Title: Les institutions de Brettons Woods
1Les institutions de Brettons Woods
- Présentation de Mathieu Masse Jolicoeur
- POL 5840
2Le monde avant la Deuxième Guerre mondiale
- Les élites américaines et anglaises prennent
conscience des erreurs commises pendant
lentre-deux guerres - Le traité de Versailles explique la montée du
nazisme en Allemagne - La crise économique qui sétala entre 1929 et
1934 - Aucune coopération économique au niveau
international - Restrictions à limportation
- Dépréciation des monnaies nationales pour fins de
concurrence - Relations bilatérales et échanges inéquitables
- Les tentatives de coopération, comme la
conférence de Londres de 1933 organisée par la
SDN, échoue parce que les grandes nations
rejettent toute idée de collaboration
3Harry D. White et John Maynard Keynes
- Les deux hommes tablent, dès 1941, sur une
nouvelle coopération économique internationale - La coopération favorisera la paix et la
prospérité - Le besoin de stabilisation de la fin de la guerre
servira à élaborer les plans de coopération - Ils proposent la création dun fonds monétaire
international (FMI) - Mettre de lordre dans les taux de changes des
États - Mettre de lordre dans les balances des paiements
- Servir à la promotion des échanges internationaux
à travers létablissement dun système
multilatéral
4White, Harry Dexter (18921948)
- Économiste et haut fonctionnaire du Département
américain du Trésor - Pensée politique
- Un Démocrate keynésien, appuyant le New Deal
(Roosevelt) et même lextrême gauche - Souhaite lamélioration des liens avec lURSS
- Il a été accusé despionnage pour le camp
soviétique (documents officiels prouveraient
laccusation) - Le premier à réfléchir sur les accords de Bretton
Woods - Il soccupait des affaires internationales au
Département du Trésor - Les institutions de Bretton Woods avaient deux
fonctions - Éviter les problèmes connus après la 1er guerre
mondiale - Assurer que le capitalisme deviennent le système
économique dominant de laprès-guerre
5Keynes, John Meynard (1883-1946)
- Haut fonctionnaire britannique des finances
- Dirige la Bank of England (1939)
- Thèse principale léconomie est liée à la
politique et à la sociologie - Les interventions gouvernementales peuvent
- Influencer léquilibre économique global
- Libéraliser les échanges économiques et les
investissements - Limiter linflation
- Préserver, en bas de cycle, la structure
économique en utilisant des outils comme le
budget, la monnaie et la fiscalité
6Une proposition américaine
- Tôt dans le processus, les Américains incluent
dans les discussions lidée de créer une Banque
pour la reconstruction et le développement - Les Américains étaient les seuls à pouvoir (et
vouloir) financer leffort de reconstruction - Nayant aucun moyen de la financer, les Anglais
navaient pas porté attention à cette institution
- La Banque visait à faciliter la reconstruction et
le développement des pays dévastés
7La conférence de Bretton Woods
- Keynes fini par senflammer pour la proposition
dune banque internationale - En deux jours à Atlantic City, les deux hommes
mettent en forme une proposition commune
américano-britannique pour la création de la BIRD - La conférence de Bretton Woods confirmera la
création de la BIRD et du FMI et proposera la
poursuite des négociations de lOIC - La charte de la Havane (1946) ne sera jamais
entérinée - Le GATT, accord signé en 1947, sera alors le
véritable lieu de discussion sur la coopération
économique internationale et la liberté du
commerce
8La Banque mondiale
- une institution de plus de 60 ans
- Un double objectif lutte à la pauvreté et
développement économique - dun groupe de cinq institutions spécialisées
- Pourtant, le terme de Banque mondiale est retenu
pour désigner deux de ces institutions la BIRD
et lAssociation international pour le
développement (IDA). - Quand on inclus les trois autres institutions
(SFI, MIGA et CIRDI), on parlera du Groupe de la
Banque mondiale
9la Charte de la BIRD les deux missions
- Les deux missions de la BIRD
- Servir des objectifs de reconstruction
- Servir des objectifs de développement
- Les deux objectifs ne vont pas nécessairement de
pair un pour les européens, lautre pour les
pays pauvres - Dans la Charte, les délégués laissent à
linstitution le soin de choisir - Les ressources et les installations de la Banque
doivent être utilisées exclusivement pour le
bénéfice des membres après une juste et égale
considération des projets de développement et des
projets de reconstruction.
