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Facult

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Title: BIOMATERIAUX ET PREVENTION DE L ENDOPHTALMIE Author: KODJIKIAN Laurent Last modified by: isabelle seve Created Date: 10/19/2002 12:38:18 PM – PowerPoint PPT presentation

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Title: Facult


1
Faculté dOdontologie de LyonDCEM1Année
2007-2008Sémiologie et Pathologie Cardiologie
  • Docteur Pascal Sève
  • Praticien Hospitalier-Universitaire
  • Service de Médecine Interne, Hôtel-Dieu,
  • Hospices Civils de Lyon

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Sémiologie et Pathologie cardiologique
  • Sémiologie cardiologique
  • Signes fonctionnels
  • Signes physiques
  • Explorations paracliniques
  • ECG
  • Echographie cardiaque
  • Explorations invasives
  • Explorations fonctionnelles

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Sémiologie cardiaque
  • Signes fonctionnels
  • Dyspnée intensité (échelle), circonstances
    déclenchantes ou soulageant (position),
    chronologie (aiguë/chronique rythme)
  • Pathologie cardiaque (insuffisance cardiaque)
  • Pathologie vasculaire (embolie pulmonaire)
  • Pathologie pulmonaires atteinte des voies
    aériennes, du parenchyme pulmonaire ou de la
    paroi
  • Autres anémie
  • Douleurs thoraciques cf infarctus
  • Circonstances dapparition, siège, type,
    intensité, irradiation, facteurs favorisants,
    signes associés

4
Sémiologie cardiaque
  • Syncope
  • symptôme très grave ressenti comme une impression
    de mort avortée .
  • syncope perte de connaissance complète avec
    abolition de la vie de relation et du tonus
    postural
  • durée brève fixée arbitrairement à moins de
    trois minutes.
  • Présyncope ou lipothymie
  • quand ne va pas jusqu'à son terme
  • généralement précédée de symptômes prémonitoires
    à type de troubles de la vision, de l'ouïe, ou du
    tonus musculaire.
  • Etiologies des lipothymies celles des syncopes.

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Sémiologie cardiaque
  • 4 grandes causes
  • causes cardiaques
  • troubles de la conduction ou du rythme
  • obstacle éjectionnel
  • plus rarement insuffisance coronarienne
  • causes vasculaires
  • syncope vaso-vagale(émotion, douleur)
  • hypotension orthostatique
  • neurologiques
  • épilepsie
  • métaboliques ou toxiques
  • Hypoglycémie
  • Alcool
  • CO
  • indéterminée (40)
  • Diagnostic interrogatoire et examen clinique et
    ECG (60 à 70)

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Sémiologie cardiaque
  • Syncope (suite)
  • -Causes cardiaques
  • début brutal (pas de prodromes), chute à
    lemporte piece (traumatisme), reprise rapide de
    connaissance
  • Bradycardie au moment de la syncope
  • Echographie cardiaque, Enregistrement
    endocavitaire, Holter implantable
  • -Causes vasculaires
  • Circonstances douleur, émotion, athmosphère
    confinée, toux, lever (hypotension
    orthostatiquenombreux medicaments)
  • Prodromes sueurs, vision floue, mal-être
  • Lipothymie ou PC incomplète-Chute non
    traumatisante
  • Reprise de connaissance progressive
  • Bilan si recidive
  • -Causes neurologiques
  • Crise dépilepsie
  • Debut brutal sans prodromes avec chutes
  • Phase tonique (hypertonie en extension)-Phase
    clonique
  • Phase stertorrale (salivation, pertes durines)
    et reprise de connaissance progressive
  • Morsure latérale de la langue
  • Epileptique connu ou non
  • Causes metaboliques et toxiques

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Sémiologie cardiaque
  • Signes physiques
  • Auscultation cardiaque et vasculaire
  • B1fermeture mitrale et B2fermeture aortique
  • Prise de la Pression Artérielle
  • Signes dinsuffisance cardiaque gauche et droite
  • Recherche des signes de Thrombose Veineuse
    Profonde et palpation des pouls peripheriques

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Sémiologie cardiaque
  • Explorations paracliniques
  • Electrophysiologie
  • Electrocardiogramme
  • Ondes Pdépolarisation des oreilettes
  • Espace PRconduction auriculo-ventriculaire
  • QRSdépolarisation des ventricules
  • Trepolarisation des ventricules
  • Derivation des membres (étude frontale des
    signaux électriques) et précordiales (etude
    horizentale)
  • Pathologie
  • Etude FC, rythme, conduction, Axe, hypertrophie,
    repolarisation
  • -Hypertrophie auriculaire et ventriculaire
  • -Troubles du rythme auriculaire
  • -Troubles du rythme ventriculaire
  • -Troubles de la conduction
  • -Infarctus, Angor
  • -Péricardite

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ECG normal
10
Sémiologie cardiaque
  • Holter ECG
  • -exploration des syncopes, ischémie silencieuse,
    angor de Printzmetal, Accident vasculaire
    cérébral, post-infarctus
  • ECG deffort
  • -diagnostic et pronostic de linsuffisance
    coronarienne stable
  • Enregistrement endocavitaire
  • Exploration des syncopes dautant quil existe
    une cardiopathie

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Sémiologie cardiologiqueECGExtrasystoles
ventriculairescontraction cardiaque prématurée
d'origine ventriculaire, liée à
l'hyperexcitabilité d'un foyer ectopique.
QRS prématuré, non précédé d'onde P, de
morphologie différente des complexes de base,
élargi (gt ou égal à 0,12 seconde) et rappelant
l'aspect d'un bloc de branche complet.
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Sémiologie cardiologiqueECGBloc
auriculo-ventriculaire
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Sémiologie cardiaque
  • Imagerie
  • -Echographie cardiaque
  • Diagnostic et pronostic Valvulopathies,
    insuffisance cardiaque, pathologie péricardique
  • Retentissement HTA
  • Voie transthoracique et transoesophagienne
    (pathologie aortique, endocardite infectieuse,
    pathologie de loreillette gauche)
  • -Radiographie pulmonaire
  • cardiomégalie et retentissement pulmonaire
  • -Tomodensitométrie pulmonaire
  • Pathologie aortique et embolie pulmonaire
  • -Imagerie par résonance magnetique
  • Pathologie coronarienne en développement
  • Myocardiopathie infiltrative
  • Pathologie aortique

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Epanchement péricardique
15
Epanchement péricardique
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Sémiologie cardiaque
  • Imagerie fonctionnelle et techniques invasives
  • -Imagerie fonctionnelle
  • Scintigraphie myocardiqueinsuffisance
    coronarienne
  • -Coranarographie et ventriculographie
  • Pathologie coronarienne et valvulopathie en
    préoperatoire
  • -Cathétérisme cardiaque calculs des débits et
    des pressions pulmonaires
  • Préoperatoire des valvulopathies et du CPC
    postembolique
  • Diagnostic de la péricardite constrictive

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Fibrillation auriculaire
  • Généralités
  • Désynchronisation des contractions des fibres
    musculaires auriculaires, arythmie complète
  • Permanente ou paroxystique, accélère
    irrégulièrement les battements ventriculaires.
  • Conséquences
  • insuffisance cardiaque
  • risque de thrombose et d'embolies artérielles
  • voire angor.
  • Complique les cardiopathies valvulopathie ,
    cardiopathie, embolie pulmonaire, péricardite,
    hyperthyroïdie... idiopathiques (environ 10 ).
  • Traitement digitaliques, amiodarone,
    anticoagulant, choc électrique externe.

