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Interpr ter les anomalies biologiques les plus fr quentes observ es au cours des ... R action immunitaire vis vis de constituant du soi qui aboutit des l sions ... – PowerPoint PPT presentation

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1
N 116 . Pathologies auto-immunes Aspects
épidémiologiques, diagnostiques et principes de
traitement. - Expliquer lépidémiologie, les
facteurs favorisants et lévolution des
principales pathologies auto-immunes dorganes et
systémiques. - Interpréter les anomalies
biologiques les plus fréquentes observées au
cours des pathologies auto-immunes - Argumenter
les principes du traitement et de la surveillance
au long cours dune maladie auto-immune.
2
LES MALADIES AUTOIMMUNES (1) . Réaction
immunitaire vis à vis de constituant du soi qui
aboutit à des lésions tissulaires. . Autoimmunité
maladies autoimmunes Autoimmunité Maladies
autoimmunes Pas de lésion
tissulaire Existence de lésion
tissulaire Réaction immunitaire vis à
vis Réaction immunitaire vis à vis de
constituants du soi de constituants du soi
3
DEFINITION Réaction immunitaire vis à vis d'un
constituant du soi qui aboutit à des lésions
tissulaires Quels sont les arguments permettant
d'affirmer qu'il existe une réaction vis à vis de
constituants du soi responsable de lésions
tissulaires ?
4
DEFINITION (Vitebsky, Rose 1957) Mise en
évidence d'autoanticorps, ou d'une réponse
cellulaire spécifique au cours de la
maladie L'antigène ou les antigènes cibles
doivent être identifiés Une maladie auto-immune
analogue doit être induite chez l'animal par
l'antigène cible
5
LE PROBLEME DE L'ANTIGENE (1) L'antigène est
identifié sans ambiguïté dans certaines maladies
auto-immunes. Les auto-anticorps ou les
lymphocytes T reconnaissent cet antigène. Les
auto-anticorps transfèrent la maladie à l'animal
sain, ou à un sujet sain (myasthénie néonatale).
L'immunisation d'animaux sains par l'auto
antigène induit l'apparition de la maladie.
Myasthénie (récepteur de l'acétyl-choline) Thyr
oïdite (thyroglobuline) Myocardite auto-immune
(myosine)
6
LE PROBLEME DE LANTIGENE (2) - Dans la plupart
des cas il existe plusieurs auto-antigènes
potentiels - Ces auto-antigènes génèrent une
réponse T ou B chez les patients - L'immunisation
de l'animal par cet antigène induit une maladie
expérimentale, mais on ignore quel est l'antigène
qui induit la maladie La réponse immunitaire
pourrait être un épiphénomène d'un processus
inflammatoire (infectieux par exemple).
7
LE PROBLEME DE LANTIGENE (3) Sclérose en plaque
Il existe des lymphocytes T spécifiques de la
protéine basique de la myéline (PBM, un
constituant de la myéline), de la protéine
protéo-lipidique (PLP) ou de la myelin
oligodendrocyte glycoprotein (MOG). D'autres
autoantigènes sont reconnus par les lymphocytes T
(MAG etc). L'immunisation par la PBM, la PLP
ou la MOG de souris ou de rat permet l'induction
d'une maladie démyélinisante qui ressemble à la
sclérose en plaque, l'encéphalomyélite allergique
expérimentale (EAE).
8
LE PROBLEME DE LANTIGENE (4) Dans le cas du
diabète autoimmun un grand nombre d'autoantigènes
sont reconnus par des anticorps ou des
lymphocytes T spécifiques (GAD, insuline, ICA512,
périphérine etc). Aucun ne permet l'induction
du diabète chez l'animal. En revanche les
modèles animaux de diabète insulino-dépendant
autoimmun spontané possèdent des anticorps et des
lymphocytes T spécifiques de la GAD, de
linsuline etc
9
LE PROBLEME DU MODELE ANIMAL Le transfert
d'autoanticorps reproduit la maladie
(myasthénie) Le transfert de cellules pathogènes
humaines à des souris SCID mais problême de la
barrière d'espèce les molécules du CMH
diffèrent problème d'interprétation lié à une
réaction xénogénique il faut greffer le tissu
cible de la maladie (des fragments de peau, rein,
synoviale etc Un argument convaincant cependant
dans le cas de cirrhose biliaire
primitive polyarthrite rhumatoïde thyroïdite
autoimmune, Basedow Alopécie autoimmune
10
Environnement et maladies autoimmunes
(1) Infections et maladies autoimmunes Sclérose
en plaque rôle déclenchant de certains virus
(virus ourlien, HTLV) Diabète insulino-dépendant
association épidémiologique avec des infections
à échovirus, à virus ourlien. Polyarthrite
rhumatoïde association avec EBV, HTLV1,
Borrelia burgdoferri
11
ROLE DE L'ENVIRONNEMENT DANS LES MODELES ANIMAUX
(1) Souris NOD (Non Obese Diabetic) modèle de
diabète autoimmun. Dans des conditions d'élevages
EOPS l'incidence de diabète est de 90 à 95. Dans
des conditions d'élevages conventionnelle
l'incidence de diabète n'est plus que de 35 à
60. L'infection par des germes pathogènes bloque
l'apparition du diabète. EAE (encéphalomyélite
allergique expérimentale) les souris
transgéniques pour le TCR d'un clone T
encéphalitogène spécifique de la PBM font toutes
dans un élevage axénique (germ free) la maladie.
Dans un élevage conventionnel où existe une
stimulation par des antigènes bactériens les
souris ne font plus la maladie.
