Title: CNE INDUSTRIE
1CNE INDUSTRIE
- Pour une marge salariale juste
- Assemblée du 15 février 2007
2Norme salariale ?
- Loi de sauvegarde préventive de la compétitivité
-
- Pression à la baisse sur les salaires
- Favorise les profits des entreprises
- Cadenasse la concertation sociale
3Norme salariale ?
- Quest-ce quune juste marge salariale
interprofessionnelle? -
- un juste partage des fruits de la
productivité! - formule de doorn productivité inflation
-
- 2007- 2008 /- 6,8
-
4(No Transcript)
5(No Transcript)
6(No Transcript)
7La complainte patronale
- En Allemagne Lindustrie allemande doit
affronter un coût salarial exceptionnellement
haut. Nous avons, avec la Grande- Bretagne et le
Danemark, le coût salarial le plus élevé de tous
les pays industrialisés. Notre coût salarial par
produit est 17 plus élevé que la concurrence
extérieure. Les belges sont 18 plus productifs
que nous et les hollandais 15 - Christophe Schröder du centre de recherche
patronal Institut der Deutschen Wirtschaft le
5-10-2005.
8La complainte patronale
- En France  Mais jattire dores et déjÃ
lattention sur le fait que le coût du travail
dans notre pays a très fortement augmenté ces
dernières années. A tel point que nous avons
presque rattrapé le coût du travail en Allemagne,
un des plus élevés du monde occidental. Nous
sommes aujourdhui à 10 au-dessus du niveau de
la zone euro et à 30 au-dessus de celui des
Etats-Unis.
9Cest dire le défi extraordinaire que cela
représente pour nos entreprises et leurs salariés
pour garder des produits et des services
compétitifs ? Laurence Parisot, présidente du
MEDEF, conférence de presse 18-12-2005
10La complainte patronale
- Aux Pays-Bas La position concurrentielle des
Pays-Bas devient de plus en plus mauvaise
vis-Ã -vis des autres pays de lUE depuis 1998.
Malgré le fait que le coût des salaires par unité
produite baisserait de 2 aux Pays-Bas en 2004
(et ce par modération salariale), la baisse en
dehors de la zone euro était plus grande que
prévue. Les produits venant de lextérieur sont
devenus 8 moins chers. De cette manière, cest
devenu encore plus difficile pour les produits
hollandais de gagner la bataille concurrentielle
- Ministre des Finances, Gerrit Zalm, présentation
du rapport financier annuel le 18 mai 2005 devant
la deuxième chambre
11La compétitivité, c'est baisser la part des
salaires dans les revenus
12Norme salariale ?
- Baisse des salaires 3 en 10 ans
-
- La part des salaires dans le PIB belge a diminué
au cours des années 2005-2006 pour atteindre - 63,5 contre 64,2 en 2004 et...
- 67,9 en 1996.
-
- Perte annuelle pour les revenus du travail /-
10 milliards
13Norme salariale ?
- Baisse des salaires 3 en 10 ans
-
- Sont en cause la norme salariale, les
atteintes à la sécurité sociale et la diminution
de la fiscalité -
- Si nous ne faisons rien ça va continuer !
-
- Dernière mesure importante réforme de limpôt
des sociétés -25 minimum 1 milliard deuros/an
( de 0,5 de masse salariale) -
14La compétitivité met les Etats en concurrence
auprofit des sociétés. En Belgique,nouvelle
diminution de l'impôt des sociétés -25
15Qui y gagne ? Les actionnaires !
- 300 millions de personnes, soit 5 de la
population mondiale, détiennent la quasi-totalité
de la richesse boursière de la planète (la moitié
est américaine). - Ces individus actionnaires possèdent largement
plus des ¾ du patrimoine marchand mondial
(immobilier, appartements, actions, liquidités,
uvres dart). - 10 à 12 millions contrôlent la moitié de la
capitalisation boursière de la planète. (15
millions ont 30 du stock de richesse mondiale).
