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1Intégration Économique Monétaire Européenne
2Intégration Économique et Monétaire Européenne
Robert WTTERWULGHE Professeur ordinaire Ã
l Université Catholique de Louvain Professeur
invité à l Université de Lyon III Avocat aux
barreaux de Bruxelles et de Paris
Université de Szeged 2OO6
3 Principales étapes de la construction européenne
4(No Transcript)
5(No Transcript)
6- I. La création des Communautés
- Congrès de LA HAYE du 7 au 10 mai 1948
- 2 tendances
- Fédérale préconise une organisation encadrant
les différents États de l Europe dans une
structure forte avec un gouvernement européen
doté de véritables pouvoirs. - Unioniste préconise une coopération entre États
souverains - Le plan Schuman et la CECA
- Au lendemain de la deuxième guerre mondiale,
création d organisations au plan européen - L Union occidentale (au plan militaire)
- L Organisation européenne de coopération
économique - Le Conseil de l Europe ( au plan politique)
7- Schuman convoque une assemblée qui débouche sur
la création de la Communauté européenne du
charbon et de l acier (CECA), qui repose sur un
système supranational - Haute Autorité, composée de personnalités
indépendantes des États membres qui détient les
principaux pouvoirs de décision, sous le contrôle
politique d une assemblée parlementaire et le
contrôle juridictionnel d une Cour de justice. - Échec de la Communauté européenne de défense
- Signature le 27 mai 1952 d un traité créant la
Communauté européenne de défense. - La CED ne pourra toutefois entrer en vigueur en
raison du refus de l Assemblée Nationale
française de ratifier le traité.
8- La conférence de Messine et les traités de Rome
- Relance de la construction européenne
- 1955 Réunion des Ministres des Affaires
étrangères de la CECA à Messine - Adoption d une résolution exprimant  la volonté
politique des Six de franchir une nouvelle étape
dans la voie de la construction européenne dans
le domaine économique grâce à des institutions
communes . - Un comité intergouvernemental présidé par P.H.
Spaak est chargé de faire des propositions. Ce
comité élabore deux projets la CEE et l EURATOM - Les deux nouvelles communautés sont dotées d une
structure institutionnelle qui s inspire du
modèle de la CECA la Commission pour l organe
supranational et le Conseil des Ministres pour
l organe intergouvernemental
9- II. L évolution des communautés
- L évolution des institutions
- 1965 crise constitutionnelle  de la chaise
vide la France voulait réduire le rôle de la
Commission et empêcher la mise en application du
vote majoritaire au Conseil. -  Compromis de Luxembourg il a conduit Ã
l abandon dans les faits, du vote majoritaire au
profit de la recherche systématique du consensus - Émergence du parlement européen 1974 conférence
au sommet des chefs détat et de gouvernement
renforcement du pouvoir du Parlement Européen qui
à l origine jouait un rôle très modeste
s exerçant par un pouvoir consultatif et un
droit de censure à l égard de la Commission
création du Conseil européen. - Avec l Acte unique européen, le parlement va
conquérir une partie du pouvoir législatif avec
la procédure de coopération et de codécision
10- L achèvement du marché intérieur
- Le traité de Rome prévoyait une mise en place
progressive au cours d une période transitoire
de 12 ans - La liberté des échanges n est pas complète ni
effective impossible de réduire les mesures
d effet équivalent aux restrictions
quantitatives et la libre circulation des
services a continuer à se heurter aux
réglementations nationales - Livre blanc de la Commission de juin 1985 le
marché consiste à créer  un espace sans
frontière intérieures dans lequel la libre
circulation des marchandises, des personnes, des
services et des capitaux est assurée et
s accompagne d une modification du dispositif
législatif communautaire destinée à favoriser
l adoption de mesures nécessaires à sa
réalisation. - Le traité d Amsterdam adopte un cadre législatif
cohérent et complet
11- La réalisation progressive de l Union économique
et monétaire - 13 mars 1979 le Système Monétaire Européen entre
en vigueur Il assure une stabilité monétaire Ã
l Europe - Le traité de Maastricht est l aboutissement
d un travail sur les étapes concrètes devant
conduire à l Union économique et monétaire.
12La technique Monnet une approche instrumentaliste
13- Chronologie
- Traité de Rome (25 mars 1957)
- Traité Euratom et Traité CEE
- Apports Établissement d un marché commun
- Acte Unique Européen (17 février 1986)
- Apports -Achèvement du marché intérieur
- -constat de la nécessité d un système
monétaire européen - -Codification de la coopération en matière de
politique étrangère
14- Traité de Maastricht (7 février 1992)
- Apports
- Dispositions portant modification du traité
instituant la Communauté Économique Européenne en
vue d établir la Communauté Européenne - Dispositions concernant une politique étrangère
de sécurité commune - Dispositions sur la coopération dans ces domaines
de la justice et des affaires intérieures - Traité d Amsterdam (2 octobre 1997)
- Apports
- Nouveau titre  Visas, asile, immigration et
autres. politiques liées à la libre circulation
des personnes - Modification de la structure des institutions.
- Nouvelle codification des Traités.
15- Traité de Nice ( 26 février 2001)
- Apports -Préparation de l élargissement et
adaptation des institutions
Constitution Européenne Echec
16 Chapitre 1 Bilan de dix ans de Marché Intérieur
17AVANTAGES ECONOMIQUES
- En 2002 le PNB de lUnion Européenne a été 1,8
ou 164,5 milliards deuros supérieur à ce quil
aurait été sans lexistence du Marché intérieur. - Quelque 2,5 millions demplois ont été créés dans
lUnion Européenne depuis 1992, qui ne lauraient
pas été sans louverture des frontières. - L'accroissement de richesse au cours des dix
dernières années atteint le total cumulé de 877
milliards deuros, soit en moyenne 5700 euros par
ménage.