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Fibrillation auriculaire
ECG  fibrillation auriculaireContractions
auriculaires asynchrones. Ondes f rapides et
irrégulières. Réponse ventriculaire complètement
irrégulière.
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Fibrillation auriculaire
  • Les circonstances du diagnostic peuvent être
  • -un examen systématique (découverte fortuite)
  • -à l'occasion d'une asthénie, de lipothymies ou
    de palpitations
  • -des signes d'insuffisance cardiaque (dyspnée)
    ou d'angor
  • -enfin d'une complication embolique.
  • -L'examen clinique recherche des complications
    (AVC, insuffisance cardiaque, mauvaise tolerance
    tensionnelle) et une etiologie (cardiopathie,
    pericardite, hyperthyroidie, embolie pulmonaire)

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Fibrillation auriculaire
  • Bases du traitement
  • Digitaliques Cédilanide IV, Digoxine per os
  • ralentisse la FC
  • Antiarythmiques utilisables sont nombreux
    (quinidiniques) ou antiarythmiques de classe Ic
    ou amiodarone
  • éviter les recidives
  • Médications associés
  • Anticoagulants
  • traitement de l'insuffisance cardiaque
  • Choc électrique externe
  • 200 à 300 joules délivrés sous une brève
    anesthésie générale par des électrodes externes
    appliquées sur le thorax

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Fibrillation auriculaire
  • Traitement de la FA chronique
  • -Traitement étiologique de la cardiopathie
    sous-jacente
  • -Si formes anciennes, sujet agé, échec de
    précédentes tentatives de réduction, insuffisance
    cardiaque, cardiomégalie, dilatation de lOG,
    hyperthyroïdie ou thrombus de lOGpas de
    régularisation
  • -ralentissement du rythme ventriculaire par les
    digitaliques
  • -anticoagulant en l'absence de contre-indication
    ou antiagrégant
  • -Dans les autres cas
  • -une régularisation après traitement
    anticoagulant efficace

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Endocardite bactérienne
  • Généralités
  • LEI est secondaire à une greffe microbienne au
    niveau de lendocarde valvulaire
  • Expression locale lesion valvulaire
    (végétation)/conséquence hemodynamiqu
  • Expression généraleembols, anévrysmes
    mycotiques, manifestations immunologiques
  • Diagnostic doit être évoqué systematiquement
    chez tout valvulaire fébrile
  • Diagnostichémocultures et échographie cardiaque
    (ETO)
  • Prévention par antibioprophylaxie en cas de
    gestes à risque chez les patients valvulaires est
    la meilleure arme contre cette affection qui est
    mortelle dans presque un quart des cas

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Endocardite bactérienne
  • Definition
  • Lendocardite bactérienne ou infectieuse est
    secondaire à la greffe et à la prolifération dun
    agent infectieux (bactérien et plus rarement
    fongique) au niveau de lendocarde valvulaire et
    plus rarement pariétal au décours dune
    bacteriémie

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Endocardite bactérienne
  • Etiologies et bactériologie
  • Trois élements contribuent au développement de
    lEI
  • 1-Lendocarde
  • EI sur lésion préexistante dans 2/3 des cas
  • Valves natives avec par ordre de fréquence
    décroissante IA, IM, RA, RM ou prothèse
    valvulair
  • Cardiopathie congénitale bicuspidie aortique,
    Communication interventiculaire, coartation
    aortique, canal artériel
  • EI lentes ou subaiguës
  • EI sur coeur sain dans 1/3 des cas
  • sous la forme, le plus souvent, dune EI aiguë
  • Peut intéresser le coeur droit (tricuspide)

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Endocardite bactérienne
  • 2-La porte dentrée
  • Dentaire ( 30-40 des cas)- soins dentaires
    (détartrage)- granulome apical...
  • ORL ( 5 des cas)- sinusite chronique...
  • Digestive ( 10 des cas)- cholécystite
    chronique- diverticulose colique- cancer
    colique...
  • Urinaire ( 5 des cas)- infections urinaires
    répétées- sondage urinaire...
  • Génitale ( 5 des cas)- salpingite, stérilet-
    curetage biopsique...
  • Cutanée ( 10 des cas)- plaie chronique
    négligée- iatrogène (cathéterveineux ou artériel,
    ponction...)- toxicomane (héroïnomane )
  • Malgré une enquête et un bilan exhaustif, la
    porte d'entrée n'est pas retrouvée
  • dans 20 des cas

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Endocardite bactérienne
  • 3-Le germe pathogène
  • Streptocoque non D (20) d'origine buccodentaire
    ou rhinopharyngéStreptocoque mitis, sanguis,
    salivarum
  • Streptocoque D (10)d'origine digestive ou
    génito-urinaire
  • Staphylocoques (30) epidermidis ou aureus,
    d'origine cutanée ou génito-urinaire
  • Bacille gram - et germes divers
    (10)génito-urinaires ou porte d'entrée
    anecdotique...
  • Germe non identifié (10 à 15) soit parce qu'il
    a été décapité par une antibiothérapie
    intempestive, inadaptée et/ou insuffisante soit
    parce qu'il s'agit d'un germe rare difficile à
    isoler
  • Endocardite à hémocultures négatives HACCEK,
    streptocoques déficients (nécessite davertir le
    laboratoire de la suspicion dEI) ou
    intracellulaires (coxiella burnetii et
    bartonella)

27
Endocardite bactérienneBactériologie
28
Endocardite bactériennePhysiopathologie
29
Endocardite bactérienne
  • Diagnostic
  • Il existe shématiquement deux formes
  • lEI lente ou subaiguë (bactérie peu virulente
    sur pathologie cardiaque préexistante)
  • EI aiguë (bactérie virulente sur coeur sain)

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Endocardite bactérienne
  • Diagnostic
  • L'EI subaiguë
  • Tableau d'altération de l'état général évoluant
    sur plusieurs semaines, avec amaigrissement,
    asthénie intense, fièvre persistante, parfois
    frissons.
  • Plus rarement arthralgies
  • signes cutanés (pétéchies, faux panaris d'Osler,
    érythème palmo-plantaire,placards érythémateux de
    Janeway, purpura, stries hémorragiques des
    ongles)
  • C'est l'association d'une fièvre et d'un souffle
    cardiaque (de novo ou antérieurement connu) qui
    doit faire systématiquement suspecter une
    endocardite infectieuse. Toute fièvre avec
    souffle cardiaque est une EI jusquà preuve du
    contraire
  • L'examen clinique recherchera une splénomégalie.

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Endocardite bactérienne
  • Diagnostic clinique (suite)
  • L'EI aiguë
  • contexte particulier (malade de réanimation,
    toxicomanes, immuno-déprimés)
  • septicémie et des manifestations cardiaques
    bruyantes avec insuffisance valvulaire massive et
    presque toujours, installation rapide d'une
    insuffisance cardiaque
  • Un accident ischémique périphérique ou cérébral
    peut être le mode de révélation de l'affection.
  • L'EI du coeur droit
  • touche la valve tricuspide
  • souvent aiguë
  • souvent chez le toxicomane
  • staphylocoque ou un pyocyanique
  • insuffisance cardiaque droite isolée associée à
    des complications pulmonaires (embolie et abcès
    pulmonaires).