12
DES PHENOMENES SIMILAIRES ONT ETE OBSERVES CHEZ
LHOMME Le gradient nord-Sud et lincidence de
diabète insulino-dépendant autoimmun et de LED
(Lupus érythémateux disséminé)
13
LE GRADIENT NORD-SUD
Incidence de DID autoimmun du sujet jeune entre 8
et 14 ans exprimé par 100 000 Lincidence est
plus forte au nord quau sud Ce gradient n est
pas du à des facteurs génétiques. Ce sont
probablement des facteurs denvironnement qui
sont en cause. Plus particulièrement ceux liés au
régime alimentaire et à lhygiène
14
EPIDEMIOLOGIE COMPAREE DES MALADIES INFECTIEUSES
ET DES MALADIES AUTOIMMUNES
15
PREVALENCE DE MALADIES AUTOIMMUNES OU ALLERGIQUES
EN FONCTION DU PRODUIT NATIONAL BRUT PAR NOMBRE
DHABITANTS
16
LE DIABETE INSULINO-INDEPENDANT AUTOIMMUN UNE
EPIDEMIOLOGIE EN EVOLUTION
Une augmentation de la prévalence et de
lincidence augmentation annuelle de
lincidence de 3 à 4, dans les pays de lex-bloc
communiste laugmentation de lincidence est plus
rapide. Une augmentation de lincidence de la
maladie chez les plus jeunes enfants (entre 0 et
9 ans) Sardaigne, Finlande et Latium facteur
génétiques communs (viking ?) Critères
socio-économiques modifications de la
pratique des soins de santé et de la politique
vaccinale pour expliquer lexistence du gradient
nord-sud Une fréquence élevé dinfections chez
le jeune enfant peut avoir un effet protecteur
lié aux types de soins apportés Effet protecteur
du contact avec des antigènes de mycobactéries
17
ENVIRONNEMENT ET MALADIES AUTOIMMUNES Rats
transgéniques pour HLA-B27 et la b2m humaine
dans des conditions d'élevage conventionnel, ces
rats ont une atteinte articulaire qui ressemble à
la spondylarthrite ankylosante, des lésions
cutanées et une colite inflammatoire qui
ressemble à la rectocolite hémorragique
(RCH). Dans des conditions d'élevage axénique
la maladie n'apparaît pas. Ceci suggère que dans
ce cas la réponse du système immunitaire est
dirigée contre des épitopes communs à certaines
bactéries et à HLA-B27 ou à des épitopes du soi
présentés de façon particulière par HLA-B27.
18
ENVIRONNEMENT ET MALADIES AUTOIMMUNES Souris
mutées IL-2-/-, IL-10-/-, TGFb-/- ces souris
ont dès l'âge de 6 semaines une entérocolite
inflammatoire qui ressemble à la RCH. Dans des
conditions d'élevage axénique ces souris ne
développent pas de maladie autoimmune.
19
Le mimétisme moléculaire désigne les homologies
de séquence ou de structure existant entre des
antigènes bactériens et des antigènes du soi.
20
MIMETISME MOLECULAIRE Ceci avait été décrit
initialement pour des anticorps antinucléaires
qui reconnaissent des antigènes nucléaires tels
que Jo1 (histidyl ARNt). Jo1 possède des épitopes
communs avec la protéine virale EC-RF4. Ces
épitopes sont reconnus par des autoanticorps.
Des épitopes communs à des protéines
bactériennes et des antigènes du soi peuvent être
reconnus par les lymphocytes T. Homologie de
séquence entre des épitopes présentés par les
molécules de classe II de la protéine bactérienne
Dnaj Heat Shock Protein de Lactobacillus lactis
et un peptide de la molécule HLA-DRB1 0401.
21
(No Transcript)
22
(No Transcript)
23
MIMETISME MOLECULAIRE ET EPITOPE MBP
24
LE MIMETISME MOLECULAIRE Il est possible de
prédire, en fonction des résidus d'ancrage de la
poche à peptide, les peptides susceptibles de se
fixer à une molécule de classe I ou de classe II
du CMH. Pour une spécificité donnée (un peptide
d'un antigène connu) il est possible si les
résidus nécessaires à la reconnaissance du
peptide par le TCR ont été identifiés de prédire
quelles autres peptides (fragments d'autres
antigènes) qui seront reconnus (reconnaissance
croisée). Un même TCR peut reconnaître,
présenté par une même molécule du CMH, un
antigène du soi (MBP par exemple) et des
antigènes viraux ou bactériens.
25
MALADIE DE LYME UN EXEMPLE DE MALADIE OU LE
MIMETISME MOLECULAIRE INTERVIENT Borrelia
burgdoferri est le germe responsable de la
maladie de Lyme. Le germe est responsable de
l'atteinte articulaire, de l'atteinte cardiaque
et de l'atteinte du SNC. Le traitement
antibiotique guérit habituellement tous les
symptômes Certains patients ne guérissent pas de
l'atteinte articulaire malgré un traitement
efficace, ce sont les arthrites de Lyme
résistantes au traitement antibiotique.
26
ARTHRITE DE LYME RESISTANTE AUX ANTIBIOTIQUES
(1) L'arthrite de Lyme résistante aux
antibiotiques est associée à DRB1 0401
(augmentation de la fréquence de l'allèle DRB1
0401 chez les patients atteints de Lyme résistant
aux antibiotiques) L'apparition des anticorps
anti-OspA (protéine de Borrelia burgdoferri)
précède le prolongement des épisodes d'arthrites.
Il existe dans le liquide synovial de ces
patients des lymphocytes T CD4 spécifique de
OspA, ces lymphocytes qui ont un profil Th1
reconnaissent le peptide OspA165-173 présenté par
DRB1 0401
27
LARTHRITE DE LYME RESITANTE AUX ANTIBIOTIQUES
(2) DRB1 0401 présente très efficacement le
peptide hLFA1326-345 Le peptide hLFA1326-345
présenté par DRB1 0401 stimule les lymphocytes T
CD4 Th1 présent dans le liquide synovial de ces
patients L'ensemble de ces arguments suggère que
l'arthrite de Lyme résistante aux antibiotiques
est une maladie autoimmune ou comporte une part
autoimmune
28
L'ENVIRONNEMENT (CONCLUSION) Des germes peuvent
induire une réponse immunitaire spécifiques de
déterminant bactérien ou viraux identique à des
déterminants du soi. Des bactéries ou des virus
peuvent induire une réponse immune spécifique,
qui après la disparition du germe se diversifie
et se pérennise. cette réponse est responsable
des lésions tissulaires (Borrelia burgdoferri,
HTLV1 et paraparésie spastique) La flore
bactérienne ou virale pourrait diversifier le
répertoire immun et bloquer l'apparition de
certaines maladies autoimmunes.