18- Le Marché intérieur a renforcé la capacité des
entreprises européennes à se battre sur des
marchés globaux. Les exportations de l Union
Européenne vers les pays tiers sont passées de
6,9 du PIB communautaire en 1992 Ã 11,2 en 2001
19AVANTAGES POUR LES CITOYENS / CONSOMMATEURS
- Un choix plus large de biens et services de haute
qualité daprès une enquête récente de la
Commission, 80 des citoyens de lUnion estiment
que le Marché intérieur a permis délargir le
choix de produits, tandis que 67 pensent quil a
conduit à une amélioration de qualité. - Dans de nombreux cas, une baisse des prix des
biens et des articles de consommation courante
grâce à louverture des marchés nationaux et Ã
laccroissement de la concurrence qui en a
résulté.
20- Une baisse des coûts des télécommunications la
combinaison de la technologie et de la
libéralisation a eu, par exemple, pour
conséquence que les prix facturés par les
anciennes sociétés nationales bénéficiant du
monopole ont baissé denviron 50 en moyenne pour
les appels nationaux et denviron 40 pour les
appels internationaux. - Plus de 15 millions de citoyens européens ont
passé les frontières pour aller travailler ou
pendre leur retraite. Ils bénéficient dune
protection sociale correcte, peuvent voter et
occuper des fonctions officielles là où ils
habitent. Dans le cadre du programme Erasmus, un
million de jeunes ont effectué une partie de
leurs études dans un autre pays.
21- Une baisse du prix des billets davion une
étude récente estime que le prix des tarifs
promotionnels a baissé de 41 entre 1992 et 2000. - Les consommateurs bénéficient de lintégralité de
leurs droits lorsqu ils font leurs achats dans
un autre pays. - Les adjudicataires qui ont appliqué les règles
communautaires en matière de marchés publics ont
réalisé des économies. Cest ainsi, par exemple,
que le prix du matériel ferroviaire a chuté de
40.
22AVANTAGES POUR LES ENTREPRISES
- Les échanges au sein de lUnion Européenne sont
devenus beaucoup plus faciles. Labsence de
bureaucratie aux frontières a permis de
raccourcies délais de livraison et de réduire les
coûts. Avant labolition des frontières, le
système fiscal à lui seul imposait de remplir
quelque 60 millions de déclarations en douane
chaque année cette contrainte nexiste plus
aujourdhui. - Le principe de la reconnaissance mutuelle permet
aux entreprises, dans la plupart des cas,
dopérer partout dans leur État membre dorigine.
23- Dans de nombreux cas, plutôt que dajouter de
nouvelles contraintes administratives, les
directives et règlements remplacent un grand
nombre de lois nationales différentes et
compliquées par un cadre unique, ce qui permet
souvent aux entreprises de réduire les coûts
qu elles supportent pour sy conformer, économie
qui est répercutée sur les consommateurs. - Les entreprises ont une attitude positive Ã
légard des échanges au sein du Marché intérieur
plus de 60 des entreprises exportant vers plus
de 5 États membres de lUnion européenne estiment
que le Marché intérieur leur a permis de
développer leurs ventes à létranger.
24- De nouveaux marchés à lexportation se sont
ouverts pour des petites et moyennes entreprises
(PME) qui, dans le passé, ne pouvaient pas
exporter en raison des coûts et des difficultés
que cela représentait. - Grâce à louverture des marchés publics, les
entreprises sont maintenant capables de
soumissionner pour la fourniture de biens à des
organismes publics dautres États membres. - Dans les États membres dans lesquels le marché de
lélectricité a été ouvert à la concurrence, les
PME bénéficient de tarifs moins élevés.
25INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS.
En milliards deuros
Source Eurostat, IDE des pays tiers dans
lUE-15 (Ã prix courants).
26CONVERGENCE DES PRIX VERS LA MOYENNE DE LUE
Valeurs des indices
Source Estimations dEurostat et de la DG
Marché intérieur. Note Les valeurs des
indices de prix de lEtat membre le plus cher et
de lEtat membre le moins cher sont calculées
séparément chaque année.
27LE MARCHE INTERIEUR EST OUVERT AUX IMPORTATIONS
EXTRA -COMMUNAUTAIRES
pourcentage
Source Eurostat, Importations de lUE-15 en
provenance des pays tiers en pourcentage du PIB
28LA CROISSANCE DES ECHANGES TRANSFRONTALIERS EST
SUPERIEURE A CELLE DU PIB
Pourcentage
Source Eurostat, Commerce intra-UE en
pourcentage du PIB
29LA CROISSANCE DES INVESTISSEMENTS
TRANSFRONTALIERS EST PLUS ELEVEE ENCORE QUE CELLE
DES ECHANGES TRANSFRONTALIERS
pourcentage
Source Eurostat, IDE intra-UE en pourcentage
du PIB
30En tant que citoyen de l Union, vous avez droit
- De voyager librement, de vous établir et de
bénéficier de services touristiques et autres,
sans discrimination, dans tout État membre - De travailler, d exercer une profession ou de
créer une entreprise dans tout État membre - De vous rendre dans un autre État membre pour y
chercher du travail, tout en conservant vos
droits aux prestations de chômage pendant une
durée pouvant aller jusqu à trois mois
31- D étudier, de suivre une formation et de mener
des recherches dans un autre État membre - De vous retirer dans un autre État membre et de
vous faire verser votre pension légale dans votre
nouveau pays de résidence - D être éligible et de voter aux élections
locales et européennes de votre pays de
résidence - D être éligible et de voter aux élections
locales et européennes de votre pays de
résidence - De recevoir un traitement médical dans un autre
État membre, tout en restant couvert par votre
propre système national d assurance maladie.
