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Prйsentation PowerPoint

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Comparaison entre Bact ries, Archaea et Eucaryotes Champignons Les plantes Bryophytes Embryophytes Bryophytes Bryophytes Bryophytes Anthoc rotes Marchantiopsida ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Prйsentation PowerPoint


1
Notes de Systématique Evolutive Procaryotes,
Champignons, Plantes
par Yvon Reimers
2
Procaryotes
3
Stratégies de classification
  • Approches
  • Taxonomique basée sur caractères phénotypiques
    visant à lidentification et à la nomenclature
    des bactéries.
  • Morphologie
  • Spores
  • Flagelles
  • Organisation de la paroi
  • Relation à loxygène
  • Type nutritionnel
  • Bactéries photosynthétiques
  • Bactéries chimiotrophes
  • Lithotrophie (substrats nutritifs inorganiques)
  • Organotrophie (substrats nutritifs organiques)
  • Bactéries autotrophes
  • Bactéries hétérotrophes
  • Phylogénétique basée sur des caractères
    génotypiques et qui vise à établir lévolution
    des bactéries.
  • Composition de lADN rapport (GC/GCAT)100
  • Rapport très variable chez les bactéries
    (20-78) sans donner dindication phylogénétique
    sûre.
  • gt5 ? il est probable que les bactéries
    nappartiennent pas à la même espèce.
  • Hybridation des acides nucléiques

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Procaryotes
Entérobactérie
Protéobactérie
Pseudomonade
Micrococcacée
Bacilles formant des endospores
Streptomyces
GRAM
Mycobactérium
Actinomycète
Bactérie
Termomonospora
Faenia
Archaea
Unicellulaire
Procaryote
Coloniale
Cyanobactérie
Filamenteuse avec hétérocyste
Empire
Protozoaire
Filamenteuse sans hétérocyste
Règne
Protiste
Sous règne
Filamenteuse ramifiée
Phylum
Algue
Eucaryote
Groupe 1
Groupe 2
Fungi
Groupe 3
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5
Comparaison entre Bactéries, Archaea et Eucaryotes
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Champignons
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Champignons
Bactérie
Protozoaire
Protiste
Algue
Archaea
sorocarpe
Procaryote
Acrasiomycète
Myxomycota
Myxomycète
sporange de résistance
Eucaryote
Chytridiomycète
Mastigomycotina
2n
Oomycète
Mycota
Zygomycotina
Zygomycète
Hémiascomycète
Plectomycète
cléistothèce
Eumycota
Ascomycotina
Pyrenomycète
périthèce
Empire
Discomycète
apothèce
Règne
Téliomycète
baside
Basidiomycotina
basidiocarpe raside
Sous règne
Hyménomycète
Phylum
Blastomycète
Deutéromycotina Ou Fungi imperfectii
Sous-phylum
Hyphomycète
Coelomycète
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Plantes
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Les plantes
Eucaryote
Marchantiopsida
Bryophyte
Bryopsida
Anthoceropsida
Lycophyte
Plantes
Ptérydophyte
Sphénophyte
Trachéophyte
Filicophyte
Cycadophyte
Gymnosperme
Ginkgophyte
Empire
Règne
Spermatophyte
Conifère
Sous règne
Phylum
Classe
Angiosperme
Ordre
Famille
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Bryophytes
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Bryophytes
Marchantiales
Calobryales
Marchantiopsida
Metzgeriales
Eucaryote
Jungermanniales
Bryophyte
Sphaerocarpales
Plantes
Sphagnales
Trachéophyte
Polytrichaea
Polytrichales
Dawsoniaceae
Bryopsida
Tétraphidales
Empire
Règne
Andréales
Sous règne
Pleurocarpes
Bryales
Phylum
Acrocarpes
Classe
Anthoceropsida
Anthocerotales
Ordre
Famille
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Embryophytes
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Marchantiopsida Bryopsida Anthoceropsida
  • Ils sont classiquement divisés en 2
    embranchements distincts
  • Les Bryophytes il sagit dun groupe
    paraphylétique qui consiste en 3 groupes
    monophylétiques
  • Les Anthoceropsida
  • Les Marchantiopsida
  • Les Bryopsida
  • Les Trachéophytes (Ptérydophytes, Gymnospermes et
    Plantes à fleurs)
  • Quelques caractères dérivés propres
  • On observe la présence dune alternance de
    générations.
  • On observe la présence de spores haploïdes
    résistantes à la dessiccation.
  • Il y a présence dune cuticule.
  • Il y a présence dun embryon.
  • On observe des sexes mâle et femelle distincts.
  • Le thalle est encré par des rhizoïdes.