29
(No Transcript)
30
L'ARGUMENT THERAPEUTIQUE Le traitement par des
immunosuppresseurs peut diminuer la gravité des
signes cliniques ou même être à l'origine d'une
rémission (Psoriasis, syndrome néphrotique impur,
polyarthrite rhumatoïde etc.). La Cyclosporine
dans le diabète autoimmun débutant peut induire
une rémission clinique du diabète pendant une
période de quelques mois ou années (plus utilisé
en pratique comme traitement). La Cyclosporine
induit des rémissions du Psoriasis. Rémission
prolongée du diabète après anti-CD3
31
LES ARGUMENTS GENETIQUES Chez l'homme
principalement par l'association entre
manifestations morbides et haplotypes HLA.
Arguments qui suggèrent un rôle de l'interaction
CMH peptides et TCR. Certains haplotypes
favorisant ces interactions. Dautres facteurs
génétiques sont associé allèle de récepteurs de
cytokines, allèle ou haplotype d un
autoantigène Contrôle épistatique des gènes de
susceptibilité
32
SPONDYALRTHRITE ANKYLOSANTE ET HLA-B27 Il
existe 9 sous types de la molécule B27 Au moins
trois d'entre eux sont associés à la SPA Environ
15 à 25 des patients atteints de Crohn sont B27
Des rats transgéniques exprimant la molécule
B27 et la b2m humaine développent une maladie qui
ressemble à la SPA Le sillon de la molécule B27
présente une conformation unique qui pourrait
permettre la présentation de peptides
arthritogéniques Il existe un mimétisme
moléculaire entre des antigènes bactériens et la
molécule B27 (Klebsiella, Yersinia, Shigelle)
33
MODELE DE DIABETE AUTOIMMUN Le diabète insulino
dépendant et les molécules de classe II du
CMH Déséquilibre de liaison avec DR3 et
DR4 Haplotype de susceptibilité DQA1 0301, 0501
et 0102 Arg52 Haplotype de protection DQB1 0602,
0603 et 0301 Asp57 Ces résidus sont situés dans
le sillon de la molécule de classe II et sont
susceptibles de modifier les caractéristiques des
peptides présentés. Dautres loci ont été
identifié une quinzaine environ (cf infra) .
34
MODELE ANIMAL DE DIABETE AUTOIMMUN Chez la
souris NOD (un modèle de diabète autoimmun
spontané) la molécule de classe II IAb présente
le même de type de substitution au niveau du
sillon Sérine au lieu d'un Asp en position 57
(IAg7). L'introduction de molécule de classe II
différente par transgénèse bloque l'apparition de
la maladie Une vingtaine dautres gènes de
susceptibilité ont été identifié (idd-1 à idd-20)
35
LES MODELES ANIMAUX (1) Soit maladie induite par
limmunisation par un autoantigène, soit
spontanée Le transfert de lymphocytes d'un
individu à l'autre permet de démontrer le
caractère autoimmun de la maladie. Cest le moyen
pratique d'étudier le rôle respectif des sous
populations de lymphocytes dans le contrôle des
maladies autoimmunes. De telles expériences ne
peuvent être réalisées que chez l'animal
36
MALADIES AUTOIMMUNES SPÉCIFIQUES D'ORGANES
Spontanées Souris NOD diabète
autoimmun souris transgénique pour un TCR
autoréactif Diabète insulino-dépendant
autoimmun humain Sclérose en plaque Entéropath
ie autoimmune Thyroïdite autoimmune Induites
EAE chez le rat et la souris (antigène PBM
ou PLP) Uvéite allergique expérimentale chez
le rat ou souris (UAE, antigène protéine
S) Thyroïdite autoimmune (antigène
thyroglobuline) Myocardite autoimmune
37
MALADIE AUTOIMMUNE NON SPÉCIFIQUE D'ORGANE
spontanées lupus murin souris
F1(NZBxNZW), MRL Lpr/Lpr, BXSB Souris
transgénique pour la région LTR du virus
HTLV1 lupus érythémateux disséminé humain
(LED) Connectivite mixte, Gougerot Polyarthrit
e rhumatoïde Vascularite systémique,
Goodpasture, Wegener Induites traitement par
des sels d'or ou de mercure induisent une
maladie proche du Lupus chez certaines souches
de rat (BN)
38
ANOMALIES POUVANT CONDUIRE A DES MALADIES
AUTO-IMMUNES Antigènes séquestrés Rupture de
tolérance antigènes non présentés dans le thymus
(Insuline et DID) antigènes modifiées réacti
on croisée (mimétisme moléculaire) PR et
SEP virus (néo-antigène, IFN-g) voir PR et
SEP effet adjuvant effet
allogénique Défaut de suppression (modèle du DID
humain, déficit de population régulatrice) Défaut
d'induction de l'apoptose (Fas ligand ou Fas
muté) modèle murin de LED souris mutante lpr et
gld, patient déficient en molécule Fas syndrome
pseudo-lupique, pseudo-lymphome Absence de
signaux négatifs (mutations de la PTP1C), souris
motheaten Déséquilibre des réponses Th1/Th2
LED, DID humain et murin.
