Title: Aspects de la physique hadronique:
1Aspects de la physique hadronique
de la structure du proton au quark top en
passant par les calorimètres
2Curriculum Scientifique
1991-1993 thèse de doctorat, Université Paris
VI 1993-1994 mesure de F2 sur les données
1993 1994-1995 qualification du
SpaCal 1994-1996 mesure de F2 sur les données
1994 1996-1997 mesure de F2 à bas Q2, données
1995 1997-1999 mesure des sections efficaces à
grand Q2, données 94-97 1998 adhésion à
la collaboration DØ 1999-2000 installation du
système de calibration en-ligne 2001-2002
co-responsable de la qualification du
calorimètre 2002-2003 co-responsable du groupe
"identification des électrons" 2003-2004
co-responsable de l'ensemble "algorithmes
calorimétriques" 2001-2003 membre de l'"Advisory
Council" de DØ 2001-2004 membre du Conseil
Scientifique du LPNHE 2003-2005 membre du comité
d'évaluation CVI de lINFN 1996-2000 responsable
des "réunions du vendredi" du LPNHE
1999 co-ordinatrice de la session "fonctions de
structure" à DIS99 ? 1999 co-responsable
du groupe DØ du LPNHE 2000
co-organisatrice des "Journées Jeunes Chercheurs
2000" 2003 organisatrice de la Biennale
2003 du LPNHE
H1
DØ
comités
autres
3Encadrements stages et thèses
4Plan de lexposé
- Motivations
- ingrédients pour la physique au collisionneurs
hadroniques - La calorimétrie de DØ
- qualification du calorimètre
- calibration en-ligne
- algorithmes de reconstruction
- Les mesures des fonctions de structure de H1
- reconstruction cinématique
- principaux résultats
- Conclusions et prospective
- la physique du top
5Motivations
Les collisionneurs hadroniques permettent
d'explorer les interactions des particules aux
plus hautes énergies
- à condition de
- maîtriser l'état initial et final
- connaissance des densités de partons
- modélisation de l'état final hadronique
- calculs des sections efficaces aux ordres
supérieurs - modéliser les bruits de fonds
- comprendre les bruits détecteur et accélérateur
- connaissances des interactions "molles"
- évaluer la contribution des processus avec les
mêmes signatures expérimentales - comprendre les performances du détecteur
- calibrations, en particulier des jets
- efficacités de reconstruction
6HERA et LHC
- les expériences de HERA permettent
- d'étendre le domaine cinématique mesuré des
densités de partons (pdf) - de confirmer la validité de l'évolution des pdf
par la QCD perturbative (équations de DGLAP) - de déterminer le comportement de la densité de
gluons à petit x - de contraindre la région à grand x dans le
domaine perturbatif - d'améliorer la modélisation de l'état final
hadronique
7 Tevatron et LHC
- Les expériences du Tevatron permettent
- de vérifier les prédictions QCD dans un
environnement hadronique - de contraindre d'avantage les paramètres
électrofaibles, en particulier pour la recherche
du Higgs - d'étudier les propriétés du quark top, un des
bruits de fond majeur du LHC - d'affiner des algorithmes de reconstruction et
des techniques d'analyse, bien que pour des
expériences à plus petit échelle - de démarrer des détecteurs pour la dernière fois
avant le LHC
8Tevatron Run II
- 2000 mise en service du "Main Injector" (tests
cible fixe) - 2001 installation des expériences, début du Run
II en avril - opération du Tevatron en mode 36?36 à 980 GeV /
faisceau - luminosité maximale atteinte 5 ? 1031 cm-2
s-1 - luminosité intégrée 210pb-1
projections de luminosité de 4 à 9 fb-1 en 2009
9Le détecteur du Run II
Mesure des ? MDT, PDT, scintillateur
Blindage
Calorimètre Nouvelle Électronique, Trigger, DAQ
Nouveau Système de mesure des traces solénoïde,
Silicium, Fibres Scintillantes, pied de gerbes
10Calorimètre nouvelle électronique
- 55000 canaux Ur/Argon liquide
- améliorations pour le Run II
- remplacement de l'électronique afin d'accommoder
un temps dinteraction de 132 ns - 55k dual FET PreAmps
- 23k Switch Capacitor Arrays (SCA) avec 8M
cellules de stockage sur 1200
BaseLineSubtraction (BLS)-boards - 50 mauvais canaux (0.1)
11Calorimètre électronique
- BLS (Base Line Subtraction)
- mise en forme du signal
- mémoires analogiques,
- soustraction de la ligne de base
- sélection des gains
- ADC
- digitation
- suppression de 0
12Calorimètre bruit électronique
total 46938 channels
- le bruit électronique mesuré (? du piédestal) en
coups ADC dépend de la taille de la cellule (sa
capacité) et de la capacité de feedback du type
de PreAmpli - le comportement de ce bruit correspond aux
valeurs attendues pour les canaux qui
fonctionnent correctement - le bruit en coups ADC est approximativement le
même quau Run I - plus élevé en énergie (inversion des
résistances, non-linéarité des SCA)
?/C vs. channel
13Algorithmes NADA
Identification des cellules chaudes et isolées du
calorimètre
AIDA - Run I seulement les dépôts dénergie des
cellules isolée longitudinalement sont
considérés ? bonne efficacité (99) mais taux
élevé de misidentification (10)
calorimètre
NADA - Run II le critère disolation tient
compte de toutes les cellules voisines ?
