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1 MANPOWER France CCE Analyse du PSE Rapport
d'expertise
2Préambule
- Le présent rapport rend compte de la mission que
nous a confiée le Comité dEntreprise dans le
cadre de la procédure de Livre III relative à la
restructuration du Siège et des Directions
Opérationnelles - Il sattache plus spécialement à analyser les
mesures du plan de sauvegarde de lemploi, Ã
vérifier leur pertinence et à formuler des
propositions damélioration - En vous remerciant de la confiance que vous nous
témoignez, nous restons à votre disposition pour
vous fournir toutes explications complémentaires
que vous estimeriez nécessaires
3Sommaire
- Introduction
- 1-Les aspects juridiques
- Rappel des obligations légales en matière de PSE
- Un PSE juridiquement contestable quant à sa
justification économique - Et quant au respect des prescriptions légales et
jurisprudentielles - 2-Les caractéristiques du personnel
- 3-Les mesures sociales d'accompagnement
- Le volontariat
- Les mutations internes
- Le reclassement externe
- Conclusion
4Introduction
- Lobjectif de ce document est de présenter une
première lecture critique du projet de PSE - Les axes damélioration présentés ici ne sont
bien entendu pas exhaustifs et ont pour seul
objectif de donner notre vision sur ce projet et
non de se substituer de quelque façon que ce soit
aux négociations entre partenaires sociaux - Notre intervention opérationnelle sur le volet
social doit permettre aux partenaires sociaux de
dimensionner les mesures daccompagnement en
fonction des besoins réels des salariés - Ils seront complétés par des supports thématiques
au fur et à mesure du déroulement de la
négociation
5Introduction
- Notre travail a consisté à analyser ce projet de
PSE sous deux angles - Le respect des obligations faites à l'employeur
en matière d'accompagnement social des
restructurations - La pertinence des mesures par rapport à la
population concernée et aux objectifs que se
donne lentreprise - Notre analyse a mis en évidence
- De graves lacunes juridiques pouvant remettre en
cause la validité du projet à ce jour ce PSE ne
respecte pas la loi - Des mesures d'accompagnement incomplètes et
insuffisantes pour permettre à tous les salariés
concernés de mettre en œuvre un projet
professionnel durable
6- 1- Les aspects juridiques
7Rappel des obligations légalesen matière de PSE
- La loi de modernisation sociale et la
jurisprudence ont fait évoluer les obligations Ã
la charge de lemployeur - Détermination du calendrier des licenciements
- Mesures visant à limiter les licenciements
- Temps partiel
- RTT, etc.
- Les catégories demplois concernées, les critères
dordre du licenciement - Le reclassement interne
- Étendu à tout le groupe (national et
international) - Les critères dordre
8Rappel des obligations légalesen matière de PSE
- Le reclassement externe
- Proposition de Congé de Reclassement (groupe de
plus de 1000 salariés) - Laccompagnement des salariés
- Cellule de reclassement
- La formation
- La création dentreprise
- Etc.
