiffrement symétrique

59
Condensé (hash)
Fonction de résumé
Texte en clair
Condensé (sceau)
60
Condensé (fonction de hachage)
  • Associe à toute suite de bits, un nombre de bits
    prédéterminé via une fonction publique non
    inversible  presque injective 
  • Caractéristiques
  • Facilité de calcul étant donné une suite de
    bits, il est facile de calculer le condensé
  • Irréversible étant donné le condensé, il est
    difficile de calculer la suite de bits
  • Sans collisions étant donné un suite de bits
    donnée, il est difficile de trouver une autre
    suite de bits différente ayant le même condensé
    (donc la fonction nest pas injective mais sen
    approche)
  • Utilisé pour assurer lintégrité de messages, de
    fichiers, de données transmises, de programmes

61
Algorithmes de hachage courants
  • MD4 (Message Digest 4)
  • 128 bits (16 octets), très rapide, approprié pour
    des usages de sécurité moyens
  • RFC 1320
  • MD5 (Message Digest 5)
  • 128 bits (16 octets), rapide, plus sécurisé que
    MD4, très utilisé
  • RFC 1321
  • Attention collisions détectées en 2004
  • SHA-1 (Secure Hash Algorithm, standard du NIST)
  • 160 bits (20 octets), plus lent que MD5
  • FIPS 180-1

62
Condensé
  • Problème comment assurer lauthenticité dun
    condensé ?
  • Le stocker dans un endroit protégé
  • Le signer

63
Signature numérique
  • Pour signer un document, on chiffre seulement son
    hash (il nest pas nécessaire de chiffrer tout le
    document !), avec sa clé privée
  • Attention à la résistance aux collisions de la
    fonction de condensé pour garantir avec un niveau
    de confiance élevé que cest bien ce document qui
    a été signé

64
Signatures numériques
3
Fonction de résumé
Condensé chiffré
5
Clé privée de l'Utilisateur1
Clé publique de l'Utilisateur1
2
Condensé
4
Fonction de résumé
1
Texte brut
Comparaison
6
Utilisateur1 (émetteur)
Utilisateur2 (destinataire)
65
Confiance en la clé publique
  • Web of trust (PGP)
  • PKI
  • Notion de certificat numérique X509v3
  • Autorités de certification racines

66
Module 2Sécurité des systèmes
  • 2A - Contrôle daccès

67
Contrôle daccès
  • Le contrôle daccès est le modèle de mise en
    place dautorisations (ex Cyril a besoin de
    permissions pour accéder à cette ressource)
  • Il est nécessaire pour permettre
  • Aux utilisateurs autorisés daccéder aux
    ressources dont ils ont besoin
  • Dempêcher les autres utilisateurs (non
    autorisés) daccéder aux ressources

68
Contrôle daccès
  • Il recouvre
  • Lidentification lentité indique qui elle est
    ( son identité, ex je suis Cyril)
  • Lauthentification vérification / validation de
    lidentité dune entité (ex lutilisateur est
    bien Cyril)
  • Lautorisation vérification / validation quune
    entité a la permission daccéder à une ressource
    (ex Cyril a la permission daccéder à cette
    ressource)

69
De lauthentification à lautorisation
  • Avant daccorder des permissions ou des
    privilèges, il est important de savoir à qui ou à
    quoi on compte les accorder. Lauthentification
    précède donc lautorisation
  • Lauthentification la plus courante est celle des
    utilisateurs (on peut aussi authentifier un
    service, une machine)
  • Il existe plusieurs méthodes pour authentifier
  • Le savoir (ex mot de passe)
  • La possession (ex jeton)
  • Lêtre (ex biométrie)
  • Le savoir faire (ex signature manuscrite)

70
De lauthentification à lautorisation
  • Pour des questions pratiques et de sécurité on
    utilise des systèmes dauthentification
    centralisée (OS, contrôleur de domaine, serveur
    dauthentification)

71
Autorisation
  • Basée sur des critères daccès
  • Rôle
  • Groupe
  • Emplacement physique ou logique
  • Heure
  • Type de transaction
  • Par défaut, dans un système sécurisé, laccès
    devrait être refusé (si rien nautorise
    explicitement laccès alors il doit être
    implicitement refusé)
  • Ex pare-feu
  • Principe du besoin de savoir

