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LES SUITES DE COUCHES

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LES SUITES DE COUCHES LA MERE S tendent de l accouchement au retour de couches = premi re menstruation normale : 6 8 semaines apr s l accouchement si la ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES SUITES DE COUCHES


1
LES SUITES DE COUCHES
2
LA MERE
3
  • Sétendent de laccouchement au retour de couches
    première menstruation normale 6 à 8 semaines
    après laccouchement si la femme nallaite pas.
  • Au-delà de 3 mois, labsence de règles est
    pathologique.
  • En cas dallaitement, la date est retardée mais
    il est exceptionnel quelle ait lieu après 5
    mois.
  • Les 2 premiers cycles sont souvent anovulaires.
  • Hospitalisation moyenne
  • 4j pour un accouchement
  • 6j pour une césarienne

4
LA SURVEILLANCE
  • Les constantes
  • Surveillance quotidienne nécessaire et suffit
    pour un post-partum daccouchement normal et
    sans pathologie.
  • En cas de césarienne, la surveillance est celle
    dune chirurgie simple.

5
Les seins
  • Allaitement maternel un examen des seins est
    nécessaire pour rechercher une anomalie. Au 3ème
    jour, la montée laiteuse apparaît et doit
    bénéficier dune surveillance particulière.
  • Allaitement artificiel la montée laiteuse est
    bloquée par la prise de Parlodel (bromocriptine)
  • 2 cp/j répartis en 4 prises.
  • Débuté à J1
  • Pendant 3 semaines.
  • Surveillance de la TA
  • Contre indiqué si HTA, pathologie psychiatrique,
    allergie
  • Un examen des seins est nécessaire pour veiller
    à labsence de montée laiteuse.

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La paroi abdominale
  • Utérus
  • Un palper abdominal permet de surveiller
    linvolution et la tonicité utérine. Lutérus
    doit être tonique et indolore.
  • Linvolution utérine est progressive
  • En post partum immédiat, lutérus atteint
    lombilic.
  • A la fin de la première semaine, il est a
    mi-chemin entre lombilic et le pubis.
  • A la fin de la 2ème semaine, il est pelvien et
    nest plus perçu.

7
  • Les tranchées sont des contractions utérines
    douloureuses du post-partum.
  • Plus fréquentes chez la multipare
  • Souvent provoquées par les tétées.
  • Nécessaires à une bonne involution utérine.
  • Soulagées par les antalgiques et des
    anti-spasmodiques (anti-inflammatoires
    ponctuellement surtout si la femme allaite)
  • Cicatrice de césarienne
  • La surveillance de la cicatrice est classique
    recherche de zones indurées, inflammatoires,
    suintantes. Les soins ne diffèrent pas dune
    autre intervention.
  • La fermeture de paroi peut être pratiquée par
    suture ou pose dagrafes. Les protocoles de
    service déterminent les modalités de retrait de
    ces derniers.

8
Le périnée
  • La cicatrisation dune épisiotomie ou dune
    déchirure
  • Nécessite une surveillance quotidienne et une
    hygiène rigoureuse.
  • Ni rougeur, ni induration ou tout autre signe
    inflammatoire ou infectieux.
  • Fils résorbables en points séparés ou surjet
    intradermique.
  • Les légères désunions à la fourchette sont sans
    gravité.

9
  • La toilette intime doit être faite
    quotidiennement
  • Au savon
  • Sécher correctement la cicatrice à chaque fois
    quelle se rend aux toilettes pour éviter une
    macération (sèche cheveux)
  • Les hémorroïdes
  • fréquentes.
  • Traitées localement par de la Titanoréine ou per
    os par du Daflon.
  • Pour une position assise moins douloureuse
    (episio ou hémorroïdes), lachat dune bouée peut
    être conseillé.

10
Les lochies
  • Les lochies sont les métrorragies physiologiques
    du post partum
  • Odeur fade et non fétide.
  • Métrorragies abondantes de sang non coagulé
    pendant les 3 premiers jours
  • Séro-sanglantes au 8ème jour.
  • Puis elles sont de plus en plus rosées et
    séreuses jusquà se tarir.
  •  petit retour de couches  possible au bout de
    15 jours
  • Des écoulements sanguinolents peu abondants
    peuvent également persister parfois pendant
    plusieurs semaines.

