Title: Travaux Dirig
1Travaux Dirigésd'Urbanisation de Système
d'information
2Introduction
- Master 1 Miage, Année 2009-2010
- Référentiel de Travaux Dirigés
- d'Urbanisation de système d'informations
- Projet d'un système urbanisé d'informations
- Contexte
- L'entreprise pour laquelle nous décrivons
ci-après les principes de son système
d'information se destine à la création de
matériels de diagnostic médical qu'elle projette
de mettre à disposition comme un service suivi
auprès de personnels médicaux qualifiés. - De par la nature même de leur objet, les enjeux
de l'entreprise exigent une excellente
traçabilité des informations qu'elle traite.
Cette exigence conduit à apporter le plus grand
soin à la formalisation de son système
d'information, dès la conception de l'entreprise. - Nous sommes en effet convaincus que de la
confiance que l'on peut prêter aux activités de
l'entreprise dépend celle de ses investisseurs. - Ce système d'information nécessite donc d'être
décrit comme une représentation de l'entreprise
elle-même, de son organisation et de ses
activités il en est le système nerveux. - La suite du document décrit les principes de ce
système d'information au travers d'un méta-modèle
sémantique dont la construction est justifiée au
fur et à mesure de sa description via une
expression informatique formelle, et des exemples
d'application pratique de ce méta-modèle sur des
entités de l'entreprise.
3Conscience d'une utopie
- La démarche qui suit décrit une sorte d'idéal, où
tout ce qui régit le fonctionnement de
l'entreprise est décrit et associé. À l'évidence
il n'existe pas d'entreprise où tout soit
auto-formalisé de cette façon. Entre les deux
extrêmes de la vision de la ville, elle tend vers
celle d'un peintre italien
4Conscience de réalités
- Bâtir le modèle formel d'information est un
chantier de longue haleine. S'il est plus facile
de commencer ce chantier à la création d'une
entreprise, il est rare que cela soit une
priorité de ses fondateurs. Quoiqu'il en soit, ce
modèle ne se réussit pas d'un coup. Il se
complète et s'aménage constamment selon les
nécessités d'évolutions, et selon la
compréhension de ses utilités. - Pour cela, si l'on se réfèrera aux meilleures
pratiques en cours que l'on peut observer, on
évitera toute adoption d'un métamodèle figé sur
ces pratiques. La description des modèles de
l'entreprise intègre donc la description
évolutive de son propre métamodèle.
5Bootstrap
- Tout système d'information d'entreprise fait
appel à des systèmes informatiques, associant
entre elles des applications de logiciels. - À l'expérience, les étapes du cycle de vie de la
plupart des matériels et des logiciels est court
il est en particulier plus court que celles que
l'on destine à notre entreprise elle-même. À
l'évidence pour leur survivre, l'entreprise doit
s'en défier, et éliminer toute dépendance vitale
par rapport à elles. - Il est heureusement des entités de ce domaine des
technologies de l'information dont la pérennité
justifie d'être considérée. Ce sont des standards
de langages, ce sont quelques logiciels dont le
succès d'usage a assuré la longévité. Ce sont des
entreprises qui ont réussi à développer des
services utiles avec ces technologies logicielles
et les matériels qui les supportent. - Hélas rien ne peut garantir la compatibilité
entre les intérêts de ces entreprises avec la
notre. L'alignement des champs d'intérêt ne peut
s'obtenir qu'en s'acquittant de coûts qui peuvent
devenir prohibitifs. Dans ce domaine, les
fusions-acquisitions d'entreprises du domaine des
technologies de l'information créent des risques
de coûts infinis. - La première règle stratégique de l'entreprise en
matière de Système d'Information est donc de
protéger l'expression de ses informations contre
tout fournisseur de logiciel en s'imposant des
modalités d'expression indépendantes dans des
langages normalisés pérennes. - Sa propre description est à la racine d'un
système d'information, ce qui implique de lui
appliquer cette première règle - L'expression de la description d'un système
d'informations ne doit pas dépendre d'un modèle
spécifique à un progiciel commercial.