72
Mots de passe
  • Moyen le plus courant et aussi le plus faible
  • Les mots de passe ne sont JAMAIS stockés en
    clairs
  • Ils sont stockés sous forme de hash (la fonction
    de hash est censée fournir si possible un hash
    unique et irréversible)
  • Ensuite, lors de la saisie du mot de passe on
    calcule le hash et on compare à celui que lon a
    stocké

73
Mots de passe
  • Sous Unix
  • Le hash est obtenu en chiffrant avec DES56 une
    chaîne vide (64 bits) avec comme clé le mot de
    passe puis en recommençant (25 fois en tout)
  • Attention 8 caractères pris en compte maxi
  • Un salt de 12 bits est utilisé pour que 2 mots de
    passe identiques ne génèrent pas le même hash
  • Autrefois stocké dans /etc/passwd (accès en
    lecture !)
  • Maintenant dans /etc/shadow accessible uniquement
    par root (peut toujours être récupéré par accès
    physique au disque, comme dans tout système
    dexploitation)

74
Mots de passe
  • Sous Windows 9X
  • LMHash
  • Le mot de passe ne peut pas excéder 14 caractères
  • Il est découpé en 2 blocs de 7 caractères, mis en
    majuscules (la casse ne compte pas!!)
  • Un demi-hash séparé est créé pour chaque bloc (en
    utilisant les 7 caractères comme clé DES pour
    chiffrer une chaîne constante)
  • Attention il ny a pas de salt !
  • Il existe des tables pour casser les LMHashes en
    quelques secondes (cf RainbowCrack de Philippe
    Oechslin)

75
Mots de passe
  • Sous NT
  • NTHash
  • MD4 (128 bits)
  • Pas de salt !!
  • NTLM (challenge/response) lors dune ouverture
    de session en domaine
  • Le contrôleur envoie un message aléatoire au
    client (challenge),
  • Le client chiffre le challenge avec le hash du
    mot de passe comme clé et envoie la réponse au
    contrôleur
  • Le contrôleur fait le même calcul et compare le
    résultat
  • Attention
  • La réponse par défaut sur les anciens systèmes
    comporte une double réponse (NTHash et LMHash)
  • Une attaque Man-in-the-middle est possible

76
Mots de passe
  • Stockage des hashes sous Windows
  • Soit dans la base locale (SAM), soit dans Active
    Directory (ntds.dit)
  • Fichier chiffré (depuis W2K) avec SYSKEY (clé
    potentiellement exportable en mode 2 et 3)
  • Déchiffrable par administrateur (cf pwdump3)
  • Si non chiffré, peut être volé par accès direct
    au disque dur avec OS éteint
  • On peut désactiver les LMHashes NoLMHash

77
Cassage de mots de passe
  • Évidence il faut disposer des hashes ou de
    quelque chose dérivé des mots de passe ou de
    leurs hashes (hash de hash par ex.) sauf si on
    arrive à faire révéler le mot de passe
    directement par un utilisateur (ingénierie
    sociale)
  • Ensuite, comme les hashes sont irréversibles, il
    existe des outils pour recalculer les hashes et
    vérifier quon a trouvé le bon mot de passe
  • Dictionnaire
  • Force brute
  • Ici intervient limportance de la force du hash
    mais aussi et surtout la force du mot de passe
    choisi par lutilisateur
  • Politique de longueur et de complexité de mots de
    passe, différence avec les mots de passe
    précédents, durée de vie, nombre de tentatives
    erronées

78
Choix dun bon mot de passe
  • Eviter les attaques de dictionnaires et hybrides
  • Ne contient aucun nom ou mot
  • Symboles/chiffres/accents aussi au début
  • 15 caractères (si on na pas désactivé le LMHash,
    sinon 10 caractères)
  • Position sur le clavier (attention aux espions)
  • ex  àço09O_èu87U-(t 
  • Initiales dune phrase, plus df0rm_at_tions non
    triviales
  • ex  Tc1j,jràNYat! 