11
Le système urinaire
  • Troubles fonctionnels physiologiques les 2 jours
    qui suivent laccouchement. Régressent par la
    suite.
  • Rechercher les SF dune infection urinaire
    (risques augmentés après laccouchement car
    sondages fréquents)
  • Surveiller les mictions et éviter lapparition de
    globes vésicaux (surtout les premières heures qui
    suivent laccouchement) car les rétentions
    urinaires favorisent les saignements abondants.
  • Rééducation uro-périnéale à prévoir
  • 10 séances systématiquement prescrites à la
    sortie et remboursées
  • Débutent au moins 6 semaines après laccouchement
    par voie basse et 10 après une césarienne.
  • Préviennent également le prolapsus vaginal.

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Le toucher vaginal
  • Effectué par la sage-femme à la sortie ou avant
    si suspicion endométrite, il a pour but
  • Dévaluer la tonicité des muscles périnéaux
  • De rechercher une éventuelle compresse oubliée
    lors le laccouchement
  • De mobiliser le col utérin et les culs de sacs du
    vagin à la recherche dune douleur vive faisant
    évoquer une infection (endométrite)

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Les membres inférieurs
  • La surveillance des membres inférieurs est
    essentielle dans le dépistage des phlébites
  • Test de Homans (douleur provoquée par la
    dorsiflexion du pied en cas de phlébite)
  • Induration du trajet veineux
  • Douleur, rougeur, chaleur voire oedème d1 mollet
  • Dissociation entre le pouls et la température
    (pouls plus rapide que ne limplique la
    température)
  • La prévention est essentielle
  • Anticoagulants (Lovenox) pour les femmes à
    risques (césariennes, mauvais état veineux, ATCD
    personnels)
  • Lever précoce des femmes césarisées, port de bas
    de contention

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Le système digestif
  • Levers précoces préviennent les constipations,
    fréquentes chez les accouchées.
  • Surveiller lapparition des gazs chez les femmes
    césarisées.
  • Lansoÿl (suppositoires de glycérine) peut
    permettre de palier une crainte de se rendre à la
    selle vis à vis de la solidité des sutures (
    épisio ou césarienne).
  • Lhygiène alimentaire (apport hydrique, fibres)
    aidera au retour du transit.

15
Hémoglobinémie
  • NFS systématique au 2ème jour du post-partum (au
    CHG). Donne une idée de limportance des
    saignements de laccouchement.
  • Clinique fatigue, décoloration des
    conjonctives.
  • Tardyféron B9 préscrit en cas danémie ou
    systématique en cas dallaitement.
  • Si anémie plus sévère, traitement intraveineux
    (Maltofer, Ferograd) ou transfusion.

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Prescriptions
  • Vaccin contre la rubéole
  • Il est fait systématiquement durant le séjour à
    la maternité pour toutes les patientes
    séronégatives pendant la grossesse. Ordonnance à
    donner à la patiente
  • Immunoglobulines anti-D
  • Une injection intraveineuse est effectuée pour
    les patientes de rhésus négatif dont le
    nouveau-né est de rhésus positif.
  • Elle a pour but déviter une allo immunisation
    de la mère.

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Le baby blues
  • Syndrome dépressif mineur caractérisé par un
    sentiment dinsuffisance et dincapacité la
    femme doute de ses capacités à être mère.
  • Apparaît au 3ème ou 4ème jour après
    laccouchement, non pathologique si cède
    rapidement.
  • Anxiolytiques dans la majorité des cas inutiles.
  • Le soutien de lentourage et lencadrement de
    léquipe soignante suffit généralement.