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Endocardite bactérienne
  • Diagnostic clinique (suite)
  • L'EI sur prothèse valvulaire
  • se distingue par sa gravité
  • risque de désinsertion de prothèse
  • efficacité moindre de l'antibiothérapie
  • pronostic déplorable (20 à 60 de mortalité).
  • En fonction du germe
  • EI à streptocoques évoluent sur un mode lent
  • EI à staphylocoques sont le plus souvent aiguës

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Endocardite bactérienne
  • Paraclinique
  • Électrocardiogramme
  • n'apporte rien au diagnostic
  • recherche des conséquences
  • Bloc Auriculo-Ventriculaire, ischémie ou nécrose,
    trouble du rythme
  • Radiographie thoracique
  • Elle peut mettre en évidence un oedème pulmonaire
    en cas d'insuffisance cardiaque
  • des abcès pulmonaires en cas d'EI tricuspidienne.

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Endocardite bactérienne
  • Paraclinique
  • Echo-doppler cardiaque transthoracique et
    transoesophagienne est lun des deux examens
    clefs
  • Les deux techniques étant couplées, la
    sensibilité et la spécificité de l'examen sont de
    100.
  • affirme le diagnostic et permet de faire un bilan
    lésionnel
  • recherche de végétations (siège, taille, nombre)
  • recherche des lésions associées perforation,
    anévrysme, ulcération ou abcès valvulaire, abcès
    périvalvulaire ou myocardique, rupture de cordage
  • recherche une cardiopathie sous-jacente,
    quantifie l'importance des fuites valvulaires et
    leur mécanisme, et apprécie le retentissement
    hémodynamique par l'étude de la taille et de la
    fonction ventriculaire.

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Endocardite bactérienne
  • Paraclinique
  • Les hémocultures sont fondamentales.
  • répétées (3 /24h pendant 3 jours)
  • au moment des frissons et des poussées fébriles
  • réalisation d'un antibiogramme si le germe est
    identifié, pour guider l'antibiothérapie et
    mesure des concentrations minimales inhibitrices
    (CMI) et bactéricides (CMB).
  • Les autres examens ont un intérêt d'orientation
    diagnostique et surveillent l'évolution
  • Numération formule sanguine  hyperleucocytose
    avec polynucléose
  • Bilan inflammatoire  hyperfibrinogénémie, VS
    allongée, protéine C réactive élevée
  • Recherche de complexes immuns circulants
  • Surveillance rénale  protéinurie et hématurie

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Endocardite bactérienneVégétation sur la
petite valve mitrale prolabant dans l'oreillette
gauche
37
Endocardite bactérienne
  • La recherche de la porte d'entrée
  • La recherche de la porte dentrée est orientée en
    fonction du germe identifié et du contexte.
  • En l'absence de porte d'entrée évidente guidant
    les examens complémentaires orthopantomogramme,
    radiographies des sinus et consultation
    stomatologique et ORL.
  • Si ce bilan est normal consultation
    gynécologique chez la femme, coloscopie chez
    l'homme, en particulier gt 40 ans.

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Endocardite bactérienne
  • Evolution
  • Elle peut à tout moment être émaillée de
    complications secondaires.
  • -cardiaques Insuffisance cardiaque par fuite
    valvulaire majeure (rupture de cordage,
    désinsertion valvulaire), troubles de conduction,
    rupture du septum ou du sinus de vasalva,
    infarctus (rare).
  • -neurologiques abcès cérébral, accident
    vasculaire cérébral ischémique ou hémorragique.
  • -artérielles ischémie aiguë de membre,
    infarctus splénique, rénal ou mésentérique.
  • -rénales abcès, glomérulonéphrite à complexes
    immuns circulants, insuffisance rénale
  • -pulmonaires dans l'endocardite tricuspide
    (abcès et embolies)

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Endocardite bactérienne
  • Pronostic
  • Constamment mortelle en labsence de traitement
  • Mortalité globale de 20 dans les deux premiers
    mois suivant le diagnostic
  • Peut s'élever à 60 en présence de facteurs
    pronostiques péjoratifs comme
  • -un âge gt 50 ans,
  • -une EI sur prothèse valvulaire,
  • -une insuffisance cardiaque,
  • -une EI aiguë,
  • -des complications rénales ou neurologiques,
  • -la persistance d'une fièvre et d'un syndrome
    septique après 1 semaine d'antibiothérapie,
  • -la virulence du germe en cause (staphylocoques,
    BGN, levures).

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Endocardite bactérienne
  • Traitement Médical
  • -Antibiothérapie
  • Parentérale
  • Double
  • Bactéricide
  • Synergique
  • Prolongée
  • Adaptée au germe et à sa CMI (Cf tableau)
  • -Traitement des complications
  • -Traitement de la porte dentrée
  • Elle doit être réalisée chaque fois que possible
    extraction et soins dentaires, drainage d'une
    sinusite chronique, ablation de polypes

41
ENDOCARDITE bactérienNE
42
Endocardite bactérienne
  • Traitement chirurgical
  • Le traitement chirurgical est proposé dans 3
    circonstances bien différentes
  • -1er cas  L'EI évolue favorablement sous
    traitement médical, sur le plan infectieux et
    hémodynamique. On se retrouve alors dans le cas
    d'une valvulopathie chronique qui doit être
    bilantée et surveillée, la décision opératoire
    reposant alors sur les critères classiques
    propres à chaque valvulopathie.
  • 2ème cas  L'EI sur prothèse valvulaire impose le
    remplacement de la prothèse, de préférence après
    10 jours d'apyréxie.
  • -3ème cas  La chirurgie cardiaque en urgence est
    indiquée -devant la persistance de la fièvre
    et/ou d'hémoculture positive malgré une ATB
    adaptée -en cas de défaillance hémodynamique non
    contrôlée par le traitement médical maximum -sur
    des critères anatomiques, en présence - à
    l'échographie cardiaque - d'abcès périvalvulaire
    (en particulier aortique) ou de végétation
    volumineuse, mobile, a fortiori si le patient a
    déjà présenté un épisode embolique artériel
    périphérique.
  • Cette chirurgie "à chaud" est grevée d'un taux de
    mortalité plus élevé, d'environ 40.

43
Endocardite bactérienneProphylaxie
Geste Pas dallergie aux beta-lactamines Allergie aux beta-lactamines
Soins dentaires et actes sur les VAS en ambulatoire Prise unique avant le geste Amoxicille 3 gr per os Clindamycine 600 mg per os Pristinamycine 1 gr per os
Interventions uro-genitales et digestives 1 dose avant le geste 2e dose 6 heures apres le geste Amoxicilline 2 gr IV en 30 mingentamicine 1,5 mg/kg en 30 minute en perfusion avant le geste Amoxicilline 1 gr per os 6 heures apres le geste Vancomicine 1 gr IV en 60 mingentamicine 1,5 mg/kg en 30 minute en perfusion avant le geste Pas de 2eme dose
44
Surveillance des porteurs de protheses
valvulaires
  • Résumé 
  • Le remplacement d'une valve sténosée ou fuyante
    par une prothèse est une chirurgie courante.
  • Excellente amélioration clinique mais doit plutôt
    être considéré comme une "chirurgie palliative"
    que comme une guérison
  • Survie des opérés 80 à 5 ans, n'excède pas 60
    à 10 ans et 50 à 15 ans.
  • Complications, en particulier hémorragiques,
    thrombo-emboliques, et à l'endocardite
    infectieuse, particulièrement grave dans ce
    contexte.
  • Ces patients sont soumis à certaines contraintes,
    notamment l'observance d'un traitement
    anticoagulant parfaitement équilibré et une
    prophylaxie draconienne de l'endocardite
    infectieuse.