79
Kerberos
  • Dans la mythologie grecques, nom du chien à 3
    têtes gardant lentrée des enfers
  • Conçu dans les années 80 par le MIT
  • Moyen dauthentification dans des systèmes
    répartis (permet le single sign on entre
    différents environnements)
  • Introduit initialement sur Unix, apparu dans
    Windows depuis Windows 2000 Server (remarque
    par rapport à NTLM, plus dattaque
    Man-in-the-middle)

80
Kerberos
  • Les principaux composants
  • KDC (Key Distribution Center)
  • Possède toutes les clés secrètes
  • Il propose le service dauthentification
  • Les clients et les services partent du principe
    que le KDC est intègre
  • Principals (entités tels que des utilisateurs,
    des applications, des services)
  • Partage avec le KDC une clé secrète (symétrique)
  • Ticket
  • Généré par le KDC quand un principal a besoin de
    sauthentifier auprès dun autre principal
  • Realm (royaume / domaine)
  • Ensemble logique de principals

81
Kerberos
  • Services fondamentaux
  • Authentication Service (AS)
  • Authentifie un principal
  • Fournit les TGT (Ticket Granting Tickets)
  • Ticket Granting Service (TGS)
  • Fabrique les tickets de service et les fournit
    aux principals
  • UDP, port 88 (Microsoft TCP 88 également pour
    les paquets de taille supérieur à 2000 octets)

82
Kerberos
  • Tickets
  • Pour pouvoir accéder à un service kerberisé, il
    faut présenter un ticket spécifique au service,
    appelé ticket de service (qui contient la
    confirmation du KDC que lutilisateur a accès au
    service)
  • Un ticket contient une date dexpiration et peut
    être utilisé autant de fois que lon veut tant
    quelle nest pas atteinte ( la durée est
    réglable, par ex. 8 heures)
  • Lutilisateur peut se procurer ce ticket de
    service auprès du TGS du KDC
  • Pour obtenir des tickets auprès du TGS, il faut
    dabord avoir un ticket TGT (Ticket Granting
    Ticket) !Ce ticket permet laccès au TGS et
    évite ainsi davoir à saisir de nouveau son mot
    de passeIl est obtenu auprès de lAuthentication
    Service (AS) du KDC

83
Utilisation de l'authentification Kerberos
version 5 (authentification réciproque)
Connexion initiale
Demande de service
KDC
KDC
2
1
2
TGT
TGT
ST
1
3
3
ST
TGT mis en cache localement
Session établie
4
Serveur cible
Client
Client
84
Processus dauthentification Kerberos
  • Situation hypothétique Jean Kevin (JK) doit
    imprimer son rapport de stage à rendre demain
  • Le client Kerberos demande un identifiant à JK
    (IDJK) et contacte lAS
  • LAS contacte sa base de comptes (LDAP) et
    authentifie JK (dans Windows, à cette étape le
    SID de lutilisateur et de ses groupes ainsi que
    ses privilèges sont récupérés)

85
Processus dauthentification Kerberos
  • LAS fabrique le TGT et détermine une clé de
    session S1 à utiliser avec le TGS
  • Le client Kerberos envoie le TGT, un
    authenticator (A) et le nom du service
    dimpression (PR) au TGS
  • Le TGS vérifie dabord que le TGT et
    lauthenticator sont acceptables et ensuite quil
    connaît PR

86
Processus dauthentification Kerberos
  • Si oui, il crée une clé de session (symétrique)
    S2 à utiliser entre JK et PR. Il chiffre la clé
    une fois avec la clé secrète de JK, et une fois
    avec la clé secrète de PR (il sagit de clés
    secrètes que le KDC partage avec chaque
    principal) Remarque le TGS ne sait absolument
    pas si JK aura accès à PR, il se contente
    dauthentifier pas dautoriser
  • Lidentité de JK est recopiée du TGT vers le
    ticket de service (ST) qui contient les 2
    chiffrés de la clé de session S2 et le renvoie au
    client Kerberos de la machine de JK
  • Le client Kerberos récupère alors la clé secrète
    de JK (au besoin il demande son mot de passe à
    JK) et extrait la clé de session S2 depuis ST