39
ANTIGENES SEQUESTRES ET PRIVILEGE IMMUNITAIRE
(1) Il sagit dorganes ou de tissus auxquels
le système immunitaire na pas accès existence
dune barrière (barrière hématoencéphalique par
exemple), expression de Fas-L par les cellules de
ces tissus, production de cytokines
immunorégulatrices (IL-10, TGF-b) Ces tissus
sont le système nerveux central, lil (chambre
antérieure de lil), et le testicule. Une
lésion de cet organe peut permettre la libération
dun antigène qui sera présenté dans un contexte
inflammatoire apparition dune réponse
autoimmune contre le tissu, les mécanismes de
maintien de la tolérance sont dépassés
40
ANTIGENES SEQUESTRES ET PRIVILEGE IMMUNITAIRE
(2) Exemple ophtalmie sympathique uvéite
sévère bilatérale, latteinte des deux yeux est
souvent décalé dans le temps. Survient après une
plaie pénétrante (minime ou non) du tissu uvéal
dun des deux yeux. Considéré comme une atteinte
autoimmune voir SEP
41
ANTIGENES ABSENTS DANS LE THYMUS (1) La
sélection négative est un élément clé de
lélimination des lymphocytes T autoréactifs
(spécifiques dantigènes du soi). Lélimination
des lymphocytes T autoréactifs dans le thymus
présuppose que les autoantigènes soient exprimés
dans le thymus. Chez la souris étude de
lexpression thymique de gènes spécifiques de
tissu ces gènes (albumine, insuline etc) sont
exprimés dans le thymus, il existe une expression
de l ARN et de la protéine. Les cellules
accessoires thymiques ont un programme
dexpression très large dantigènes spécifiques
de tissus ou dorganes qui permet un très large
échantillonnage des autoantigènes
42
ANTIGENES ABSENTS DANS LE THYMUS (2) Les
lymphocytes T spécifique de linsuline sont
responsables de la destruction des cellules b des
îlots de Langerhans. IDDM2 est un locus de
susceptibilité au Diabète Insulino Dépendant
autoimmun humain, qui correspond à un
polymorphisme (VNTR, Variable Number Tandem
Repeat) de la région promotrice, du gène de
l'insuline. VNTR de classe I risque x de 2 à
5 d'apparition de DID. Augmentation de la
transcription insulaire de l'insuline, mais
blocage de l'expression de transcrits
intra-thymique. Absence dARN de linsuline ou
dinsuline dans le thymus. VNTR de classe III
protecteur, il existe une plus faible proportion
de trancrit insulaire, en revanche il existe de
nombreux transcrit intra-thymique.
43
ANTIGENES ABSENTS DANS LE THYMUS (3) Labsence
d élimination intrathymique des lymphocytes T
autoréactifs favorise la survenue dune rupture
de tolérance Ce mécanisme est suspecté dans
dautres maladies autoimmunes slérose en plaque
par exemple ou un des principaux antigène cible
des lymphocytes T anti-antigènes de la myéline
sont spécifiques de la MOG (myelin-oligodendrogial
-glycoprotein). La MOG à la différence des autres
antigènes de la myéline (Myelin-basic-protein,
proteine protéolipidique etc) nest pas exprimé
dans le thymus.
44
ANTIGENE MODIFIE modification traductionnelle
ou post-traductionnelle d un autoantigène qui
après modification ne sera plus reconnu comme
autoantigène exemple de ce mécanisme la maladie
coeliaque
45
MALADIE COELIAQUE Maladie cliaque maladie
autoimmune caractérisé par une atteinte
inflammatoire de l'intestin grêle qui aboutît à
des lésions de la muqueuse, atrophie des
villosités et hyperplasies des cryptes. Ces
lésions s'accompagnent d'un syndrome de
malabsorption. Les lésions et les troubles de la
malabsorption disparaissent après l'éviction du
gluten.
46
MALADIE COELIAQUE (suite1) L'antigène cible de
la maladie est la gliadine, une protéine
ubiquitaire présente dans le blé, le riz et
l'ensemble des céréales. Il existe en particulier
au cours de cette maladie des anticorps
anti-gliadine La prédisposition à la maladie
cliaque est associée au locus HLA-DQ2 (A1 0501,
B1 0201). 95 des patients atteints de maladie
cliaque expriment cet haplotype du CMH de classe
II. Les lymphocytes infiltrant les lésions du
grêle sont spécifiques de certains déterminants
peptidiques de la gliadine présentés par la
molécule HLA-DQ2.
47
MALADIE COELIAQUE (suite2) Il existe au cours
de la maladie cliaque une forte réponse
autoimmune spécifique de l'endomysium une
structure de la matrice extracellulaire. Il
existe au cours de la maladie des anticorps
anti-endomysium. L'antigène reconnu par cette
réponse est la transglutaminase tissulaire (tTG).

48
MALADIE COELIAQUE (suite3) Un néoantigène la
transglutaminase tissulaire déamide certains
résidus alminoacyl, la déamidation de la gliadine
démasque des épitopes qui se fixent de façon plus
efficace à la molécule DQ2 et stimulent plus
efficacement les lymphocytes T spécifique de la
gliadine que les épitopes de la molécule de
gliadine native.
49
(No Transcript)
50
(No Transcript)
51
MALADIECOELIAQUE (conclusion) Lantigène reconnu
au cours de la maladie est un néo-antigène
comportant des déterminants modifiés de la
gliadine et de la transglutaminase tissulaire.
Certains épitopes seraient formé de résidus de
la transglutaminase lié à des résidus modifiés de
la gliadine. Les épitopes modifiés ne peuvent
être présenté que par certaines allèles des
molécules de classe II du CMH (DQ2). Doù la
fréquence élevée de sujet atteint de maladie
coeliaque qui expriment DQ2.
52
MIMETISME MOLECULAIRE Epitopes communs à des
protéines bactériennes ou virales et des
antigènes du soi reconnus par les lymphocytes T
ou des anticorps Mécanismes en cause dans la
rupture de tolérance aboutissant à lapparition
de certaines maladies autoimmunes Sclérose en
plaque Lyme résistant aux antibiotiques
53
MIMETISME MOLECULAIREET MALADIE
AUTOIMMUNE Comment ? Lefficacité de la
sélection négative est limitée seule les
cellules T reconnaissant les autoantigènes avec
la plus grande efficacité sont éliminés.