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LES SUITES COUCHES PATHOLOGIQUES
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  • Lanémie
  • Modérée Tardyféron B9 suffit.
  • Si Hb lt 8g/dl traitement intraveineux
    nécessaire.
  • Si Hb lt 7g/dl, transfusion proposée.
  • Infections
  • Il faut avoir à lesprit que, dans les SdC
  • Toute fièvre nest pas nécessairement en rapport
    avec le post partum
  • Toute fièvre nest pas dorigine infectieuse
    (montée laiteuse)
  • En cas dantibiothérapie, il faut tenir compte
    dun éventuel allaitement maternel.

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  • Lendométrite
  • Fréquente, apparaît quelques jours après
    laccouchement.
  • Négligée ou mal traitée, une évolution plus grave
    est possible en pelvipéritonite, salpingite ou
    abcès pelvien.
  • Étiologies
  • Travail long
  • Rupture prolongée de la poche des eaux, liquide
    teinté ou méconial
  • Manœuvre obstétricale
  • Césarienne

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  • Clinique
  • Hyperthermie à 38-38.5
  • Lochies abondantes et fétides
  • Douleur pelvienne inconstante
  • Utérus gros, mou et sensible
  • Douleur vive au TV
  • Traitement
  • Antibiotiques IV
  • Syntocinon

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  • Infection urinaire
  • Fréquente, surtout si antécédent pendant la
    grossesse. Dans ce cas, il est souhaitable de
    faire un ECBU systématique 48 h après
    laccouchement.
  • SF masqués par laccouchement.
  • Signes cliniques (hyperthermie, frissons) plus
    évocateurs et la font systématiquement rechercher.

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  • Abcès de paroi ou périnéal
  • Il apparaît au 4-5ème jour.
  • Étiologie
  • hématome
  • Clinique
  • Fébricule ou fièvre modérée
  • Douleur locale parfois vive
  • Tuméfaction
  • Suppuration éventuelle à un point de suture
  • Traitement
  • Drainage
  • Ablation des fils pour une épisiotomie
  • Antibiothérapie

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Complications thromboemboliques
  • Thromboses apparaissent plus fréquemment entre le
    6ème et le 12ème jour (après la sortie)
  • Étiologies et facteurs de risque
  • Immobilisation prolongée (MAP)
  • Césarienne
  • Mauvais état veineux, coagulopathie
  • ATCD de phlébite ou dembolie pulmonaire
  • Age maternel, obésité
  • Clinique
  • Hyperthermie à 38-38.5
  • Dissociation pouls/température
  • Signe de Homans positif
  • Oedeme rouge, chaud et douloureux dun mollet

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  • Examens complémentaires
  • Échographie doppler des membres inférieurs
  • Gazs du sang, ECG, Angiographie
  • (scintigraphie non interprétable en post-partum
    immédiat)
  • Traitement
  • Anticoagulants à long terme (AVK CI si
    allaitement maternel)
  • Diagnostic important car engage lavenir de la
    patiente sur
  • son mode de contraception (CI définitive aux
    oestrogènes)
  • sur les prises en charges dinterventions
    chirurgicales, dimmobilisations prolongées ou de
    futures grossesses (anticoagulant préventif en
    anté et post natal avec une fenêtre thérapeutique
    pour l accouchement).

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La psychose puerpérale
  • Manifestation psychiatrique très grave pouvant
    conduire au suicide et/ou à un infanticide.
  • Nécessite une hospitalisation durgence en milieu
    spécialisé.
  • Précédée dinsomnies et dangoisse, elle apparaît
    entre le 5ème et le 25ème jour.
  • Tableau clinique typique bouffées dangoisse
    confusionnelles et délirantes, alternance de
    phases dépressives et dexcitation.
  • Évolution favorable si le diagnostic est précoce.
    Le risque de récidive est très important pour les
    grossesses ultérieures.

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LA CONTRACEPTION DU POST PARTUM
  • Une contraception est proposée à la sortie à
    toutes les femmes qui le souhaitent.
  • Lovulation peut reprendre dès le 1er mois qui
    suit laccouchement. La reprise des rapports
    sexuels est propre à chacune il ny a pas de
    règles. Leur en parler et les conseiller.
  • Modes
  • Les œstroprogestatifs
  • Dès le 12ème jour ou dès larrêt du Parlodel.
  • Contraception de choix pour les femmes qui
    nallaitent pas.
  • La même pilule est généralement représcrite si la
    femme en prenait une avant.