87
Processus dauthentification Kerberos
  • Il envoie ensuite le ticket ST et un autre
    authenticator vers le service dimpression PR qui
    lui-même extrait la clé de session S2 (grâce à sa
    clé partagée avec le KDC)
  • Si lauthenticator est valide et que JK est en
    mesure denvoyer des informations chiffrées
    déchiffrables avec la clé de session récupérée
    par PR alors il est bien authentifié et peut donc
    imprimer (dans Windows PR crée un jeton de
    sécurité contenant les SID présentés dans ST dans
    la partie PAC, Privilege Attribute Certificate)
  • Ouf !

88
Champ Authorization Data
  • Contient des informations dautorisation
  • Dans le Kerberos MIT il est utilisé pour indiquer
    des restrictions daccès
  • Par exemple, en cas dimpression par un service
    dun fichier pour le compte de lutilisateur, ce
    champ contiendrait le nom du fichier afin que le
    serveur dimpression nait accès quà ce fichier
  • Implémentation Microsoft ce champ est
    particulièrement important car il contient le SID
    de lutilisateur, de ses groupes et ses
    privilèges. Cest le matériau utilisé pour créer
    le jeton de sécurité.

89
Kerberos
  • Permet des relations dapprobation transitives
  • Windows découverte par interrogation du DNS
    (enregistrement SRV)
  • Ne sert que si les services accédés le supportent
  • Monte bien en charge (ce nest pas au service
    deffectuer lauthentification mais au client de
    venir proposer la preuve de son authentification)
  • Bonne disponibilité (pendant la durée de validité
    des tickets, le serveur dauthentification nest
    plus accédé et les services pour lesquels on a
    toujours un ticket valide sont accessibles)
  • Problème révocation dun client qui a déjà
    obtenu un ticket impossible

90
Annuaire
  • Contient des informations à propos des ressources
    réseau (imprimantes, serveurs de fichiers,
    contrôleurs de domaine, périphériques,
    utilisateurs) et fournit un schéma de nommage et
    de description
  • Base de données hiérarchique contenant des infos
    essentiellement en lecture (peu de modifications)
    comme des utilisateurs, des machines, des
    imprimantes, des ressources et les attributs de
    chacun dentre eux
  • Permet une certaine forme de Single Sign On
  • Exemples LDAP, NDS, Active Directory

91
Différents types de contrôles daccès
  • Un modèle de contrôle daccès décrit la façon
    dont une entité (ou sujet) peut accéder à une
    ressource (ou objet)
  • Discretionary Access Control (DAC)
  • Le contrôle daccès est à la discrétion du
    propriétaire de la ressource
  • Par défaut, le propriétaire est le créateur de
    lobjet
  • La propriété peut être transférée ou attribuée
    différemment
  • Mis en œuvre sous forme de permissions (ACL)
  • Le système compare le jeton de sécurité de
    lutilisateur (permissions et droits) avec lACL
    de la ressource

92
Différents types de contrôles daccès
  • Mandatory Access Control (MAC)
  • Basé sur un système de labels (plus strict car
    lOS prend la décision finale qui peut être
    contraire au souhait du propriétaire)
  • Les utilisateurs se voient attribuer un niveau
    daccréditation (ex secret, confidentiel)
  • Les données sont classées selon les mêmes niveaux
    (et cette classification accompagne les données)
  • En complément des niveau daccréditation des
    catégories peuvent être mentionnées pour
    respecter le principe du besoin de savoir (ce
    nest pas parce que jai laccréditation
    Confidentiel que je dois avoir accès à tous les
    projets confidentiels)
  • Le système compare le niveau daccréditation et
    les catégories de lutilisateur avec le label de
    sécurité

93
Différents types de contrôles daccès
  • Role Based Access Control (RBAC)
  • Aussi appelé nondiscretionary access control
  • Utilise un référentiel centralisé
  • Différence entre rôle et groupe
  • Les deux peuvent contenir des utilisateurs
  • Quand on appartient à un groupe, on a les droits
    du groupe plus les siens
  • Les rôles permettent un contrôle resserré quand
    on a les droits dun rôle, on na rien de plus
  • Pratique quand il y a de nombreux mouvements dans
    lentreprise

