Title: Calorimtres
1Calorimètres
2Types de calorimètres
- Calorimètres homogènes
- Détecteur absorber
- Très bonne résolution en énergie
- Résolution spatiale moyenne
- Pas de profil longitudinal
- Détection de la lumière de Scintillatation ou
Cherenkov. - Lecture par diodes triodes APD, PM
- L3 BGO
- BaBar Belle CsI(Tl)
- CMS PbWO4
- Opal Verre au plomb
- NA48 LKr
- Calorimètres à échantillonnage
- Absorber Fe Cu Pb W etc...
- Détecteur Scintillateur,fibres, détecteurs Si,
MWPC, liquides chauds (TMP, TMS) liquide froids
(Ar, Kr) - Résolution en énergie et spatiale moyenne
- Segmentation longitudinale, identification de
particules e-p - ALEPH Plomb - MWPC
- ATLAS Accordéon Pb-Lar
- KLOE Pb-Fibres
- LHCB Shashlik
3Calorimètres homogènes
Cristaux
Liquides nobles
4Calorimètres homogènes
- L3 BGO (Bi4Ge3O12) 11 K cristaux, en 2 demi
barrels et 2 end caps - BaBar CsI (Tl) 6780 cristaux, 1 baril et 1 end
cap avant. 16 et 17.5 X0 en fonction de q. -
- Calibrage par Bhabhas, Lumière et source
radioactive (photons 6.1MeV) -
5Calorimètres homogènes
- Maintenir le terme c petit
- Uniformité du cristal ( réponse en profondeur )
- Transparence
- Dimensions, géométrie ( tilt en f )
- Calibration
- Suivi de la calibration ( court terme et long
terme vieillissement) - Contrôle de le température
- Electronique, et maîtrise du bruit de fond
- Cristal Ball et L3 ont montré que cest possible
6Calorimètre à LKr NA48
- Calorimètre presque homogène, pas dabsorber, le
LKr (T120K) sert de détecteur et radiateur. - Electrodes en léger accordéon le long de la
direction du faisceau
Résolution s(E) 3.25 terme stochastique
sx,y lt 1mm
7Calorimètres à échantillonnage
- ATLAS Sandwich LAr(90K) -Plomb-Inox 1-2 mm
- Détection chambre dionisation 1GeV 5 106 e-
- Géométrie en accordéon, minimise les zones mortes
! - Segmentation fine, homogénéité, résistant aux
radiations - Pre-shower
8Détection de la lumière
- Scintillateurs Photomultiplicateurs
- Jeudi 3 Décembre
9Scintillateurs
- Tout matériaux qui produit une impulsion
lumineuse juste après le passage dune particule. - Le phénomène est lié à la luminescence émission
de la lumière après labsorption dun quantum de
lumière - Scintillateurs non-organiques, essentiellement
des cristaux, CsI,BGO, NaI etc..., et
organiques, solides et liquides polymérisés.
Mécanismes démission de lumière différents, et
caractéristiques différentes. - Scintillateurs non-organiques
- Cristaux dopés en cours de production ex CsI(Tl)
présence de centres dactivation ou centre de
couleurs, le long de la maille cristalline. - Production de lumière Au passage dune
particule, libération délectrons-trous
(excitons) de la couche de valence à des niveaux
dénergie plus élevée. Les excitons migrent Ã
travers le cristal jusquau moment où ils
transfèrent leur énergie à un centre coloré, qui
passe à un état excité. Désexcitation par
émission de lumière ou de phonons. Le temps de
vie du niveau excité définit la rapidité du
cristal.
10Scintillateurs non-organiques
Luminescence Structure cristalline
- Luminescence Photons (200 - 600nm) émis par les
centres colores imperfections de la structure
cristalline, ou dopants. - Centres de luminescence Capture d un exciton (
e-trou ) ou d un e de conduction et un trou de
valence. Centre excite et émission de lumière (
fluorescence ) - Centre de quenching émission de phonons
- Piéges niveaux métastables, et e trous et
excitons y restent longtemps, avant d aller vers
les centres de luminescence ou quenching.
Phosphorescence, émission retardée
11Scintillateurs non-organiques
- Les scintillateurs non-organiques sont
généralement lents, 100 ns (sauf quelques
exceptions) - Ils produisent plus de lumière que les
scintillateurs organiques, mais le signal dépend
de la température ! - ( ex BGO -1.5/ par deg !)
- Deux constantes de temps, une rapide et une
lente. - La résistance aux radiations dépend du cristal et
des dopants
12Scintillateurs organiques
- Monocristaux, naphtalène, anthracène, ... ou
plastiques Polystyrène Poly...., ou liquides - Le mécanisme de scintillation dépend de la
structure moléculaire. - Excitations du milieu scintillant au passage
dune particule. Retour à létat fondamentale par
dissipation de chaleur et vibrations (quenching).
Petite partie de lénergie est récupérée en
lumière. ex 3.5 pour lanthracène. - Les impuretés baissent lefficacité.
- Luminescence Transitions électroniques entre
les différents niveaux énergétiques des molécules - Létat S1 revient en S0, en émettant un photon en
1 ns. - Létat T1, longue durée de vie, revient en S0
(ms), ou interaction avec un autre T1 et passage
en S1.
13Scintillateurs organiques
- Excitation du milieu scintillant et émission de
lumière UV, qui serait absorbée ( la est court).