- La commission de suivi
- Au travers de ces obligations le législateur a
voulu - Que le licenciement soit l'ultime issue après
que toutes les autres solutions n'aient pas
abouti - Que le choix des personnes licenciées ne soit
pas fonction de la personne - La protection des salariés dont les
caractéristiques rendent le reclassement
problématique - Qu'il y ait équité de traitement entre les
salariés
9Un PSE juridiquement contestablequant à sa
justification économique
- Un licenciement économique peut intervenir en
raison - De difficultés économiques
- De mutations technologiques
- D'une réorganisation de l'entreprise
- Cette dernière
- ne peut toutefois constituer une cause de
licenciement économique - que si elle est nécessaire à la sauvegarde de
la compétitivité de l'entreprise - Or cette notion, expressément invoquée par la
société, est critiquable en l'espèce - Manpower France affiche une constellation
d'indicateurs économiques enviables - Un résultat d'exploitation de 131 M en 2004
- la remontée de 597 M de dividendes aux
actionnaires en 2003-2004
10Un PSE juridiquement contestablequant à sa
justification économique
- Un objectif affirmé d'améliorer les résultats
jusqu'Ã 4,5 du chiffre d'affaires afin de
satisfaire aux critères de rentabilité des
analystes financiers - Un effritement du taux de marge brute
- après les meilleurs niveaux historiques atteints
grâce aux allègements de charges sociales - mais résultant aussi mécaniquement de la
stratégie décidée, visant à reconquérir des parts
de marché - Un marché voué à se développer grâce à la loi
Borloo - Élargissement de la possibilité du recours Ã
l'intérim - Possibilité pour les ETT d'investir désormais les
marchés du placement
11Un PSE juridiquement contestablequant au respect
de certaines prescriptions légales
- Les catégories professionnelles
- Les critères d'ordre
- Le traitement des "éventuelles" externalisations
(art. L 122-12 CT)
12Les catégories professionnelles
- Les catégories professionnelles se définissent
comme "un ensemble de salariés exerçant des
fonctions de même nature supposant une formation
professionnelle commune" (Cour de Cassation 3
mars 1998) - Ce sont les catégories professionnelles qui
servent de base à la détermination de l'ordre des
licenciements dès lors que les critères d'ordre
s'appliquent aux salariés appartenant à une même
catégorie professionnelle - Or en l'espèce, il n'y a aucune référence à la
notion de catégories professionnelles - Les tableaux du PSE traduisant l'impact sur
l'emploi de la restructuration laissent
apparaître des désignations de fonctions
coïncidant quasiment avec un poste de travail - Cela revient à cibler nommément le salarié Ã
licencier - Ce qui est formellement interdit par la
jurisprudence
13Les critères d'ordre
- Ce que dit la loi (art. L321-1-1 Code du Travail)
- "En cas de licenciement pour motif économique, Ã
défaut de convention ou accord collectif de
travail applicable, l'employeur définit, après
consultation du comité d'entreprise ou, à défaut,
des délégués du personnel, les critères retenus
pour fixer l'ordre des licenciements. Ces
critères prennent notamment en compte les charges
de famille et en particulier celles de parents
isolés, l'ancienneté de service dans
l'établissement ou l'entreprise, la situation des
salariés qui présentent des caractéristiques
sociales rendant leur réinsertion professionnelle
particulièrement difficile, notamment des
personnes handicapées et des salariés âgés, les
qualités professionnelles" - Les critères relatifs à l'ordre des licenciements
s'appliquent à l'ensemble du personnel de
l'entreprise dans la catégorie professionnelle Ã
laquelle appartient le salarié dont l'emploi est
supprimé ou modifié
14Les critères d'ordre
- Des critères d'ordre quasi inopérants en l'espèce
- Les catégories professionnelles sont définies de
telle manière que l'art. L321-1-1 est quasiment
inapplicable - Les critères d'ordre servent principalement Ã
départager des salariés candidats à un même poste
dans le cadre du reclassement interne - Des choix de critères conformes à la définition
légale mais des éléments contestables - Comme la pondération
- La jurisprudence a validé le fait qu'il ne devait
pas y avoir un critère qui soit à lui seul
prépondérant - Ce qui est le cas en l'espèce de la qualité
professionnelle (maxi 14 points) - Et la notion retenue au titre des qualités
professionnelles les compétences clés - La notion de compétence clef est elle répertoriée
dans l'entreprise ? - Est-elle étayée par des éléments objectifs
(système d'évaluation en vigueur antérieurement
au PSE) ?