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Bryophytes
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Marchantiopsida Bryopsida Anthoceropsida
  • Ce sont des plantes terrestres ou aquatiques
    (rares) qui ont un cycle de vie hétéromorphique.
  • Ils dépendent de leau environnante afin de
    maintenir la pression de turgescence des cellules
    ce sont des plantes poikylohydriques. A cause
    de cela, on les trouve dans les environnements
    humides, bien que certaines espèces aient
    développées une tolérance aux conditions sèches
    et puissent pousser dans des environnements plus
    extrêmes tels que des rochers exposés ou des murs
    et dans la canopée. Durant les périodes sèches,
    les plantes se dessèchent presque totalement et
    demeurent dans un état quiescent. Lorsque leau
    est à nouveau disponible, elle est prise
    rapidement par la plante et la photosynthèse est
    relancée peu après.
  • Le cycle de vie des Bryophytes est une alternance
    entre 2 phases.
  • Gamétophyte (haploïde) il sagit de la phase de
    production des gamétanges et des gamètes. Il
    sagit de la phase dominante, et est représentée
    par le thalloïde vert (ou plante à feuilles). Il
    se développe depuis les spores haploïdes en
    produisant de simples filaments appelés protonéma
    (Marchantiopsida et Bryopsida). Les protonéma
    développent une ou plus structures en forme de
    bourgeon qui se différencient pour former le
    gamétophyte et rhizoïdes plus complexes. La
    différentiation chez la plante se fait par
    division cellulaire apicale et toutes les
    divisions cellulaires du gamétophyte sont
    mitotiques (la division méiotique ne se trouvant
    que lors de la production des spores dans la
    capsule). La gamétophyte porte les gamétanges
  • Les anthéridies il sagit des organes sexuels
    mâles qui produisent les spermatozoïdes qui sont
    contenus dans la structure protectrice qui les
    entoure appelée landroecium. Ce sont des
    structures ressemblant à des sacs qui contiennent
    les spermatozoïdes biflagellés. Ces derniers
    devront nager jusquà larchégone et la
    fertilisation réussie des Bryophytes dépend ainsi
    de leau pour transporter les cellules sexuelles
    mâles vers la partie femelle.
  • Les archégones il sagit des organes sexuels
    femelles qui sont contenus dans la structure
    protectrice qui les entoure nommée gynoecium. Il
    sagit de structure ressemblant à des ballons qui
    contiennent lœuf. A lintérieur, après la
    fertilisation, le zygote se développe en un
    embryon de sporophyte et éventuellement en
    sporophyte.
  • Sporophyte (diploïde) cest la phase de
    croissance des spores. Elle est représentée par
    les structures de port des spores, cest-à-dire
    le pied basal, la tige et la capsule. Cette phase
    est totalement dépendante du gamétophyte et vit
    relativement peu de temps. Nous pouvons noter que
    le sporophyte est la phase dominante chez les
    Trachéophytes et consiste en la plante à
    feuilles. Il consiste en un pied basal qui
    grandit à lintérieur du gamétophyte pour y
    obtenir les nutriments nécessaires la capsule
    et la tige qui élève la capsule au-dessus du
    gamétophyte. Cest à lintérieur de la capsule
    que les divisions méiotiques de cellule mère
    donne naissance aux spores haploïdes.
  • La distribution chez les Bryophytes est achevée
    par
  • La dispersion des spores
  • Le mouvement par le vent ou leau des gemmes ou
    des parties de la plante.
  • Les Bryophytes sont
  • Monoïques une simple plante porte à la fois les
    gamétanges mâle et femelle. Chez ces espèces où
    la fertilisation se fait par les gamètes
    originaires de la même plante, les cas de
    fertilisation réussie sont plus fréquents.
  • Dioïques les plantes portent soit les
    gamétanges mâles, soit femelles. Ici les cas de
    réussite dépendent de la proximité des plantes
    mâles et femelles, mais ce système à lavantage
    de produire plus de croisements.
  • La reproduction végétative par des structures
    spécialisées appelées gemmes ou par fragmentation
    de parties de la plante est fréquente.

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Bryophytes
  • Description morphologique
  • Ils mesurent entre quelques millimètres et
    plusieurs centimètres. Ils contiennent de la
    chlorophylle a et b, du ?-carotène et des
    xanthophylles (lutéine) dans leur plastides, de
    lhémi-cellulose et de la cellulose dans leurs
    parois, et lamidon est utilisé comme principale
    réserve de nourriture. Ils manquent
  • De vraies racines
  • De véritables vaisseaux internes (xylème et
    phloème des Trachéocytes)
  • Le flot des gènes est achevé de 3 manières
    différentes
  • Le transfert de spermatozoïdes vers les parties
    femelles
  • Le transport à longue distance de spores et une
    reproduction réussie
  • Le mouvement des gemmes et des parties de la
    plante et une reproduction réussie

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Bryophytes
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Anthocérotes
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Anthoceropsida
  • