Title: Gestion financi
1Gestion financière des exportations
2Aujourdhui
- 1) Les marchés de devises
- 2) La détermination des taux de change
- 3) Les contrats à terme et la couverture
3Les marchés de devises
- Historique
- Bretton Woods (Gold Standard)
- une once 35 USD
- taux de change basés sur USD
- effets sur la politique monétaire
- 1971 Une dévaluation
- inflation américaine
- déficit commercial des E-U
- dévaluation
- 1973 La fin du système
4Les marchés de devises (suite)
- Lécriture des taux de change
- les cotations directes (CAD/USD) et indirectes
- à moins davis contraire, le taux de change est
le taux comptant (spot rate) S - ce prix est exprimé en terme de la devise
domestique (comme tout autre prix.) - Donc, le taux de 1,57 est la forme naturelle
pour exprimer le taux de change - au Canada parce que cest CAD/USD. Mais, aux
États-Unis, la forme naturelle - est 0.63 USD/CAD.
- Appréciation et dépréciation Selon notre
définition, une augmentation de S - implique que la monnaie étrangère devient plus
chère par rapport à la nôtre. - Cest donc une appréciation de la devise
étrangère (devient plus forte), et une - dépréciation de la devise domestique (devient
plus faible). - les cours acheteurs et vendeurs
5Les marchés de devises (suite)
- Les cours acheteur vendeur
- En réalité, il ny a pas un seul prix dans le
marché, mais deux - le cours acheteur bid rate le cours vendeur
ask rate - Règle cours acheteur lt cours vendeur
- Le cours vendeur - le cours acheteur lécart
the spread Cet écart est la rémunération du
cambiste - il lachète au cours acheteur et il le vend au
cours vendeur - leur marge de profit est lécart (buy low,
sell high) - leur rémunération est lécart/2 (p.q. cest
pour 2 transactions) Plus lécart est petit,
moindre sont les coûts de transactions - les coûts de transactions dans le marché des
devises sont parmi les plus bas du - monde financier
- Sil existe que des cours acheteur et vendeur,
quel est le prix unique que lon voit souvent? - cest la moyenne des deux
6Les marchés de devises (suite)
- L algèbre des taux de change
- Les cours croisés
- Supposons que lon a des cours CAD/USD et
CAD/DEM. - Comment trouver le taux implicite de USD/DEM?
- USD/DEM USD/CAD x CAD/DEM 1/(CAD/USD) x
(CAD/DEM) - Exemple
- Lundi, le CAD/USD était à 1,5675 et le CAD/DEM
était à 0,8954. - Donc, le taux implicite de USD/DEM était
1/(1,5675) x 0,8954 0,5712 - Les taux croisés
- Cest plus compliqué avec les cours acheteur et
vendeur parce quil faut tenir compte de la
direction des transactions - Règle Linverse du cours acheteur donne un cours
vendeur et vice versa!
7Les marchés de devises (suite)
- Exemple Nous voulons convertir nos JPY en DEM,
- mais nous navons que les cotations suivantes
pour le USD - JPY/USD 139.50- 139.60
- DEM/USD 1.7492- 1.7502
- Combien des DEM allons-nous recevoir pour un
million de yens? - et le rip-off rule
- Nous devrons souvent calculer les taux de change
croisés implicites en tenant - compte des cours acheteur et vendeur.
- Le problème cest de se rappeler quel taux
utiliser dans nos calculs. Pour nous - aider, on peut utiliser la règle suivant
- The Rip-off Rule Le marché va toujours nous
donner le pire taux possible - Note L arbitrage et le Least Cost Dealing
ont tendance à réduire l écart des cours
acheteur et vendeur
8Les marchés de devises (suite)
- Le marché est sophistiqué
- Cest le marché le plus liquide avec des coûts de
- transactions parmi les plus bas. Il bouge 24h sur
24. Le volume des transactions - quotidiennes en 1995 (le dernier recensement) a
été estimé à US 1,2 trillion (US 1 200 000 000
000) avec un taux de croissance denviron 10 par
année. - Le marché est informel
- Ce nest pas une corporation, il n y a pas de
directeurs, ni de liste de membres, ni dheures
fixes, ni même de lieu spécifique - Cest un réseau de banques et de courtiers prêts
à transiger entre eux. - Les transactions ne sont accordées quoralement
par téléphone - (avec des confirmations écrits ou éléctroniques
après.) - Le marché est divers
- Il varie par devise, type de contrat (au
comptant, à terme, - swap, option) et lieu. De plus, le contrat
comptant ne représente que la moitié du marché
9La détermination des taux de change
10La détermination des taux de change (suite)
- Introduction
- motivation
- En gestion internationale, parmi les risques les
plus importants sont les risques de change.Pour
comprendre ces risques, il faut comprendre les
déterminants des taux de change. Alors, nos
quatre prochaines séances seront consacrées à la
détermination et la prévision des taux de change.