16Qui y gagne? Les actionnaires!
- Les  ultra-riches sont 77.000 ménages Ã
détenir 15 de la richesse mondiale. En
Belgique - /- 85.000 millionnaires en dollars (résidences
principales non comprises) - Si les revenus des actionnaires continuent Ã
grimper plus vite que les revenus du travail
comme cest le cas actuellement, en 200 ans, nous
serions tous esclaves Absurde et intenable Ã
moyen terme.
17On nous disait  Les profits
daujourdhuisont les investissements de
demain,les emplois daprès-demain Â
18Les profits se portent bienÂ
19Les profits se portent bien
- Salaires 2005 et 2006 2,6 par an
- Patrimoine financier 2003 et 2004 3,75 par
an - Patrimoine financier janv. 2005-sept 2005 7,7
- Comptes BNB
- 1989 1996 entreprises 3,7 de VA/an
- frais de personnel 3,6
- bénéfices 6,1
- 1997-2004 4,7 de VA/an
- personnel 4
- benefices 8,9
20Les profits se portent bien
- Laugmentation des revenus du capital dépend
directement des revenus du travail. Baisser les
revenus des uns gonflent les revenus des autres. - La bourse belge en termes de création de valeur
est en 2006 au top 6 mondial.
21Les profits se portent bien
- En termes de bénéfices, les entreprises sont en
situation exceptionnelle depuis 2002. - Résultat net après impôt hors résultat
exceptionnel 2004 29,2  2005 14,2 - ET daprès la BNB, ces résultats devraient se
poursuivre
22Les profits se portent bien
- Entre 2003 et 2005, les profits dexploitation
(dégagés par lactivité commerciale) des sociétés
non financières ont gagné 12 milliards, soit une
hausse de 70 . Cela sexplique par la stagnation
des salaires, la croissance. - Commentaire de la BNB  Jamais évolution dune
telle ampleur navait été observée depuis que la
centrale des bilans récolte les comptes annuels,
ce qui est révélateur de la faculté actuelle des
entreprises à générer des profits dans lexercice
de leur activité commerciale .
23Les profits se portent bien
- La rentabilité d'ensemble du secteur marchand
approche de son niveau record atteint à la fin
des années 80. Différences normales entre PME et
grandes entreprises. - Attention, les PME sont souvent les
sous-traitantes des grosses entreprises (VW), ce
qui est une des raisons de leur plus grande
rentabilité
24Les profits se portent bien
25Ils ne servent pas les investissementsDep
uis le début des années 1980, on constate que les
ressources financières des entreprises sont moins
réinvesties dans lentreprise Il y a plus de
ressources quavant,mais moins dinvestissements.
Ces richesses sont ponctionnées par les
actionnaires-vampires.
26(No Transcript)
27Et lemploi est sacrifié !
- CDD 1996 3,8 des contrats
- 2004 6,2 des contrats
- Temps partiels 1997 18,5
- (41,2 fê / 5,7 hô)
- 2006 de 25
(48,4 fê / 9,2 hô) - Interim 1996 1,8
- 2004 3,1 du personnel des sociétés
-
28Et lemploi est sacrifié !
- Selon le Gouvernement, lemploi progresse
- Pourtant, il stagne sur fond de précarité qui
augmente
29Et la précarité augmente
- Taux de pauvreté 15 de la population (13 il
y a 10 ans) - 775 euros bruts/mois pour un isolé
- Pensionnés 25 sont pauvres
- Chômeurs 17 - de 400 euros 46 moins de
800 euros - taux de remplacement salaire 1980 45,7
2005 27 - Etc.
30Que pouvons-nous y faire ?
- Revendiquer plus de salaires, cest réintégrer de
la richesse créée par votre travail dans le
circuit de léconomie, pour votre famille, pour
les allocataires sociaux et cest bon pour
lemploi. - Dans le cadre de la loi de 1996, nous ny pouvons
pas grand-chose, mais
31INDICATIF !