45
Surveillance des porteurs de protheses valvulaires
  • Les principaux types de prothèse valvulaire
  • Il existe deux grands types de prothèses
    valvulaires
  • -les prothèses mécaniques
  • composée de matériaux inertes
  • ayant une excellente durabilité et devant, en
    principe, durer toute la vie du patient
  • dont les inconvénients majeurs sont la
    nécessité d'un traitement anticoagulant à vie
    parfaitement équilibré la sensibilité
    particulière au risque infectieux
  • -les prothèses biologiques ou bioprothèses,
  • le plus souvent d'origine animale, parfois
    d'origine humaine
  • dont l'avantage essentiel est de ne pas
    nécessiter de traitement anticoagulant et de
    comporter un moindre risque de complications
    thrombo-emboliques et infectieuses
  • mais dont l'inconvénient majeur est une
    durabilité inférieure, qui n'excède guère10 ans.

46
Surveillance des porteurs de protheses valvulaires
  • Surveillance
  • -Le patient doit être vu une fois par mois par
    son médecin traitant, afin de vérifier
  • -l'état clinique (fievre et foyer infectieux
    signes insuffisance cardiaque, lipothymie,
    syncope episode neurologique saignement
    auscultation)
  • -l'équilibre du traitement anticoagulant par les
    AVK (Cf plus loin).
  • -Le patient sera examiné par le Cardiologue au
    2-3 ème mois post-opératoire pour la réalisation
    de l'échocardiogramme-Doppler qui servira de
    référence.
  • Ensuite, il sera vu par le cardiologue 1 à 2 fois
    par an, la réalisation d'un écho-Doppler
    transthoracique tous les 1 à 2 ans étant
    recommandée (gradient prothese, surface utile,
    fonctionnement, retentissement VG)
  • Echographie en urgence en cas de suspicion de
    dysfonction ou de syndrome infectieux
  • -Il est souhaitable que le porteur de prothèse
    soit muni d'un carnet de surveillance, dans
    lequel sont indiqués le(s) type(s) de prothèse(s)
    implantée(s), le niveau d'anticoagulation
    souhaité et les caractéristiques de la valve à
    l'écho-Doppler de référence (cf. carte de porteur
    de prothèse valvulaire). Le patient doit être en
    permanence porteur de sa carte de groupe sanguin
    en cas d'accident hémorragique aigu.

47
Surveillance des porteurs de protheses valvulaires
Pour les porteurs de prothèses mécaniques, de
nouvelle génération, l'INR doit être compris
entre 2,5 et 3,0 pour une prothèse aortique et
entre 3,0 et 3,5 pour une prothèse mitrale ou un
double prothèse mitrale aortique.
48
Surveillance des porteurs de protheses valvulaires
  • Complications
  • -Complications thrombo-emboliques
  • -Elles représentent la complication la plus
    fréquente des prothèses valvulaires
  • prothèses mécaniquesgtbioprothèses
  • 1ere année mais toute la vie
  • aortiquegtmitrale (Ex.3,5 années-patients pour
    les valves de Starr-Edwards mitrales contre 2
    en position aortique).
  • -Il en existe plusieurs types
  • Embolies systémiques
  • Accident ischémique transitoire ou constitué,
    parfois définitif laissant des séquelles.
  • Thromboses de prothèse apanage des prothèses
    mécaniques.
  • Dysfonction de prothèse.
  • Thromboses non obstructives Surtout sur les
    prothèses mitrales, avec thrombus sur la face
    atriale de l'anneau d'insertion, pouvant être
    emboligène.

49
Surveillance des porteurs de protheses valvulaires
  • -Complications du traitement anticoagulant
  • -Accidents hémorragiques surtout lorquune
    hypocoagulabilité importante est nécessaire.
  • -1,2 années-patients pour les sujets porteurs
    de valves mécaniques donc sous AVK
  • -Bioprothèses chez les sujets âgés de plus de 75
    ans
  • -Leur gravité est variable, mais certaines
    peuvent aboutir au décès.
  • -En cas d'hémorragie sévère AVK doit être
    interrompu, mais le maintien d'une
    anticoagulation par l'héparine est indispensable,
    en maintenant un TCA de à 2 fois le témoin.
  • L'interruption temporaire du traitement
    anticoagulant est parfois nécessaire, notamment
    en cas d'hémorragie intracrânienne, dont le
    pronostic est dramatique dans ce contexte.
  • -Désinsertions de prothèse
  • -Elles concernent 5 des cas
  • -soit spontanées, par lâchage de sutures, soit
    dues à une EI.
  • -Désinsertion peu importanteasymptomatique et
    sera suspectée par l'apparition d'un souffle.
  • -Plus importanteaggravation fonctionnelle avec
    apparition d'une IC ou d'une hémolyse

50
  • Complications infectieuses
  • --Le risque d'endocardite est un peu plus élevé
    sur prothèse mécanique que sur bioprothèse.
  • -Il existe des formes précoces et des formes
    tardives d'endocardites sur prothèse, qui
    comportent un pronostic différent
  • Les endocardites post-opératoires précoces sont
    la conséquence soit d'une contamination
    per-opératoire soit à la reprise de l'endocardite
    infectieuse qui a nécessité le remplacement.
    Elles revêtent en général un caractère aigu et se
    compliquent de désinsertion de la prothèse. Outre
    l'antibiothérapie adaptée au germe isolé
    (Staphylococcus) dans les hémocultures, une
    réintervention précoce est le plus souvent
    nécessaire. Le pronostic en demeure très sévère,
    avec une mortalité de plus de 60 .
  • L'endocardite tardive, survenant au-delà du
    2ème mois post-opératoire, se rapproche de
    l'endocardite sur valve native avec des germes
    comparables, mais le staphylocoque est néanmoins
    en cause dans 50 des cas. Le pronostic est
    meilleur que celui de l'endocardite précoce,
    d'autant que les germes sont généralement moins
    résistants, mais une réintervention est assez
    souvent, mais inconstamment, nécessaire.
  • -Il faut réinsister sur la prévention et le
    traitement indispensable de tout foyer
    infectieux, notamment ORL et dentaire, chez les
    porteurs de prothèses
  • En cas de fièvre inexpliquée, il est
    indispensable de réaliser des hémocultures
    systématiques, avant toute antibiothérapie
    prescrite à l'aveugle, et une échocardiographie
    en cas de non réponse rapide au traitement.

51
Rétrécissement aortique
  • Généralités
  • Principales causes dégénératives et
    rhumatismales
  • responsable d'un obstacle éjectionnel
    ventriculaire gauche entraînant en amont une
    surcharge barométrique ventriculaire gauche avec
    hypertrophie, et en aval d'une inadaptation du
    débit cardiaque à l'effort
  • manifestations cliniques classiques dyspnée
    d'effort, angor d'effort et syncope d'effort.
  • asymptomatique avec un gradient inférieur à 50
    mmHg surveillance clinique et échographique
  • symptômes où gradient dépasse cette valeur, la
    seule sanction thérapeutique est un remplacement
    valvulaire chirurgical.

