Title: Comptabilit
1Comptabilité de gestion
- Référence
- H. BOUQUIN, Comptabilité de gestion, Paris,
Economica, 4e éd. août 2006
2Rappel du plan
- Introduction une comptabilité pour les managers
- Première partie notions et principes
fondamentaux - Chapitre 1 concepts de coûts pour la décision
- Chapitre 2 modéliser la consommation de
ressources - Chapitre 3 lorganisation et le fonctionnement
de la comptabilité de gestion - Deuxième partie laide au contrôle stratégique
- Chapitre 4 les enjeux stratégiques de la
comptabilité de gestion - Chapitre 5 laide au pilotage coût-valeur
3Plan
- Troisième partie laide au contrôle de gestion
et aux décisions courantes - Chapitre 6 le passage du long au court terme
- Chapitre 7 laide au pilotage à court terme
- Chapitre 8 le calcul du résultat
4Troisième partie
- Laide au contrôle de gestion et aux décisions
courantes
5Chapitre 6
- Le passage du long au court terme
6Chapitre 6
- La neutralisation des coûts de capacité par le
direct costing (méthode du coût variable) - Les risques du direct costing
- La normalisation des coûts de capacité par
limputation rationnelle
7Chapitre 6
- La neutralisation des coûts de capacité par le
direct costing (méthode du coût variable) - Les risques du direct costing
- La normalisation des coûts de capacité par
limputation rationnelle
8Le direct costing
- Cette méthode considère les coûts de capacité
comme fatals à court terme. Ce sont des
coûts de période qui doivent être couverts par
des marges sur coûts variables. - La comptabilité de gestion a donc pour but
didentifier ces marges pour éclairer la
politique de lentreprise. - En conséquence seuls les coûts variables sont
imputés aux produits (voir néanmoins la variante
du DC évolué plus loin)
9Le direct costing simple (méthode du coût
variable)
ACTIF
Directs
RESULTAT
Coûts variables
Production de la période
Coût variable des ventes
Indirects
Directs
Directs
Ventes
Coûts de capacité
Marge sur coûts variables
Indirects
Indirects
Résultat
10Principe du point mort
Montants
Chiffre d affaires
Coût total
v
F
P
Quantités
Q F/(P-v)
11Une première façon de faire des pertes
Montants
Chiffre d affaires
Coût total
v
F
P
Quantités
Q F/(P-v)
12Le cas dun déficit structurel
CA, COÛTS
COÛTS
CA
QUANTITE
13Un autre cas dun déficit structurel
CA et coûts
Coûts en IR (v F/N)
CA
COÛTS
v
F
Coût en IR
Point mort
Capacité N
Quantité
Prix
14Exemples
P100 v60 F10000 Point mort ?
Q 10000/(100-60) 250 u
Pour Q320 quel bénéfice ?
B (100-60).320 - 10000 2800 F
Q 12000/(100-60) 300 u
Quel point mort si F est de 12000 ?
Comparer MSCV après et avant (100-48)Q-14300 gt
(100-60)Q-10000 Qgt359 u
Faut-il porter F à 14300 pour réduire v à 48 ?
MSCV 1 lt MSCV 2 ssi (p-v)q1 lt (p-dp-v)q2 (100-60
) q1 lt (90-60) q2 soit q1gt4/3.q2
Faut-il baisser P de 10 ?
15Le direct costing évolué (méthode du coût
direct )
ACTIF
Directs
RESULTAT
Production de la période
Coûts variables
Indirects
Coût variable des ventes
Directs
Coûts de capacité
Ventes
Directs
Marge sur coûts directs ou contribution
Indirects
Indirects
Résultat
16Les direct costings
Les coûts de capacité indirects sont de 50 000
17Le direct costing simple
18Le direct costing évolué
19Les points morts du direct costing évolué
Point mort de B
Quantité de A
U
Zone de point mort de lentreprise
R
S
Point mort de A
1000
V
Quantité de B
1200
20Client insolvable
- Exemple
- Une entreprise de négoce darticles de bureau
sadresse aux grands comptes (GC) et aux PME. - La marge sur coût dachat quelle réalise sur
les GC est de 25 alors que la marge sur les PME
est de 32 . - Un client PME commande des fournitures facturées
1 000 euros (coût dachat de 1 000/1,32 757,6
euros). Peu de temps après il est mis en
liquidation et on nespère pas récupérer la
créance. Quel chiffre daffaires faut-il réaliser
pour compenser leffet de cette défaillance sur
le résultat dexploitation du vendeur ?
