Schizophr

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Schizophrénie et organicité a propos dun
méningiome frontal

• Mahmoud Boudarène psychiatre,
• tizi ouzou

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• Aucun lien clinique et / ou de causalité
• entre schizophrénie et méningiome frontal
• alors pourquoi ce propos?

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• 1 psychiatre médecin de lesprit
• - hermétique à la plainte somatique
• - impasse sur le sens clinique
• quand nentre pas dans le tableau clinique
  psychiatrique
• quand sémiologie psychiatrique sans équivoque
  
• - Schizo
• pathologie somatique associée fréquente.
• Cas des tumeurs cérébrales
• - 4 des psychoses présentent des TC associées
• - 50 à 60 des TC se manifestent par des
  troubles psychiques

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• 2 Coexistence pathologie psychique et plainte
  somatique
• - pose un problème de psychiatrie et/ou
  médecine de liaison
• - malade mental indésirable en médecine
  somatique
• surtout quand les troubles présentés sont
  bruyants

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• Observation
• - mademoiselle X - 34 ans -
  célibataire
• - aînée dune fratrie de six enfants
• - première AS
• - diplôme de comptabilité
• - sans profession

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• Avril 2005 premier examen
• tableau clinique dune psychose paranoïde
• délire de persécution et de possession
• Antécédents chargés
• - épisode pathologique grave 3 ans tôt
• - mère avec troubles psychiques
• - frère dcd par suicide (pendaison) 3 ans tôt
• traitement neuroleptique et BZD

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• Mai 2005 sous neuroleptiques et BZD
• bonne compliance ?
• - délire de persécution
• vous voulez mempoisonner, me tuer
• - parle de son frère dcd par suicide
• il me demande de faire la même chose

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• Novembre 2005. Aucun traitement
• toujours délirante mélancolie délirante
  
• - tout le monde parle de moi
• - je nai pas une bonne conduite
• - ils veulent salir ma famille
• - ils disent que jai le SIDA
• - ils veulent nous bannir, nous déposséder
  
• neuroleptiques - antidépresseurs

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• Avril 2006. Aucun traitement
• aurait été bien
• reprise des troubles depuis quelques jours
• idée de culpabilité
• - je suis propre
• - je me suis violée toute seule
• - je ne me suis donnée à personne
• TROUBLES DU JUGEMENT ?

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• Mai 2006.
• Sous halopéridol et clomipramine
• - va beaucoup mieux
• - angoisse moins importante
• - propos délirants à peine perceptibles
• mais - euphorie niaise
• - propos puériles
• A postériori ?
• Nous ny prêtons pas attention

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• Septembre 2006
• - a été hospitalisée pendant 3 jours
• - crises hémi-convulsives
• - diagnostic épilepsie posé
• - mise sous phénobarbital
• - aucune exploration neuroradiologique
• Plan psychique
• - apathie et indifférence
• - clinophilie et inhibition
• - peur dêtre tuée

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• maintien du traitement psychotrope
• et du phénobarbital
• examen TDM du crâne

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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• Fin novembre 2006
• en neurochirurgie
• - traitement à titre externe
• - demande dune angio - IRM
• Février 2007
• - vu frère seul
• - aucune évolution
• - IRM non encore réalisée
• - aucune thérapeutique mis en place

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• Pour finir
• pouvait-on évoquer la tumeur cérébrale chez
  cette malade?
• A priori NON

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• Tumeurs frontales (préfrontales)
• - silence neurologique
• - dans 50 des cas, les troubles mentaux
  apparaissent avant le syndrome HIC
• - les troubles mentaux restent longtemps isolés
  syndrome psychiatrique banal

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• A postériori
• la malade a présenté des symptômes évocateurs
• - trouble du jugement et de lautocritique
• - euphorie
• - niaiserie moria
• - apathie et indifférence
• tous des signes qui pouvaient attirer notre
  attention
• avant la survenue de la crise convulsive.

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• Conclusion
• - le somaticien qui a examiné la malade a fait
  le constat de la convulsion et na pas procédé
  aux explorations idoines.
• - le psychiatre est resté insensible aux
  symptômes
• qui pouvaient attirer lattention sur
  lorganicité et est resté accroché au diagnostic
  de schizophrénie.
• le souci
• Schizophrénie avec troubles de lhumeur ou
  mélancolie délirante?
• Risque du passage à lacte suicidaire.