32 Chapitre 2 Le traité de Rome des objectifs
économiques
33Préambule (version originale)
 SOUCIEUX de renforcer lunité de leurs
économies et den assurer le développement
harmonieux en réduisant lécart entre les
différentes régions et le retard des moins
favorisées, DESIREUX de contribuer, grâce à une
politique commerciale commune, Ã la suppression
progressive des restrictions aux échanges
internationaux,
34 ENTENDANT confirmer la solidarité qui lie
lEurope et les pays doutre-mer, et désirant
assurer le développement de leur prospérité,
conformément aux principes de la Charte des
Nations-Unies, RESOLUS Ã affermir, par la
constitution de cet ensemble de ressources, les
sauvegardes de la paix et de la liberté, et
appelant les autres peuples de lEurope qui
partagent leur idéal à sassocier à leur effortÂ
35Approche instrumentaliste
marché
objectifs économiques
intégration politique
36Article 2 (version originale)
-
-  La Communauté a pour mission, par
létablissement dun marché commun et par le
rapprochement progressif des politiques
économiques des États membres, de promouvoir un
développement harmonieux des activités
économiques dans lensemble de la Communauté, une
expansion continue et équilibrée, une stabilité
accrue, un relèvement accéléré du niveau de vie,
et des relations plus étroites entre les états
quelle réunit.Â
37- Art. 2 (version actuelle)
-  La Communauté a pour mission, par
létablissement dun marché commun, d une Union
économique et monétaire et par la mise en uvre
des politiques ou des actions communes visées aux
articles 3 et 4, de promouvoir dans l ensemble
de la Communauté un développement harmonieux,
équilibré et durable des activités économiques,
un niveau d emploi et de protection sociale
élevé, l égalité entre les hommes et les femmes,
une croissance durable et non inflationniste, un
haut degré de compétitivité et de convergence des
performances économiques, un niveau élevé de
protection et d amélioration de la qualité de
l environnement, le relèvement du niveau et de
la qualité de vie, la cohésion économique et
sociale et la solidarité entre les États membres.
38Article 3 (version originale)
-  Aux fins énoncées à larticle précédent,
laction de la Communauté comporte, dans les
conditions et selon les rythmes prévus par le
présent Traité - a) lélimination, entre les États membres, des
droits de douane et des restrictions
quantitatives à lentrée et à la sortie des
marchandises, ainsi que de toutes autres mesures
deffet équivalent - b) létablissement dun tarif douanier commun
et dune politique commerciale commune envers les
États tiers
39- c) labolition, entre les États membres, des
obstacles à libre circulation des personnes, des
services et des capitaux - d) linstauration dune politique commune dans
le domaine de lagriculture - e) linstauration dune politique commune dans
le domaine des transports - f) létablissement dun régime assurant que la
concurrence nest pas faussée dans le marché
commun -
- g) lapplication de procédures permettant de
coordonner les politiques économiques des États
membres et de parer aux déséquilibres dans leurs
balances des paiements
40Une économie de marché ouverte
- Article 4
-  Aux fins énoncées à l article 2, l action des
États membres et de la Communauté comporte, dans
les conditions et selon les rythmes prévus par le
présent traité, l instauration d une politique
économique fondée sur l étroite coordination des
politiques économiques des États membres, sur le
marché intérieur et sur la définition
d objectifs communs, et conduite conformément au
respect du principe d une économie de marché
ouverte où la concurrence est libre.Â
41ECONOMIE
ALLOCATION DES RESSOURCES
Besoins
Ressources
42deux modèles dallocation de ressources
Economie de commandement
Economie de marché
43LÂ ECONOMIE DE COMMANDEMENT
Monnaie
Produits et services
Plan (Etat)
Entreprises
Ménages
Facteurs (capital et travail)
Monnaie
44LÂ ECONOMIE DE MARCHE
Monnaie
Marché des biens et services
Monnaie
Offre
Demande
Ménages
Entreprises
Demande
Marché des facteurs (capital et travail)
Offre
Monnaie
Monnaie
45Article 98 Les Etats membres conduisent leurs
politiques économiques en vue de contribuer à la
réalisation des objectifs de la Communauté, tels
que définis à larticle 2, et dans le contexte
des grandes orientations visées à larticle
99,paragraphe 2.Les Etats membres et la
communauté agissent dans le respect du principe
dune économie de marché ouverte ou la
concurrence est libre, favorisant une allocation
efficace des ressources, conformément aux
principes fixés à larticle 4.
46- Article 105
- 1. LÂ objectif principal du SEBC est de
maintenir la stabilité des prix, le SEBC apporte
son soutien aux politiques économiques générales
dans la Communauté, en vue de contribuer à la
réalisation des objectifs de la Communauté, tels
que définis à l article 2. Le SEBC agit
conformément au principe d une économie de
marché ouverte où la concurrence est libre, en
favorisant une allocation efficace des ressources
et en respectant les principes fixés à l article
4. ()Â .
47Libre circulation des marchandises (Ch.
3) Libre prestation des services (Ch. 4)
Entreprises
Ménages
Libre circulation des travailleurs (Ch.
5) Libre circulation des capitaux (Ch. 6)
48Traité instituant la Communauté Economique
Européenne - signé à Rome le 25 mars 1957.