52
Rétrécissement aortique
  • Physiopathologie
  • -Obstacle éjectionnel systolique entre ventricule
    gauche et aorte, dès que la surface valvulaire
    est inférieure à 0,75 cm2.
  • -Constitution d'un gradient de pression
    ventricule gauche aorte
  • -Surcharge barométrique systolique ventriculaire
    gauche, avec hypertrophie ventriculaire
  • -Insuffisance coronarienne fonctionnelle, par
    augmentation de la masse et du travail VG et par
    diminution relative de la perfusion coronaire
    (effet Venturi).
  • -Dans les formes sévères, inadaptation du débit
    cardiaque à l'effort, lorsque la surface
    valvulaire aortique est inférieure à 0,50 cm2.
  • -Evolution à long terme vers l'insuffisance
    ventriculaire gauche

53
Rétrécissement aortique
  • Diagnostic
  • Clinique
  • -Asymptomatique pendant plusieurs années
  • -Dyspnée d'effort
  • -Angor d'effort
  • -Syncope d'effort
  • -Insuffisance cardiaque gauche à un stade plus
    évolué
  • -Souffle systolique

54
Rétrécissement aortique
  • Diagnostic
  • Paraclinique
  • -ECGconséquences (Hypertrophie ventriculaire
    gauche)
  • -RPconsequences (Augmentation de lindex
    cardiothoracique)
  • -Echographie cardiaque anatomie valvulaire et
    étiologie, calcifications, gradient et surface
    (doppler), HVG, insuffisance aortique associée,
    fraction déjection
  • -Cathétérisme et angiographie cardiaque
    (préoperatoire) abandonné

55
Rétrécissement aortique
  • Critères de sévérité
  • -Existence de symptômes
  • -Hypertrophie ventriculaire gauche importante à
    l'ECG
  • -Gradient de pression VG-Aorte gt 50 mmHg
  • -Surface valvulaire aortique lt 0.50 cm2

56
Rétrécissement aortique
  • Evolution et pronostic
  • -Le rétrécissement aortique reste longtemps
    asymptomatique. L'apparition de symptômes marque
    un tournant évolutif de la maladie, et va
    rapidement gréver le pronostic spontané
  • Survie moyenne après l'apparition des premiers
    signes 
  • -Dyspnée d'effort  5 ans
  • -Angor d'effort  5 ans
  • -Syncope d'effort  3 ans
  • -Insuffisance cardiaque gauche  1 an
  • -Insuffisance cardiaque globale  6 mois
  • D'autres complications peuvent émailler
    l'évolution
  • Embolie calcaire dans la grande circulation
  • Mort subite (25 des cas)
  • Bloc auriculo-ventriculaire du 2ème et 3ème
    degrés
  • Endocardite infectieuse

57
Rétrécissement aortique
  • Traitement
  • -Médical Il est limité les tonicardiaques
    (digitaliques, dobutamine...) sont classiquement
    contre-indiqués, les vasodilatateurs doivent être
    utilisés à petites doses sous peine d'une trop
    forte diminution de la pré-charge avec risque de
    collapsus, les diurétiques peuvent être utiles en
    cas de dyspnée.
  • Prévention de l'endocardite infectieuse
  • -Chirurgical
  • Remplacement valvulaire aortique par prothèse
    mécanique (sujet jeune) ou biologique (sujet age
    ou CI ou refus du TRT AVK)
  • Indication chirurgicale 
  • FORMELLE dés l'apparition des symptomes
  • DISCUTÉE gradient gt 50 mmHg en l'absence de
    symptômes

58
Insuffisance aortique
  • Généralités
  • le plus souvent d'origine rhumatismale
  • correspond à une incontinence de la valve
    aortique, se manifestant essentiellement en aval
    par des signes d'hyperpulsatilité artérielle et
    une diminution de la pression artérielle
    diastolique, et en amont par une surcharge
    volumique ventriculaire gauche, évoluant à long
    terme vers la dilatation et l'insuffisance
    cardiaque gauche
  • Le traitement médical inhibiteurs de l'enzyme
    de conversion de l'angiotensine et prophylaxie de
    l'endocardite infectieuse
  • Le traitement radical remplacement valvulaire
    chirurgical

59
Insuffisance aortique
Etiologies
Rhumatisme articulaire aigu (60)
Endocardite infectieuse
Syndrome de Marfan, Maladie annulo-ectasiante
Dissection aortique
Syphilis
Cardiopathies congénitales
Spondylarthrite ankylosante
60
Insuffisance aortique
  • Physiopathologie
  • -Régurgitation diastolique de l'aorte vers le
    ventricule gauche
  • -Surcharge volumique diastolique ventriculaire
    gauche, avec dilatation ventriculaire
  • -Chute de la pression diastolique aortique
  • -Pas de compensation en cas dinsuffisance
    aortique aiguëoedème aigu du poumon
    cardiogénique

61
Insuffisance aortique
  • Diagnostic
  • Paraclinique
  • -ECGconséquences (Hypertrophie ventriculaire
    gauche)
  • -Radio Pulmonaireconséquences (Augmentation de
    lindex cardiothoracique, dilatation de laorte
    sus-valvulaire)
  • -Echographie cardiaque anatomie valvulaire et
    étiologie, quantifie limportance de lIA
    (doppler), signes indirects de regurgitation,
    conséquences de lIA (diamètre Ventricule Gauche,
    Fraction Ejection, dilatation de lanneau et de
    laorte sus-valvulaire)
  • -Cathétérisme et angiographie cardiaque-préoperato
    ire abandonné

62
Insuffisance aortique
  • Evolution
  • -L'insuffisance aortique chronique est
    d'évolution lente, peut être longtemps bien
    tolérée, en particulier dans les formes modérées.
  • -La surveillance des patients se fait sur
    l'apparition de symptômes, mais surtout par des
    échographies cardiaques régulières à la recherche
    de critères de sévérité.
  • -L'évolution peut à tout moment être émaillée
    d'une complication, en particulier
  • -oedème aigu du poumon
  • -mort subite d'origine rythmique
  • -endocardite infectieuse

63
Insuffisance aortique
  • Critères pronostics
  • -Existence de symptômes dyspnée deffort, angor
    nocturne, OAP
  • -Aspect de surcharge systolique à lECG (Tlt0)
    et/ou majoration de lHVG
  • -Index cardio-thoraciquegt0,6 sur la radiographie
    thoracique
  • -Diamètre ventriculaire gauche télésystoliquegt55
    mm
  • -Diamètre ventriculaire gauche télédiastoliquegt70
    mm
  • -Augmentation du volume cardiaque à 1 an
    dintervalle
  • -Fraction déjection ventriculaire gauchelt50
  • -Fraction de regurgitation écho-dopplergt50

64
Insuffisance aortique
  • Traitement
  • Médical
  • -vasodilatateurs artériels en particulier
    inhibiteurs de l'enzyme de conversion de
    l'angiotensine
  • -prévention de l'endocardite infectieuse
  • Chirurgical
  • Remplacement valvulaire aortique par prothèse
    mécanique, ou plus rarement biologique
  • Indication chirurgicale 
  • -dès l'apparition des symptômes
  • -aggravation des critères paracliniques, en
    particulier échographiques, avant d'atteindre
    les critères pronostiques péjoratifs