21Client insolvable les effets
Ce qui était prévu Ce qui était prévu Ce qui était prévu Ce qui était prévu Ce qui est arrivé Ce qui est arrivé Ce qui est arrivé Ce qui est arrivé
Coûts (68 ) 757,6 Ventes 1000 Coûts 757,6 Ventes 0
Marge (32 du coût) 242,4 Perte -757,6
1000,0 1000 0,0 0
22Client insolvable solutions
- Les coûts de la commande non réglée sont
comptabilisés. Il faut dégager une marge sur coût
variable qui compense le chiffre daffaires perdu
de 1 000 euros et reconstitue la marge. Cela
représente - avec un client GC, un chiffre daffaires de
1 0001,25/0,25 5 000 euros - avec un client PME, un chiffre daffaires de
1 0001,32/0,32 4 125 euros
23Départ dun client
- Exemple
- Supposons maintenant que cette entreprise perde
la clientèle de lun de ses grands comptes qui
représentait un chiffre daffaires de 200 000
euros. Quel chiffre daffaires PME faut-il
réaliser pour maintenir les résultats
dexploitation ?
24Départ dun client solution
- On perd une marge sur coûts variables de
200 0000,25/1,25 40 000 . - Le chiffre daffaires PME qui dégage cette marge
est de 40 0001,32/0,32 165 000
25Marges à la baisse
- Exemple. Les clients GC ont obtenu que la marge
soit abaissée à 23 du coût dachat. Quel volume
de ventes supplémentaire faudra-t-il réaliser sur
les clients GC pour néanmoins maintenir le
résultat dexploitation ?
26Marges à la baisse solution
- Si on appelle ?CA le supplément nécessaire de
chiffre daffaires pour maintenir la marge totale
sur coûts variables, il faut avoir - CA.(0,25/1,25) (CA?CA).(0,23/1,23)
- ?CA 0,0695.CA
- Il faut donc une croissance de près de 7 du
chiffre daffaires pour compenser la perte de 2
points de marge.
27Solution 2
- On peut encore calculer quel chiffre daffaires
supplémentaire doit être obtenu des clients PME
pour aboutir au maintien du résultat. - En appelant CA le chiffre daffaires réalisé avec
les clients GC et ?ca le chiffre daffaires
supplémentaire attendu des clients PME, il faut - soit CA.(0,25/1,25) CA (0,23/1,23)
?ca.(0,32/1,32) - ?ca 0,0536.CA
- Il faut donc un chiffre daffaires supplémentaire
avec les clients PME de 5,4 environ du chiffre
daffaires GC pour compenser la perte de 2 points
de marge sur les GC. Le seuil sera, bien entendu,
dautant plus difficile à franchir que les PME
représenteront une part minoritaire du chiffre
daffaires si, par exemple, les GC constituent
60 du CA, laugmentation du CA avec les PME
revient à un développement de plus de 8 des
ventes sur ce segment.
28Chapitre 6
- La neutralisation des coûts de capacité par le
direct costing (méthode du coût variable) - Les risques du direct costing
- La normalisation des coûts de capacité par
limputation rationnelle
29Les risques du direct costing
- Des hypothèses simplistes sur le comportement des
coûts - Les coûts variables et les coûts de capacité ne
sont pas indépendants. Les risques de la
stratégie du point mort (Johnson) - Attention aux décisions à récurrence, non
purement ponctuelles - Ce qui est variable localement peut être fixe
globalement
30La méthode GPK
Division 1 Division 1 Division 1 Division 1 Division 2 Division 2
Famille de produits A Famille de produits A Famille de produits B Famille de produits B Famille C Famille C
Produit 1 Produit 2 Produit 3 Produit 4 Produit 5 Produit 6
Ventes 1000 800 400 1200 500 870
- Coûts variables 200 300 110 400 50 570
Marge de contribution I 800 500 290 800 450 300
- Coûts de capacité directs aux produits 200 50 60 500 300 210
Marge de contribution II 600 450 230 300 150 90
- Coûts de capacité directs aux familles de produits 800 800 330 330 120 120
Marge de contribution III 250 250 200 200 120 120
- Coûts de capacité division 120 120 120 120 60 60
Marge de contribution IV 330 330 330 330 60 60
- Coûts de capacité société 300 300 300 300 300 300
Marge de contribution V 90 90 90 90 90 90
31Chapitre 6
- La neutralisation des coûts de capacité par le
direct costing (méthode du coût variable) - Les risques du direct costing