15Le traitement des éventuelles externalisations
(art. L 122-12)
- Larticle L 122-12 du code du travail dispose
que  sil survient une modification dans la
situation juridique de lemployeur, notamment par
succession, vente, fusion, transformation du
fonds, mise en société, tous les contrats de
travail en cours au jour de la modification
subsistent entre le nouvel employeur et le
personnel de lentreprise - Afin déviter que les salariés voient leur
contrat de travail rompu du fait de lévolution
des structures juridiques de la société qui les
emploie, le code du travail organise un transfert
automatique des contrats de travail entre les
employeurs successifs - Le salarié conserve notamment de droit l'ensemble
des avantages qu'il tire de son contrat de
travail dont l'ancienneté
16Le traitement des éventuelles externalisations
(art. L 122-12)
- Des conditions d'application de l'article L
122-12 du Code du Travail non acquises - 2 critères dapplicabilité sont exigés
 transfert dune entité économique conservant
son identité et dont lactivité sest
poursuivie - La jurisprudence entend par transfert dune
entité économique le transfert dune activité
autonome cest à dire indépendante et non
imbriquée dans les autres activités de
l entreprise. Par ailleurs il faut aussi que
soit transférée lorganisation permettant
dexercer lactivité - La jurisprudence entend par poursuite de
lactivité le maintien de lidentité de l entité
transférée. Il ne faut pas que lentité
transférée soit dissolue dans lentité absorbante - Or en l'espèce, rien ne permet d'établir que
l'entité économique transférée ait les moyens
humains et matériels pour poursuivre une finalité
économique propre
17Le traitement des éventuelles externalisations
(art. L 122-12)
- Des conditions sociales d'accompagnement des
transferts éventuels restant à définir - Une prime de transfert
- Une indemnisation visant à compenser la réduction
éventuelle des avantages liés au statut collectif
si celui de l'entité d'accueil est moins
avantageux que celui de Manpower - Ou maintien des avantages via une
contractualisation de ceux-ci - Garantie quant au maintien en l'état du contrat
de travail, le nouvel employeur se refusant
pendant un temps déterminé à proposer toute
modification de celui-ci - Une période d'essai afin de "tester" le nouvel
employeur - La possibilité de bénéficier d'une formation ad
hoc avant le transfert - Etc.
18- 2- Les caractéristiques du personnel
19Objet et Méthode
- De façon générale, lanalyse de la population
doit permettre dapprécier la pertinence des
mesures daccompagnement. - Dans le cas présent, elle met en avant
limportance du caractère nominatif de ce P.S.E.. - Méthode
- analyse de la population des cinq D.O. supprimées
(âge et ancienneté) - analyse de la population de certains services du
siège social (âge et ancienneté) faisant lobjet
de suppression (ex Dir. Administrative,
commerciale et info. Télécom) ou
d externalisation (ex Dir. info. Télécom)
20D.O. Centre Est
Salarié Age Ancienneté
1 52 26
2 40 18
3 49 16
4 34 17
5 31 6
6 32 4
7 25 1
8 32 1
21D.O. Centre Ouest
Salarié Age Ancienneté
1 39 16
2 50 14
3 35 11
4 43 7
5 40 5
6 33 5
7 29 5
8 21 1
9 31 0,5
22D.O. Normandie
salarié âge ancienneté
1 54 24
2 41 16
3 54 16
4 59 15
5 29 7
6 35 3
7 33 2
8 21 0,5
23D.O. Picardie Champagne Ardennes
salarié âge ancienneté
1 36 14
2 48 13
3 36 9
4 46 9
5 23 1
6 28 1
24D.O. Méditerranée
salarié âge ancienneté
1 58 29
2 42 15
3 39 15
4 46 13
5 35 9
6 48 4
7 24 3
8 26 2
9 22 1
10 34 0,7
25Siège social postes supprimés au sein de la
Direction administrative
service âge ancien.
Législation sociale juriste 1 30 5
2 28 3
3 31 2
4 27 2
5 29 1
6 38 0,1
Accidents-travail secrétaire juridique 7 32 7
8 46 7
9 38 5
10 54 2
SCE Courrier employé administratif 11(2) 48 16
12(1) 31 6
13(1) 35 5
14(2) 27 4
15(CDD-1) 22 1
SCES généraux Touzet  Â
16 employé administratif 42 4
17 technicien maintenance 55 4
26Siège social postes supprimés au sein de la
Direction commerciale
27Siège social postes supprimésau sein de la
D.R.H.
28Siège social postes supprimés au sein de la
Direction Info. Télécom.
29Siège social postes externalisables au sein de
la Direction Info. Télécom.
30 31 Le Volontariat
32Le volontariat
- C'est un moyen d'éviter des licenciements secs
(non volontaires) - Il est prévu mais dans des conditions qui font
douter de la volonté de la direction d'en faire
une mesure essentielle du PSE - Il est prévu pendant une période allant de la fin
de procédure le 20 janvier au 13 février 2006 - Pour le siège il s'adresse aux salariés
appartenant aux catégories concernées ! - Il faut un projet validé ?
- La direction se réserve le droit d'accepter ou
non les candidats - Les incitations sont de 1 mois pour un départ et
0,5 mois pour une mobilité interne
33Le volontariat
- Pour que cette mesure soit réellement opérante il
faudrait - Prévoir une période un peu plus longue, 1 mois
est la durée généralement pratiquée - L'ouvrir à tous les salariés dont le départ
permettrait un reclassement même après une
formation - Indiquer précisément quelles sont les raisons qui
justifieraient un refus de la direction - Que le volontariat donne accès à toutes les
mesures d'accompagnement prévues dans le cadre du
reclassement externe (aide à la formation, à la
création d'entreprise etc), ce point doit être
clairement défini dans le PSE
34 Les mutations internes
35Les mutations internes
- C'est l'enjeu principal de ce projet, de leur
réussite dépendra directement le nombre de
licenciements - Les postes proposés à ce jour sont déjÃ
suffisants pour permettre le reclassement de
toutes les personnes dont le poste est supprimé - Mais compte tenu de leurs caractéristiques les
mutations exigeront - de la mobilité fonctionnelle changement de
métier et / ou - De la mobilité géographique
- Le projet prend en compte ces deux aspects, mais
sans en tirer toutes les conséquences
36Les mutations internes
- Il est nécessaire de sécuriser le processus
- En donnant des meilleurs garanties d'un point de
vue salariale - Combler l'écart de salaire entre l'ancien et le
nouveau poste à 100 pendant 2 ans - A 50 pendant 1 ans
- En garantissant le maintien du coefficient (c'est
un des principaux freins à la mobilité
fonctionnelle) - En donnant toutes les possibilités de formation,
allant au delà des formations normalement prévues
pour les postes - En précisant les conditions d'un éventuel retour
si la mutation se passait mal (ex prise en
charge du déménagement du retour )
37Les mutations internes
- Il est nécessaire de combler l'ensemble des coûts
liés à la mobilité géographique - En augmentant la durée de prise en charge du
différentiel de loyer - 1 an à 100
- 1 an à 50
- Sans plafonnement, mais à type de logement
identique - En prenant en charge la perte de revenu du ménage
liée à la mutation (si le conjoint doit quitter
son travail, paiement de l'écart entre l'ancien
salaire et les indemnités ASSEDIC pendant 1 an
maxi) - En prenant en charge la totalité des frais
d'installation au delà des limites fiscales
38Les mutations internes
- Enfin, Manpower doit montrer toute sa volonté de
réussir la mobilité en proposant une incitation
financière conséquente pour encourager les
salariés dans cette voie - Ce n'est pas une question de coût, la mobilité
coûte moins chère qu'un licenciement - On ne peut pas comparer les procédures de
mutation interne habituelle avec les mesures
extraordinaires que nécessite une situation
extraordinaire comme un plan de licenciement
39 Le reclassement externe
40Le congé de reclassement
- Ce que prévoit la loi
- Le congé de reclassement est une période qui
inclut le préavis pendant laquelle le salarié
notifié reste aux effectifs de l entreprise. - Elle doit lui permettre de définir et réaliser
son projet professionnel - Sa durée est comprise entre 4 et 9 mois en
fonction du projet de l intéressé. - La rémunération est d au moins 65 du salaire de
référence pour la période hors préavis, celui-ci
étant payé 100 du salaire antérieur - Il est proposé dans la lettre de licenciement, le
salarié a 8 jours pour donner sa réponse
41Le congé de reclassement
- Les points forts de la proposition de la
direction - La durée du congé
- 6 mois pour les salariés de moins de 35 ans
- 9 mois pour les salariés de 35 ans à moins de 45
ans - 12 mois pour les salariés de 45 ans et plus
- Le paiement du solde du congé pour les salariés
qui trouvent un emploi avant la fin du CR
constitue un bon moyen de mobilisation - Les points améliorables
- Le montant de l'indemnité mensuelle
- Garantir l'acquisition du même nombre de points
de retraite complémentaire comme si le salarié
travaillait
42La cellule de reclassement
- Manpower a choisi dans un 1er temps de travailler
avec Right Garron Bonvalot - Habituellement le choix du cabinet de
reclassement se fait par un appel d'offre Ã
partir d'un cahier des charges - Le fait que ce cabinet fasse partie du groupe
explique ce choix a priori, mais cela devrait
aussi se traduire par une proposition exemplaire - Ce qui est loin d'être le cas
- Tant par l'ambition de cette cellule
- Que par les moyens mis en place
- L'ambition d'une cellule de reclassement se
traduit par des engagements - L'engagement de la cellule est de proposer à tous
les salariés concernés au moins 2 OVE (Offre
Valable d'Emploi) - L'OVE étant définie comme l'obtention d'un
entretien de recrutement après une première
sélection ou une proposition d'emploi ferme
correspondant à un poste - Remarque dans un groupe qui investi fortement
dans le recrutement et qui a un cabinet de
reclassement en son sein, le seul engagement
possible est de proposer à chaque salarié
concerné au moins un contrat de travail à durée
indéterminée
43La cellule de reclassement
- Les moyens
- Il est prévu de s'appuyer sur les implantations
de RGB pour implanter les cellules de
reclassement - Mais aucune précision n'est donnée quand au
nombre de consultants dédiés - Tous les salariés auront-ils les mêmes moyens ?