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  • Micro-progestatifs
  • En cas dallaitement ou de contre-indication aux
    œstroprogestatifs (HTA, DID, risque
    thromboembolique)
  • Dès le 14ème jour sans interruption entre les
    plaquettes.
  • Prise à heure fixe
  • Peuvent provoquer de petits saignements.
  • Le stérilet 2 à 3 mois après laccouchement.
  • Les méthodes locales (préservatifs, spermicides,
    ovules) sont utiles en attendant la pose dun
    stérilet par exemple.
  • Les ligatures tubaires peuvent être réalisées
    lors dune césarienne, avec accord écrit du
    couple (délai de 4 mois). Elles sont recommandées
    pour les utérus multi cicatriciels (gt3) ou en cas
    de grossesses pathologiques mettant en jeu le
    pronostic vital maternel.

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LE NOUVEAU-NE
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EN SALLE DE TRAVAIL
  • Cf. cours accouchement
  • Recueillir dans le dossier médical de la mère et
    de lenfant et par les transmissions orales tous
    les éléments permettant la prise en charge
    optimale de ce nouveau-né.

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EN SUITES DE COUCHES
  • Surveillance quotidienne
  • Poids
  • Perte de poids de 10 tolérée dans les premiers
    jours.
  • La prise de poids doit être franche avant la
    sortie de la maternité.
  • Cicatrisation de lombilic
  • Soins ombilicaux désinfecter à lalcool et
    éventuellement assécher à léosine.
  • Le clamp de Barr est retiré dès que le cordon est
    bien sec (environ J2).

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  • Apparition des urines et des selles
  • Maximum avant J2.
  • Les selles sont dans un premier temps verdâtres
    et épaisses (méconium)
  • Coloration
  • Chaque change peut être loccasion du dépistage
    de lictère.
  • Physiologique du à limmaturité hépatique et
    débute après 24 h de vie.
  • Pathologiques débutent avant 24h et sont
    importants.
  • Au moindre doute lictère peut être confirmé par
    une bilirubinémie.

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  • Récupérer le groupe rhésus du nouveau-né
  • Groupe prélevé au cordon au moment de
    laccouchement si mère Rh -
  • Si le nouveau-né est de Rh , des anti-D sont
    injectés à la mère.
  • Sérovaccination contre lhépatite B
  • Si la mère est porteuse de lAg Hbs , le
    nouveau-né subira 2 IM
  • Immunoglobulines anti-Hbs dans la cuisse en salle
    de travail
  • Première dose vaccinale dans lautre cuisse en
    suites de couches

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  • Test de Guthrie
  • Le test de Guthrie correspond au dépistage de
    maladies graves nécessitant un traitement précoce
  • La phénylcétonurie
  • Lhypothyroïdie congénitale
  • La drépanocytose
  • Lhyperplasie congénitale des surrénales
  • La mucoviscidose.
  • Il doit être effectué à au moins 3 jours
    dalimentation.
  • Réalisé sur un carton buvard, dépôt de gouttes de
    sang. Envoyé à Necker.
  • Résultat sous 10 j. Si positif une confirmation
    est demandée.

35
LALLAITEMENT MATERNEL
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LANATOMIE DU SEIN
  • Les parties visibles du sein sont laréole et le
    mamelon.
  • Laréole est circulaire et pigmentée. Elle est
    constituée de muscles lisses et de glandes de
    Montgomery. Ces dernières sont odoriférantes et
    lubrifiantes.
  • Le sein est formé de lobes, divisés en lobules
    eux-mêmes constitués dacinis. Les acinis sont
    les éléments sécréteurs du lait.

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  • Le lait est ensuite acheminé par les canaux
    galactophores vers le mamelon et sort par les
    pores. Les canaux galactophores sont extensibles.
  • Les lobes sont entourés de tissu conjonctif et de
    graisse.
  • Le sein est très vascularisé et contient de
    nombreux canaux lymphatiques.