94
Audit
  • Suivi des actions dun réseau, dune machine,
    dun logiciel
  • Imputabilité (effet dissuasif détection
    éléments de correction)
  • Permet de comprendre les accès qui ont eu lieu,
    didentifier une brèche de sécurité ou une attaque

95
Audit
  • Important séparation des rôles
  • On ne peut pas empêcher un administrateur (ou
    quelquun qui vient dobtenir ces privilèges lors
    dune attaque) de faire ce quil veut (dont
    effacer les logs)
  • Il convient de séparer le rôle dauditeur du rôle
    dadministrateur en expédiant les audits loin des
    composants audités
  • syslog
  • Audit Collection System

96
Audit
  • Problèmes
  • Tout ne doit pas être audité (conso CPU, espace
    disque)
  • La quantité daudits générés est grande et
    souvent leur signification individuelle est
    faible sils ne sont pas corrélés (doù les IDS,
    systèmes de détection dintrusion)
  • Exemples
  • Tentatives douverture de session
  • Réussites et échecs
  • Identifiant utilisé
  • Date et heure
  • Utilisation de privilèges
  • Modification de fichiers sensibles

97
RADIUS
  • Remote Authentication Dial-In User Service
  • AAA Authentification, Autorisations, Accounting
  • RADIUS est utilisé à lorigine par les
    fournisseurs daccès à Internet pour des
    questions de gestion de lauthentification, des
    autorisations et du paiement des accès
  • Il supporte des modules enfichables
    dauthentification (par défaut utilise des mots
    de passe partagés)
  • PAP - Password Authentication Protocol
  • CHAP, MS-CHAP et MS-CHAPv2 - Challenge Handshake
    Authentication Protocol
  • EAP - Extensible Authentication Protocol
  • EAP/MD5 méthode dauthentification EAP
    obligatoire
  • EAP/TLS authentification mutuelle (nécessite
    des certificats sur le client)
  • EAP/TTLS authentification mutuelle (sans
    nécessité de certificat client)
  • EAP/PEAP similaire à EAP/TTLS

98
Authentification forte
  • Il sagit de combiner 2 des 4 catégories
  • Savoir (ce que je sais, mot de passe, code secret
    de type PIN)
  • Possession (ce que je possède, jeton, carte)
  • Être (ce que je suis, biométrie)
  • Savoir-faire (ce que je sais faire, mouvement)
  • Carte à puce
  • Stockage dune clé privée associée à une clé
    publique associée à un certificat X509v3 code
    PIN permettant laccès à cette clé
  • La clé privée ne quitte JAMAIS la carte à puce

99
Authentification forte
  • Token SecurID
  • Passcode mot de passe (PIN) 6 chiffres
    générés par le token
  • Le token enferme une graine secrète (connue du
    serveur dauthentification) et la hash avec le
    temps par un algorithme prédéterminé. Cela génère
    le code à 6 chiffres. Le serveur
    dauthentification en fait autant et peut
    vérifier le passcode.
  • Le passcode est à usage unique(one time
    password)
  • Audiosmartcard
  • Code PIN son joué par la carte
  • Conceptuellement, même principe que le token
    SecurID

100
Module 2Sécurité des systèmes
  • 2B - Systèmes dexploitation

101
Modèles de sécurité
  • Un modèle de sécurité décrit la façon dont un
    système dexploitation doit être développé de
    façon à respecter une politique de sécurité
    donnée
  • Nous allons en voir plusieurs

102
Moyens élémentaires de cloisonnement
  • Mappage de la mémoire
  • Anneaux de protection
  • Sur x86 de 0 (plus privilégié, mode noyau du
    système) à 3 (mode utilisateur, applications)
  • Sur x86 un programme de virtualisation comme
    Virtual PC sexécute en partie en anneau 0 et
    loge le système dexploitation invité en anneau
    1 les applications restent en anneau 3
  • Gestion des états de threads / processes