- La norme salariale nationale de 5 fixée par
les partenaires sociaux dans le cadre de laccord
interprofessionnel 2007-2008 nempêche pas la
possibilité daugmentations de salaires
supérieures dans des secteurs qui se portent
bien, affirmaient en chur Luc Cortebeeck et
Pieter Timmermans, directeur général de la FEB,
lundi dans De Standaard - Belga, mardi 30.01.2007
- Chiche !
32INDICATIF !
- La norme salariale, cest la compétitivité.
- Une norme indicative est une brèche dans le
dispositif de la loi de 1996. - Elle permet un juste partage des fruits de la
productivité. - Mais tout dépend du rapport de force
33INDICATIF !
- Marge fixée à 5
- 3,9 inflationÂ
- 0.15 via fiscalité ( - 0,25 ipp)Â
- coût réel employeur 4,85
-
- Augmentation réelle 1,1 0,55 /an
- ( moins les barémiques)
34INDICATIF !
- Peut-on aller au-delà de lindicatif ? OUI !!
- Tout dépend des secteurs Mais en moyenne, tous
les secteurs auraient dû avoir une norme plus
élevée. - Tous ou presque sont légitimes à exiger une norme
plus élevée et même dans lindustrie ! -
35Pourquoi faire sauter la marge indicative ?
- Parce que lindustrie a la possibilité de le
faire !!! -
- La preuve par quelques chiffres
-
36- 207 Industrie chimique 70.855 (2.600 Ã 2.700
entreprises 116.000 trav.) - Part des frais de personnel dans la VA (ratio
dexploitation) 53,74 (2001)
53,23 (2002) 53,04 (2003) 51,26 (2004)
48,24 (2005) - Valeur ajoutée brute par personne occupée (en
milliers) 116 (2001) 123 (2002) 128
(2003) 136 (2004) 150 (2005) - Profit par employé (en milliers)
- 32Â (2001) 42Â (2002) 44Â (2003) 58 (2004) 57
(2005) -  Return on capital employed rentabilité
brute des capitaux propres après impôts
10,86Â (2001) 11,49Â (2002) 9,16Â (2003)
10,12 (2004) 9,07 (2005) - Rotation personnel 15 entrées/an 14.2
sorties/an
37- Info de la Centrale de la chimie
- Le pétrole entre pour 40 et parfois jusquà 50
des coûts de production de la chimie - Chiffre daffaires croît de 5,6 /an depuis 1995
avec des pointes à 9,4 pour les peintures et
vernis, 8.2 pour la pharmacie et 7 pour la
chimie de base. Depuis 1995, la balance
commerciale a crû positivement de 184 . - La marge de profit net a été de 7,6 en 2005
meilleure année depuis 1995 et 2006 sannonce
meilleure. Selon Fedichem, la rentabilité brute
vaut en moyenne 8,3 en 2005 - Les dépenses en Recherche plafonnent à 4.3 - 4.5
du CA. En 2006, les investissements se sont
réalisés pour 70 sur fonds propres Y a un beau
matelas financier dans la chimie
38- 209 Fabrications métalliques 67.694 4.900 Ã
5.100 200.000 trav. - Â
- Marge nette sur les ventes (ratio
dexploitation) - Â 2,39 (2001) 2,58 (2002) 3,62 (2003)
4,22 (2004) 4,60 (2005) - Â Part des frais de personnel dans la VA (ratio
dexploitation)73,19 (2001) 74,21 (2002)
73,54 (2003) 70,73 (2004) 68,90 (2005) -  Valeur ajoutée brute par personne occupée (en
milliers) - Â 63 (2001) 64 (2002) 65 (2003) 71 (2004)
75 (2005) -  Profit par employé (en milliers)
- Â 7Â (2001) 6Â (2002) 11Â (2003) 12 (2004)
15 (2005) - Â
39- Rentabilité nette des capitaux propres après
impôts (ratio de rentabilité) 5,19 (2001) 0,11
(2002) 6,28 (2003) 8,53 (2004) 12,82
(2005) -   Return on capital employed Rentabilité
brute des capitaux propres après impôts  - 15.85  (2001) 14.82  (2002) 18.50
(2003) 17.94 (2004)Â 15.50 (2005) - Â Â
- Heures prestées/an/équivalent temps plein 1.538
h - Salaire moyen annuel brut 36.967 euros
- temps partiel 8
- cdi 94
- Rotation personnel 16 entrées/an 16
sorties/an - Â
- Temps de travail affecté au  profit  49
40- 210 Siderurgie
- 5.431 de 80 entreprises 17 Ã 21.000 trav.