6La question du choix d'un langage de description
- L'expression de la description du système
d'information que nous entreprenons ici, doit
être formelle pour être à la fois exploitable par
une machine et compréhensible par un être humain. -
- Elle doit donc utiliser un langage informatique
d'expression de données, et d'expression
nécessaire et suffisante de leur signification,
de sorte que ces données soient à la fois
compréhensible sans hiatus ni ambiguïté par un
humain et puisse faire l'objet de raisonnements
logiques effectués aussi bien par un humain que
par un programme informatique. - Pour exprimer ainsi une essence des choses, la
philosophie définit à sa racine la notion
d'ontologie, comme un "bootstrap" de la
compréhension des choses. Étant elle-même une
"chose" l'ontologie se comprend elle-même. Les
technologies de l'information ont donné des
expressions formelles exploitables par des
machines - La description d'un Système d'Information est à
la racine de celui-ci elle en est le
"bootstrap" de sa propre compréhension, tout en
étant un élément de ce système d'information.
Notre objet étant ici d'exprimer et de pouvoir
faire évoluer à la fois le contenu de la
description du système d'information et les
moyens sémantiques explicites de sa
compréhension, cette expression nécessite l'usage
d'un tel langage d'ontologie formelle, normalisé
pour être indépendant des outils commerciaux ou
non de traitement, et largement partagé pour être
pérennisé. - En l'occurrence le choix se porte donc sur le
langage d'ontologie standardisé le plus pratiqué
qu'est la modalité OWL du méta-langage XML.
7Démarche de Description
- Pour chaque sujet ou objet de l'entreprise, la
démarche consiste à en formaliser la notion via
une terminologie non ambiguë pour ses usages dans
l'entreprise, afin de pouvoir en insérer la
description dans leurs catégories et leurs liens
potentiels. -
- La démarche commence donc par la définition du
champ lexical des termes métier qui sont utilisés
au sein du système d'information de l'entreprise. - Les Termes sont donc eux-mêmes une catégorie
d'objet métier de l'entreprise, avec autant de
sous-catégories que de langues pratiquées. Leurs
liens rhétoriques usuels entre termes sont
formalisés, tels que synonymie, antonymie,
homonymie etc.
8Effet stratégique
- La formalisation du système d'information de
l'entreprise commence par l'enregistrement de sa
raison sociale, autour de laquelle s'articule la
stratégie de l'entreprise. - La raison sociale établit le principal objectif
recherché, "effet" attendu de l'entreprise. -
- En l'occurrence il s'agit ici de mettre sur le
marché ses propres appareils de diagnostic
médical. - De cet effet attendu résulte un jeu d'exigences,
fonctionnelles ou non, logiques ou analogiques,
portant sur les produits de l'entreprise au
travers de ses caractéristiques..
9Formalisation de stratégie
- En anticipant l'analyse rationnelle des démarches
stratégiques de l'entreprise, on formalise ses
éléments selon la méthode et les diagrammes
d'analyse des causes et des effets définis par
Kaoru Ishikawa - la formalisation de la stratégie viendra peupler
les différentes catégories de causes nécessaires
et suffisantes à l'effet recherché. - Chacune de ces différentes causes peuvent être
récursivement des effets d'autres causes. - Chaque cause entraine un jeu d'exigences.
- Comme tout objet métier les jeux de causes et
d'effets évoluent dans le temps selon les
circonstances et le développement de
l'entreprise, avec leur propre cycle de vie.
10Formalisation de raisonnement décisionnel
- Les objectifs stratégiques relèvent de processus
décisionnels dont les arguments se doivent d'être
pesés, pour qu'une décision soit justifiés. Entre
nombreux travaux sur la notion de "Rationale" le
MIT a défini un langage de description DRL qui
peut être transcrit en ontologie.