Corollaire, il persiste des cellules T
autoréactives qui sont faiblement pathogènes La
stimulation de ces cellules autoréactives
faiblement dangereuses dans un contexte
inflammatoire (infection virale aiguë par
exemple) induit leur activation et leur
prolifération. Elles auront acquis la capacité de
détruire les cellules qui expriment ces
autoantigènes pour lesquelles le mimétisme
moléculaire existent.
54
(No Transcript)
55
MIMETISME MOLECULAIRE ET SEP La protéine basique
de la myéline est lun des antigènes les plus
fréquemment reconnu par les lymphocytes T de
patients au cours de la sclérose en plaque. Des
arguments suggèrent la présence de ces
lymphocytes au sein des lésions. Lépitope 85-101
de la protéine basique de la myéline est le plus
souvent reconnu chez les patients qui possèdent
lhaplotype de classe II DQ1 (DR2, défini par
DRB1 1501, DQA1 0102, DQB1 0602). Lépitope 85-96
de la protéine basique de la myéline est commun
avec diverses protéines virales ou bactériennes.
Des lymphocytes T spécifiques de la protéine
basique de la myéline de patient souffrant de SEP
reconnaissent aussi efficacement ces épitopes de
protéines bactériennes ou virales.
56
(No Transcript)
57
(No Transcript)
58
(No Transcript)
59
(No Transcript)
60
Des défauts de population T régulatrice sont
probable dans les modèles animaux de maladies
autoimmunes. Chez lhomme beaucoup plus
difficile à mettre en évidence.
61
ALPS (voir ALPS, LED)
62
(No Transcript)
63
ABSENCE DE SIGNAUX NEGATIFS Voir le LED
défaut en CD22, défaut en FCGR2A Le défaut en
une phosphotyrosine phosphatase responsable du
contrôle négatif des cellules NK est responsable
dune maladie autoimmune systémique (souche
motheaten)
64
DEUX TYPES D'AUTOIMMUNITE Maladies impliquant
préférentiellement les lymphocytes T dans
l'apparition des lésions Diabète
insulino-dépendant autoimmun (homme/souris) Encép
halomyélite allergique expérimentale (SEP
?) Uvéo-rétinite expérimentale GVH aiguë Les
effecteurs pathogènes et les cellules T
régulatrices sont Th1 Maladies mettant en jeu
la production d'auto-anticorps, ces
auto-anticorps sont à l'origine des lésions
Injections de sels de mercure à des rats de
souche Brown-Norway Pemphigus et pemphigoïde
bulleuse GVH chronique Les effecteurs T
régulateurs de la production d'autoanticorps sont
Th2
65
DES CYTOKINES CONTRÔLENT OU SUPPRIMENT LA REPONSE
AUTOIMMUNE TGF-b produit dans les tisssus
nerveux au cours de la rémission des troubles de
l'EAE, produite par les cellules T CD4 ou CD8 au
cours du phénomène de tolérance orale
(Th3) IL-10 produit par des cellules
régulatrices (Tr1), rôle régulateur ou protecteur
au cours du diabète insulino-dépendant autoimmun
(modèle murin) Effet régulateur réciproque des
populations Th1/Th/2 au cours des maladies
autoimmunes des populations productrices d'IL-4
vont pouvoir freiner ou bloquer l'apparition
d'effecteurs pathogènes Th1 au cours des modèles
de DID ou d'EAE. De même des cellules
régulatrices Th1 sont susceptible de bloquer
l'apparition d'effecteurs pathogènes Th2 dans les
maladies autoimmunes où les anticorps sont à
l'origine des lésions
66
(No Transcript)
67
Des défauts de population T régulatrice sont
probable dans les modèles animaux de maladies
autoimmunes. Chez lhomme beaucoup plus
difficile à mettre en évidence. Diabète
autoimmun humain déficit en lymphocytes T NK
Va24 déficit en lymphocytes Tr CD4CD25
68
MECANISMES A L'ORIGINE DES LESIONS (1) Du aux
auto-anticorps Anticorps anti-récepteur Antico
rps anti-récepteurs de lacétylcholine blocage
de laction de lacétylcholine, perte de
lexpression du récepteur membranaire
(myasthénie) Anticorps anti-récepteurs de la TSH
(Basedow) agonistes du récepteur Anticorps
anti-Facteur intrinséque anémie de
Biermer Dépôt de complexes immuns circulant
lupus érythémateux disséminé Lyse des cellules
par fixation et activation du complément (AHAI,
anti-membrane basale glomérulaire et
Goodpasture) Phagocytose des cellules cibles
(AHAI) ADCC
69
MECANISMES DES LESIONS (2) Du aux lymphocytes T
Cytotoxicité induction de l'apoptose
(système Fas dépendant, cf Hashimoto, diabète
insulino-dépendant, SEP). Absence de diabète dans
le modèle de diabète autoimmun de la souris NOD
quand le gène codant la Perforine est
invalidé. Activation des macrophages tissulaires