10la Charte de la BIRD la dépolitisation de
linstitution
- Comme les pays membres épousaient des idéologies
politiques différentes, la BIRD devait se garder
de choisir ses financements en fonction des
positions politiques des requérants - Le but faire une place à lU.R.S.S au sein de
la BIRD - Le résultat celle-ci se retira rapidement de
lorganisation - Pourtant, la Banque a été le théâtre de fortes
pressions politiques - La Banque mondiale a lié le développement
économique à la stabilité politique et à
lefficacité gouvernementale - Un exemple
- la BIRD présumait que les manufactures détenues
par les États avaient peu de chance dêtre gérées
efficacement. - Ces manufactures ne recevaient pas dargent
11Les premières années de la BIRD
- La conférence de Savannah en 1946
- Opposition directe entre les visions anglaise et
américaine. - il en résulta un désordre dans lorganisation
(Statut des fonctionnaires, expertise, autonomie,
etc.) - Cette confrontation a nuit lors des premières
années de la BIRD - De plus, la Banque eut dimportants problèmes de
liquidités - la BIRD navait tout simplement pas les leviers
nécessaires à latteinte de ses objectifs - Entre temps, les Américains navaient pas
attendus pour ouvrir leurs coffres aux pays
dévastés - Le Plan Marshall libérait des milliards de
dollars sur le territoire européen - On peut dire que la BIRD neffectua pas sa
première tâche financer la reconstruction en
Europe
12La découverte dune nouvelle mission
- Ce nest quà partir de 1960 que la BIRD prit son
envol - Elle découvrit son objectif à long terme le
développement des PED - Il restait à voir si linstitution avait la
capacité et les ressources de son ambition - Elle réussit au cours des années suivantes à se
constituer une légitimité propre - Elle profita de deux circonstances
- la présence à sa tête de présidents forts (Black,
Wood et McNamara) - une qualification exceptionnelle pour financer
certains projets de développement la production
délectricité et le transport - La Banque mondiale, autonome et compétente,
pouvait alors exercer un véritable leadership
dans son domaine de prédilection le
développement
13Les thèmes du développement
- Dans ses premières années, la BIRD avait une
expertise reconnue dans les domaines du transport
et de lénergie - Bien des experts voulaient que la Banque se
concentre sur de tels projets - La BIRD a choisi exactement le contraire. Elle a
choisi dexercer son action à travers un très
large éventail de thèmes - Dans la mesure où son rôle est daider au
développement des PED, la volonté de la Banque
dagir sur plusieurs secteurs se comprend
facilement - La BIRD agit sur 28 différents secteurs
dexpertise, quon peut regrouper en quelques
catégories - Libéralisation du commerce le commerce, la
mondialisation, le développement du secteur privé - Affaires publiques lallègement de la dette, la
conduite des affaires gouvernementales et le
secteur public, la lutte contre la corruption- - Affaires sociales léducation, légalité des
sexes, la santé, la nutrition et la population,
lemploi et la protection sociale, le
développement social - Domaines spécialisés lagriculture et le
développement rural, laménagement urbain,
lénergie et les mines, le transport, les
infrastructures, lenvironnement, le
développement durable - Reconstruction et prévention des conflits
14Le consensus de Washington (John Williamson,
2003)
- Ces préceptes ont été sévèrement critiqués tout
au long des années 90 - La Banque mondiale a tenté de répondre aux
critiques en changeant certaines habitudes et
façons de faire, mais le consensus de Washington
demeure tenace - discipline budgétaire
- acheminement des dépenses publiques dans des
projets qui promettent à la fois croissance
économique et répartition égale des revenus - réformes fiscales évitant les impôts trop élevés
- libéralisation des marchés financiers
- création dun cours du change stable et
compétitif - Libéralisation du commerce
- abolition des barrières tarifaires et
libéralisation des investissements directs
étrangers - privatisation
- déréglementation
- protection de la propriété privée
15Les objectifs du Millénaire (ODM)
- Les ODM, ratifiés par 189 pays, définissent et
quantifient toutes les actions qui pourraient
être faites pour améliorer la vie des populations
les plus pauvres - On y élabore des plans de lutte contre la
pauvreté et des programmes damélioration de
léducation, de la santé et de lenvironnement - Rapport de suivi mondial des objectifs de