11Exigences
- La définition des produits et/ou des services que
se propose d'offrir une entreprise commence par
la description -ici formelle - des exigences
auxquelles doivent répondre ces produits et
services, issues des objectifs stratégiques que
l'on s'est donné. Ces exigences contraignent des
caractéristiques des produits et services. Elles
peuvent être de type analogique, imposant des
domaines de valeurs, ou qualitatives imposant un
fait.
12Analyse fonctionnelle des produits de l'entreprise
-
- L'analyse fonctionnelle décompose les produits et
services de l'entreprise en éléments étudiés et
réalisés via des processus séparés avant d'être
assemblés.
13Description des Processus
- Une des formes de description des processus se
dessinent comme des "chaînes de valeur" de
Michael Porter , - Ainsi les éléments formellement représentés au
bas du diagramme précédent prennent la forme
suivante, pour un état provisoire (à compléter)
de formalisation processus principal de création
d'un appareil
14Chaîne de Valeur (1)?
- Chaque processus étant composite, la
formalisation est fractale, ainsi se formalise le
processus de création de la coque de carrosserie
de l'appareil de diagnostic
15Chaîne de Valeur (2)?
- Exemple d'expression en chaîne de valeur le
processus de production de la carte mère de notre
appareil de diagnostic
16Processus et Procédures
- Les Processus se décomposent en procédures,
décrivant le détail des conditions d'exercice
synchronisé de chaque activité humaine, assistée
ou non de moyens d'outils matériels et logiciels. - Le diagramme ci dessous en montre le méta-modèle
d'une expression formelle, et une de ses
instanciations
17Transposition d'un l'exemple de procédure,
exprimée en notation BPMN
- Notre Méta-modèle est une expression formelle des
notions du langage d'expression graphique
Business Process Model Notation, comme
l'illustre l'expression graphique issue de
l'exemple précédent.
18Transposition d'un l'exemple de procédure,
exprimée en notation BPMN (suite)?
- Suite et fin de l'exemple d'expression graphique
de la procédure précédente
19Rationalisation de produits Catalogues et
Spécifications
- La rationalisation de la production implique la
constitution de catalogues et de spécifications
de choix, portant sur les caractéristiques des
composants à choisir par exemple ici
l'illustration du choix de la batterie de
l'appareil de diagnostic
20Diversité des métiers
- Chaque phase des processus qui accompagnent un
produit ou un service traite différents sujets de
préoccupations. Chacun d'eux prend en charge un
jeu d'exigences, à chacun correspondant une
qualification métier. La traitement de chaque
sujet de préoccupation fait aussi appel à des
outils, moyens matériels ou applications
logicielles. Ces outils sont éligibles des mêmes
conditions de formalisation de leurs
caractéristiques et des exigences qui s'y
attachent.
21Concrétisation des produits
- Aux étapes de cycle de vie d'étude, au cours
desquelles un produit n'existe qu'en instance,
suivent les étapes au cours desquelles le produit
est concrétisé. Le méta-modèle d'entreprise
sépare les notions de produits en instance et
concrets. Si ceux-ci ont aussi des étapes de
cycle de vie, ils ont des caractéristiques
contextuelles essentielles pour être tracés
leur propriétaire et leur emplacement.
22Exemple de lien de traçabilité
- L'exemple ci-après montre les principes de liens
de traçabilité des produits réalisés
23À chaque sujet de préoccupation, ses
représentations
- Tout sujet de préoccupation privilégie une vue
d'un produit ou un service, ne comprenant que les
caractéristiques concernées par les exigences que
ce sujet traite, ce qui se formalise ainsi
24Applications logicielles principe de délégation
- De la décomposition en processus métier découle
la nécessité de délégation de responsabilités aux
métiers qui en ont la charge, dotés de leur
propres outils. Chacun de ces outils reprend à
son compte une partie du modèle de gestion des
objets métiers défini par l'ontologie, auquel il
ajoute ses extensions spécifiques, qui n'ont pas
lieu d'avoir une gestion détaillée partagée, et
qui ne se manifesteront que dans les contenus des
documents que chaque métier produit. - À défaut de pouvoir être tenu de respecter le
modèle général, ce que produit chaque application
nécessite de pouvoir être traduit selon ce modèle
commun. - Pour synchroniser les travaux réalisés sur des
applications métiers, il est nécessaire de doter
le système d'information d'applications partagées
de gestion des activités et des données qu'elles
produisent. - Sans préjuger des logiciels qui les implémentent,
quatre grandes fonctions doivent être ainsi
traitées - Le monitorat des activités et des évolutions de
données, - La base des données partagées, entrepôt de
données décisionnelle, - Le gestionnaire des catalogues de composants
réutilisables et de leur règles de choix, - Et enfin la gestion de la description du système
d'information lui-même.
