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Analg

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DAA tr s intense pourra finalement tre une simple gastro ent rite, ... affirme que l'analg sie masque les sympt mes, retarde le diagnostic et participe ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Analg


1
Analgésie dans la prise en charge des douleurs
abdominales
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Douleur abdominale aiguë (DAA)
  • - Motif de recours fréquent et complexe aux
    services durgences.
  • (Fréquence estimée entre 4 et 8 des passages
    dadultes aux urgences)
  • Sa complexité est représentée par une proportion
    importante de diagnostic final de douleur
    abdominale non spécifique dans le DDA chez
    ladulte (34 à 50).
  • DAA très intense pourra finalement être une
    simple gastro entérite, alors quune présentation
    abdominale peu parlante sera à terme une
    catastrophe chirurgicale.

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Lurgentiste va donc sappuyer sur
  • Un examen clinique structuré autour des signes
    de gravité , interrogatoire, examen physique
    rigoureux et une approche topographique du
    symptôme douloureux.
  • Des examens complémentaires.

Mais ces examens doivent-ils être réalisés sur
un patient algique ou analgesié ?
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Physiopathologie de la douleur
  • Définition
  • Expérience sensorielle et émotionnelle
    désagréable liée à une lésion tissulaire
    existante ou potentielle.
  • Douleur viscérale différente de la douleur
    dautres tissus (peau, os)
  • localisation plus vague
  • intrication complexe entre le système sensitif
    et autonome.

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Mécanismes nociceptifs
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Système autonome
  • Complexe
  • Constitué de
  • Fibres afférentes provenant des structures
    viscérales (fibres non myélinisées) conduit par
  • N pneumogastrique
  • N splanchnique
  • N dorigine pelvienne
  • Pas de centre spécifique et exclusif au niveau
    du SNC

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  • Premier niveau dintégration central se situe sur
    la moelle épinière Réflexes
    médullaires
  • (sudation, variations de la PA)
  • Les autres niveaux dintégration TC,
    hypothalamus et cortex.
  • Le versant efférent Les stimuli douloureux
    peuvent être véhiculés par le syst sympathique ou
    para sympathique.
  • La mise en action de ces 2 syst entraîne des
    modifs a-spécifiques de la douleur pleurs,
    N cardiaque et resp, iléus, vaso-constriction.

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Corrélation clinique
  • La connaissance de cette physiopathologie permet
    de comprendre un certain nombre de signes
    cliniques.
  • Ex défense Mac Burney, Murphy
  • S de Mondor
  • Lirritation péritonéale met en action le syst
    nociceptif et autonome lactivation de ce
    dernier entraîne un iléus réflexe lui-même
    douloureux cercle vicieux douloureux.

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Importance de lanalyse sémiologique
  • de 10 en moyenne la performance
    décisionnelle. Cette analyse consiste
  • Interrogatoire
  • Etude du contexte (diabète, vasculaire, AVK,
    multi-opéré)
  • Type de la douleur, évolution dans le temps,
    intensité, irradiations.
  • Retentissement hémodynamique, neuro, resp,
    métabolique.
  • TR
  • Réitérer lexamen.
  • Lanalyse sémio doit aussi prendre en compte les
    facteurs psychologiques.

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Est-il licite dassurer une analgésie aux
urgences pour une DAA ?
  • Obscurcie-t-elle le diagnostic ?
  • Mythe ou réalité ?
  • La composante douleur est dactualité
  • depuis des années !
  • Sa PEC rentre dans les critères dévaluation des
    services durgences.

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Les données
  • Cope, dans le célèbre ouvrage
  •  Early diagnosis of the acute abdomen  ed 1926,
  • affirme que lanalgésie masque les symptômes,
  • retarde le diagnostic et participe à
    laugmentation
  • de la mortalité et de la morbidité.
  • La dernière version ed 1996,
  • mentionne quil faut prendre en compte la douleur
  • (ne pas le faire est une pratique cruelle !)
  • cependant, lanalgésie doit être administrée
  • après lexamen par un chirurgien.

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Pratique courante
  • Lexamen est rarement réalisé
  • en première intention par un chirurgien,
  • La prescription antalgique de même.
  • Une enquête réalisée en 1999
  • auprès de 182 chirurgiens générale à Iowa montre
  • 7 des patients reçoivent une prescription
    antalgique avant dêtre examinés par le même
    chirurgien.
  • 67 pensent que lanalgésie interfère avec la
    réalisation du diagnostic
  • Cette attitude rejaillit sur les urgentistes
  • 22 des patients avaient reçu un traitement
    antalgique.

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  • 4 études viennent répondre à ces interrogations.
  • Elles ont des points en commun
  • Randomisées en double aveugle, groupe placébo et
    opiacé, évaluation de lintensité de la douleur
    avant et après administration des produits,
    comparaison de lexactitude du diagnostic et du
    traitement entre les 2 groupes.

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Conclusion des 4 études
  • Supériorité groupe opioïde face groupe placébo
    sur lintensité DAA
  • Absence derreur diagnostic chez les patients
    sous opioïde versus groupe placébo
  • Abscence dévolution péjorative dans le groupe
    opioïde
  • Une analyse medline de 1965 à 1999 (acute
    abdomen, drug treatment, opiates) ne montre
    aucune erreur diagnostic attribuée à
    ladministration antalgique.
  • Le traitement de la douleur permet même une
    amélioration de la performance diagnostic et une
    meilleur qualité des examens complémentaires.

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Comment assurer lanalgésie aux urgences ?
  • Conférence de consensus SFMU 1993
  • Conférence de consensus SFMU 1999 spécifique à
    la CN
  • Analgésie type balancé
  • Recours direct aux chlorhydrates de morphine
    dans les douleurs demblée intenses
  • Attention aux AINS si suspicion de pb
    infectieux.
  • Paracétamol largement utilisé
  • seul si douleur dintensité faible
  • intéressante en association
  • Effet anti pyrétique, à intégrer
  • dans le raisonnement clinique.
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