- Préambule
- Première partie - Les Principes
- Deuxième partie - Les fondements de la Communauté
- Titre I - La libre circulation des marchandises
-
- Chapitre 1 lUnion douanière
- Section première lElimination des droits de
douane entre les États membres - Section deuxième lEtablissement du tarif
douanier commun -
- Chapitre 2 lElimination des restrictions
quantitatives entre les États membres - Titre II - Lagriculture
- Titre III - La libre circulation des personnes,
des services et des capitaux -
- Chapitre 1 Les travailleurs
49- Troisième partie - La politique de la Communauté
-
- Titre I - les règles communes
-
- Chapitre 1 Les règles de concurrence
- Section première Les règles de concurrence
- Section deuxième Les pratiques de dumping
- Section troisième Les aides accordées par
les États - Chapitre 2 Dispositions fiscales
- Chapitre 3 Le rapprochement des législations
- Titre II - La politique économique
- Chapitre 1 La coopération en matière de
politique économique et monétaire - (union économique et monétaire)
- Chapitre 2 La politique de conjoncture
- Chapitre 3 La balance des payements
- Chapitre 4 La politique commerciale
50-
- Titre V - La cohésion économique et sociale
- Titre VI - La recherche et le développement
technologique - Titre VII - Lenvironnement
- Quatrième partie - Lassociation des pays et
territoires doutre-mer - Cinquième partie - Les institutions de la
Communauté - Titre I - Dispositions institutionnelles
-
- Chapitre 1 les institutions
- Section première Le Parlement européen
- Section deuxième Le Conseil
- Section troisième La Commission
- Section quatrième La Cour de Justice
51- Sixième partie - Dispositions générales et
finales - Mise en place des institutions
- Dispositions finales
- Annexes
- Annexe III - Liste des transactions invisibles
prévue à larticle 106 du traité - Annexe IV - pays et territoires doutre-mer
auxquels sappliquent les dispositions de la
quatrième partie du traité - Protocoles
- Protocole sur les statuts de la Banque
européenne dinvestissement - Protocole relatif au commerce intérieur allemand
et aux problèmes connexes - Protocole sur le statut de la Cour de justice de
la Communauté économique européenne -
52Markets failures
Structures de marché
externalités
53La structure de marché de référence
concurrence parfaite
conditions -produit homogène -atomicité -transp
arence -pas de barrières
conséquence
absence de pouvoir individuel
54 le marché lentreprise et la
demande
p
p
p
P
D
o
q
q
q
55imperfections de marchés
pouvoir sur le marché
quantités
prix
56pouvoir
monopole absolu
ententes relatif
57 Le monopole
p
p1
CmCM
p2
Rente
Perte sociale
Rm
DRM
q
q1
q2
58oligopole
ententes
pouvoir
59Pouvoir sur le marché et élasticité de la demande
p
p
p
p3
p2
p1
P
q
q
q
q1
q2
variation quantités
Élasticité de la demande
variation prix
60Facteurs délasticité de la demande -nombre de
substituts -importance du produit pour le
consommateur -sensibilité aux variations du
pouvoir dachat -des possibilités dutilisation
du produit -durée de vie du produit -délai de
réaction du consommateur
61Externalités
Transaction sur le marché
Impact positif ou négatif sur un tiers
Coût ou bénéfice social
62Economie mixte
Autorités publiques
Biens publics
Internaliser Rétablir lefficacité
Politiques de redistribution
63u.e
harmonisation
droit primaire
Principes déconomie de marché
Autorités publiques nationales
Marché intérieur
64Chapitre 3 La politique de concurrence
Concurrence
65droit communautaire de la concurrence
droit économique
approche interdisciplinaire
66Méthodologie danalyse
structuraliste
efficacités
hybride
67Structuraliste école dHarvard
De lanalyse néoclassique, on a déduit une
approche de la politique de concurrence qualifiée
de structuraliste ou encore dénommée  école de
Harvard ou encore  théorie de la concurrence
praticable  . Parmi les théoriciens de ce
courant de pensée, on peut citer Clark (1940),
Bain (1956), Scherer et Ross (1990). Selon ce
courant de pensée, il existe un lien de cause Ã
effet entre la structure du marché, le
comportement et les résultats.
68Le modèle SCP
- Structures
- Concentration du marché
- Différenciation des produits
- Ententes
- Barrières daccès
Comportements Politique de prix Stratégie R D
Performances Pouvoir du marché Profitabilité Fonct
ions dutilités managériales
69Théorie des efficacités école de
ChicagoLacquisition dun pouvoir de marché
peut résulter, en présence déconomies
déchelles,dun accroissement defficacité des
entreprises et ne va pas nécessairement Ã
lencontre de lintérêt général et de celui des
consommateur, dans la mesure ou le marché est
ouvert
70Le modèle SCP inversé
Comportements
Performances
Structures
71La notion de concurrence efficace sest
développée sous linfluence de lécole de Chicago
qui considère lefficacité comme le but premier
de la politique de concurrence. Elle a ainsi
supplanté lécole de Harvard qui préconisait la
décentralisation du pouvoir économique sur le
marché (atomicité)
72Modèle hybride les forces de Porter
Menace de Nouveaux entrants
Pouvoir de marchandage des fournisseurs
Pouvoir de marchandage des acheteurs
Rivalité entre concurrents existants
Menace de substitution des biens ou services
Source Porter (1989),p.35
73Les ententes et la concurrence
74- art. 81 ( ex art. 85 )Â 1.Sont incompatibles
avec le marché commun et interdits tous accords
entre entreprises, toutes décisions
d associations d entreprises et toutes
pratiques concertées, qui sont susceptibles
d affecter le commerce entre États membres et
qui ont pour objet ou pour effet d empêcher, de
restreindre ou de fausser le jeu de la
concurrence à l intérieur du marché commun, et
notamment ceux qui consistent à - a) fixer de façon directe ou indirecte les prix
d achat ou de vente ou d autres conditions de
transaction, - b) limiter ou contrôler la production, les
débouchés, le développement technique ou les
investissements, - c) répartir les marchés ou les sources
d approvisionnement, - d) appliquer, à l égard de partenaires
commerciaux, des conditions inégales à des
prestations équivalentes en leur infligeant de ce
fait un désavantage dans la concurrence, - e) subordonner la conclusion de contrats Ã
l acceptation, par les partenaires, de
prestations supplémentaires qui, par leur nature
ou selon les usages commerciaux, n ont pas de
lien avec l objet de ces contrats.
75Larticle 81,paragraphe 1, a pour objectif la
concurrence sur le marché afin daccroître le
bien-être du consommateur et dassurer une
répartition efficace des ressources
76accords
pratiques concertées
décision dassociation
comportement coopératif
unilatéral
perte dautonomie individuelle
article 82
effet anticoncurrentiel sur le marché
77effet
effet
susceptible
Restriction de la concurrence
réelle
potentielle
78Un marché économique se définit généralement
comme la zone géographique et la gamme de
produits à lintérieur desquelles les prix sont
liés entre eux par larbitrage de loffre et de
la demande et à lintérieur desquelles ces prix
peuvent être considérés indépendamment des prix
de marchandises qui ne sont pas vendues sur ce
marché (Scheffman et Spiller,1987,p.123 )
79Concept de marché
Objectifs de la politique communautaire
Concurrence efficiente
Intégration communautaire
80Le marché en cause
La définition dun marché, au niveau tant des
produits que de sa dimension géographique, doit
permettre de déterminer sil existe des
concurrents réels capables de peser sur le
comportement des entreprises en cause ou de les
empêcher dagir indépendamment des pressions
quexerce une concurrence effective.
