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Le cahier dexpriences

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La th orie : pourquoi un cahier d'exp riences ? La pratique : comment ... Le d veloppement de l'informatique a d truit les brouillons de la recherche, les ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Le cahier dexpriences


1
Le cahier dexpériences
  • Un outil linguistique au service de la pensée
    scientifique

2
Le plan
  • La théorie pourquoi un cahier dexpériences ?
  • La pratique comment le mettre en uvre en
    classe ?
  • La synthèse

3
La théorie
  • Du cahier de laboratoire
  • au cahier dexpériences

4
Constat
  • Les archives scientifiques contemporaines sont
    devenues rares.
  • Le développement de linformatique a détruit les
    brouillons de la recherche, les documents
    préparatoires à lexposé des résultats.
  • Les échanges entre chercheurs se font désormais
    par courriel.

5
Le cahier de laboratoire
  • Lun des seuls documents à avoir échappé à cette
    suppression de traces.
  • Personnel, unique par son mode décriture et son
    contenu, il permet de suivre le cheminement du
    travail scientifique.
  • Il représente la mémoire immédiate du chercheur,
    le matériau de base.

6
Le cahier et larticle
  • Le cahier de laboratoire est tourné vers
    lintérieur.
  • Il est le récit brut de la progression
    scientifique avec ses fausses pistes et ses aléas.
  • Larticle est un document tourné vers
    lextérieur.
  • Il opère une mise en scène idéalisée du processus
    de recherche du problème à la solution.

7
Le chercheur sy reporte
  • Pour y consigner de nouvelles informations.
  • Pour les confronter aux anciennes.
  • Pour les compléter.
  • Pour leur ajouter de nouveaux commentaires.
  • Etc.

8
Le style est personnel
  • Les codes, les abréviations, les raccourcis, les
    choix, les ellipses propres au chercheur rendent
    laccès difficile à autrui.
  • Il ne sagit pas dun instrument de transmission
    dun savoir, mais dun instrument délaboration
    du savoir.
  • Il contient donc une part dimplicite tout ce
    qui pour le chercheur va sans dire.

9
Un écrit hors norme
  • Il ny a donc pas de normes pour la tenue du
    cahier.
  • Labsence de contraintes normatives le privilégie
    à lusage de lordinateur.
  • Chaque chercheur improvise à sa manière, selon
    ses besoins et ses appréciations, dans son style
    propre.

10
Les grandes tendances
  • Tous les événements à mesure quils se
    produisent.
  • Résumé en fin de journée.
  • Strictement fonctionnels seuls figurent les
    faits scientifiques auteur absent.
  • Subjectifs détails dambiance, commentaires,
    impressions dimension journal intime.

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Un espace de liberté
  • La tendance est à la dépersonnalisation des
    documents scientifiques utilisation du
    traitement de texte, calibrage imposé par les
    revues scientifiques.
  • Le cahier de laboratoire demeure un espace libre,
    lun des seuls documents qui garde lempreinte de
    la personnalité et le cheminement de la pensée.

12
Le cahier dexpériences
  • Le petit frère du cahier de laboratoire

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Les références officielles
  • Cycle des apprentissages premiers Découvrir le
    monde Lenfant apprend à se représenter les
    savoirs quil rencontre ou construit. Dans ce
    but, il apprend à dessiner, à produire des
    représentations schématiques, à construire des
    textes qui rendent compte de son activité (dictée
    à ladulte).

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  • Cycle des apprentissages fondamentaux
    Compétence transversale Traitement de
    linformation Faire un compte rendu
    dobservation simple (oral, dictée à ladulte,
    dessin).

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  • Cycle des approfondissements Science et
    technologie Exprimer par écrit (texte, schéma,
    graphique) les résultats dobservations,
    dexpériences.

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Les fonctions des écrits scientifiques
  • Accompagner la démarche scientifique.
  • Passer de la trace personnelle à lécrit
    institutionnalisé.
  • Témoigner dune évolution de pensée.
  • Entrer dans des pratiques langagières associées
    au raisonnement.
  • Vivre une situation de recherche authentique avec
    essais, erreurs.