65
Insuffisance mitrale
  • Généralités
  • une incontinence de la valve mitrale, responsable
    en amont d'une surcharge atriale gauche avec
    élévation des pressions pulmonaires, et en aval
    par d'une surcharge volumique ventriculaire
    gauche, longtemps bien supporté dans les formes
    chronique, puis évoluant à long terme vers la
    dilatation et l'insuffisance cardiaque.
  • traitement médical inhibiteurs de l'enzyme de
    conversion de l'angiotensine, les diurétiques et
    la prophylaxie de l'endocardite infectieuse.
  • traitement radical plastie mitrale
    chirurgicale, ou dans les formes anatomiques
    défavorables, en un remplacement valvulaire
    chirurgical.
  • Les formes aiguës au contraire (endocardite,
    rupture de pilier, rupture de cordage) se
    manifestent le plus souvent de manière explosive
    par un œdème aigu pulmonaire, voire un choc
    cardiogénique, et nécessitent une réparation
    chirurgicale rapide.

66
Insuffisance mitrale
Etiologies
Rhumatisme articulaire aigu (60)
Endocardite infectieuse
Dystrophie ou myxoïde -Maladie de Barlow
Dégénérative
Ischémique
Fonctionnelle
Autres
67
Insuffisance mitrale
  • Diagnostic
  • L'insuffisance mitrale chronique est
    asymptomatique pendant plusieurs décades et est
    souvent une découverte d'examen systématique. Les
    formes sévères évoluent progressivement vers la
    dyspnée d'effort, puis de repos et l'insuffisance
    cardiaque globale.
  • L'insuffisance mitrale aiguë (rupture de cordage,
    endocardite infectieuse) s'accompagne dans 50
    des cas d'un syndrome de rupture brève douleur
    thoracique et oedème aigu du poumon, et dans 50
    des cas d'une dyspnée d'effort et de repos
    rapidement croissante.
  • La rupture de pilier à la phase aiguë de
    l'infarctus du myocarde (presque toujours
    inférieur) s'accompagne d'une scène clinique
    dramatique avec installation d'un choc
    cardiogénique et décès dans 2/3 des cas.
  • Signes physiques Souffle dIM et
    retentissement. Contexte

68
Insuffisance mitrale
  • Signes paracliniques
  • -ECGconséquences (Hypertrophie auriculaire
    gauche et ventriculaire gauche diastolique,
    troubles du rythme supraventriculaires)
  • -RPconséquences (cardiomégalie avec augmentation
    de larcltgauche due a la dilatation du VG et
    dilatation de lOG)
  • Particularités de lIM aiguësignes radio dOAP
  • -Echographie-doppler cardiaque
  • anatomie valvulaire et sous valvulaire et
    etiologie (EI, PVM)
  • calcifications
  • sévérité de lIM par le doppler
  • calcul de la fraction de régurgitation
  • évaluation de la dilatation de lOG
  • évaluation de la fonction ventriculaire gauche
    systolique
  • -

69
Insuffisance mitrale Prolapsus de la petite
valve en échographie transoesophagienne
70
Insuffisance mitrale
  • Evolution et pronostic
  • L'insuffisance mitrale chronique reste longtemps
    bien tolérée et 2/3 des patients ne décompensent
    qu'après 50 ans.
  • Les principaux accidents évolutifs sont 
  • -Les troubles du rythme supra-ventriculaires
    fibrillation auriculaire
  • -L'insuffisance cardiaque gauche, avec possible
    OAP en cas de rupture de cordage -L'endocardite
    infectieuse
  • Très rarement
  • - Troubles du rythme ventriculaires, Embolies
    systémiques, Mort subite

71
Insuffisance mitrale
  • Traitement
  • -dans les formes minimes bien tolerees
  • Pas de traitement a visee cardiologique
  • Prophylaxie de lEI
  • Surveillance clinique et échocardiographique
  • -dans les formes symptomatiques
  • Traitement vasodilatateur mixte (IEC)
  • Traitement des TRSV.
  • Prophylaxie de l'endocardite infectieuse.
  • Surveillance clinique et echocardiographique

72
Insuffisance mitrale
  • -Dans les IM chroniques massives Traitement
    curatif chirurgical 
  • Le plus souvent remplacement valvulaire mitral
    par prothèse mécanique ou biologique
  • Si anatomiquement possible valvuloplastie
    mitrale chirurgicale, qui consiste en une
    réparation de la valve, associée à une correction
    des anomalies de l'appareil sous valvulaire
    (rupture ou élongation de cordage) et une
    réduction de l'anneau valvulaire. Ce geste est en
    général possible dans les IM dystrophiques ou
    dégénératives, plus rarement dans les IM
    rhumatismales.
  • -Dans les IM aiguës (rupture de cordage,
    endocardite infectieuse)
  • Dans un premier temps, stabilisation
    hémodynamique par traitement médical intensif
    (vasodilatateurs, diurétiques, si besoin
    dobutamine), qui est généralement obtenue en
    quelques jours.
  • Dans un deuxième temps, chirurgie avec
    remplacement valvulaire ou plastie selon le type
    de lésions valvulaires

73
Athérosclérose
  • Epidémiologie
  • 38 des Français meurent chaque année de
    maladies cardiovasculaires
  • 1ère cause de décès (notamment par infarctus du
    myocarde et accident vasculaire cérébral).
  • Incidence de la maladie est élevée dans les pays
    d'Europe du Nord et en Amérique du Nord).
  • Plus faible dans les zones méditerranéennes,
    dans les pays asiatiques et dans le tiers monde.
  • Corrélée avec le stade d'industrialisation d'une
    contrée, les habitudes alimentaires et le mode de
    vie.

74
Athérosclérose
  • Physiopathologie
  • 1-Génèse de la plaque
  • -Première étape de l'athérosclérose
    pénétration passive et accumulation des
    lipoprotéines de basse densité (LDL-Cholestérol)
    dans l'intima.
  • En relation avec la quantité de LDL-Cholestérol
    plasmatique. Cette infiltration lipidique est
    suivie d'une modification oxydative des LDL par
    différents mécanismes notamment enzymatiques.
  • -Deuxième étape recrutement des monocytes du
    sang via la dysfonction endothéliale puis leur
    transformation en macrophages et cellules
    spumeuses sous l'influence de différents
    facteurs.
  • Macrophages ont un rôle délétère en entraînant
    une réaction inflammatoire chronique locale et la
    production de cytokines pro-inflammatoire.
  • Ces cytokines inflammatoires vont générer à la
    fois la croissance de la plaque, et sa
    fragilisation

75
Athérosclérose
  • Physiopathologie
  • -Troisième étape constitution de la plaque
    mature
  • centre athéromateux et une chape fibreuse
  • Le cÅ“ur lipidique de la plaque est constitué de
    lipides extra et intra-cellulaire
  • Ce centre lipidique de la plaque est isolée de la
    lumière artérielle par une chape fibreuse
    constituée de cellules musculaires lisses, de
    collagènes et d'une matrice extra-cellulaire.
  • Ces cellules musculaires lisses proviennent de
    la média, migrant à travers la limitante
    élastique puis proliférant par la présence des
    facteurs de croissance.
  • Cette chape fibreuse est un facteur de stabilité
    de la plaque d'athérome.