efficacité encore bonne (90) et faible taux de
mis identification (0) !! ? abaissement du seuil
dénergie possible taux de mis identification
encore faible (lt 1)
- inclus dans la reconstruction de DØ depuis 2001
- adapté à partir de la "ynoise-suppression" de
H1
14Algorithmes T42
- sélection de toutes les cellules avec un signal gt
4? - entre 2? et 4? uniquement les voisins sont gardés
- développé à partir de l'algorithme TNS de H1
- mais rejet des cellules dénergie négative
15Reconstruction de J/? et ?
- reconstruction des électrons à basse énergie
avec/sans T42 - meilleur efficacité de reconstruction, avec un
peu plus de bruit de fond - les coupures de sélection doivent être adaptées
- meilleure résolution en énergie
16La calibration électronique
Pulser Interface configuration automatique
- précision sur la linéarité des courants lt 0.1
- incertitude principale capacités parasitiques
12 Pulsers délivrent courants continues ?
hauteur du pulse commandes du début du pulse
6 répartiteurs actifs avec 16 bascules forment le
signal de calibration
17Calibration Résultats
- mesure du signal de calibration après shaping et
après digitation ? inversion des résistances
d'adaptions de gain BLS/ADC - comparaison de la réponse gain1/gain8 ?
non-linéarité des SCA - intercalibration des gains des canaux
électronique
non-linéarité des SCA
stabilité des gains sur une année
18Calibration Z? ee
effet des différentes corrections de calibration
appliquées à l'énergie des électrons
19Calibration Corrections
- Correction pour le temps déchantillonnage du
signal (effet 1) - variation canal/canal pour la différence
calibration/physique (1)
20Calibration les jets
- calibration des jets à partir des événements
?jets - résolution déterminée à partir des événements
di-jet, utilisant pt1-pt2/pt1pt2
- différence entre données et simulation à grand
énergie - terme constant?
- simulation des cracks?
- compensation?
21 Calorimètre prospectives
- buts
- erreur su l'échelle en énergie
électromagnétique lt 1 - erreur sur l'échelle en énergie des jets 2
- détermination de la résolution em à partir des
données - calibration par les resonances Z, J/?, ?
- calibration en E/p
- amélioration de la simulation des matériaux
morts - études de l'influence des cracks
- correction de diaphonies
- mesure de e/?, vérification de la compensation
- reponderation de l'énergie hadronique à la H1
22HERA
- unique collisionneur ep 27GeV(e) ? 820/920 GeV
(p) - démarrage 1991, arrêt machine 2000/2001 pour
augmenter la luminosité - temps de croisement 96ns
luminosités intégrées HERA I ep ?s300 GeV 35
pb-1(94-97) ep ?s320 GeV 77 pb-1(99/00) e-p
?s320 GeV 14 pb-1(98/99)
23DIS à HERA
les interactions de diffusion profondément
inélastique à HERA permettent de sonder la
structure du proton à une échelle ? 10-18 m
- variables cinématiques
- moment de transfert
- Q2 - (e-e')2
- paramètre d'inélasticité
- y(p ?) /(p e)
- fraction du moment du proton
- xQ2/ (p e) Q2/y s
mesure à la fois de l'électron diffusé et de
l'état final hadronique
24Régions cinématiques à HERA
- extensions par rapport au expériences sur cible
fixe - accès à la région à bas x et bas Q2
- extrapolation à grand Q2
- mesure à grand x grâce à des méthodes
hadroniques - mesure de ?S
- mesures à grand y
- ? détermination de FL
- mesure NC/CC au sein des mêmes expériences
- mesures en e/e-
- vérification des prédictions électrofaibles
- détermination de xF3
25Les fonctions de structure
Pour des interactions à courant neutres (NC)
en ne considérant uniquement l'échange
électromagnétique
26Les ajustements NLO-DGLAP
L'évolution de F2 dépend des densités de quarks
et de gluons
Les densités de partons sont définis par
non-singlet
singlet
gluon
La forme des densités de partons est paramétrée
L'évolution des pdf est donnée par les équations
DGLAP
27La structure du proton
densités de partons/gluons dans différentes
régions cinématiques bas Q2 domaine
non-perturbatif description des section
efficaces par des modèles du type
Regge évolution à grand Q2 termes dominants
en log Q2 ? équations DGLAP ? comportement en
x non-contraint évolution à bas x termes
dominant en log1/x logQ2 ? équations BFKL ?