Communication de la Commission,J.O C372,09/12/97
p.0005-0013
81Marché des produits
Un marché de produits en cause comprend tous les
produits et/ou services que le consommateur
considère comme interchangeables ou substituables
en raison de leurs caractéristiques, de leur prix
et de lusage auquel ils sont destinés. Communica
tion,op. cit.,p. 3
82Marché géographique
Le marché géographique en cause comprend le
territoire sur lequel les entreprises concernées
sont engagées dans loffre des biens et des
services en cause, sur lequel les conditions de
concurrence sont suffisamment homogènes et qui
peut être distingué de zones géographiques
voisines parce que, en particulier,les conditions
de concurrence y diffèrent de manière appréciable
83Substitution de la demande
marché
Imperfections de marché
Substitution de loffre
84Substitution de la demande
?q
q
a
a
q
a
Elasticité croisée
?p
p
b
b
p
b
85Test du monopoleur virtuel ou Test SSNIP,
Le marché se définit comme le lieu ou une firme
peut exercer un Pouvoir de marché, cest à dire
augmenter durablement son prix au dessus du
niveau concurrentiel sans perdre trop de clients.
En pratique, la délimitation du marché se fait
en estimant les effets dun hausse uniforme des
prix de 5 pendant un an.
86Substitution de loffre
entreprises
réorientation de la production
87 Facteurs délasticité de loffre -accroissement
du nombre dentreprises -croissance lente de la
demande du produit -stratégie réactive forte des
concurrents -peu de diversification des produits
concurrents -coûts de sortie pour les
concurrents -réactions concurrentielles peu
prévisibles
88ententes
horizontales
verticales
Transfert de technologies
JO C 101 - 27.4.2OO4
JO C Â 3-6.1.2001
JO C 291- 13.10.2000
89Ententes horizontales
cartels
objet
effet
Restriction de concurrence
prix
quantités
répartition
boycott
90Facteurs favorisant le cartel
- - petit nombre doffreurs (oligopole)
- - syndicat dentreprise
- - similitudes entre entreprises
- - caractéristiques du marché
- élasticité faible
- coûts fixes élevés
- demande fluctuante
- barrières à lentrée
91Cas type de restriction de concurrence
Objet de laccord de coopération
fixation des prix
Limitation de production
Répartition
92Autres accords de coopération
Analyse des effets restrictifs de la concurrence
Structure et parts de marché
Nature de laccord
93Pouvoir de marché
Part de marché
Indices de concentration
94 Indices de concentration
- Concentration absolue
- Lindice de concentration absolue des L plus
grandes entreprises dun secteur composé de n
entreprises - L
- CA ? Pi
- i 1
- Chaque firme a la même pondération
- Concentration relative
- Indice dHerfindahl-Hirschman
- Coefficient dentropie
- Variance
95Indice dHerfindahl-Hirschman
- somme des carrés des parts de marché de chaque
firme - n 2
- H ? (Pi)
- i 1
- - Pondération égale à la part relative de marché
que chaque firme détient - - Concentration maximale des parts de marché Ã
lorsque lindice égale 10.000 - - Concentration minimale lorsque le marché est
atomistique et tend vers 0
96Application de lI.H.H
N parts de marché IHH Marché 1 8 50 ,10, 10,
5, 5, 5, 5, 5 2.825 Marché 2 5 20, 20, 20, 20,
20 2.000 Marché 3 3 33,3 ,33,3
,33,3 3.333 Marché 4 9 45, 45, 2, 2, 2, 1, 1,
1, 1 4.066
97Nature de laccord horizontal
Recherche et développement parts gt 25
Production et spécialisation parts gt 20
Achat
parts gt 15
Commercialisation parts gt
15
Normalisation
barrières
Environnementaux
98Exemple
Deux fournisseurs, A et B, créent une entreprise
commune de production sur le marché dun
produit chimique de base. Le produit est
homogène. Il nexiste pas de substitut. Lentrepri
se commune assure 50 de la production totale
des deux parties. Chacune des deux détiennent 15
du marché. Il existe sur le marché trois
autres entreprises avec des parts de marché pour
C de 30 ,pour D 25 et pour E 15 .B a déjÃ
une usine de production avec E.