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Deux sortes décrits
  • Les écrits instrumentaux, en direction de
    lélève.
  • Les écrits communicationnels, destinés à dautres.

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Fonctions de ces écrits
Instrumentaux
  • Agir
  • Décharger la mémoire
  • Sexpliquer à soi-même

Communicationnels
  • Faire comprendre
  • Expliquer aux autres
  • Obtenir un retour

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Lécrit personnel
  • Noter à propos dun sujet étudié ses remarques,
    ses observations, ses propres idées, ses
    prévisions, son analyse.
  • On trouve des dessins, des graphiques, des
    tableaux, du texte

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Agir
  • Fixer un but à laction mise en correspondance
    dhypothèses et de résultats.
  • Planifier laction en référence à ce but.
  • Prévoir les observations à recueillir.

21
Décharger la mémoire
  • Libérer lesprit déléments secondaires au profit
    dautres plus importants.
  • Garder des traces plus complètes.
  • Rendre possible un retour, un contrôle a
    posteriori.

22
Sexpliquer à soi-même
  • Permettre un temps de réflexion personnelle.
  • Rendre synoptiques des éléments situés sur des
    plans différents.
  • Trier, ordonner, classer, mettre en relation pour
    structurer.

23
Lécrit collectif
  • Soit un écrit communicationnel destiné aux autres
    groupes.
  • Soit une synthèse élaborée par la classe dans le
    but de structurer un savoir.

24
Faire comprendre
  • Réduire limplicite, éliminer laccessoire.
  • Se mettre daccord sur les résultats essentiels.
  • Expliciter les éventuelles contradictions.

25
Expliquer aux autres
  • Relire pour vérifier.
  • Choisir le meilleur support de communication.
  • Mettre en forme les résultats.

26
Obtenir un retour
  • Se placer en situation de confrontation des
    résultats.
  • Générer un discours oral argumenté.
  • Disposer déléments pour retravailler une version
    provisoire.

27
La pratique
  • Une expérience sur lair

28
La situation de départ
  • Quest-ce que lair ?
  • A quel moment perçoit-on lair ?
  • Comment est utilisé lair ?

29
Les ballons (I)
  • En soufflant, les ballons se déplacent.
  • Il y a donc de la matière en mouvement.

30
Les ballons (II)
  • En soufflant entre les ballons, ces derniers se
    rapprochent.
  • Un déplacement dair entraîne une dépression.

31
Le tunnel
  • Si lon souffle à lintérieur, le tunnel
    saffaisse.
  • Une dépression parallèle à un objet entraîne son
    aspiration.

32
Le défi
  • Construire un objet volant avec un moyen de
    propulsion.
  • Moyen qui va permettre à lobjet volant de
    prendre son envol.

33
La formulation des hypothèses
  • En groupes, les enfants imaginent les plans de
    cet objet.
  • Il sagit de fixer un but à laction.
  • Puis de planifier laction en référence à ce but.

34
La première trace
  • Il sagit de schémas, de dessins, de croquis.
  • Elle seffectue dabord individuellement.

35
  • Les représentations de chacun émergent rapidement.

36
  • Quelques annotations sont parfois nécessaires.

37
  • On se décourage parfois !
  • Et puis, on recommence !

38
Léchange
  • Très vite, on commence à discuter.

39
La régulation
  • Un petit coup de pouce savère parfois salutaire.
  • Ou tout simplement oraliser pour relancer la
    machine.

40
La confrontation
  • On dépasse le stade de léchange pour atteindre
    celui de la confrontation.
  • On doit alors faire appel à largumentation.

41
Le support à discussion
  • Le cahier dexpériences constitue le support à
    partir duquel seffectue largumentation.
  • Chacun y apporte sa touche personnelle.

42
Vers la production unique
  • Très vite, les productions du groupe se mêlent et
    sentrecroisent.
  • De la comparaison naît une production unique,
    véritable photographie de la pensée du groupe.

43
Vers lécrit communicationnel
  • Lécrit commun présente de nouvelles
    caractéristiques souci de clarté, absence de
    ratures, présence de légendes et de mesures.

44
Vers la notice de montage
  • Le schéma est légendé en vue de la fabrication.
  • Les mesures laissent présager une construction
    rigoureuse !