103
Composants de base
  • TCB (Trusted Computing Base)
  • Vient de lOrange Book du ministère de la défense
    des USA
  • Combinaison intégrale de tous les mécanismes de
    protection dune machine visant à faire respecter
    une politique de sécurité système
  • Contient du matériel, du logiciel, des firmwares
  • Le système part du principe que tout ce qui est
    dans la TCB assurera la sécurité et nessaiera
    pas de commettre des violations

104
Composants de base
  • TCB
  • Doit être protégée contre des modifications
    volontaires ou accidentelles non autorisées
  • Si elle devient corrompue, la sécurité sécroule
  • Cest le périmètre de sécurité minimal entre ce
    en quoi on a confiance et le reste

105
Composants de base
  • Reference Monitor
  • Assure que les entités qui accèdent à des
    ressources ont les permissions nécessaires
  • Concerne tous les accès aux ressources (objets)
    par les entités (sujets)

106
Composants de base
  • Security Kernel
  • Mécanismes appartenant à la TCB qui implémentent
    et assurent les fonctions du Reference Monitor
  • Sinterpose entre tous les accès et les fonctions
    entre des entités et des ressources
  • Prérequis
  • Isolation et résistance aux modifications
  • Impossibilité de le contourner
  • Juste (décisions auditables)
  • Petit afin dêtre vérifié

107
Modèle Bell-Lapadula
  • Date des années 70, modèle de sécurité sur la
    confidentialité des flux de données
  • Pour système multiniveau (top secret, secret,
    confidentiel, non classifié) utilise des labels
  • Objectif principal empêcher que des infos
    secrètes puissent être accédées de manière non
    autorisée
  • Modèle pour lequel il est prouvé mathématiquement
    quil empêche les données dun niveau de sécurité
    supérieur de fuir vers un niveau de sécurité
    inférieur

108
Modèle Bell-Lapadula
  • Principe
  • Un sujet dun niveau donné ne peut pas lire des
    données dun niveau supérieur
  • Un sujet dun niveau donné ne peut pas écrire des
    données dans un niveau inférieur
  • Un sujet qui a le droit décrire et de lire ne
    peut le faire quà son niveau (rien au dessus,
    rien en dessous)
  • Inconvénients
  • Traite uniquement de confidentialité, pas
    dintégrité
  • Ne prend pas en compte la gestion des droits
    daccès (pas de mécanisme de modification des
    droits)
  • Nempêche pas les canaux cachés
  • Ne prend pas en compte le partage de fichiers
  • Lêtre humain est-il multiniveau ?

109
Modèle Biba
  • Traite du problème dintégrité (empêche les
    utilisateurs non autorisés de faire des
    modifications)
  • Utilise des niveaux dintégrité
  • Principe
  • Un sujet ne peut pas écrire des données dans un
    objet dun niveau dintégrité supérieur
  • Un sujet ne peut pas lire des données dun niveau
    dintégrité inférieur

110
Modèle Clark-Wilson
  • Traite du problème dintégrité
  • Empêche les utilisateurs non autorisés de faire
    des modifications
  • Empêche les utilisateurs autorisés de faire des
    modifications impropres
  • Maintient la cohérence interne et externe
  • Principe
  • Les sujets ne peuvent pas manipuler directement
    les objets ils doivent utiliser une application
    (permet, entre autres, la séparation des rôles)

111
Modèle Brewer-Nash
  • Muraille de Chine
  • Contrôle daccès qui change dynamiquement en
    fonction des actions précédentes (évite le
    conflit dintérêts)
  • Ex banque qui audite les comptes dune
    entreprise ou plusieurs entreprises concurrentes
    et propose des conseils en investissement

112
Niveau de confiance
  • Indique à lutilisateur ce quil peut attendre de
    son système
  • Le niveau de sécurité fourni
  • Lassurance que le système se comportera
    correctement et de manière prédictible en toute
    situation
  • Lévaluation du niveau de confiance prend en
    compte
  • Le test des mécanismes de sécurité du TCB
  • Linspection de leur conception
  • La revue de la documentation associée
  • Bref, revue de la façon dont le système est
    développé, maintenu et fourni