- Marge nette sur les ventes (ratio
dexploitation) - -3,06 (2001) -0,90 (2002) 0,83 (2003)
5,09 (2004) 7,13 (2005) - Part des frais de personnel dans la VA (ratio
dexploitation) - 95,58 (2001) 81,32 (2002) 74,92
(2003) 56,39 (2004) 55,38 (2005) - Valeur ajoutée brute par personne occupée (en
milliers) - 58 (2001) 73 (2002) 85 (2003) 116 (2004)
124 (2005) - Profit par employé (en milliers)
- 4Â (2003) 43 (2004) 48 (2005)
- Â
41- 210 Siderurgie5,431 de 80 entreprises 17 Ã
21.000 trav. - Rentabilité nette des capitaux propres après
impôts (ratio de rentabilité) - - 6,69 (2001) -20,12 (2002) -11,94
(2003) 31,41 (2004) 35,51 (2005) -  Return on capital employed Rentabilité
brute des capitaux propres après impôts - -2,20  (2001) 1,04  (2002) 5,34
(2003) 17,40 (2004) 20.09 (2005) - Bilan social (dernière année) 210
- Heures prestées/an /équivalent temps plein
1.472 - Salaire moyen annuel brut 45599 euros
- temps partiel 3
- cdi 94
- Rotation personnel 6 entrées/an 6,2
sorties/an - Â
- Temps de travail affecté au  profit  103
- Â
42- 220 INDUSTRIE ALIMENTAIREÂ
- 24.094 1.300 Ã 1.600 de 60.000 trav.
- Â
- Marge nette sur les ventes (ratio dexploitation)
- 2,94 (2001) 3,72 (2002) 4,45 (2003)
4,45 (2004) 4,32 (2005) - Part des frais de personnel dans la VA (ratio
dexploitation) - 56,70 (2001) 55,81 (2002) 54,49 (2003)
55,76 (2004) 55,26 (2005) - Valeur ajoutée brute par personne occupée (en
milliers) - 78 (2001) 83 (2002) 87 (2003) 89 (2004) 91
(2005) - Profit par employé (en milliers)
- 17Â (2001)Â 19Â (2002) 28Â (2003) 25 (2004) 40
(2005) - Â
- Â
43- 220 Industrie alimentaire 24.094 1.300 à 1.600
de 60.000 trav. - Rentabilité nette des capitaux propres après
impôts (ratio de rentabilité) - 3,76 (2001) 6,11 (2002) 5,59 (2003)
4,35 (2004) 7,07 (2005) -  return on capital employed rentabilité
brute des capitaux propres après impôts - 6,87  (2001) 6,30  (2002) 7,57  (2003)
6,42 (2004) 7,79 (2005) - Heures prestées /an / équivalent temps plein
1.542 h - Salaire moyen annuel brut 34.634 euros
- temps partiel 12
- cdi 95.7
- Rotation personnel 23 entrées/an 23
sorties/an -  Temps de travail affecté au  profit 98
- Â
44- 326 Industrie du gaz et de lélectricité
- 14.699 25 Ã 35 entreprises 16 Ã 17.000 trav.