développement pour le Millénaire - Pour réaliser les ODM, les pays signataires se
sont adressés au Groupe de la Banque mondiale
ainsi quà dautres institutions multilatérales - Les ODM nont pas entraîné la remise en question
du consensus de Washington, toujours perçus comme
efficaces et utiles
16Résumé les stratégies de la BIRD
- Reconstruction
- Bien loin du Pan Marshall, qui a véritablement
reconstruit lEurope - Développement
- Pas de stratégie globale intégrée pour venir à
bout du sous-développement chronique - Virage idéologique le néo-libéralisme
- Cette nouvelle vision du développement sest
incarnée par deux stratégies les plans
dajustement structurel et les programmes de
lutte contre la pauvreté des années 90 - Ces stratégies, menées de front par le FMI et la
Banque mondiale, fondent ce qui est convenu
dappeler le consensus de Washington - Objectifs du Millénaire
17Création de lAssociation pour le développement
international (IDA)
- Quand le travail de reconstruction arriva à son
terme en Europe, la BIRD a réorienté son activité
vers les PED - Cette nouvelle orientation a obligé la BIRD à des
ajustements structurels majeurs - Le premier de ces ajustements aura été la
création de lIDA (1960) - La BIRD ne peut offrir des prêts avec intérêts
aux PED les plus pauvres (la population vivant
dans la misère) - LIDA prête aux pays ayant les plus petits RNB ou
étant insolvables - Cela permet aux PED les plus pauvres davoir
accès à des crédits pour financer des projets de
développement - Les prêts de lIDA sont dits des prêts sous
conditions privilégiées
18Les similitudes entre BIRD et IDA
- Lobjectif de lIDA est le même que la BIRD
- Aider les pays en développement dans leur progrès
économique et social - Le partage entre la BIRD et lIDA
- Prêter des fonds
- Offrir des conseils économiques et de
lassistance technique - Servir de pôle dattraction pour les autres
investisseurs - Partager du personnel
- Sièger au même endroit
- Être imputables aux mêmes autorités
- Utiliser les mêmes normes dévaluation
19Les différences entre BIRD et IDA
- les deux institutions sont financièrement et
légalement distinctes - Elles possèdent chacune leur Statuts et documents
fondateurs - Les deux institutions ont été séparées dans le
but de mettre en relief le fait que les fonds
débloqués pour financer les projets ne viennent
pas du même tiroir - Si la BIRD prête de largent contre intérêt,
lIDA offre pour sa part des prêts sans intérêt
et avec un délai de paiement aux pays les moins
riches de la planète - Ce quon nomme les prêts sous conditions
privilégiées - Les pays donateurs de lIDA se rencontrent à tous
les trois ans pour reconstituer ses ressources et
discuter de lorientation à venir de
linstitution
20Le Groupe de la Banque mondiale
- Le Groupe de la Banque mondiale comprend trois
autres institutions - La Société financière internationale (SFI), créée
en 1956 - La SFI a pour but de développer le secteur privé
des PED - Elle investit dans les entreprises privées des
PED (la BIRD ne peut faire crédit quaux
gouvernements des pays membres) - LAgence multilatérale de garantie des
investissement (MIGA) - La plus récente du Groupe (1988)
- Garantir aux investisseurs privés les pertes
liées aux risques non commerciaux comme
lexpropriation, les guerres - Le Centre international pour le règlement des
différends relatifs aux investissements (CIRDI),
créé en 1966 - Offre des services de conciliation ou darbitrage
pour régler des désaccords relatifs aux
investissements étrangers dans les PED - Contribue à instaurer un climat de confiance
21Le Fonds monétaire international (FMI)
- Dans les Statuts de lorganisation maintenir un
fonctionnement harmonieux du système monétaire
international - Le FMI agit comme superviseur du système de
changes fixes (création du gold standard) - Le FMI donne des crédits pour que des mesures
visant la libération de léconomie soient mise en
place - Pour entrer au FMI, il faut que le pays paie sa
quote-part et adopte un code de bonne conduite
22Mandat du FMI
- La reconstruction
- Le système met du temps à se mettre en place
- Le plan Marshall évite aux pays européens
dutiliser le code de conduite du FMI - Les dévaluations sont encore fréquentes (R.-U. et
France) - Superviseur du système de changes fixes
- Les pays membres doivent
- Ne pas dévaluer
- Respecter les taux de change convenu au début des
opérations du FMI (la parité) en limitant la
fluctuation à 1 - Sil y a déséquilibre économique fondamental,
sentendre avec linstitution avant de modifier
sa parité
23Le système de changes fixes et le paradoxe de