25Application Moniteur des données et activités
- Le moniteur enregistre et synchronise les données
et les activités il contrôle l'exécution des
procédures, et leur fait appliquer une procédure
éditoriale générique pour tracer la qualité des
données.
26Application de Gestion des catalogues
- L'application de gestion des catralogues a la
délégation de l'enregistrement des données des
composants réutilisables et de leurs
spécifications de choix
27Application d'entrepôts de données
- Les données partagées entre applications sont
stockées dans des entrepôts de données, à partir
desquels fonctionnent les applications
décisionelles.
28Application d'auto gestion du Système
d'Information
- L'application de gestion de la description du
système d'information gère les évolutions de
chacun des éléments du SI, selon les étapes de
son propre cycle de vie. - Elle formalise les mutations de l'ADN de
l'entreprise.
29Formalisation du domaine des applications
logicielles
30Organisation des flux dans l'entreprise
- Dans l'entreprise, l'organisation reflète les
principaux processus, que chaque subdivision
prend en charge en recrutant et regroupant les
compétences nécessaires aux traitements des
sujets de préoccupation correspondants.
L'optimisation de l'organisation implique
d'appréhender les flux d'objets métiers entre les
subdivisions de l'organisation, au moyen de
"diagrammes d'entreprise".
31Organigramme motivé
- La façon ordinaire de représenter l'organisation
de l'entreprise est un organigramme de délégation
de responsabilités à des subdivisions.
L'existence même de ces subdivisions se justifie
par les objectifs stratégiques et les processus
qu'elles prennent en charge. - Le diagramme ci dessous est un organigramme
"motivé", par sa "décoration" avec des liens
vers la description des objectifs et processus
assignés à chacun.
32Les sujets de préoccupation du DSI les
applications logicielles
- Au sein de l'organisation, le responsable du
système d'information a la charge de la cohérence
et du bon fonctionnement des systèmes
d'applications informatiques au service du
système d'information. - Cette démarche commence par l'établissement des
cartes de correspondance entre les activités
définies par les procédures de l'entreprise, et
les applications qui les traitent.
33Les sujets de préoccupation du DSI les
solutions progicielles
- Chaque application logicielle est tributaire ou
non d'une solution progicielle, que l'entreprise
choisit selon un cadre de cohérence, destiné à
mutualiser les ressources et à favoriser
l'intéropérabilité entre les applications. Pour
maîtriser ce sujet de préoccupation il est
nécessaire d'établir des cartographies des
dépendances entre produits logiciels utilisés,
depuis chaque application jusqu'au système
d'exploitation mis en oeuvre.
34Les sujets de préoccupation du DSI les réseaux
de solutions matérielles
- La cartographie des infrastructures informatiques
illustre les moyens de communication mis en place
entre les matériels informatiques qui supportent
les applications. Les informations associées sur
les flux d'informations échangés y sont
nécessaires pour spécifier le dimensionnement des
infrastructures de communications et de stockage. - L'analyse des cartes d'infrastructure est aussi
nécessaire pour évaluer les risques de pannes et
ainsi les réorganiser pour maintenir le service
rendu en cas de simple, double, voire triple
défaillance....
35À suivre...
36À suivre...
37À suivre...
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39À suivre...