(production de cytokines, de NO, et de radicaux
oxydant) souvent associé au précédent
mécanisme. L activation des macrophages
tissulaires est sous le contrôle des lymphocytes
T Production de cytokines cytotoxiques (TNFa)
par les lymphocytes T et les macrophages activés,
idem précédent Activation du micro
environnement (production d'IL-1, de TNF-a idem
précédent
70
(No Transcript)
71
PATHOGÉNICITE DES AUTO-ANTICORPS 1) Ils peuvent
être responsables des manifestations
cliniques AHAI, Myasthénie, Basedow, pemphigus,
Pemphigoïde, 2)) Ils sont associés à la maladie
anticorps anti-PBM au cours de la SEP,
anticorps anti- GAD au cours du diabète
auto-immun 3) Conséquence d'une nécrose
tissulaire anticorps anti-myocarde après
infarctus du myocarde
72
METHODES DETUDES DES AUTO-ANTICORPS
Immunofluorescence sur lame immunoprécipitation
en gel (Ouchterlony, contre-immunoélectrophorèse)
ELISA (Enzyme-Linked-ImmunoSorbent-Assay),
Antigènes purifiés, Antigènes recombinants Test
Radio-immunologique, Farr, RIA Immunoblot
extrait antigènique, ou antigènes purifiés
73
PROBLEMES METHODOLOGIQUES Le substrat
antigénique En IFI des coupes de tissus ou
des suspensions de cellules sur lame. Origine
des tissus (rat, chimpanzé ) problème de
réaction vis à vis d antigènes xénogénique,
anticorps hétérophiles En ELISA ou en RIA
lorigine de lantigène (buf, rat, homme ),
la méthode de préparation et de purification de
lantigène Idéalement choisir un antigène
humain recombinant
74
ASPECTS METHODOLOGIQUE Les paramètres de la
révélation Spécificités des anticorps anti-Ig
humaines Difficultés de lecture Artefact lié à
lexistence dhyperIg ou dune
cryoglobuline Hyperprotidémie Plasma prélevé à
la place de sérum
75
CONSEQUENCE PRATIQUE Prendre les résultats
des recherches dauto-anticorps cum grano
salis Il est rare (pour ne pas dire plus) quune
recherche négative élimine un diagnostic A
linverse une recherche positive naffirme pas un
diagnostic syndrome inflammatoire cryoglobu
line hyperIg Infection virale (CMV) un bon
moyen pour avoir tous les auto-anticorps
présents
76
(No Transcript)
77
(No Transcript)
78
COMPLEXE MULTIMOLECULAIRE ET AUTOANTICORPS
Anti-récepteur de lacétyl-choline récepteur de
lacétyl-choline Myasthénie Anti-mitochondries
M2 a-céto-acide déshydrogénase
CBP
79
(No Transcript)
80
(No Transcript)
81
(No Transcript)
82
Cryoglobuline dépôt rénal
Mésangium
83
(No Transcript)
84
(No Transcript)
85
(No Transcript)
86
Purpura rhumatoïde
Dépôts dIgA linéaire
87
(No Transcript)
88
Polynucléaires
89
(No Transcript)
90
ASPECT DIAGNOSTIC
91
VASCULARITE CRYOGLOBULINEMIQUE
Hépatite C, syndrome lymphoprolifératif Cryoglobu
line mixte, IgM anti-IgG/IgM anti-virus et IgG
92
GRANULOMATOSE
93
(No Transcript)
94
(No Transcript)
95
(No Transcript)
96
(No Transcript)
97
(No Transcript)
98
SCLEROSE EN PLAQUE (SEP) La pathogénie de cette
affection est très discutée Etiologie
infectieuse acceptée par certains auteurs mais
la mise en évidence d'anticorps anti-morbilleux
chez ces patients semble être le résultat d'une
activation T polyclonale De nombreuses
tentatives pour mettre en évidence un virus au
sein des lésions. Association possible avec
l'infection à HTLV1. D'autant plus que HTLV1 est
aussi associé avec la paraparésie spastique. Il
n'existe pas d'arguments concluant en faveur
d'une étiologie infectieuse Cependant des
facteurs liés à l'environnement sont impliqués (y
compris viraux)
99
ASPECTS GENETIQUES Des gènes de susceptibilités
associés au CMH HLA-DR2 DQ6 (et
particulièrement le sous-type de DR2 DRA DRB1
1501, ainsi que les sous-types DQA1 0102 et DQB1
0201) Ces haplotypes sont ceux qui présentent le
mieux la PBM Au moins trois loci en dehors du
CMH interviennent dans la susceptibilité à la
maladie
100
DES LYMPHOCYTES T AUTOREACTIFS Au sein de
l'infiltrat et dans le sang des patients on
observe des lymphocytes T spécifiques d'antigènes
du système nerveux. Présence de lymphocytes
spécifiques de la PBM (constituant de la
myéline), de la PLP (constituant de la myéline),
de la MOG (myelin Oligodendrocyte Glycoprotein,
constituant de la myéline), de la protéine S100b
et d'autres autoantigènes Présence dans le sang
des malades de lymphocytes T qui ont le même TCR
que les lymphocytes T spécifiques de la PBM
isolés au sein des lésions (IT, 1995. 16.