- la recherche empirique
- La recherche sur la détermination des taux de
change a connu plus de - sophistication que de réussite.
- En général, on a trouvé que
- 1. Les fluctuations des taux de change
représentent des fluctuations en pouvoir - dachat.
- 2. Les économistes ne savent pas quels sont les
déterminantes économiques des - taux de change et ne peuvent guère prévoir leurs
fluctuations.
11La détermination des taux de change (suite)
- La loi d un seul prix
- constatation basée sur l absence d arbitrage
(donc aucune causalité - Exemple Le billets davion
- Supposons quon doit aller aux E.U. par avion. On
peut acheter des billets - davion par téléphone (ou par internet), mais
leurs prix sont normalement - donnés dans la devise domestique (soit celle des
E.U., soit celle du Canada). - Afin que son prix reste le même indépendamment de
son lieu dachat, il faut que le prix dun billet
en USD converti en CAD soit le même que le prix
en CAD. - Pjt St P jt
- Donc notre lieu et choix de devise n affectera
pas lescoûts de nos biens et services
12La détermination des taux de change (suite)
- la preuve empirique et les causes probables de
violation - On peut trouver partout des exceptions à la loi
dun seul prix. - Aux États Unis, lessence est moins cher et les
soins médicaux sont plus cher. Les vêtements
sont moins cher dans des pays où le coût du
travail est plus bas. - CPP ne semble dêtre respecté que pour quelques
produits homogènes, non périssables dans les
marchés en gros. - Pourquoi les violations ne sont-elles pas
éliminées par larbitrage? - 1. Les coûts de transactions
- 2. Les taxes, les barrières douanières, les
quotas - 3. La concurrence imparfaite
- 4. Des biens et services non commercialisables
(non-tradeables)
13La détermination des taux de change (suite)
- Taux de change réel
- déf Pour convertir des prix nominaux en termes
réel, il faut les diviser par le niveau des prix
(lIPC ou le DPIB). Pour convertir des prix
nominaux relatifs en termes réel, il faut les
diviser par le niveau relatif des prix - limites
- Comme façon de jauger la compétitivité dun pays,
lutilité du taux de change réel est limitée par
le fait quil ne porte que sur une comparaison
bilatéral. Souvent nous nous intéressons à une
comparaison multilatérale pour mieux comprendre
la position dun pays dans une perspective
globale. - Taux de change effectif
- déf Le taux de change effectif est une moyenne
pondérée de tous les taux de change bilatéraux
dune devise avec dautres devises.
14La détermination des taux de change (suite)
- exemple de l inflation
- Linflation, en présence dun taux de change
fixé, réduit notre taux de change réel effectif
(ceteris paribus). - Pour agir contre cette détérioration dans notre
position concurrentielle, il faut - 1. améliorer notre productivité
- 2. déprécier notre taux de change nominal
- 3. avoir une telle inflation chez nos partenaires
en échange international. - Question importante
- Est-ce que notre position concurrentielle a
tendance à se rééquilibrer? - Si les changements relatifs au niveau des prix
ont tendance à être annulés par les changements
des taux de change nominaux, nous pouvons parler
de PPA.
15La détermination des taux de change (suite)
- La PPA
- Définition Si Pt et Ptet sont les prix de ces
paniers domestiques et étrangers, la parité de
pouvoir dachat (PPA) exige que - St Pt / Pt
- Si le PPA se tient,Rt(taux de change réel) 1
- PPA implique que tous les pays sont
concurrentiels en termes de leurs coûts de
production, ou que le coût de vie doit être le
même à travers le monde. - PPA vs Loi d un seul prix
- La loi dun seul prix porte sur les prix dun
bien ou service spécifique dans deux ou plusieurs
lieux. La parité de pouvoir dachat porte sur les
prix des paniers des biens et services. - Même si LUSP est respecté, PPA ne sera pas
nécessairement valide
16La détermination des taux de change (suite)
- PPA en réalité
- En résumé, la PPA peut être violée
- 1. à cause de toutes les conditions déjà
mentionnées dans le cas de LUSP, et aussi - 2. à cause des différences internationales dans
les paniers utilisés pour faire ces comparaisons. - La preuve empirique
- Un des grands problèmes en faisant la preuve de
la PPA est la détermination des bons niveaux de
comparaison. - Les coûts de vie (et de production) varient
systématiquement - La littérature empirique sur la PPA trouve que
ces coûts augmentent avec la richesse (le niveau
de vie) dun pays. - On appelle ce fait leffet Balassa-Samuelson. L
e niveau de productivité peut compenser pour des
déviations de PPA.