densité de gluons en x-? , ??0.5
28La reconstruction cinématique
- 4 quantités mesurées ? la cinématique est sur
contrainte - électron (E, ?) hadrons (?h?Eh-pz,h, pT,h, ?h
2 atan ?h/ pT,h) - y ?h/2E0 Q2pT2/(1-y) xQ2/ys (s4E0P)
- conservation d'énergie/impulsion combinaisons
pour calculer y, Q2, x - électron (E, ?) Q2 excellent, mais faible
résolution à bas y - hadrons (?h, pT,h) mauvaise résolution en Q2,
stable en y - méthodes combinées e/h DA (?, ?h), "mixed"
(Q2e,yh), ? (E,?, ?h), e?.
Pureté
Acceptance
Stabilité
29Reconstruction de yh
Q2 gt 150GeV2
Q2 lt 150GeV2
- reconstruction de yh à partir des différents
sous-détecteurs - pertes des particules "molles" combinaison
"cellules trace" - région à bas y sensible au bruit dans le
calorimètre à Argon liquide soustraction du
bruit à la "NADA"
30F2 pré-HERA
- comportement de F2 à petit x non contraint
- mesures de BCDMS/NMC jusqu'à x0.01 à Q220GeV2
différentes prédictions MRSD0/CTEQ1 densité de
gluons à la Regge - g(x)?x0 MRSD- densité de
gluons à la BFKL - g(x)?x-? avec ?0.5 GRV
évolution DGLAP de la densité de gluons
"valence-like" à Q2lt1
31F2 croissance à petit x
- première mesure de F2 sur les données 1992
- luminosité L22.5 nb-1
- forte croissance de F2 à petit x
- pas de comportement à la Regge
- précision limitée
32F2 violation déchelle
- mesure de F2 sur les données 1993
- luminosité L271 nb-1
- mesure sur 14 bins en x
- observation de la violation d'échelle en log Q2
- premier ajustement NLO-QCD
- croissance de F2 due à l'augmentation de la
densité des quarks de la mer à petit x, engendrée
par boson-gluon fusion
33F2 la densité de gluons
- mesure de F2 sur les données 1994
- luminosité L2.7 pb-1
- première mesure de précision
- domaine de mesure en Q2 entre 1.5 et 5000 GeV2
- extraction de la densité de gluons par
ajustement QCD-NLO - précision de 15
34F2 taux de croissance en x
- mesure de F2 sur les données 1995
- première mesure avec SpaCal
- donnes à vertex déplacé permettent l'exploration
du domaine de transition photoproduction - DIS - domaine de mesure en Q2 entre 0.35 et 3.5 GeV2
- parametrisation des pentes de F2 en x-? pour
xlt0.1 - évolution des pentes en fonction de Q2
- mesures ultérieures changement de comportement
autour de Q2?1GeV2 avec une limite de ? ?0.08 (a
la Regge)
35DIS à grand Q2
? dépendance au propagateur et au terme de
fonction de structure ?