- Â
- Marge nette sur les ventes (ratio dexploitation)
- 4,66 (2001) 4,38 (2002) 9,33 (2003) 8,02
(2004) 6,72 (2005) - Â Part des frais de personnel dans la VA (ratio
dexploitation) - 39,01 (2001) 43,47 (2002) 49,09 (2003)
40,78 (2004) 44,55 (2005) -  Valeur ajoutée brute par personne occupée (en
milliers) - 235 (2001) 226 (2002) 174 (2003) 236 (2004)
224 (2005) -  Profit par employé (en milliers)
- 84 (2001)Â 103Â (2002) 124Â (2003) 116 (2004)
127 (2005) - Â
- Â
- Â
45- 326 Industrie du gaz et de lélectricité
- 14.699 25 Ã 35 entreprises 16 Ã 17.000 trav.
- Â
- Rentabilité nette des capitaux propres après
impôts (ratio de rentabilité) - 14,06 (2001) 15,15 (2002) 19,83 (2003)
10,16 (2004) 12,67 (2005) -  Return on capital employed Rentabilité
brute des capitaux propres après impôts  - 11,01  (2001) 10,42 (2002) 10,41  (2003)
9,37 (2004)9,35 (2005) - Â Â
- Heures prestées/an /équivalent temps plein
1364,5 h - Salaire moyen annuel brut 60.408 euros
- temps partiel 6
- cdi 91
- Rotation personnel 14 entrées/an 12,9
sorties/an - Temps de travail affecté au  profit 147
- Â
- Â
46Mais encore
- ExxonMobil petr. chem. (ex. 2005)
- Évolution emploi (ETP) - 1,49
- Évolution salaires/h. prestées - 3,16
- Impôt des sociétés 0,85 (impôt sur le
résultat/ bénéfice avant impôt) - Bénéfice net 5.357.044 m. deuros (2004
2.027.300 euros) - Frais de personnel/VA 30,5 (2004 36,7 )
47Mais encore
- Electrabel (ex. 2005)
- Bénéfice net 1.417.508 m. deuros (2004
956.071 euros) - Frais de personnel/VA 48,1 (2004 48,8 )
48Mais encore
- GSK biologicals (ex. 2005)
- Bénéfice net 988.951 m. deuros (2004 217.620
euros) - Frais de personnel/VA 26,1 (2004 27,8 )
- Investissement 166.023 m. deuros (2004
337.233)
49Mais encore
- Continental Benelux (ex. 2005)
- Bénéfice net 51.555 m. deuros (2004 43.807
euros) - Frais de personnel/VA 29,7 (2004 34 )
50Mais encore
- Coca Cola Belgium(ex. 2005)
- Bénéfice net 29.666 m. deuros (2004 21.700
euros) - Frais de personnel/VA 50,1 (2004 50,4 )
51Mais encore
- Danone (ex. 2005)
- Bénéfice net 92.520 m. deuros (2004 39.884
euros) - Frais de personnel/VA 38,1 (2004 39,4 )
52Mais encore
- Caterpillar
- D'ici 2010, Jim Owens, le président de
Caterpillar Inc. rassure les actionnaires qu'ils
ne doivent " pas regarder les performances dans
les 3 ou 4 ans à venir, parce qu'on s'attend Ã
augmenter le profit plus vite que notre chiffre
d'affaires." - Solution sattaquer aux salaires, Ã lemploi
- Résultat annuel 2006 (extraits de presse)
- Jim Owens déclare " C'est la troisième année
record consécutive" et "notre mot d'ordre pour
2007 sera  réduction des coûts "
53Mais encore
- Caterpillar
- Â
- Le chiffre d'affaires de 2006 est de 41,5 Md de
dollars, contre 36,3 Md en 2005. C'est une hausse
de 14 . Pour 2007, CAT prévoit de faire mieux et
s'attend à un chiffre d'affaires en hausse de 5,
se chiffrant entre 41,5 à 43,6 Md de dollars. - Le profit par action a augmenté de 28 , avec
5,17 dollars par action contre 4,04 en 2005. Pour
2007, CAT s'attend à un profit entre 5,20 et 5,70
dollars par action, une hausse d'environ 10.