76
Athérosclérose
  • 2-Evolution de la plaque
  • L'évolution sur des années de la plaque se fait
    par une progression parallèle du centre lipidique
    et de la chape fibreuse.
  • Progressivement cette plaque d'athérome fait
    protrusion dans la lumière artérielle entraînant
    donc la formation d'une sténose.
  • Longtemps cette sténose reste modeste grâce à
    des phénomènes compensateurs de l'artère appelés
    remodelage vasculaire (l'artère se dilate pour
    compenser la protrusion de la plaque).
  • Ce mécanisme est ensuite dépassé et la sténose
    devient significative et serrée. ischémie
    myocardique d'abord silencieuse puis douloureuse
    (angor d'effort).
  • La stabilisation par la régression de la lésion
    athérosclérose est possible notamment grâce au
    contrôle des FDRCV.

77
Athérosclérose
  • 3-L'accident aigu de rupture de plaque représente
    le risque évolutif principal
  • Cette rupture survient au niveau de la coque
    fibreuse, et met en contact le sang avec des
    éléments thrombogènes du cœur lipidique. E
  • Expose aux complications ubiquitaires de la
    maladie, du fait qu'elle expose à la thrombose
    artérielle.
  • Cette rupture de plaque peut être secondaire à
    des causes extrinsèques comme une poussée
    d'hypertension artérielle ou un stress important
    mais résulte essentiellement de causes
    intrinsèques, appelées vulnérabilité de la
    plaque.

78
Athérosclérose
  • 4- La thrombose
  • Inconstant mais fréquent après la rupture d'une
    plaque d'athérosclérose.
  • D'abord plaquettaire, puis secondairement
    fibrino-cruorique.
  • Conséquences cliniques graves.
  • Au niveau coronaire syndromes coronariens
    aigus
  • en cas de thrombose occlusive complète, il s'agit
    de l'infarctus du myocarde
  • lorsque la thrombose de l'artère reste incomplète
    il s'agit de l'angine de poitrine instable ou de
    l'infarctus du myocarde sans onde Q.
  • Autres modalités évolutives sont parfois
    possibles
  • fibrinolyse
  • incorporation du thrombus
  • migration embolique a partir de la plaque

79
Facteurs de risque cardio-vasculaire
  • Définition
  • Facteur pour lequel l'exposition du patient à ce
    facteur augmente le risque de survenue de la
    maladie cardio-vasculaire alors que la
    suppression ou l'amélioration de ce facteur
    diminue le risque.
  • Cette définition implique une notion de
    causalité entre le facteur et la maladie.
  • Les quatre FRCV principaux sont
  • le tabagisme
  • les dyslipidémies
  • l'hypertension artérielle
  • le diabète.
  • Les autres FRCV classiques sont l'âge et le
    sexe, les antécédents familiaux, l'obésité, les
    facteurs nutritionnels et la sédentarité.

80
Facteurs de risque cardio-vasculaire
  • Prise en charge
  • 1-Individualiser la présence de ces FDRCV
  • 2-Estimer le risque global d'accident
    cardiovasculaire du patient considéré en fonction
    de l'association éventuelle de plusieurs facteurs
    de risque chez ce patient en sachant que la
    progression du risque est géométrique en fonction
    du nombre de facteurs de risque cardiovasculaire.
  • 3-Elaborer des stratégies de prévention
  • -Chez les patients dont le risque
    cardiovasculaire est élevé
  • Risque Relatif d'accident cardiovasculaire X 2 à
    3 // à une population de même âge
  • Risque gt à 15 à 20 de survenue d'un accident à
    10 ans.

81
Facteurs de risque cardio-vasculaire
  • Tabac
  • -Le grand fumeur (gt20 cigarettes par jour)
  • Risque Relatif multiplié de maladie coronaire par
    3
  • Risque relatif multiplié par 2 à 7
    dartériopathie des membres inférieurs
  • -Effet toxique directe sur l'endothélium
    artériel et l'oxydation des LDL.
  • -Facteur thrombogène favorisant la libération du
    thromboxane A2 par les plaquettes et augmentant
    le taux de fibrinogène.
  • -Impact du sevrage tabagique  le bénéfice est
    précoce et important
  • un an 50
  • -Le nombre de vies sauvées par l'arrêt du tabac
    est supérieur à celui que l'on peut espérer par
    correction d'une hypercholestérolémie ou d'une
    hypertension artérielle.

82
Facteurs de risque cardio-vasculaire
  • Hypercholestérolemie
  • Cholestérol total et LDL-cholestérol sont
    associés de manière curvilinéaire à
    l'augmentation du risque coronarien.
  • Cette relation est moins forte chez la femme,
    pour l'artériopathie des membres inférieurs et
    les accidents vasculaires cérébraux.
  • A linverse le HDL-cholestérol est protecteur.
  • Impact des traitements hypolipémiants
  • Les grandes études de prévention primaire etudes
    ont démontré l'intérêt des statines pour réduire
    le risque vasculaire des baisses de
    LDL-cholestérol de 25 à 35 sont associées à une
    réduction du Risque relatif coronarien de 25 à
    35 tant dans le cadre de la prévention primaire
    que secondaire

83
Facteurs de risque cardio-vasculaire
  • Hypercholestérolemie
  • Recommandations Françaises
  • Toute hypercholestérolémie impose une
    intervention diététique.
  • Le seuil recommandé pour les interventions
    médicamenteuses dépend de la situation du
    patient, et de l'importance et du nombre des
    autres facteurs de risque .
  • En situation de prévention primaire les seuils
    d'intervention (règles diététiques puis statines
    si résultats insuffisants après 3 mois de régime)
    sont un
  • LDL-cholestérol gt respectivement à 2.2 g/l,
    1.6g/L et 1.2g/l lorsque il existe 0, 1 ou 2 et
    plus FRCV associés à la dyslipidémie.
  • En prévention secondaire l'intervention est
    systématique.

84
Facteurs de risque cardio-vasculaire
  • Diabète
  • X 2.5 à 3 le risque de maladie coronaire
  • Diabète de type I après 15 ans d'évolution de
    la maladie (microalbuminurie).
  • Diabète de type II association avec les autres
    facteurs de risque cardiovasculaire, multipliant
    alors par 3 l'impact délétère de ces autres
    facteurs de risque.
  • Impact du contrôle du diabète
  • Indispensable pour ralentir les complications
    liées à la microangiopathie diabétique notamment
    rénale et ophtalmique cet équilibre est
    important aussi, dans le diabète de type II pour
    limiter le risque d'évolution vers la maladie
    coronaire ou limiter les complications à distance
    après infarctus du myocarde.
  • Le contrôle simultané des autres facteurs de
    risque majeurs (hypertension artérielle,
    dyslipidémie, surcharge pondérale, habitudes de
    vie) est particulièrement important chez ce
    diabétique.