99Entente verticale
- Accords ou pratiques concertées qui sont conclus
entre deux ou plus de deux entreprises dont
chacune opère ,aux fins de l accord, à un niveau
différent de la chaîne de production ou de
distribution, et qui concernent les conditions
dans les quelles les parties peuvent acheter ,
vendre ou revendre certains biens ou services
JO L. 336 -29.12.1999
100type de restrictions de la concurrence
- Fixation de quotas dachat
- Segmentation de la clientèle
- Exclusivité territoriale
- Exclusivité dapprovisionnement
- Achats liés
- Distribution sélective
- Distribution exclusive
- Le prix de revente imposé
101Accords verticaux
Présomption de légalité
Clauses noires
Exemption par catégorie
Articles 4 et 5 rglt 2790/99
Général
Secteur automobile Assurance,transport
Exceptions
102 Exemple prix de vente imposé
-
- Producteur
- Vente
- (prix de gros)
- Distributeur
- Prix de revente fixé
- par le producteur
- Revente
-
- Consommateurs finaux
103Exemple Forclusion
-
- Fournisseur 1 Fournisseur 2
- Exclusivité d
- approvisionnement
- Distributeurs
- Consommateurs
104Exclusion -barrières
Réduction concurrence intra-marque
Effets négatifs sur la concurrence
Obstacles à lintégration
Réduction concurrence inter-marque
105Composantes des restrictions fondamentales
Monomarquisme
Répartition de marchés
Prix de vente imposé
Distribution limitée
106Article 81 3
- 3. Toutefois, les dispositions du paragraphe 1
peuvent,t être déclarées inapplicables - À tout accord ou catégorie d accords entre
entreprises, - À toute décision ou catégorie de décision
d associations d entreprises et - À toute pratique concertée ou catégorie de
pratiques concertées qui contribuent la Ã
améliorer production ou la distribution des
produits ou à promouvoir le progrès technique ou
économique, tout en réservant aux utilisateurs
une partie équitable du profit qui en résulte, et
sans - A) imposer aux entreprises intéressées des
restrictions qui ne sont pas indispensables pour
atteindre ces objectifs, - B) donner à des entreprises la possibilité, pour
une partie substantielle des produits en cause,
d éliminer la concurrence.Â
107Larticle 81 3 et les gains defficacités
Le modèle de Williamson
p
p2
CM1Cm1
p1
CM2Cm2
Rm
DRM
q1
q
q2
O
108Conditions cumulatives de lexemption
1 Améliorer la production ou la distribution des
produits ou promouvoir le progrès technique ou
économique 2 Une part équitable du gain
defficacité doit revenir aux utilisateurs 3
Caractère indispensable des restrictions 4 Pas
délimination de la concurrence
109Gains defficacités
- gains objectifs, analyse de la nature
- -corrélation entre leffet anti-concurrentiel et
leffet pro-concurrentiel - -probabilité et importance des gains
- -modalités de réalisation
110Partie équitable
Les consommateurs doivent obtenir une compensation
comparaison
actualisé
avantage suffisant
avantage global
111indispensable
pas daccords moins restrictifs
plus efficace
pas dautres moyens
test de léchelle efficace minimale
112Echelle optimale minimum
CML
a
b
q
113Préserver une concurrence
analyse quantitative
analyse qualitative
114Exemple cas d Engine Alliance
Marché des moteurs pour gros porteur P W,
R-R, GEAE. Projet entreprise commune GEAE et
P W moteurs A 380 Marché pertinent
produit marché voisin géographique
mondial
GEAE, 34 P W, 29 R-R, 17
Parts de marché marché voisin
Position Commission Eur. progrès
technique profitable pour le
consommateur caractère indispensable pour
moteur concurrent à R-R (trend
600) maintien concurrence
115La position dominante
116- art. 82  Est incompatible avec le marché
commun et interdits, dans la mesure où le
commerce entre États membres est susceptible
d en être affecté, le fait pour une ou plusieurs
entreprises d exploiter de façon abusive une
position dominante sur le marché commun ou dans
une partie substantielle de celui-ci. - Ces pratiques abusives peuvent notamment
consister à - a) imposer de façon directe ou indirecte des prix
d achat ou de vente ou d autres conditions de
transaction non équitables - b) limiter la production, les débouchés ou le
développement technique au préjudice des
consommateurs, - c) d appliquer à l égard de partenaires
commerciaux des conditions inégales à des
prestations équivalentes, en leur infligeant de
ce fait un désavantage dans la concurrence, - d) de subordonner la conclusion de contrats Ã
l acceptation, par les partenaires, de
prestations supplémentaires qui, par leur nature
ou selon les usages commerciaux, n ont pas de
lien avec l objet de ces contrats.Â
117Labus de puissance dominante
position dominante
abuser
susceptible daffecter
commerce intracommunautaire
118Arrêt Hoffman -La Roche (1979)
La position dominante ainsi visée, concerne une
situation de puissance économique détenue par une
entreprise qui lui donne le pouvoir de faire
obstacle au maintien dune concurrence effective
sur le marché en cause en lui fournissant la
possibilités de comportements indépendants dans
une mesure appréciable vis-à -vis de ses
concurrents, de ses clients et, finalement des
consommateurs
119 Indices des positions dominantes
120B) Indices de concentration
- Concentration absolue
- Lindice de concentration absolue des L plus
grandes entreprises dun secteur composé de n
entreprises - L
- CA ? Pi
- i 1
- Chaque firme reçoit donc la même pondération
- Concentration relative
- Indice dHerfindhal
- Coefficient dentropie
- Variance
121Indice dHerfindhal
- Égal à la somme des carrés des parts de marché de
chaque firme - n 2
- H ? (Pi)
- i 1
- Pondération égale à la part relative de marché
que chaque firme détient - Concentration maximale lorsque lindice égale
lunité - Concentration minimale lorsque toutes les firmes
occupent une même part de maché -
122Variance
- Indice de dispersion et de symétrie
- Traduit le degré de concentration
- 2 n 2
- ó ? (Xi - X)
- i 1 n
- Plus la variante est élevée, plus grande est
lasymétrie de la distribution des entreprises et
donc la concentration - En cas de monopole ou dégalité des parts de
marché des firmes, la variance 0 -
123discrimination par les prix
prix prédateurs
abus
dissuasion
forclusion
124Coefficient dentropie
- Mesure le degré dincertitude associé à une
structure donnée de marché - Chaque firme est pondérée par le logarithme de
linverse de sa part de marché - n 1
- E ? Pi log
- i 1 Pi
- Mesure inverse du degré de concentration
- 1 vendeur degré dincertitude nul et
lentropie 0 - La concentration est minimale si les parts de
marché des firmes sont identiques entropie
maximale et égale au logarithme
125Chapitre 4 les politiques économiques de lU.E.
126Politique agricole commune
Budget faible 1,1 du P.I.B U.E
Politique régionale
127 Chapitre 5 Du Marché à lUnion
128Du système monétaire à lEuro
Système Monétaire International Bretton Woods
1944 Fin du SMI 1973 Système monétaire européen
1979 parités bilatérales,intervention et
défense des parités,unité de compte commune
lécu Libération des mouvements de capitaux
I990 Union économique et monétaire Traité de
Maastricht 1992 Leuro Conseil de Madrid 15-16
décembre 1995 1997 calendrier de leuro ( 5
avril ),pacte de stabilité (16-17juin ) 1er
janvier 2OO2 leuro remplace les monnaies
nationales dans onze Etats de lUnion.