38
Schéma sein
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PHYSIOLOGIE DE LA LACTATION
  • Trois étapes sont nécessaires à la mise en place
    de la lactation
  • La mamogénèse
  • La lactogénèse
  • La galactopoïèse

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La mamogénèse
  • Le développement des glandes mammaires seffectue
    à ladolescence et samplifie lors de chaque
    grossesse.
  • Pendant la grossesse,augmentation du nombre de
    canaux galactophores et dacinis
  • Le taux de prolactine augmente mais son action
    est inhibée

41
La lactogénèse
  • Phase de sécrétion du lait.
  • Dès la délivrance, la prolactine peut sexprimer
    et stimuler la production du lait.
  • Cest lhypophyse, stimulée par la succion du
    sein, qui synthétise la prolactine.

42
La galactopoïèse
  • Phase déjection du lait.
  • Locytocine provoque la contraction des cellules
    musculaires des acinis et des canaux
    galactophores, entraînant ainsi léjection du
    lait.
  • La production de prolactine et docytocine est
    très influencée par les émotions (stress bloquant
    alors que pleurs du bébé stimulants)
  • La régulation de la lactation est principalement
    liée au rythme des tétées la production du lait
    va dépendre de leur fréquence et de leur
    régularité.

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LES ETAPES DE LA LACTATION
  • Le colostrum
  • La montée laiteuse
  • La  période de croisière 
  • Le sevrage

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Le colostrum
  • Premier lait épais, de faible volume, jaune
    orangé
  • Spécialement adapté aux premiers besoins du
    nouveau-né et à ses capacités digestives.
  • Riche en anticorps
  • Peu chargé en graisses, il se digère très vite (
    moins d1 h), et facilite lévacuation du
    méconium. Peut être consommé toutes les heures si
    besoin.

45
  • La première mise au sein doit être précoce (dans
    les 2 heures qui suivent la naissance) pour le
    bon déroulement de la lactation.
  • Le rythme du nouveau-né est très anarchique les
    premiers jours
  • Sil pleure, il na pas obligatoirement faim
  • Il faut mettre le bébé aux 2 seins à chaque
    tétée.

46
  • La préoccupation principale des mères est la
    peur de ne pas assez nourrir leur enfant , de
    ne pas avoir assez de lait , ou encore  quil
    ne boit pas assez riche . Tout ceci est faux
    mais beaucoup de mères (et de soignants !) en
    sont convaincues et demandent un biberon de
    complément. Il rassure tout le monde, car plus
    lourd à digérer, le bébé sendort repu.
  • Ce nest pas la bonne solution il contrarie la
    technique de succion et la stimulation de
    production du lait.

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La montée laiteuse
  • Survient vers 2ème ou 3ème jour (chute des
    hormones de grossesse et activation de la
    prolactine).
  • Seins tendus avec une sensation de chaleur.
    Fébricule à 38 passager fréquent
  • Cest la début de la lactation, le lait est
    encore clair mais il est déjà plus riche en
    sucres et graisses, toujours adapté aux capacités
    digestives du bébé et à ses besoins.
  • La production du lait est plus importante.

48
La période de croisière
  • Elle vient vers le 15ème jour.
  • Plus riche en sucres et graisses, la tétée est
    plus nourrissante, plus longue et moins
    fréquente. Un seul sein suffit à combler le bébé.
  • Bien que la lactation soit bien enclenchée, la
    production de lait peut varier en quantité.
  • Même si les tétées se font à la demande, elles
    sont régulières (environ 8/jr).

49
Le sevrage
  • Période importante et délicate, qui doit
    seffectuer en douceur. Il est souvent
    conditionné par la reprise du travail.
  • Doit être progressif remplacer dabord une
    tétée par un biberon en milieu de journée puis un
    2ème, etc, en évitant de supprimer 2 tétées
    successives (conserver le plus longtemps possible
    la tétée du soir)
  • La production de lait se régule delle-même si le
    sevrage est progressif.