17La détermination des taux de change (suite)
- La PRPA
- déf La parité relative de pouvoir dachat
(PRPA) est une condition moins exigeante que
celle de la PPA. La parité relative de pouvoir
dachat est respectée si et seulement si le taux
de change réel (R t) reste constant. - interprétation
- Les taux de change varient avec les taux
d inflation - Si la banque centrale peut fixer le taux de
change en termes nominaux, est-ce que cela
implique une influence sur le taux de change
réel? persistante? - Est-ce quil faut sattendre à une augmentation
en inflation domestique après une dépréciation de
la devise domestique? - Est-ce quun taux dinflation plus bas
quailleurs dépréciera notre taux de - change réel pour rendre nos exportations plus
concurrentielles?
18La détermination des taux de change (suite)
- La PRPA en réalité
- La parité relative des pouvoirs dachats nest
pas respectée - La volatilité des taux de change nominaux est
souvent de dune - magnitude plus grande que celle des écarts des
taux dinflation. - Le taux de change CAD/USD peut changer de lordre
de 1 de jour en jour. Les écarts entre
linflation en CAD et en USD sont de lordre de
1 par année. - Avec des données mensuelles pour des pays avec
des taux dinflation pas très hauts (disons, lt
20 par année), on trouve que la corrélation
entre les mouvements des taux de change réels et
nominaux sont de lordre de 80. La vaste
majorité des fluctuations des taux de change à
ces fréquences représente des risque réels. - Cette haute corrélation implique que nous pouvons
couvrir le risque de change réel en utilisant des
actifs financiers écrits en termes nominaux. - Néanmoins, la PRPA vaut mieux dans deux
circonstances spécifiques.
19La détermination des taux de change (suite)
- La PRPA en réalité
- PRPA en épisodes de haute inflation
- Quand des écarts internationaux en taux
dinflation deviennent larges (comme dans des
hyper-inflations), ils expliquent davantage les
fluctuations des taux de change nominaux. Il y a
donc deux influences sur les taux de change
nominaux leffet des écarts des taux dinflation
et des influences réelles. - Les effets dinflation respectent la PRPA, les
autres pas. - Plus les effets dinflation deviennent
importants, plus la PRPA est respectée. - PRPA pour des échéances très éloignées
- Même si nous trouvons de grandes fluctuations en
taux de change réel pour de courtes périodes, ils
ont tendance à devenir plus modérées à travers de
longues périodes (5-20 ans.) - La demi-vie dun choc est denviron 5 ans.
- Le risque de change naugmente pas linéairement
avec léchéance.
20La détermination des taux de change (suite)
- Note sur la balance des paiements
- Révision des notions comptabilité nationale
- (Au tableau)
- Balance des paiements et taux de change
- le rôle du taux de change serait d équilibrer la
balance des capitaux et la balance courante - les restrictions commerciales, la dévaluation et
le déficit du compte courant - enrayer le déficit du compte courant
- hausse du taux d épargne
- baisse du déficit gouvernemental
- baisse de l investissement privé
- le taux de change a un effet, laggé de 2 ans
(_at_4)
21La détermination des taux de change (suite)
- La balance des paiements et la PPA
- le concept
- La balance des paiements trace les deux côtés de
nos transactions - internationales. Elle trace tous nos achats et
nos ventes internationales des biens et services.
(CA) - Elle trace aussi tous nos paiements pour nos
achats et nos ventes. (KA) - financement international
- Cette relation entre nos achats nets et leur
financement nous donne une autre justification
pour la PPA (ou la PRPA) comme un mécanisme
économique qui fonctionne à long terme. Supposons
que nous ayons un taux de change réel non
concurrentiel. Cela augmente nos importations et
réduit nos exportations. Bref, cela nous donne un
déficit sur la balance courante. Mais ce déficit
forcera notre taux de change réel à sajuster.