129LE MODELE MICRO-ECONOMIQUE
Marché des produits
Demandes
Offres
Monnaie
Monnaie
consommateurs
Outputs
MENAGES
ENTREPRISES
Détenteur des ressources
Inputs
Marché des facteurs
Monnaie
Monnaie
Demandes
Offres
130 La création du marché commun a développé l
intégration économique des Etats de la
communauté. Le commerce intra européen sest
fortement accru. Ceci a créé une interdépendance
de leurs politiques économiques et
monétaires.Cette évolution a démontré que la
politique de rigueur dun Etat de la communauté
conduisait en fait à importer la désinflation de
ses partenaires commerciaux et à exporter chez
eux de linflation.De même, celui qui pratiquait
une politique de relance de son économie sans
coopération avec les autres importait de la
croissance de ses partenaires à leur détriment en
exportant du chômage.  les bénéfices de ces
stratégies non-coopératives sont dautant plus
grand que les Etats se conduisent en passagers
clandestins menant seuls contre tous ces
politiques de dépréciation ou dappréciation
(free riding )Â (B. Commelin, Le SME,La monnaie
unique,in La documentation française,n282,1997.)
131 Objectifs de la politique monétaire européenne
Article 105 Lobjectif principal du traité est
de maintenir la stabilité des prix. Sans
préjudice de lobjectif de stabilité des prix, le
SEBC apporte son soutien aux politiques
économiques générales dans la Communauté, en vue
de contribuer à la réalisation des objectifs de
la Communauté, tels que définis à larticle 2. Le
SEBC agit conformément au principe dune économie
de marché ouverte où la concurrence est libre, en
favorisant une allocation efficace des ressources
et en respectant les principes fixés à larticle
4. 2.Les missions fondamentales relevant du SEBC
consistent à -définir et mettre en uvre le
politique monétaire de des prix.Sans -conduire
les opérations de change conformément à larticle
111 -détenir et gérer les réserves officielles
de change des Etats membres -promouvoir le bon
fonctionnement des systèmes de payement
132 Leuro la monnaie unique de douze
pays,(Allemagne,Autriche, Belgique, Espagne,
France, Finlande, Grèce, Irlande, Italie,
Luxembourg, Pays-Bas, Portugal ) Au 31 juillet
2OO4 9.099 million de billets en euro pour un
montant de 463.156 million deuros.
133- Article IO6 du Traité C.E.
- La B.C.E est seule habilitée à autoriser
lémission de billets de banque dans la
communauté. La B.C.E et les banques centrales
nationales peuvent émettre de tels billets. Les
billets de banque émis par la B.C.E et les
banques centrales nationales sont les seuls Ã
avoir cours légal dans la communauté. - De cette première phrase de larticle 106, il
résulte que le monopole démission nappartient
plus aux Etats membres ,mais a été transférer Ã
la Banque Centrale Européenne . Le processus
matériel dimpression et de mise à disposition
peuvent se faire par lintermédiaire des banques
centrales nationales. Lautorisation de la B.C.E
constitue donc un préalable obligatoire à toute
émission de billets de banque ayant cours légal.
Larticle 16 des statuts du système européen des
banques centrales confie ce pouvoir à lorgane du
Conseil des Gouverneurs de la B.C.E.
134 Article 16 du Protocole sur les Statuts du
Système Européen des Banques Centrales (SEBC
) Conformément à larticle 106, paragraphe 1, du
traité, le conseil des gouverneurs est seul
habilité à autoriser lémission de billets de
banque dans la Communauté.La BCE et les banques
centrales nationales peuvent émettre de tels
billets.Les billets de banque émis par la BCE et
les banques centrales nationales sont les seuls Ã
avoir cours légal dans la communauté . La BCE
respecte autant que possible les pratiques
existantes en ce qui concerne lémission et la
présentation des billets de banque .
135Les instruments de la politique monétaire
-Le taux dintérêt par le biais de taux
régulation monétaire indirecte. Lintégration des
marchés des capitaux européens et leuro ont fait
converger directeurs la BCE opère une les taux
vers un même niveau pour une même échéance et une
même qualité de signature. -Les interventions
sur le marché monétaire les modes
dintervention visent à fournir où à retirer des
liquidités dans le marché monétaire de la
communauté. Une banque centrale a le choix pour
ce faire entre deux instruments à savoir dune
part une politique dopen market et dautre part
une politique de prise en pension de
titres. -Les réserves obligatoires en imposant
aux banques des réserves obligatoires qui ne sont
le plus souvent pas rémunérées et qui sont fixées
en proportion des dépôts collectés une banque
centrale pèse à la fois sur la liquidité et sur
la profitabilité des banques.
136 Les agrégats monétaires de la zone euro
Lobjectif des agrégats monétaires est contrôler
lévolution de la demande de monnaie par rapport
à celle dautres catégories dactifs financiers.
Lanalyse des contreparties de la monnaie vise Ã
expliciter loffre de monnaie et son
origine. Lévaluation des agrégats se réalise au
départ des institutions financières de la zone
euro (secteur créateur de monnaie ). Les autres
secteurs de léconomie sont les détenteurs de
monnaie. (Ménages, entreprises non
financières,les institutions financières non
résidentes, Etats et collectivités locales de la
zone ). Le SEBC sappuie sur trois agrégats
-M 1 agrégat étroit qui couvre la monnaie au
sens strict. Il comprend les moyens de paiement
immédiatement utilisables, à savoir la monnaie
fiduciaire et la monnaie scripturale.( billets et
pièces, dépôt à vue ). -M 2 agrégat
intermédiaire qui couvre outre M 1 les dépôts qui
peuvent être rapidement mobilisable et sans
frais. (en France les livrets ). -M 3 agrégat
large recouvre outre M 2 les instruments
financiers négociable à court terme et comportant
peu de risques en capital .