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LES BIENFAITS DE LALLAITEMENT
  • Digestion
  • Rôle immunitaire
  • Apports déléments essentiels à une bonne
    croissance

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HYGIENE DE VIE
  • Conseil vestimentaire
  • Soutien gorge adapté,
  • Sans armatures, même la nuit.
  • Hygiène
  • Inutile de nettoyer le bout de sein avant chaque
    tétée.
  • Le lavage des mains est indispensable.
  • Le mamelon doit être séché et maintenu bien au
    sec après chaque tétée, avec un coussinet pour
    éviter les macérations, facteurs de crevasses.

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  • Alimentation
  • Nourriture équilibrée
  • Certains aliments donnent du goût (chou,
    artichaut, asperges, épices). Ils ne sont pas
    pour autant interdits si le bébé apprécie.
  • Boissons alcoolisées et excitantes à proscrire.
  • Tabac à éviter mais en cas de besoin de la mère
    il faut conseiller de fumer après la tétée.
  • Boire beaucoup deau pour favoriser la montée
    laiteuse.
  • En cas dengorgement, on conseillera une
    restriction hydrique.

53
  • Position de mise au sein IMPORTANT
  • Bonne position indispensable au bon déroulement
    de la tétée
  • Confortable pour la mère (allongée ou assise)
    comme pour lenfant.
  • Il faut amener le bébé au sein et non linverse.
  • Le bébé doit être placé
  • Face au ventre de sa mère (ventre contre ventre),
  • Sa bouche bien face à laréole .
  • Sa tête dans lalignement de son corps, sinon il
    aura du mal à avaler.
  • Il doit attraper le sein bouche grande ouverte
    pour prendre lensemble de laréole.

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  • Le mamelon est ainsi collé au palais. La langue
    du bébé, collée sous l aréole effectue un
    mouvement horizontal en 2 temps avancée directe
    puis retour ondulant.
  • Le bébé a son menton et son nez collés sur le
    sein cest le réflexe de fouissement. Il ny a
    pas de risque pour sa respiration.
  • Quand la mise au sein est correcte, il ny a pas
    de problèmes de mamelons douloureux ou de
    crevasses.

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LES COMPLICATIONS
  • Crevasses
  • Apparaissent dès les 1ers jours,
  • Sous forme de fissures ou dulcérations,
    entraînant parfois des saignements.
  • Très douloureuses (souvent à lorigine dune
    demande darrêt de lallaitement).
  • Favorisées par les tétées prolongées, un mamelon
    court et ombiliqué, une mauvaise position du bébé
    ou par un manque dhygiène.
  • Conseils préventifs essentiels (application de
    crèmes, positions) pour éviter leur apparition.

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  • Engorgement mammaire
  • Du à une mauvaise vidange des seins qui
    deviennent durs, douloureux et tendus. On peut
    observer un fébricule.
  • Traitement douches chaudes suivies dexpression
    manuelle et une restriction hydrique.
  • Si engorgement trop important injection IM de
    2UI de Syntocinon possible 1/4 dh avant la
    tétée ou 1g daspirine

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  • Lymphangite aigue
  • 1ère complication des crevasses qui se manifeste
    par une inflammation sans abcès.
  • Clinique
  • Début brutal avec une hyperthermie élevée à 40
    et des frissons.
  • Sein douloureux avec un placard cutané rouge et
    une adénopathie axillaire.
  • Traitement application de compresses alcoolisées
    avec parfois une antibiothérapie.
  • Lallaitement peut être maintenu.

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  • Galactophorite
  • Abcès du sein non collecté
  • Clinique
  • Hyperthermie à 38-39
  • Douleur unilatérale permanente
  • Sein tendu avec une masse mal limitée.
  • A lexpression du mamelon, du pus tache la
    compresse.
  • Une antibiothérapie est nécessaire (la
    Rovamycine est souvent employée).
  • Allaitement poursuivi avec lautre sein dès que
    température lt 38. Le lait est tiré et jeté du
    coté du sein atteint.

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  • Abcès collecté
  • Clinique
  • Température oscillante
  • Douleur pulsatile.
  • Localement un noyau dur est palpé
  • Traitement chirurgical et lallaitement
    interrompu
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