? NC couplage au quarks dépend de leur charge
? CC couplage au quarks dépend de leur charge et
de leur saveur
36grand Q2 d?/dQ2
- données 1994-1997 à Q2gt150GeV2
- luminosité L37.6 pb-1
- la section efficace NC dominée par les
interactions électromagnétiques - variation de d?/dQ2 sur 7 ordres de grandeurs
- la dépendance de la section efficace CC permet
d'extraire MW dans la voie s - précision sans contraindre GF ?MW5.2GeV
- précision en utilisant les contraintes du Modèle
Standard sur GF ?MW0.4GeV avec une erreur
dominante venant des pdfs
37grand Q2 ?r(x,Q2) à grand x
- mesure de la section efficace jusqu'à x0.65
- section efficace à x0.65 plus faible que
attendue - région cinématique uniquement contrainte par des
données BCDMS à plus bas Q2 - reconstruction cinématique HERA méthodes
hadroniques(e?) sensible au bruit calorimétrique
BCDMS méthodes leptonique intrinsèquement
faible résolution - sensible aux quarks de valence
- influence sur ?S
38grand Q2 densités u et d
- extraction des densités des quarks de valence à
grand x - NC contribution dominante quark u
- CC en ep contribution dominante en quark d
- xq?mesxqfit/ ?fit
- extractions des densités pour des bins avec une
contribution attendue en u et d supérieur à 70 - erreur sur la soustraction 2
39grand Q2 lhelicité
- dépendance en (1-y)2 correspond à cos??/2 dans
le centre de masse - CC W??Lq supprimé (conservation de la
helicité) - NC
- ?/Z contributions isotrope et non-isotrope
- contribution de xF3 non-isotrope
uc
(1-y)2xF3
échange de ? uniquement
40F2 mesures de HERA I
- domaine cinématique mesuré
- 0.01 lt Q2 lt 30000 GeV2
- 10-5 lt x lt 0.65
- détermination de la densité de gluons à 3
- extraction de FL, xF3
- détermination de ?S
- 0.115 0.0017(exp) 0.005(theo)
- sur les données H1 et BCDMS
41pdf post-HERA I
- influence des données de HERA dans le analyses
globales (MRST/CTEQ) - accord pour la détermination de ?S
- 0.11650.002 0.003 (MRST)
- 0.11650.0065 (CTEQ)
- incertitudes sur les pdf
- différence majeur entre MRST/CTEQ
- la densité de gluons à moyen x
- contrainte expérimentale mesure de la section
efficace des jets au Tevatron
42top la production
Tevatron 85 LHC 10
Tevatron 15 LHC 90
- masse du top élevée ? calcul perturbatif de la
section efficace - au Tevatron le top est produit à grand x ?
principalement en mode qq - la section efficace au NNLO à ?s1.96 TeV est
?6.77pb - au LHC production principalement en mode gg
- section efficace NLO à ?s14 TeV est ?833pb
43top canaux de désintégration
- désintégration quasi exclusivement en Wb
- détection selon le canal de désintégration
- di-lepton faible rapport d'embranchement,
signal/bruit ? 3.5 - hadronique bruit de fond QCD élevé
- leptonjets cinématique contrainte
estimation pour L2fb-1
44top section efficace
- Premières mesures de ?tt du Run II avec L100
pb-1 en - di-lepton (ee, ??, e?)
- leptonjets (ejets, ?jets)
mesure au Run I à ?s1.8 TeV
? 5.69 ? 1.21 (stat) ? 1.04 (syst)
- intérêt de la mesure ?tt
- vérification des prédictions QCD
- recherche de nouvelle physique
- production via bosons lourds
- mode de désintégrations autres que Wb
45top prospectives Run II
- Pour une luminosité de 2 fb-1
- précision sur la section efficace 8
- erreur statistique 4
- erreurs systématiques
- estimation du bruit de fond diminution avec la
statistique des lots de contrôle 2 - échelle d'énergie des jets 2
- rayonnement QCD 2
- Limitations ?
- erreurs sur la simulation de l'acceptance 4
- erreur sur la luminosité 4
46top mesure de la masse
- la masse du top
- paramètre fondamental dans le Modèle Standard
- détermine le couplage ttH
- prédiction de la masse du Higgs par les
corrections radiatives - Run II DMh/Mh à 35
- canal leptonjets
- 3 contraintes
- m(ln) m(qq) mW
- m(lnb) m(qqb)
- 1 inconnue (pzn)
- 24 ambiguïtés combinatoire
47Conclusion
- HERA I a permis de vérifier la validité de la
QCD perturbative et de déterminer les densités de
partons avec précision - la densité de gluons à petit x
- les contraintes à grand x et grand Q2
- Tevatron est le seule endroit pour l'étude du
quark top - les mesures de la section efficace de production
- les contraintes de part sa masse sur la masse du
Higgs - complémentarité des deux programmes de physique
donne le savoir nécessaire pour rechercher de la
nouvelle physique au LHC