137La banque centrale européenne
- Instrument de politique monétaire
138SEBC
Système Européen des Banques Centrales (SEBC)
Banque Centrale Européenne (BCE)
Banques Centrales Nationales
1) Agissent conformément aux orientations et
aux instructions de la BCE 2) Exercent des
activités propres distribution de crédit,
collecte de ressources, ...
139Art. 98 TCE
- Â Les Etats membres conduisent leurs politiques
économiques en vue de contribuer à la réalisation
des objectifs de la Communauté, tels que défini Ã
larticle 2, et dans le contexte des grandes
orientations visées à larticle 99, paragraphe 2.
Les Etats membres et la Communauté agissent dans
le respect du principe dune économie de marché
ouverte où la concurrence est libre, favorisant
une allocation efficace des ressources,
conformément aux principes fixés à larticle 4 .
140Art. 107 TCE
- 1.  Le  SEBC est composé de la BCE et des
banques centrales nationales - 2. La BCE est dotée de la personnalité juridique
- 3. Le SEBC est dirigé par les organes de
décision de la BCE, qui sont le conseil des
gouverneurs et le directoire - 4. Les statuts du SEBC sont définis dans un
protocole annexé au présent traitéÂ
141Organes de la BCE
- Le conseil des gouverneurs (art. 112 al. 1 TCE)
 Le conseil des gouverneurs de la BCE se compose
du président, du vice-président et de quatre
autres membres - Le directoire (art. 112 al. 2 TCE)  Le
directoire se compose du président se compose du
président, du vice-président et de quatre autres
membresÂ
142Banque Centrale Européenne
Conseil des Gouverneurs
Directoire
1) Arrête les orientations et prend les décisions
nécessaires à laccomplissement des missions du
SEBC 2) Prend les mesures nécessaires pour
assurer le respect des orientations et des
instructions de la BCE
1) Met en oeuvre la politique monétaire
conformément aux orientations définies par le
Conseil des Gouverneurs 2) Donne les
instructions Nécessaires aux Banques Centrales
Nationales
143 Chapitre 6 La libre circulation des capitaux
144Ex-Article 67
Les états membres suppriment progressivement
entre eux, pendant la période de transition et
dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement
du marché commun, les restrictions aux mouvements
de capitaux appartenant à des personnes résidant
dans les états membres, ainsi que les
discriminations de traitement fondées sur la
nationalité ou la résidence des parties, ou sur
la localisation du placement.Â
145LÂ INTERDICTION DES RESTRICTIONS
-
- Article 56 du Traité
- Dans le cadre des dispositions du présent
chapitre, toutes les restrictions aux mouvements
de capitaux entre les États membres et entre les
États membres et les pays tiers sont
interdites. -
146Article 58
LÂ article 56 ne porte pas atteinte au droit
qu ont les États membres a) d appliquer les
dispositions pertinentes de leur législation
fiscale qui établissent une distinction entre les
contribuables qui ne se trouvent pas dans la même
situation en ce qui concerne leur résidence ou le
lieu de leurs capitaux sont investis
147-
- b) de prendre toutes les mesures indispensables
pour faire échec aux infractions à leurs lois et
règlements, notamment en matière fiscale ou en
matière de contrôle prudentiel des établissements
financiers, de prévoir des procédures de
déclaration des mouvements de capitaux à des fins
d information administrative ou statistique ou
de prendre des mesures justifiées par des motifs
liés à l ordre public ou à la sécurité
publique.Â
148Article 59
Lorsque, dans des circonstances
exceptionnelles, les mouvements de capitaux en
provenance ou à destination de pays tiers causent
ou menacent de causer des difficultés graves pour
le fonctionnement de l Union économique et
monétaire, le Conseil, statuant à la majorité
qualifiée sur proposition de la Commission et
après consultation de la BCE, peut prendre, Ã
l égard de pays tiers, des mesures de sauvegarde
pour une période ne dépassant pas six mois pour
autant que ces mesures soient strictement
nécessaires.Â
149 Chapitre 9 La liberté d établissement
150Article 43
() Les restrictions à la liberté
détablissement des ressortissants d un état
membre dans le territoire dun autre état membre
sont interdites. Cette interdiction sétend
également aux restrictions à la création
d agences, de succursales ou de filiales, par
les ressortissants d un état membre établis sur
le territoire dun état membre. La liberté
détablissement comporte laccès aux activités
non salariées et leur exercice, ainsi que la
constitution et la gestion d entreprises, et
notamment de sociétés au sens de larticle 48,
deuxième alinéa, dans les conditions définies par
la législation du pays d établissement pour ses
propres ressortissants, sous réserve des
dispositions du chapitre relatif aux capitaux.Â
151- Trois conditions doivent être rencontrées pour se
trouver dans le champ d application de
l article 43 - L existence d un critère de rattachement au
droit communautaire - Être ressortissant de l Union
- Être un agent économique - personne physique
- - personne morale
152- Personne physique La  qualité d agent
économique est reconnue au ressortissant
communautaire dès lors qu il exerce une activité
lucrative sous la forme non salariée . - Personne morale L ensemble des sociétés au sens
de l article 48, c est à dire ayant la
personnalité morale ou bénéficiant de ses
attributs caractéristiques, poursuivant une
activité économique et répondant aux deux
conditions suivantes - Avoir été constituées en conformité avec la
législation d un pays membre - Avoir son siège statutaire ou son administration
centrale (ou encore son principal établissement,
pour les pays retenant ce critère) sur le
territoire d un État membre.
153LES EXCEPTIONS AU DROIT DÂ ETABLISSEMENT
- LÂ ordre public
- Les activités liées à l autorité publique
- Article 45
- Arrêt Reyniers du 21/06/1974  elle est
applicable aux activités qui prises en
elles-même, constituent une partici