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Cours 3L5BG1M

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Woese en 1987, utilise un nombre important de s quences d'ARN ribosomique. ... Taille allant de 580 kb pour Mycoplasma genitalium 9120 kb pour Streptomyces ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Cours 3L5BG1M


1
Cours 3L5BG1M
Génétique procaryte
MARC PRUDHOMME
  • Introduction (2h)
  • Transmission dinformation génétique (4h)
  • Expression génique et régulation (2h)

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Les 3 domaines du vivant
Fungi
Plantes
Cyanobacteria
Animaux
Gram positif
Proteobacteria
Eucarytes
Sulfolobus
Eubacteria
Méthanogènes
Archaea
Halophiles
3
Notion dhorloge moléculaire
Fitch et Langley en 1979 définissent cette notion
en comparant 7 polypeptides de différents
mammifères.
Woese en 1987, utilise un nombre important de
séquences dARN ribosomique. la comparaison des
différences entre ces séquences, met en place une
signature caractéristique des 3 domaines du
vivant et de leurs sous-familles.  
4
Procaryotes versus eucaryotes
  • Procaryote signifie avant le noyau
  • Seul à être capable de fixer lazote
    atmosphérique
  • Rôle central dans la dégradation de polymères
    (cellulose, lignine, pétrole)
  • Rôle central dans léquilibre des gaz CO2
    Méthane et de fait le Climat!
  • Présent dans tous les milieux, y compris les plus
    extrêmes
  • Représente la biomasse la plus importante sur
    terre
  • Les lointains descendants deubactéries
  • Les mitochondries source dénergie
    (respiration) Les chloroplastes source
    de la photosynthèse

5
La génétique bactérienne
  • Peut être définie comme la manipulation de lADN
    pour étudier et comprendre les fonctions de
    lorganisme.
  • Analyse de mutants (phénotype, fonction altérée,
    localisation des mutations)
  • Lapproche classique de génétique continue de
    contribuer grandement à la compréhension de
    fonction.
  • La génétique moléculaire étend le champ
    dinvestigation.
  • La génétique réverse une nouvelle approche
  • Ex. de découvertes réalisées grâce aux
    bactéries  Recombinaison intragénique 
    Réplication de lADN  mRNA  Code génétique  La
    régulation (opéron)  Les enzymes de Biologie
    Moléculaire  Enzymes de restriction, Ligases,
    Polymérases (ADN et ARN), Polymérases
    thermostables (PCR), etc..

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Quelques exemples de Prix Nobel issus du domaine
procaryote
  • Lederberg Recombinaison génétique. 1958
  • Beadle et Tatum Contrôle génétique et processus
    biochimique 1958
  • Jacob, Lwoff et Monod Régulation génétique et
    synthèse denzyme 1965
  • Khorana et Niremberg Décryptage du code
    génétique 1968
  • Delbruck, Hershey et Luria Réplication,
    structure génétique du phage 1969
  • Arber, Nathans et Smith ADN recombinant, Enzyme
    de restriction 1978
  • Berg, Gilbert et Sanger Séquençage 1980
  • Mullis et Smith PCR et Mutagénèse dirigée 1993

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DES POINTS CLES
  • Les bactéries sont haploïdes. Cest un avantage
    certain quand on sait que la plupart des
    mutations sont récessives et donc avec un effet
    immédiat.
  • Le temps de génération peut être extrêmement
    rapide dans des conditions optimales de
    croissance chez certaines bactéries (20 minutes
    pour Escherichia coli )
  • La bactérie se multiplie par scissiparité, il ny
    a pas de reproduction sexuelle. Ceci implique que
    les cellules filles sont génétiquement identiques
    entre elles. Notion de clone.
  • Les échanges génétiques seffectuent par
    transferts horizontaux (transformation,
    conjugaison, transduction)

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La croissance bactérienne
  • Laccroissement dune population peut être
    assimilée à une croissance exponentielle, on peut
    estimer le nombre dindividus dans une population
    avec la formule suivante 
  • N N0 x 2 t /t N nombre de bactéries N0
    nombre de bactéries au départ t temps de
    culture t temps de génération
  • ex  si le temps de génération est de 20 minutes,
    que lon part dune bactérie et que lon a, en
    conditions appropriées, une croissance
    exponentielle pendant une nuit de 8h00 alors on
    aura N 1x 2 8/0.333 2 24 1.6 107
    cellules.
  • Rq  On obtient 24 générations en 8h00 alors que
    pour lhomme il faudrait 25 ans x 24 G soit 600
    ans !!