22La détermination des taux de change (suite)
- La balance des paiements et la PPA
- avec des taux de change fixes
- Keynesian Notre déficit sur la balance courante
réduit la demande agrégée, ce - qui causera la réduction de notre taux
dinflation et donc, augmentera notre - taux de change réel.
- Hume Nos paiements à létranger inciteront une
réduction de notre masse - monétaire (une sortie de lor), ce qui entraînera
notre taux dinflation à la baisse, - etc.
- avec des taux de change flottants
- Nos paiements à létranger donneront une offre
excédentaire de notre devise (une demande
excédentaire de la devise étrangère) dans le
marché, ce qui provoquera une dépréciation de
notre taux de change. - Leffet éventuel de ces trois mécanismes est
déliminer la surévaluation réelle de notre
devise.
23La détermination des taux de change (suite)
- La balance des paiements et les taux de change
- Dans les mécanismes précédents, on supposait que
cétait seulement la balance courante qui
déterminait les flux des capitaux internationaux
(et donc, loffre ou la demande excédentaire pour
notre devise). - Lapproche de la balance des paiements à la
détermination des taux de change - Lalternative est de tenir compte des demandes
pour notre devise comme étant un véhicule
dinvestissement. - Autrement dit, loffre et la demande pour notre
devise changeront aussi - avec la demande nette pour nos investissements
domestiques. - Le rôle du taux de change est donc déquilibrer
les besoins de la balance - courante avec ceux de la balance des capitaux.
24Les contrats à terme et la couverture
- Marchés comptants vs marchés à terme
- forwards et futures
- déf et différences
- Un contrat comptant échange des devises aussitôt
que possible - normalement dans un délai de deux jours
ouvrables - un délai dun jour pour des transactions entre
CAD USD ou USD MXN - Un contrat forward échange les devises plus loin
dans lavenir - la maturité du contrat indique le nombre des
journées additionnelles (1, 2, 7,...) - un contrat de 30 jours est en fait 1 mois, 180
6 mois, etc. - les maturités les plus populaires sont celles
de 30 et 90 jours, mais le minimum est 1 jour
(over-night) et il existe des fois pour 10 ans
ou plus
25Les contrats à terme et la couverture
- Écriture des cours à terme
- Les cours forwards peuvent être spécifiés comme
les cours comptants - exemple on peut voir le cours comptant CAD/USD
de 1,4450 et le cours forward à 30 jours de
1,4400 - cette forme de spécification sappelle le
outright forward - Lalternative est de spécifier seulement la
différence entre le cours comptant et forward - il sappelle le taux swap F - S
- si F gt S, cest un report / une prime /
forward premium - si F lt S, cest un déport / un escompte /
forward discount - Donc, si le taux comptant est 1,4450 et le taux
forward est 1,4400, le cours swap est un déport
(discount) de 0,0050 Souvent, on multiplie ces
chiffres par 10 000 pour obtenir des points de
base. - Dans lexemple précédent, le cours swap est un
déport de 50 points de base.le taux swap (F-S) - Note Un swap nest quune série de contrats
forward
26Les contrats à terme et la couverture
- la règle de l augmentation des écarts
- Pour les cotations en forme outright, on a les
cours forward acheteur et - vendeur
- la règle où le cours acheteur lt le cours
vendeur sapplique encore - Pour les cotations en forme swap, on ne donne que
le montant quil faut - additionner ou soustraire
- le problème est de savoir quel numéro en forme
swap il faut combiner avec - quel du cours comptant
- Règle Lécart entre les taux forward gt lécart
entre les taux comptants - lécart augmente avec léchéance du contrat à
cause du risque de crédit - Exemple
- Les cours comptants sont 39,8000 - 39,8250
- Les cours swaps sont 100 - 170 b.p. (déport)
- Donc, les cours forward sont 39,7830 - 39,8150
27Les contrats à terme et la couverture
- La parité couverte des taux d intérêt
(dérivation et explication) - Nous pouvons lécrire dans la forme suivante
(au tableau) - On appelle cette condition
- la parité des taux dintérêt (PTI)
- la parité couverte des taux dintérêts (PCTI)
- interest rate parity (IRP)
- covered interest rate parity (CIP)
- Notons que le cours de swap va avoir un déport si
et seulement si... - Notons aussi que les taux sont des taux
effectifs, pas des taux annuels. Donc, quand T
sapproche de t, le déport/report devient plus
petit. - Dans des marchés parfaits, nous pouvons aussi
bien investir ou emprunter au domestique ou à
létranger - les contrats forwards nous permettent de
couvrir tout risque de change - notre choix entre le marché domestique et le
marché étranger naffectera pas notre taux de
rendement (ni notre coût de capital) si nous
couvrons le risque de change. - Lécart international des taux dintérêt
détermine le cours swap.