On ajoute un deuxième composant, wavelength
shifter, qui absorbe le UV et re émet à une
longueur donde supérieure. - Scintillateurs organiques 2(3) composants
- Temps de désintégration très court qq ns
- Moins de lumière que les cristaux
- Absorption d électrons et neutrons, mauvaise
efficacité pour les gammas - Très utilisés en physique, calorimètres,
compteurs de trigger etc....
14Collection de lumière. Guides de lumière
- Transport de la lumière jusqu à la face dentrée
dun photodétecteur. - Emission de lumière est isotrope dans le
scintillateur. - La lumière dans le scintillateur est réfléchie
sur les face par réflexion total. - Avec n lindice de milieu initial.
- Fraction de lumière transmise
- si n1.58 f0.113
- Réflecteur à la face opposée au guide
- Atténuation dans le scintillateur.
Guides de lumière La section S du scintillateur
est différente de Sp, section du photo
détecteur Guides de lumière en plastique ou air.
La lumière se propage par réflexion totale Th.
De Liouville Fraction maximale de la lumière
transmise Sp / S. Guide adiabatique, cône de
Winston etc...
15Réflexion et Diffusion
- Réflexion spéculaire
- Réflecteurs aluminium, aluminisation R 70-80
- Diffusion
- Diffuseurs Téflon PTFE, papier blanc, peinture
etc...
16Photo détecteurs
- Transformer la lumière en signal électrique
- Photomultiplicateurs
- Photo émission Effet photoélectrique sur la
cathode émission de photoélectrons - Emission d électrons secondaires
- Photocathode flux d e
- Optique de focalisation et accélération
- Multiplicateur d e, dynodes
- Anode qui produit le signal
- Accélération et focalisation des e par le champ
électrique entre dynodes obtenu par division de
voltage ( Base ) - Gain
- Si nk photoélectrons arrivent sur la 1ere
dynode de gain gi , on obtient ng e soit pour N
dynodes - M na / nk . Pour gi 4 M 106 .
17Photomultiplicateurs
- Photocathodes Dépôt de semi conducteur,
transparent ou opaque. - AgOCs, SbCs
- Bi (Tri) alkali composites SbKCs, SbRbCs,
SbNa2KCs. - Sensitivité spectrale est limitée par
- Transparence de la fenêtre pour l petit
- Seuil de photoémission du matériaux
- Efficacité quantique (rapport nk / np ) 20
- Transmission de la fenêtre Cut off à 250 - 300
nm pour des fenêtres en verre borosilicate.
Quartz, LiF, transparents aux UV
Gain Le gain varie vite avec la tension
Résolution en énergie dominée par les
fluctuations sur le nombre délectrons
secondaires émis par les dynodes. Matériaux de
dynodes, isolants et semi-conducteurs, AgMgO(Cs)
(dépend aussi de la tension)
18Détection de la lumière dans un champ magnétique
- Un PM conventionnel ne marche plus dans un champ
magnétique. - Le gain seffondre, puisque les trajectoires des
e entre dynodes sont modifiées. - Protection avec du fer doux, m métal. Ok pour
des champs très faibles, coûte cher, ajoute
beaucoup de matière - Transporter la lumière loin du champ. Utiliser
des fibres optiques. Ex Fibre noyée dans un
scintillateur, très longue - Utiliser un détecteur insensible au champ
- Triodes
- Fine mesh
- HPD
- APD
- Photodiodes
19Photodétecteurs dans les champs magnétiques
- Triodes PM à un étage. 1 dynode Gain 10.
Marche dans un champ de 1T, OPAL, DELPHI, L3
(Lecture de fibres optiques dun calorimètre
SPACAL)
- Fine mesh PM avec des dynodes en grilles au
dessus de lanode. Minimise la distance entre
anodes. 19 étages et G108. Très bon comportement
dans un champ jusquà 1.5T. Perte dun facteur
1000 si laxe est // à B. - BELLE lecture du PID en aérogel
20Photodétecteurs dans les champs magnétiques
- Photodiodes Couche P en surface et sur le
substrat forment une jonction PN. - Couche P 1m de Bore
- Les électrons passent de la bande de valence Ã
la bande de conduction, il reste les trous. Les
électrons dérivent vers la couche N et trous vers
P. Charge positive en P et négative en N,. - Gain 1 , efficacité quantique 80
- Lecture du BGO dans L3 ou du CsI Ã BaBar
21Photodétecteurs dans les champs magnétiques
- Hybride Photo Diodes Une photocathode convertit
la lumière en électrons, qui sont accélérés dans
un champ électrique fort, jusquà une diode au
Silicium( pixels, strips ). Gain 10000,
insensible au champ magnétique, très bonne
résolution en énergie. - Photodiodes à Avalanche (APD)
- Champ électrique interne très fort, production
d avalanche et Gain100
22Calibration de photo détecteurs
- Calibration nb de photoélectrons
- Quand ce nombre est petit, il va fluctuer comme
une distribution de Poisson, et parfois on aura
zero, ce qui affecte lefficacité de la
détection. - Calibration avec une source de lumière LED,
réglée à un niveau très faible. - Si la résolution en énergie est bonne on observe
les pics de 1,2, etc... photoélectrons - Cas dun fine mesh Quantité de lumière réglée
pour que 95 des événements soient dans le
pedestal