85
Facteurs de risque cardio-vasculaire
  • Hypertension arterielle
  • Le lien entre niveau tensionnel et risque
    cardiovasculaire est continu, sans effet de
    seuil.
  • Les grandes études épidémiologiques montrent que
    l'HTA est corrélée plus étroitement avec le
    risque de survenue d'un accident vasculaire
    cérébral que d'un accident coronarien.
  • Lorsque l'hypertension est compliquée d'une
    hypertrophie ventriculaire gauche, le Risque
    relatif de cette hypertension artérielle est
    multipliée par 2.
  • Impact des modifications
  • Le traitement antihypertenseur réduit de 30 à
    40 la survenue des accidents vasculaires
    cérébraux et de 10 à 15 la survenue d'un
    accident coronarien.
  • Cet effet bénéfique se retrouve avec toutes les
    classes thérapeutiques d'antihypertenseurs aussi
    bien dans l'hypertension artérielle systolique
    que systolo-diastolique.
  • L'objectif tensionnel proposé est une tension
    artérielle lt140/90 mmHg chez l'adulte d'âge
    moyen, et des chiffres plus bas encore chez le
    diabétique ou l'insuffisant rénal.

86
Schéma progression géométrique du Risque
Cardiovasculaire en fonction de lassociation des
FRCV (HTA, Présence dun diabète ou dune
dyslipidémie) en rouge le risque CV est gt15 à 5
ans, en vert lt3(Daprès Société Européenne de
Cardiologie - 2001)
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Angine de poitrine stable
  • Généralités
  • Langine de poitrine est la douleur
    intermittente consécutive à lapparition de
    lischémie myocardique.
  • Sa gravité résulte de sa fréquence et de son
    potentiel à évoluer vers des complications graves
    voire mortelles.
  • La physiopathologie de laffection est dominée
    par la présence de lathérosclérose coronarienne
    et les conséquences dune sténose coronaire
     significative  sur la perfusion du myocarde
    conduisant a lapparition de la  cascade
    ischémique .
  • Linterrogatoire a un role preponderant pour le
    diagnostic de langor stable. Les investigations
    complementaires ECG deffort, scintigraphie
    myocardique et coronarographie interviennent en
    complements.
  • Les bases du traitement comportent  mesures de
    prévention, médicaments anti ischémiques (dérivés
    nitrés, bêtabloquants, calcium antagonistes et
    autres), et la revascularisation myocardique
    (pontage aorto coronaire, angioplastie coronaire
    transluminale).

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Angine de poitrine stable
  • Introduction et physiopathologie
  • Douleur intermittente consécutive à l'apparition
    de l'ischémie myocardique
  • Affection grave largement dominée par la
    présence d'une maladie coronarienne athéromateuse
    avec sténose coronaire
  • Gravité potentiel évolutif de cet athérome
    vers la thrombose coronaire et ses conséquences.
  • Diagnostic précoce indispensable nombreuses
    mesures thérapeutiques, tant curatives
    (traitement médical, revascularisation
    myocardique), que préventives (prévention
    primaire ou secondaire) sont efficaces, et ont
    permis de réduire ces 20 dernières années la
    mortalité cardiovasculaire.

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Angine de poitrine stable
  • Introduction et physiopathologie
  • Difficulté diagnostique à deux niveaux
  • toute douleur thoracique n'est pas d'étiologie
    ischémique
  • la douleur angineuse n'est qu'une manifestation
    inconstante de la maladie coronarienne
  • les formes indolores (ischémie myocardique
    cliniquement silencieuse) exposent pratiquement
    aux même risques d'accidents que les formes
    symptomatiques.
  • Ischémie inadéquation entre
  • besoins en O2 du myocarde (augmentant à l effort)
  • et les apports par la circulation coronarienne
    (moindre capacité d adaptation liée à l
    athérosclerose).

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Angine de poitrine stable
  • Les conséquences de l'ischémie myocardique sont
    à la base des tests fonctionnels du diagnostic de
    l'ischémie myocardique
  • C'est "La cascade ischémique", et, par ordre
    chronologique, survient
  • -baisse de la perfusion myocardique
    (scintigraphie myocardique)
  • -altération de la contractilité, du segment
    myocardique concerné (échographie de stress)
  • -modifications de l'électrogénèse cellulaire
    responsable des signes électrocardiographiques de
    l'ischémie, permettant le diagnostic sur l'ECG
    d'effort, mais pouvant également se manifester
    par des troubles du rythme gravissime
    (fibrillation ventriculaire)
  • -la douleur angineuse ne survient que quelques
    dizaines de secondes à quelques minutes après le
    début de l'ischémie elle peut être totalement
    absente l'ischémie est totalement indolore chez
    environ 20 des coronariens jusqu'à 40 chez
    les coronariens diabétiques. -

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Angine de poitrine stable
  • Diagnostic
  • La douleur angineuse est la pierre angulaire du
    diagnostic
  • à l'effort (temps froid, vent contraire).
  • disparaît de facon progressive dans les deux à
    trois minutes suivant l'arrêt de l'effort
  • siège médian, rétrosternale (80 des cas).
  • irradiations cou, le maxillaire inférieur, les
    membres supérieurs surtout le gauche.
  • constrictive serrement, écrasement, impression
    d'étau
  • Nitrosensible l'administration de Trinitrine
    fait disparaître la douleur en 1 à 2 minutes.

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Angine de poitrine stable
  • Au terme de cet interrogatoire
  • L'angor peut être catégorisé comme
  • Typique-si siège et irradiations
    caractéristiques
  • -survenant toujours à un niveau d'effort
    équivalent
  • -cèdant à la fin de l'effort ou en moins de 3
    minutes après trinitrine sublinguale
  • Atypique ou litigieuse  si une de ces trois
    caractéristiques manque
  • D'allure non coronarienne  si 0 ou 1 seul
    critère présent
  • Tenir compte de lage, du sexe et des facteurs
    de risque cardiovasculaires pour estimer la
    probabilite clinique ex
  • Elle est supérieure à 90 pour un homme de plus
    de 45 ans avec angor typique, et inférieure à 15
    pour une femme de moins de 45 ans avec douleurs
    atypiques (diagrammes de probabilité de Diamond
    et Forrester)

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Angine de poitrine stable
  • Examen clinique
  • Normal (RA et signes dathérosclerose)
  • ECG de repos
  • Normal ou anomalies non spécifiques ou séquelles
    dIDM.
  • ECG deffort
  • -Cycloergomètre ou tapis roulant
  • -Apparition des signes cliniques et électriques
    dischémie coronarienne
  • -Possibilité de faux-négatifs et faux positifs
  • -Interpretation en fonction de la probabilité
    clinique prétest
  • -La probabilité de la maladie augmente d'environ
    20 à 30 par rapport à la probabilité clinique
    lorsque l' ECG d'effort est positif et diminue de
    20 à 30 après test négatif.

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Angine de poitrine stableElectrocardiogramme
deffort
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Angine de poitrine stableElectrocardiogramme
deffort
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Angine de poitrine stable
  • Scintigraphie myocardique et échographie de
    stress
  • -Mise en évidence dune image dhypoperfusion
    myocardique réversible
  • -Sensibilité et spécificité, valeur pronostique
    et localisatricegtECG d effort
  • -Indication ECG effort impossible,
    ininterpretable ou discordance clinique et ECG
    deffort (ECG d'effort "positif " chez un patient
    à probabilité clinique de la maladie basse, ou
    "négatif " chez un patient à probabilité clinique
    élevée)
  • -L'échographie cardiaque couplée à la perfusion
    de Dobutamine peut aussi détecter l'ischémie en
    objectivant la diminut
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