113
Évaluation de sécurité
  • Les Critères Communs (ISO 15408, juin 1999) sont
    le fruit dune collaboration internationale
  • Déterminent le niveau de fonctionnalité
  • Le niveau dassurance
  • Une évaluation donne lieu à un Evaluation
    Assurance Level (EAL) de 1 à 7
  • Le niveau dassurance obtenu est reconnu dans
    tous les pays participants (18) jusquà EAL4

114
Évaluation de sécurité
  • Plus le niveau dassurance (du niveau de
    confiance) est élevé, plus linspection a été
    poussée (les mécanismes de protection sous
    jacents peuvent être les mêmes)
  • Profil de protection (description de la solution
    de sécurité souhaitée)
  • Exigences de sécurité, leurs significations et
    leurs raisons dêtre, le type et la précision de
    l évaluation
  • Permet de comparer des produits sur leur capacité
    à répondre à une problématique donnée
  • Target of Evaluation (TOE) cible de
    lévaluation ( le produit testé)

115
Évaluation de sécurité
  • Security Target document expliquant les
    fonctionnalités et les mécanismes dassurance
    correspondant à la solution de sécurité souhaitée
    (faite par le créateur du produit)
  • Packages evaluation assurance levels (EALs)
    paquets dexigences fonctionnelles et dassurance
    pour réutilisation (précisent les prérequis pour
    atteindre un EAL)

116
Évaluation de sécurité
  • En France, cest le DCSSI qui est habilité à
    fournir des certificats dévaluation les
    évaluations sont réalisées dans des CESTI
  • Attention, si un produit est certifié
  • La version suivante ne lest pas nécessairement
  • Il faut le configurer selon la documentation CC
  • Il nest pas invulnérable, on a simplement
    vérifié quon a fabriqué ce quon a dit

117
Canaux cachés
  • Moyen pour une entité de recevoir des infos de
    manière non autorisée
  • Exemples
  • Loki2 qui envoie du contenu dans le champ
    données des paquets ICMP (qui est censé être non
    utilisé)
  • Processus qui aurait un comportement temporel
    révélant des informations à un autre processus
    (sorte de langage Morse)
  • Options IP ou TCP
  • Variations du champ TTL
  • Variations du champ n de séquence TCP
  • Outil stegtunnel

118
Correspondance de George Sand avec Alfred de
Musset
  • Je suis très émue de vous dire que j'aibien
    compris, l'autre jour, que vous aveztoujours une
    envie folle de me fairedanser. Je garde un
    souvenir de votrebaiser et je voudrais que ce
    soitlà une preuve que je puisse être aiméepar
    vous. Je suis prête à vous montrer monAffection
    toute désintéressée et sans cal-cul. Si vous
    voulez me voir ainsidévoiler, sans aucun
    artifice mon âmetoute nue, daignez donc me faire
    une visiteEt nous causerons en amis et en
    chemin.Je vous prouverai que je suis la
    femmesincère capable de vous offrir
    l'affectionla plus profonde et la plus
    étroiteAmitié, en un mot, la meilleure amieque
    vous puissiez rêver. Puisque votreâme est libre,
    alors que l'abandon où jevis est bien long, bien
    dur et bien souventpénible, ami très cher, j'ai
    le coeurgros, accourez vite et venez me lefait
    oublier. À l'amour, je veux me sou-mettre.
  • Quand je vous jure, hélas, un éternel
    hommageVoulez-vous qu'un instant je change de
    langageQue ne puis-je, avec vous, goûter le vrai
    bonheurJe vous aime, ô ma belle, et ma plume en
    délireCouche sur le papier ce que je n'ose
    direAvec soin, de mes vers, lisez le premier
    motVous saurez quel remède apporter à mes maux.
  • Cette grande faveur que votre ardeur réclameNuit
    peut-être à l'honneur mais répond à ma flamme.

119
Stéganographie
  • Lart de dissimuler des données dans dautres
    données
  • Par exemple ci-contre, la photo du bas est
    contenue dans celle du haut
  • http//www.petitcolas.net/fabien/steganography/ima
    ge5Fdowngrading/

120
Backdoors
  • Portes dérobées destinées à fournir un accès
    facile au système ou à une applic
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