Triffin
- Si la monnaie de référence accumule des déficits
de balance des paiements, cela mine la confiance
en cette monnaie. - La conversion massive de cette monnaie pourrait
amener à leffondrement du système
24La fin du système de Bretton Woods
- Les É.-U. ne peuvent répondre à la demande dor
des pays possédant des devises américaines - Les É.-U. décident de cesser le paiement en or de
leur devise (1971) - Cest la fin de Bretton Woods
- Le FMI perdra le rôle de superviseur financier
- Il se tournera vers un travail de développement
- Les nouvelles missions aider les PED avec des
prêts et solutionner les crises financières - Ces crises financières sont plus fréquentes
depuis la fin du régime de Bretton Woods
25Les crises financières 1ère génération
- En 1970, les PED bénéficient dentrées massives
de capitaux à taux dintérêt très bas - Mexique en 1982
- La FED décide de suspendre les investissements
- Mauvaise évaluation de la santé financière du
pays - Dévaluation du pesos parce que le pays nest plus
capable de payer ses prêts - Les solutions proposées
- Le club de Londres
- nouveaux prêts pour payer les vieilles dettes. On
reconduit la dette et on la rééchelonne dans le
temps - Brandy
- Aux pays insolvables, on devrait réduire la dette
en échange de politiques dajustement structurel
(PAS)
26Les crises financières 2ème génération
- Beaucoup de similitudes avec les crises de 1ère
génération - Absence de système monétaire international
- Expansion des flux financiers cause le problème
- Investissements massifs dans les PED
- Par contre, la crise de 2ème génération est
fulgurante - Mexique en 1994
- FMI sévèrement critiqué
- Solution proposée
- Rendre linformation publique
- Plus grande transparence
27Les crises financières 3ème génération
- Les crises de 3ème génération sexpliquent par la
présence importante dinvestissements privés
étrangers dans des pays nayant pas suffisamment
dinstitutions de contrôle - Crise asiatique (1997)
- Des pays en bonne santé financière
- Des bulles financières et immobilières ont créé
le problème - Les normes imposées par le FMI coupables de
navoir pas pu empêcher leffondrement des
marchés - Solution du FMI de gros prêts
- Argentine (2001)
- Le bon élève du FMI
- Des problèmes structurels importants
- Surévaluation du pesos (parité avec le dollar)
- Endettement
- Dépendance économique à des pays étrangers
(Mexique, Brésil) - Une série de dénationalisation a coûté cher
28Lorganisation des institution de Bretton Woods
- Statuts et documents fondateurs
- Ces textes énoncent les objectifs de
linstitution, son organisation, les mécanismes
et instruments de son action, son régime de
propriété ainsi que les pouvoirs de sa direction - Un État devient membre en signant les textes
fondateurs et en acceptant les conditions qui y
sont rattachées - Respecter les codes établis par les Statuts
- Acheter des parts
- Tous les membres participent à la formation du
capital - Cette participation établira le droit de vote
dun État membre après pondération - Les parts établissent aussi le niveau de
financement pour un pays - Les conditions ne sont pas toujours les mêmes.
Les pays industrialisés déboursent davantage que
les PED
29Les États membres
- Les principaux pays donateurs lors de la création
des institutions en 1945 furent les États-Unis,
lAngleterre, lURSS, la Chine, la France, les
Indes et le Canada - On remarque que les Alliés sont fortement
représentés dans cette liste - Depuis 1945, les réalités politiques et
économiques qui ont mené à cet ordre ont quelques
peu changés - Aujourdhui, le Japon et Allemagne représentent
respectivement les deuxième et troisième
donateurs en importance - LArabie saoudite et la Russie ont aussi un siège
permanent au Conseil des Gouverneurs
30Les dons et les prêts
- Les pays membres ne doivent débourser, en or ou
en dollars US, que 2 de la contribution
consentie - Les pays donateurs doivent ajouter par la suite
18 en espèce nationale - Le reste de la contribution consentie (80) doit
servir de garantie auprès des institutions
financières prêtantes - Les gains sur intérêt devaient servir à
consolider les prêts non remboursés - La réalité la Banque dégage des profits qui
sont redistribué à certaines institutions
affiliées
31Les dons et les prêts (suite)
- Les Statuts des institutions sont claires elles
doivent emprunter sur le marché privé du capital
pour le prêter par la suite, contre intérêt, à un
gouvernement - Les institutions doivent demander pour leurs