54Mais encore
- Caterpillar
- L'augmentation du chiffre daffaires de
Caterpillar étant de 14 , accepter les 5 de
la norme salariale, cest laisser le reste dans
la poche des actionnaires de Caterpillar, sans
compter les cadeaux offerts par le gouvernement. - Caterpillar Revue Janvier 2007
55Mais encore
- CP 209 Fabrication Métalliques
- Rémunération du capital administrateur gérant
- 3.021.819.000 euros
- (échantillon de 2004 1100 entreprises
- 24.000 employés en )
- 2004 2.029.563.000 euros)
- Total frais de personnel (avec cotisations
patronales !) - 9.364.786.000 euros
- 2004 10.381.530.000 eurosÂ
- Cherchez lerreur
56Mais encore
- CP 210 Sidérurgie
- Rémunération du capital administrateur gérant
- 683.202.000 euros
- (échantillon de 2004 30 entreprises 500
employés en ) 2004 377.071.000 euros) - Total frais de personnel (avec cotisations
patronales !) - 1.182.870.000 eurosÂ
- Cherchez lerreur
57Mais encore
- CP 220 Industrie Alimentaire
- Rémunération du capital administrateur gérant
- 2.493.195.000 euros
- (échantillon de 2004 400 entreprises 350
employés en ) 2004 1.722.136.000 euros) - Total frais de personnel (avec cotisations
patronales!) - 3.006.777.000 eurosÂ
- Cherchez lerreur
58Mais encore
- CP 326 Gaz-Elecricité
- Rémunération du capital administrateur gérant
- 1.528.629.000 euros
- Total frais de personnel (avec cotisations
patronales !) - 1.621.250.000 eurosÂ
- Cherchez lerreur
59Mais encore
- CP 207 Chimie
- Rémunération du capital administrateur gérant
- 7.883.230.000 euros
- (échantillon de 2004 600 entreprises 10.000
employés en ) 2004 5.050.385.000 euros) - Total frais de personnel (avec cotisations
patronales!) - 7.788.246.000 eurosÂ
- Cherchez lerreur
60Et la palme revient Ã
- Evolution des salaires à la Sonaca
- 490.000 euros daugmentation pour 16 directeurs
- - 470.000 euros daugmentation pour 383 salariés
- 2004 2005
- Direction 960.000 euros 1.450.000 euros
- (1416 pers.) annuel 490.000 euros
- salaire moyen annuel 32.16 (90.625
euros/an) - Employés 1.069.881 euros 1.103.221 euros
- (386383 pers.) mensuel 33.340 euros
- salaire moyen mensuel 3,92
- (mensuel X 14 mois 466.760 euros)
- Ne cherchez pas lerreur cest du vol !
61En conclusion
- Nous refusons la modération salariale qui est un
jeu de dupes où les profits senvolent sur le
compte des revenus du travails qui doivent être
 modérés . - Les politiques doivent se pencher sur lart. 14
de la loi de 1996. Extrait  Le Roi peut
prendre des mesures de modération équivalente des
dividendes, des tantièmes, des loyers et des
autres revenus .
62En conclusion
- Norme indicative dans les secteurs, la norme
doit effectivement être indicative ! - Légitimité économique à le faire
- Légitimité légale
- (larticle 8 de la loi de 1996 rappelle quil
faut tenir compte des possibilités économiques du
secteur)
63En conclusion
- Les actionnaires veulent toujours plus !
- Les travailleurs veulent ce qui est juste !
- Les travailleurs veulent un juste partage de la
richesse ! - Â
- Â
- Les salaires dans la norme
- Les bénéfices dans lénorme
- Les travailleurs veulent un juste partage de la
richesse !