45
Le bilan des productions
  • Le contenu laisse apparaître la prédominance des
    dessins.
  • Le texte est ajouté à la moitié des copies.
  • Le matériel est quasiment absent.

46
Les éléments dessinés
  • Plusieurs dessins ont été majoritairement
    nécessaires.
  • Le souci de clarification, même par rapport à soi
    est net.

47
Les caractéristiques des dessins
48
Les éléments textuels
  • Les types utilisés sont le descriptif et le
    prescriptif.
  • On oscille entre le document instrumental et
    lécrit communicationnel

49
Les verbes
  • Les phrases contenant un verbe même à
    linfinitif représentent un total de 18 sur 26
    (69 ).
  • Parmi les verbes utilisés, 10 évoquent une action.

50
Lopinion des enseignants
  • Quelques idées
  • pour une mise en place réussie

51
Des exigences multiples
  • En fonction de lâge des enfants
  • En fonction de lenseignant
  • En fonction de lactivité.

52
Doit-on lire le cahier ?
  • Cest un outil personnel, mais cest aussi un
    objet déchange, un support à largumentation.
  • Lenseignant peut donc lire le cahier.
  • Il y puisera dailleurs de précieuses
    informations sur lévolution des représentations
    de chacun.

53
Doit-on écrire dans le cahier ?
  • Le cahier reste un outil personnel.
  • On nécrit pas dans le cahier.
  • Sauf si lenfant ne maîtrise pas lécriture et ne
    parvient pas à expliciter sa pensée par le seul
    moyen du dessin.
  • La trace écrite constitue alors un
    support-mémoire à exploiter ultérieurement.

54
Doit-on corriger le cahier ?
  • Ni le contenu scientifique
  • Ni le mode dexpression choisi.
  • Le cahier favorise la spontanéité. Lélève sy
    exprime avec ses mots, ses dessins, son
    orthographe, en toute liberté.
  • Le cahier reste un écrit instrumental.

55
Doit-on reprendre le cahier ?
  • Oui, si le but est de clarifier, dutiliser le
    terme exact, dinsister sur la viabilité des
    propositions.
  • Encouragée par lenseignant, la reprise est le
    fait de lélève.
  • Une forte centration sur lorthographe dès le 1er
    jet entraîne une surcharge cognitive empêchant
    lélève de gérer simultanément les contraintes
    locales et globales.

56
Doit-on imposer une gestion ?
  • Cela dépend des enfants
  • Ceux qui sont peu habitués à prendre des notes, à
    écrire leurs remarques, peuvent faire lobjet
    dune sollicitation de la part de lenseignant.
  • Même sil est personnel, le cahier peut être le
    prétexte à amélioration lisibilité des schémas,
    chronologie respectée, pertinence des
    observations

57
Le mot de la fin
  • Une page de garde
  • Une note dinformation pour les parents
  • 10 conseils pour bien présenter son travail
  • Un référentiel sur la démarche expérimentale en
    sciences
  • Les programmes pour chaque cycle
  • Un lexique pour garder en mémoire quelques
    définitions essentielles
  • Les travaux de synthèse corrigés.

58
La synthèse
  • Les idées phares

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Lecture et écriture
  • Lire et écrire sont des verbes transitifs.
  • Le cahier dexpériences est peut-être le plus à
    même de donner aux enfants en échec à lécrit
    loccasion de renouer avec un acte fondamental
    puisquil écarte tout imaginaire.
  • Les mécanismes de révision relecture et
    réécriture ne sont pas absents du dispositif.

60
Oral
  • Les échanges qui seffectuent au sein du groupe,
    à partir du cahier dexpériences, sont
    authentiques.
  • Les phases de régulation maître/élève constituent
    une oralisation ancrée sur le réel.
  • Le rapport au grand groupe est un oral vrai ne
    faisant pas appel à limaginaire.

61
Concrétisation
  • Le cahier dexpériences est un support destiné à
    rendre compte dune manipulation.
  • Il sagit donc de renouer avec la concrétisation
    pour appréhender des concepts scientifiques par
    le biais du raisonnement.
  • La chaîne symbolique qui va du concret à
    labstrait est complète.

62
Un dispositif complet
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