prêts plus que lintérêt qui est consentie par le
marché (1 à 1.5 de plus) - Les intérêts de prêts sont avantageux pour les
PED pour deux raisons - Les PED ne peuvent pas emprunter sur le marché
- Les intérêts de la BIRD sont inférieurs à ce
quun PED peut obtenir des marchés financiers - Les deux institutions sont aussi très différentes
- Le FMI met en commun les devises alors que la
Banque est un intermédiaire financier - Le FMI fournit des crédits à court terme alors
que la Banque vise à sengager à long terme
32La direction des institutions
- Le Conseil des Gouverneurs constitue lautorité
suprême des institutions - Chaque pays est représenté par un gouverneur,
généralement le ministre des finances du pays
membre - Le Conseil se réunit une fois lan, lors des
Assemblées annuelles conjointes, pour élaborer
les grandes stratégies de linstitution - Au cours de lannée, les Administrateurs des
États membres (des hauts fonctionnaires), se
chargeront de défendre les positions des États
quils représentent - Les Administrateurs décident des opérations
quotidiennes et donnent leur approbation aux
prêts consentis - Le Conseil des Administrateurs se compose de 24
membres - Certains de ces membres sont permanents et
représentent un des principaux actionnaires
(États-Unis, Japon, Allemagne, France et
Grande-Bretagne) - Dautres doivent être élus pour représenter un ou
plusieurs États
33La direction des institutions (suite)
- Le Président agit comme interface entre, dune
part, les Administrateurs et, dautre part, les
fonctionnaires - Son rôle est dassurer lexécution des décisions
politiques - Le mandat des Présidents est de cinq ans et il
peut être reconduit une fois - Le Président de la BIRD est également Président
de toutes les institutions du Groupe de la Banque
mondiale - Traditionnellement, le Président de la Banque
mondiale est un citoyen américain - Le Président du FMI
- Traditionnellement, le Président du FMI est un
européen
34La direction de linstitution (suite)
États membres
Conseil des Gouverneurs
Conseil des Administrateurs
Président
Fonctionnaires
35Les contradictions
- Le FMI et la BM collectionnent les
caractéristiques conflictuelles - Le régime de change fixe a cessé dexister, mais
elles sont devenues de véritables institutions
internationales - Les critiques à leur endroit saccentuent, mais
elles ont augmenté leur champ dinfluence - Les crises financières saccumulent, mais elles
rigidifient leur structure daction - Lorigine des crises (volatilité des capitaux,
taux de change fixe et taux de change artificiel)
demeure malgré laction des institutions - Cette apparence de contradiction nen est
pourtant pas une - Le FMI et la BM ne font que profiter de la bonne
étoile du système quelles représentent le
capitalisme
36Les critiques altermondialistes
- Fondements antidémocratiques des institutions
- Les pays développés ont la majorité
- Les É.-U. ont un droit de vote prépondérant,
voire un droit de veto - Les plus démunis font les frais des décisions
- Les PAS visent à réduire les dépenses de lÉtat
- Lintervention des États demandeurs de prêts est
limitée - Les créanciers privés sont souvent privilégiés
par rapport aux États - Ils sont payés plus vite
- Dans le cas du FMI, le dépannage est momentanée
- La crise est temporaire
- Les dettes se conservent longtemps
37Les critiques de lintérieur
- Les critiques libérales
- Joseph E. Stiglitz
- La crédibilité de linstitution et son incapacité
à samender rend difficile toute conciliation - Paul Krugman
- Les promesses non tenue de la mondialisation la
pauvreté perdure - Jeffrey D. Sachs
- Le paiement des dettes extérieures empêche les
PED daider leur population - Georges Soros
- Lincapacité du système financier mondial actuel
à résoudre les multiples crises est un indicateur
quil faut réformer le système
38Les critiques de lintérieur
- Les critiques néo-libérales
- Politiques trop keynesiennes (interventionnistes)
- Institutions trop bureaucratiques
- Tomas L. Freidman
- Sans le FMI, il ny aurait pas eu de crise en
Asie
39Les réformes à apporter
- Réformer les structures pour plus de démocratie
- Réduire les conditions aux prêts de politique de
développement (anciennement les plans
dajustement structurel) - Faire travailler les organisations sur des enjeux
comme léquilibre des échanges Nord-Sud, la
corruption, lutilisation des brevets
(innovation), etc. - Faire une véritable réflexion sur le système
financier mondial actuel ses forces et ses
faiblesses - Favoriser le cas par cas pour améliorer
lefficacité des actions