28Les contrats à terme et la couverture
- La valeur d un contrat à terme
- à t0
- (au tableau)
- à 0lttltT
- (au tableau)
- à T
- (au tableau)
29Les contrats à terme et la couverture (suite)
- La pertinence de la couverture
- Pas de détresse financière
- Les coûts possibles
- Limportance, cest que si létat financier de
lentreprise peut affecter ses opérations,
lingénierie financière peut donc affecter la
valeur de lentreprise. - Faible incidence des coûts directs
30Les contrats à terme et la couverture (suite)
- La pertinence de la couverture
- Le théorème de Modigliani et Miller
- Ce théorème donne les conditions dans lesquelles
la politique de dette et de - financement de lentreprise naffectera pas sa
valeur. Il y en a cinq - 1. Pas de coûts de transactions pour couvrir des
risques - 2. Pas de problèmes de détresse financière
- 3. Les investisseurs et lentreprise ont le même
accès aux marchés financiers - 4. Les investisseurs et lentreprise ont les
mêmes renseignements sur les - opérations de lentreprise
- 5. Pas dimpôts
- Bien sûr, ces conditions ne sappliquent pas en
réalité, donc nous pouvons - influencer la valeur de lentreprise en faisant
de la couverture en théorie. - notre raison dêtre est daugmenter sa valeur.
- En pratique, limportance des gains que nous
pouvons faire augmente au fur et à - mesure que des exceptions aux cinq conditions
dominent.
31Les contrats à terme et la couverture (suite)
- La pertinence de la couverture
- l accès aux marchés financiers
- Les actionnaires tiennent compte uniquement du
risque inévitable. - Sils ont accès au marché de forwards, futures,
options, swaps, etc., ils peuvent - couvrir le risque de change eux-mêmes.
- Sils peuvent couvrir le risque, ils nexigent
pas une prime de risque pour - détenir des actions risquées.
- Est-ce que laccès aux marchés financiers peut
être important? - Lentreprise a des meilleurs coûts de
transactions, mais même avec le niveau des - coûts de transactions au détail, il est difficile
de croire que ça va être un facteur - majeur.
- asymétries d information et coûts d agence
- Actionnaires vs créanciers
- Gestionnaires vs actionnaires
32Les contrats à terme et la couverture (suite)
- La pertinence de la couverture
- la fiscalité progressive
- Définition Un régime fiscal est progressif si le
taux dimposition augmente avec le niveau des
salaires/revenus. - Un régime dimpôts progressifs incite les
entreprises à se couvrir. - Une augmentation de risque augmente aussi la
valeur attendue des impôts à - payer
- Exemple Le taux dimposition sur le premier 30
000 /an est 26 et cest 29 sur lexcès. Est-ce
mieux de gagner 29 000 /an, ou davoir la
probabilité de 50 de gagner 19 000 et 50 de
gagner 39 000 ? - les salaires espérés dans les deux cas sont
égaux (29 000 ) - dans le premier cas, limpôt à payer est de 7
540 - dans le deuxième cas, limpôt à payer est soit
de 4 940 , soit de 10 410 , - donc la moyenne est 7 675 gt 7 540
- Donc, en minimisant les risques, lentreprise
minimise limposition et donc, elle - maximise la valeur qui reste pour les
actionnaires.
33Les contrats à terme et la couverture (suite)
- Trois faux raisonnements
- Le report/déport et l erreur du coût de
couverture - On entend souvent que cest normalement coûteux
de couvrir les risques de change en utilisant les
contrats forward Lerreur dans ce raisonnement
est dutiliser le cours comptant daujourdhui
pour des flux monétaires futurs. La moitié du
temps, la couverture ne coûte rien. - De plus, le coût marginal de couverture nest que
la moitié de la différence en écarts entre une
transaction au cours comptant et une transaction
au cours forward.Généralement, sur les marchés lt
0,1 - L intérêt et l abris fiscal
- Si on peut emprunter à 20 en MXN à la place de
5 en CAD et que les - paiements dintérêt sont déductibles dimpôt, le
choix de devises va avoir un grand impact sur les
impôts payables. Ce nest pas vrai, on est
compensé pour la différence en taux dintérêt par
un gain/perte de capital sur le taux de change.