1985) Au sein des lésions récentes de SEP
présence de cellules exprimant B7-1 (CD86) et de
cellules exprimant l'IL-12 (JEM, 1995. 182. 259)
101
MIMETISME MOLECULAIRE ET SEP Mimétisme
moléculaire entre des peptides viraux de la DNA
polymérase d' EBV, de l'Hémagglutinine du virus
Influenza type A, de la protéine Sigma 2 du
réovirus de type 3 et du peptide 85-99 de la PBM
présentés par le sous-type DRA DRB1 1501 de DR2
(haplotype de susceptibilité à la SEP) (Cell,
1995. 80. 695). De même avec certaines protéines
d adénovirus ou de CMV dans un contexte de
restriction par DQ1
102
SEP Une maladie autoimmune ? Rôle du mimétisme
moléculaire Une maladie infectieuse où les
lésions de la myéline dépendent de l'action des
lymphocytes T Rôle des autoanticorps très
discuté, pour certains pas de rôle majeur
103
(No Transcript)
104
MODELE NOD Modèle murin de diabète autoimmun
spontané Le diabète commence à apparaître vers
l'âge de 12 à 15 semaines, l'incidence est de 95
à 30 semaines. Elevage EOPS 90 de souris
diabétiques à 30 semaines Elevage conventionnel
30-60 de souris diabétiques à l'âge de 30
semaines Elevage conventionnel "sale" lt30 de
souris diabétiques à 30 semaines Rôle de
l'imprégnation hormonale fréquence plus élevée
de diabète chez la femelle (effet de la
castration)
105
ROLE DU FOND GENETIQUE 15 loci de susceptibilité
différents (Idd1 à 15) CMH de classe II - la
chaîne IAbde NOD n'est exprimée par aucune autre
souche. elle présente les mutations 56 ProHis et
57 AspSer - l'expression par transgénèse d'une
chaîne IAb mutée en position 56 bloque
l'apparition du diabète - l'expression par
transgénèse d'une chaîne IAbk prévient
l'apparition du diabète
106
LES EFFECTEURS DU DIABETE AUTOIMMUN Ilot de
Langerhans infiltrat par lymphocytes T, B et
des monocytes-macrophages Destruction des
cellules dépendant des lymphocytes T thymectomie
à la naissance, déplétion de lymphocytes T Le
transfert de lymphocytes T spléniques de souris
diabétiques à des souris nouvelles-nées ou à des
souris adultes non diabétiques irradiées induit
chez le receveur l'apparition du diabète Le
transfert nécessite la présence de lymphocytes
CD4 et CD8
107
(No Transcript)
108
AUTRE MARQUEUR ASSOCIE AU DIABETE AUTOIMMUN
Gènes de linsuline (promoteur de linsuline,
défaut dexpression thymique de
linsuline) Gènes codant CTLA-4 polymorphisme
associé au diabète autoimmun chez les
caucasiens Autres marqueurs ou gènes dont la
fonction nest pas identifié
109
LE DIABETE AUTO-IMMUN CHEZ L'HOMME ASPECT
AUTO-IMMUN Anticorps anti-îlots de
Langerhans Infiltrat lymphoïde et mononucléé dans
l'îlot Fréquence élevée de lymphocytes T
spécifiques de la GAD, de l'insuline
etc. Augmentation du nombre de lymphocytes T
activés CD25 DR Transfert du diabète après
greffe de moelle allogénique Diminution de la
production d'IL-4 par les lymphocytes T CD4 (JI,
1996 157. 4690)
110
(No Transcript)
111
(No Transcript)
112
IMMUNOTHERAPIE ET DIABETE Cyclosporine et
DID Rémission après traitement 67 des cas chez
l'enfant 25 des cas chez l'adulte Effet
transitoire complications secondaires au
traitement immunosuppresseurs Autres approches
agir au stade de prédiabète (LADA) Insuline
par voie orale (induction d une tolérance
orale) Insuline sous-cutanée à faible dose
(induction dune tolérance à faible dose pour
linsuline) Pas de succès probant, essais
thérapeutiques en cours Des rémissions durables
après traitement par anti-CD3 devant un diabète
débutant
113
MARQUEURS IMMUNOLOGIQUES DU DIABETE AUTOIMMUN
Haplotypes du CMH Anticorps anti-insuline
tests radio-immunologiques ou ELISA,
reproductibilité médiocre, standardisation
médiocre Anticorps anti-îlots de Langerhans
IFI, pas de standardisation, peu reproductible,
détecte les anti-GAD, anti-ICA, autres
spécificités Anticorps anti-GAD65 sensibilité
et psécificité, mais problèmes techniques
(standardisation, reproductibilité) Anticorps
anti-ICA512 (IA2) sensibilité moindre (cf
supra) Lymphocytes anti-GAD, anti-insuline pas
de standardisation
114
Diabète de type IA
115
SYNDROMES DE POLYENDOCRINOPATHIES AUTOIMUNES PEA
ou APS) Types I Types II
116
POPULATIONS IMMUNOREGULATRICES ET DID (NOD)
Populations de lymphocytes T conventionnels
thymiques et spléniques Lymphocytes T CD4CD25
Lymphocytes T NK Va14/24 invariants
117
(Herbelin et al., 1998, J. Immunol.,
1612620-2628)
118
POPULATIONS DE LYMPHOCYTES CD4 CONVENTIONNELS
(2) Démonstration dun effet régulateur des
lymphocytes T CD4 au cours du transfert de la
maladie par des cellules T de souris diabétique
(Herbelin et al., 1998, J. Immunol.,
1612620-2628)
119
POPULATIONS DE LYMPHOCYTES CD4 CONVENTIONNELS
(3) L effet régulateur des lymphocytes T CD4
thymiques est le fait du compartiment de cellules
conventionnelles naïves au cours du transfert de
la maladie par des cellules T de souris diabétique
(Herbelin et al., 1998, J. Immunol.,
1612620-2628)
120
LEFFET PROTECTEUR DES LYMPHOCYTES T
CONVENTIONNELS EST ASSOCIE A UNE INSULITE MOINS
AGRESSIVE
121
L EFFET PROTECTEUR DES LYMPHOCYTES T CD4
CONVENTIONNELS NE DEPEND PAS DE LEUR PRODUCTION
DIL-4 Etude de la production dIL-4 et dIFN-g
par les sous-populations de thymocytes matures
après stimulation par un anticorps anti-TCR-ab
122
DEFICIT DES LYMPHOCYTES T NK CHEZ NOD
TCR-ab NK1.1-
TCR-ab NK1.1
123
UN DEFICIT DES LYMPHOCYTES T NK CHEZ LA SOURIS NOD
NOD.NK1.1
C57BL/6
Déficit quantitatif (thymus mature)
78
75
(Carnaud et a, J. Immunol., 164-266-2001)
CD161
Déficit fonctionnel défaut de production dIL-4
et dIFN-g