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Croissance sur boîte
  • Seule la génétique bactérienne est capable de
    mettre en place les cribles les plus puisssants
  • Une colonie représente environ 107 cellules
  • Isolement et sous-clonage
  • La technique de dilution en série est
    indispensable

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Croissance en liquide
  • Utilisée pour la production de biomasse
    (fermenteur)
  • La croissance peut être suivie en utilisant un
    spectrophotomètre. Létalonnage entre DO et
    nombre dindividus peut se faire en utilisant la
    dilution en série et des étalements sur boîte.

stationnaire
exponentiel
lyse
latence
11
Croissance en biofilms
Les biofilms correspondent à des croissances de
bactéries en surface de liquides ou sur support
organique ou inorganique. Cest une croissance
naturelle très répandue et très différente de
létat planctonique
Les biofilms présentent des caractéristiques
propres et sont, entre autres, plus difficiles à
éliminer.
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Structure du génome bactérien
  • La molécule qui porte les gènes essentiels à la
    croissance est appelée communément chromosome que
    lon distingue des plasmides qui portent en
    général des gènes dispensables (parfois peuvent
    être aussi grands que le chromosome).
  • Il existe en général un chromosome unique.
    Attention cela ne veut pas dire une copie unique
    par cellule (réplication sans division par
    exemple).
  • Ce chromosome est circulaire pour la plupart des
    bactéries, avec des exceptions comme Borrelia
    burdorferi et  Streptomyces lividans. Ces
    dernières peuvent aussi abriter des plasmides
    linéaires.
  • Dune circonférence de  1 mm  celui-ci se
    retrouve en général très condensé, sous une forme
    appelée nucléoïde au cur de la cellule 1000 fois
    plus petite.

Coloration DAPI de bactéries S. pneumoniae
13
Le séquençage systématique des génomes
  • Sur les sites
  • http//www.tigr.org/tigr-scripts/CMR2/CMRGenomes.s
    pl
  • http//www.ncbi.nlm.nih.gov/genomes/MICROBES/Compl
    ete.html
  • on répertorie au mois de septembre 2004
  • 1er site
  • The CMR contains 169 organisms167 completed
    genomes, 2 incomplete40 TIGR genomes, 129
    Externally Sequenced genomes18 Archaea and 149
    Bacteria.
  • 2ème site
  • 184 Completed Microbial Genomes Archaea - 19,
    Eubacteria - 165
  • Taille allant de 580 kb pour Mycoplasma
    genitalium à 9120 kb pour Streptomyces
    avermitilis. (Homme 3,020,300 kb)
  • Pour mémoire 71 génomes en septembre 2002!!!

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Le cycle cellulaire chez Escherichia coli
  • Bactérie Gram négatif en forme de batonnet de 1
    à 2 mm de long pour 0.5 mm de diamètre
  • parmi les principaux modèles bactériens.
  • La souche MG1655 a été séquencée et fait 4639
    kpb pour un génome circulaire. On peut la
    consulter sur le site http//www.pasteur.fr/Bio/co
    libri.html

15
Cycle cellulaire
  • Mode de réplication q (dans la plupart des
    bactéries).
  • Il débute de manière bidirectionnelle en un point
    précis du chromosome dénommé oriC pour terminer
    dans la région du terminus qui se situe à
    lopposé sur le chromosome.
  • La vitesse de réplication étant constante dans
    des conditions définies, il faut environ 40
    minutes pour répliquer le chromosome, or le temps
    de génération peut atteindre 20 minutes ( on ne
    voit pas dans ces conditions de cellule sans
    ADN).
  • Initiation multiple de la réplication avec
    chevauchement des cycles. Cest une particularité
    des bactéries.
  • Implique un gradient de copies de gènes nombre
    de copies dautant plus important que ce gène
    est proche de lorigine de réplication.

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Réplication de lADN et division cellulaire
  • Comment une cellule peut se diviser en un temps
    plus court que le temps de réplication de lADN ?