Donc, le choix de devise affectera les impôts
seulement si le taux dimposition est différent
pour les gains de capital. - Note sur la devise de facturation
34Les contrats à terme et la couverture (suite)
- Trois faux raisonnements (suite)
- l adjonction d un contrat sans valeur ne fait
rien - Nous avons vu quau moment de son achat, un
contrat forward (ou future) a - une valeur nette de zéro. La valeur de
lentreprise nest que la somme de la valeur de
ses actifs. Comment ladjonction dun contrat
sans valeur peut affecter la valeur de - lentreprise?
- Cette logique sapplique bien au portefeuille, où
ladjonction dun actif - naffectera pas les rendements des autres.
- Mais la couverture peut affecter le cashflow
delentreprise - par la détresse financière
- par les coûts dagence
- par un accès supérieur aux marchés financiers
- par la non-linéarité du régime fiscal
35Les contrats à terme et la couverture (suite)
- La mesure du risque
- déf le risque le changement (en terme de la
devise domestique) en V - le changement non anticipé en S
- où V la valeur de lentreprise (cest à dire,
sa position financière). - bien sûr, il peut varier avec le temps.
- typologie
- risque de traduction (accounting exposure)
- Cest leffet des changements non anticipés des
taux de change sur le bilan consolidé et le
compte des résultats de lentreprise (seulement
pour des entreprises multinationales)
36Les contrats à terme et la couverture (suite)
- La mesure du risque (suite)
- risque économique (economic exposure)
- Cest leffet des changements non anticipés des
taux de change sur le cashflow - (au présent et à lavenir) de lentreprise.
- Il se divise en deux
- 1. le risque contractuel tient compte des effets
sur les actifs et les passifs. - Cest leffet sur le cashflow dans lavenir qui
provient des décisions passées. - 2. le risque opérationnel tient compte des effets
sur le comportement de - lentreprise, soit sur ses opérations, soit sur
ses décisions stratégiques.
37Les contrats à terme et la couverture (suite)
- La couverture des risques contractuels
- Le principe (une échéance)
- Une caractéristique importante des risques
contractuels est quils sont bien connus et
précis. Nous pouvons couvrir ces sources de
risque de change. - La couverture des risques contractuels sur les
mêmes dates - Par exemple, supposons que nous avons des comptes
à recevoir de 10M ITL dici trente jours. Comment
les couvrir? - 1. acheter un contrat forward pour 10M ITL et
trente jours. - 2. acheter un contrat futur ou swap pour 10M ITL
et trente jours - 3. emprunter en ITL et le convertir au cours
comptant - Remarques
- couverture imparfaite (seulement si Future ou
Swap) - reverse-risk
- Couvrir des transactions qui ne se produiront pas
(d où la pertinence des crédits documentaires
dans la couverture du risque de change) - échéances
- Le cas ci-haut ne convient pas à des flux
monétaires répétés
38Les contrats à terme et la couverture (suite)
- sur plusieurs échéances
- Règle Convertir tous les flux contractuels à
couvrir en leur valeur future nette. Acheter un
contrat pour couvrir cette valeur future. - Exemple
- HiTekCanada a des flux contractuels de -1M DEM
dici un an, 2M DEM dici - deux ans, et 1M DEM dici trois ans. Les taux
dintérêts sont à 3. La valeur future nette
après trois ans est M DEM Donc, il faut acheter
un contrat forward pour 1.9991 M DEM et une
échéance de 3 ans. - Remarque (risque de taux d intérêt et FRA s)
- Le problème cest quen calculant la valeur
future, nous supposons que nous - connaissons les taux dintérêts dans le futur
(auxquels nous pouvons investir nos flux
monétaires.) - si ces taux changent, notre valeur future
change, et le montant de couverture que nous
avons acheté nest pas le bon. - Pour résoudre ce problème, on peut acheter des
contrats forward des taux - dintérêts pour garantir les taux dans lavenir.
- des FRAs, pour Forward Rate Agreements