- Y aura t'il des différences entre Paris et la
Province ou des différences entre région ? - Il nous semble que compte tenu du petit nombre de
salariés concernés dans les régions, la seule
manière d'assurer une égalité de traitement c'est
de garantir à tous un outplacement individuel
jusqu'au reclassement
44Les autres mesures
- La formation
- Le montant prévu pour la formation adaptation
doit permettre de satisfaire les besoins des
salariés - Pour les formations longues (changement de
métier), il est insuffisant - Il pourrait être utile de prévoir le cas de
salarié souhaitant reprendre des études - Il serait intéressant de mutualiser les moyens
consacrés à la formation (gestion d'un budget
global) afin de pouvoir répondre aux besoins de
chacun - L'aide à la création d'entreprise demeure dans la
moyenne de ce qui se pratique
45Les mesures manquantes
- L'allocation temporaire dégressive
- Mesure qui vise à compenser la perte de
rémunération d un salarié qui a retrouvé un
emploi - Dans le cadre d'une convention avec
l'administration, elle a les caractéristiques
suivantes - Durée maximale de 2 ans
- Compensation maximum mensuelle fixée par
l'entreprise (prise en charge de 50 du montant
par le FNE plafonné à 150) - Versée en deux fois, à la fin de la période
d'essai et après 1 an de contrat sur présentation
des fiches de paie - Même si l'administration n'accorde pas de
convention, elle doit être proposée par
l'entreprise car c'est une des mesures les plus
efficaces pour favoriser la reprise d'un emploi
46Les mesures manquantes
- L'aide à la mobilité
- C'est une possibilité qui ne se retrouve pas
uniquement dans le cas de mutation interne - Elle devrait être identique au cas de mutation
interne - Y compris la prise en compte de la perte de
revenu du ménage - Les mesures d'âge
- Compte tenu de la population concernée, la
direction n'a pas prévu de mesures de ce type,
néanmoins il serait intéressant - Dans le cadre du volontariat de favoriser les
départs de salariés de 57 ans et plus. - D'appliquer la majoration d'indemnité, accordée
aux 57 ans et plus, aux salariés âgés d'au moins
5O ans
47Conclusion
- Dans une note d'information en vue de la réunion
du CCE du 1er décembre 2005, la Direction a
rappelé que "son intention est de rechercher
toutes les possibilités visant à reclasser les
personnes susceptibles d'être concernées par ce
projet". Expliquant que - "son activité même qui consiste à favoriser la
mise à l'emploi lui fait disposer d'un réseau de
compétences particulièrement apte à accompagner
le redéploiement des ressources impactées" - "l'activité de l'entreprise s'étant ouverte
récemment au recrutement, Manpower dispose en
outre d'une visibilité particulière sur les
besoins du marché en recrutement et s'engage à la
mettre au service de ses salariés " - Compte tenu des atouts, ainsi rappelés par la
Direction, dont dispose Manpower sur le marché du
travail, cet engagement reste insuffisant dès
lors que l'entreprise a les moyens de garantir
qu'il n'y aura aucun salarié au chômage à l'issu
du PSE
48 49Les allocations dassurancechômage montants
50Régime ASSEDIC depuisle 1er janvier 2003 durée
51La procédure dans ses modalités