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Les éléments ADN extra-chromosomiques Les
plasmides
  • trouvées dans la plupart des bactéries, ces
    molécules portent des gènes jouant des rôles
    significatifs dans ladaptation et lévolution de
    la bactérie. Les plasmides sont outils clés en
    bio mol.
  • En général circulaire, le nombre de copies par
    cellule peut varier de 1 à quelques centaines.
  • La nomenclature pour désigner un plasmide est p
    suivie de lettre et chiffre en majuscule pour
    désigner un plasmide bien précis. toute
    modification de celui-ci entraîne une nouvelle
    dénomination.
  • Ils possèdent une origine de réplication et leur
    mode de réplication est indépendant du chromosome
    mais varie  q avec une ou deux fourches de
    réplication
  • rolling circle. Nick sur un brin et extension
    à partir du 3OH avec déplacement du brin qui est
    protégé de la dégradation par une protéine, le
    simple brin déplacé après recircularisation peut
    servir de matrice.
  •   Le Spectre dhôte dun plasmide varie avec la
    capacité à exprimer ses gènes et à recruter les
    gènes de lhôte pour répliquer et maintenir le
    plasmide. Il peut être très étroit comme ColE1 et
    ses dérivés ou très large comme RK2 qui peut se
    multiplier dans la plupart des Gram négatifs.

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Les éléments ADN extra-chromosomiques Les
plasmides
  • Maintien du plasmide 
  • Nombre de copies
  • Système de partition et daddiction  F en plus
    dun système de partition porte un couple de
    gènes dont un qui sattaque à lADN gyrase et
    provoque des cassures double brin aboutissant à
    la mort de la cellule sauf si le produit du
    deuxième gène bloque son action. Ce deuxième
    acteur ayant une demi-vie courte, il doit être en
    permanence synthétisé La perte du plasmide est
    donc fatale.
  •  
  • Incompatibilité plasmidique liée au même mode de
    réplication et/ou à un même mode de partition

19
Les éléments ADN extra-chromosomiques Les
éléments génétiques mobiles
  • Définition Segment dADN capable de se déplacer
    ou de transposer dun site ADN à un autre.
  • Découvert par barbara McClintock dans les années
    1950 chez le maïs et 20 ans plus tard chez les
    bactéries.
  • Que faut-il pour quune séquence bouge ? Une
    définition des bornes de lélément, en général ce
    sont de courtes séquences inversées répétées IRL
    et IRR (orientées par rapport aux gènes codant la
    transposase)
  • Un ou plusieurs gènes codant lenzyme capable de
    reconnaître ces IR de couper à ce niveau de lADN
    et de le  recoller   la transposase
  • Un ADN cible.

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Les éléments ADN extra-chromosomiques Les
éléments génétiques mobiles
  • Les IS (Insertion Sequences) représentent les
    éléments génétiques mobiles les plus simples,
    (les plus petits dentre eux font autour de
    750pb) .
  • Comportent des IR de quelques 10zaines de paires
    de bases qui encadrent les séquences codant la
    transposase.

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Les éléments ADN extra-chromosomiques Les
éléments génétiques mobiles
  • Les transposons composites  association dIS
    encadrant un ou plusieurs gènes impliqués par
    exemple dans la résistance à des antibiotiques.
    (Quand la transposase reconnaît les IRs
    extérieures, elle mobilise lensemble comme une
    seule unité qui transposera avec les mêmes
    spécificités quune des IS. )
  • Ce type de transposition est facile à suivre
    car présente un traceur facilement sélectionnable
    (la résistance aux antibiotiques)
  • Ex Tn10 (IS10  tc) Tn9 (IS1 Cm) Tn5
    (IS50 Km, Ble, Str)
  • Les transposons non composites structurés comme
    une IS mais avec en plus des séquences codant le
    système de transposition, dautres gènes dont des
    gènes de résistance
  • Ex Tn3 (Amp)  Tn21 ( Sul, Str, Mer)

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Les éléments ADN extra-chromosomiques Les
éléments génétiques mobiles
  • Mode de transposition  Il existe 2 modes  le
    duplicatif et le non duplicatif
  •  
  •  
  • Fréquence de transposition  variable en fonction
    de lélément. allant de 10-9 à 10-3 par cellule
    et par génération. La survie dun EGM résulte
    dun équilibre entre limpact délétère des
    réarrangements quil produit et la source
    dadaptabilité quil présente pour lorganisme
    hôte.
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