- La normalisation des coûts de capacité par
limputation rationnelle
32Pourquoi le coût complet nest pas une solution
A demande 3 h et B demande 5 h On fait 100 A et
100 B v 100 /h F 100000
A coûte 675 et B coûte 1125
A coûte 648,84 et B coûte 1081,4
On fait 120 A et 100 B
33Rappel limputation rationnelle et ses deux
informations clés
Total
ALERTE
Coût de sous-activité
Coût de sous-activité
F.n/N
Coûts absorbés
BENCHMARKING
Coût unitaire F/N
n
N
Coûts de capacité (ou variables indivis)
Niveau réel de fonctionnement
Potentiel
34Les avantages de limputation rationnelle
- Le coût complet arithmétique na pas de valeur
stable. Il est donc inadapté à la décision et in
est sujet au bruit - Lhomogénéité exige limputation rationnelle
- Elle est un coût complet stable qui fait le lien
entre court et long terme - Rien nempêche dy faire apparaître la marge sur
coûts variables - Une redécouverte (Gantt) avec la montée des coûts
de capacité - Mais elle sapplique aussi aux coûts variables
(indivis).
35En résumé sur le calcul de l IR
- Ventes
- - Coût variable
- MSCV
- - Coûts de capacité imputés ou absorbés
- Marge
- - CSA
- Bénéfice
- Seule manière de calculer un coût unitaire
- (regroupement des variables volumiques, indivis
et des coûts de capacité)
36Modèle densemble Modèle industriel Modèle stratégique Modèle traditionnel
Capacité totale Capacité oisive Non vendable Capacité non utilisable Capacité théorique
Capacité totale Capacité oisive Hors jeu Stratégie dexpansion anticipée Capacité théorique
Capacité totale Capacité oisive Hors jeu Contrats passés et conventions Capacité théorique
Capacité totale Capacité oisive Hors jeu Contraintes légales Capacité théorique
Capacité totale Capacité oisive Vendable si Oisive mais utilisable Capacité pratique
Capacité totale Capacité non productive Attente Mauvais équilibrage des processus Capacité allouée
Capacité totale Capacité non productive Attente Variabilité de la demande Capacité allouée
Capacité totale Capacité non productive Pertes Déchet Capacité allouée
Capacité totale Capacité non productive Pertes Retouches Capacité allouée
Capacité totale Capacité non productive Pertes Pertes de rendement Capacité allouée
Capacité totale Capacité non productive Maintenance Planifiée Capacité allouée
Capacité totale Capacité non productive Maintenance Non planifiée Capacité allouée
Capacité totale Capacité non productive Maintenance Temps Capacité allouée
Capacité totale Capacité non productive Réglages Volume Capacité allouée
Capacité totale Capacité non productive Réglages Changements Capacité allouée
Capacité totale Capacité productive Réservée au développement des processus Réservée au développement des processus Capacité allouée
Capacité totale Capacité productive Réservée au développement des produits Réservée au développement des produits Capacité allouée
Capacité totale Capacité productive Produits bons Produits bons Capacité allouée
Le cadre conceptuel du CAM-i
37Les inconvénients de limputation rationnelle
- Définir le niveau normal dactivité
- Lambiguïté du coût de sous-activité le
supprimer en augmentant lactivité nest pas
supprimer un coût, mais plutôt agir sur une sorte
de coût de sous-activité.
38Exemple de diagnostic
39Exemple de diagnostic
40En conclusion
Contrôle stratégique Contrôle de gestion Contrôle opérationnel
Finaliser Coût complet Imputation rationnelle Direct costing Imputation rationnelle Direct costing
Piloter Coût complet Coûts préétablis Coûts préétablis
Postévaluer Convention comptable de rattachement des charges à la période Convention comptable de rattachement des charges à la période Convention comptable de rattachement des charges à la période
41En conclusion
Coût complet Coût variable Imputation rationnelle Coûts préétablis et écarts
ABC Sections UVA Process cost Equivalences
Et sa production
Lusine comptable
Toutes ces usines sont capables de produire
tous ces calculs de coût avec la même fiabilité
si la loi des coûts homogènes est respectée