(Sharif et a, Nature Medecine, 1057-7-2001)
124
UN TRAITEMENT PAR La-GALACTOSYL-CERAMIDE BLOQUE
LAPPARITION DU DIABETE DE LA SOURIS NOD
(Sharif et a, Nature Medecine, 1057-7-2001)
125
LE TRAITEMENT PAR La-GALACTOSYL-CERAMIDE DIMINUE
LA GENERATION DAUTOANTICORPS
(Sharif et a, Nature Medecine, 1057-7-2001)
126
LES EFFETS ANTI-TUMORAUX DES LYMPHOCYTES T NK
(Souris)
Effets anti-métastase du traitement par
la-galactosyl-ceramide Effet anti-métastase de
lIL-12 absent chez les souris déficientes en
lymphocytes T NK (CD1d-/-) Augmentation de
certaines tumeurs chez les souris déficientes en
lymphocytes T NK (Ja18-/-, CD1d-/-) Les
cellules dendritiques sont de puissantes
inductrices de la production dIFN-g par les T NK
127
ANTICORPS ET DERMATOSES BULLEUSES
128
Pemphigus pemphigus vulgaris 1/106, 40-60
ans, endémique dans certaines régions, terrains
génétiques (Ashkénase, haplotype HLA associé à
PV) Acantholyse perte de la cohésion entre les
kératinocytes clivage intra-épidermique Anticorps
anti-hémidesmosome, la maladie est transférée par
le sérum à des souris, transmission
materno-foetale (pemphigus néo-natal) Ag
desmogléine 3(130 kD) plakoglobine (80kD) IF
direct de la peau péri-bulleuse fluorescence
inter-cellulaire, dépôt granuleux à la jonction
dermo-épidermique IF indirect anticorps sérique
marquage en résille sur coupe d'oesophage de rat
(autres substrats possible) SUBSTANCE
INTERCELLULAIRE Pemphigus endémique, ou
séborrhéique antigène cible desmogléine 1
(160kD) associé à la plakoglobine Pemphigus
paranéoplasique antigène cible desmoplakine II
(210 kD) associé au complexe demogléine
3-plakoglobine (230kD)
129
Pemphigoïde bulleuse Sujet âgé Clivage
dermo-épidermique sous épiderme normal, infiltrat
inflammatoire (polynucléaire éosinophile
principalement, lymphocytes , macrophages. IF
direct dépôt linéaire d'IgG et de C3 parfois
d'IgA le long de la membrane basal IF indirect
sur substrat épithélial intact (oesophage de rat)
marquage de la membrane basale MEMBRANE
BASALE Antigène reconnu AgPB320 - dans 70 des
PB, correspond à la partie intracellulaire des
hémidesmosomes AgPB180 - dans 20 à 50 des
pemphigoïdes bulleuse
130
METHODES DETUDES DES AUTO-ANTICORPS
Immunofluorescence sur lame immunoprécipitation
en gel (Ouchterlony, contre-immunoélectrophorèse)
ELISA (Enzyme-Linked-ImmunoSorbent-Assay),
Antigènes purifiés, Antigènes recombinants Test
Radio-immunologique, Farr, RIA Immunoblot
extrait antigènique, ou antigènes purifiés
131
LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE Une affection
hétérogène Des mécanismes peut être
différents "Un syndrome plutôt qu'une maladie"
132
ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES Une incidence qui a
triplé en 20 ans incidence 1,2 pour 100 000 de
1950 à 1979 incidence 5,6 pour 100 000 de
1980-1992 Prévalence 124 pour 100 000
133
MECANISME A LORIGINE DES LESIONS Action
directe des autoanticorps produits Syndrome des
anti-phospholipides associé au LED (SAPLED),
anémie hémolytique autoimmune Formation de
complexes immuns circulant principale mécanisme
à lorigine des lésions rénales, et des lésions
de vascularite. En Immunofluorescence directe
sur les tissus atteints, dépôts d IgG et de C3,
C2 et C4. Corrélativement valeur du suivi des
taux d anti-ADN natif (technique ELISA ou FARR),
du CH50 ainsi que du C2 et du C4 et de la
recherche d une cryo mixte comme marqueur
d évolution de la maladie
134
LESIONS OBSERVEES AU COURS DU LED Signes
généraux 80 des cas fiévre, anorexie,
asthénie Manifestations initiales
arthralgie/arthrite 55 lésions cutanées
20 néphrite 5-10 atteinte SNC 5 sérite
5-10 anémie 5-10 autres 1 à 2
135
LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE Une affection
hétérogène Des mécanismes peut être
différents "Un syndrome plutôt qu'une maladie"
136
Les produits des différents gènes de
susceptibilité et protection interagissent les
uns avec les autres mécanismes de contrôle
épistatique
137
(No Transcript)
138
VALEUR SIGNIFICATIVITE Evocateur dune maladie
autoimmune mais Faible spécificité, positif à
des titres variables dans toutes situations de
stimulation du système immunitaire infectons
profondes, bactériennes (endocardite) ou virale
(CMV) Titre souvent plus élevé chez la femme en
période d activité génitale, femme enceinte et
sujet âgé (tout sexe confondu
139
(No Transcript)
140
(No Transcript)
141
ANTI-ADN natif Valeur diagnostic IgG, mais
IgM possible en particulier au début (mais les
IgM anti-ADN ne sont pas spécifique du LED
puisqu'ils sont retrouvés au cours de la PR,
Sharp, sclérodermie etc)
142
ANTICORPS ANTI-ADN Technique Test de Farr
(immunoradiologique) très sensible et spécifique,
mais technique lourde est délicate, pas de
standardisation immunofluorescence sur
Crithidiae luciliae test spécifique mais peu
sensible, détecte surtout les IgG anti-ADN
ELISA spécifique anti-ADN natif test sensible
mais spécificité un peu plus faible (lADN se
dénature dans les puits des plauques, surtout
vrai pour les tests comerciaux)
143
(No Transcript)
144
ANTI-ANTIGENES NUCLEAIRES SOLUBLES Immuno
diffusion (Ouchterlony), Contre
immuno-électrophorèse, ELISA spécifique Associati
on de au moins trois anticorps en faveur
LED Anti-Sm de même signification que
anti-ADN Anti-SSa association au LED néo-natal,
et BAV congénitaux Anti-RNP association au Sharp,
mais cet anticorps est aussi observé au cours des
LED, rarement PR
145
ANTICORPS ANTI-NUCLEAIRES ET DIAGNOSTIC DE LED
146
(No Transcript)
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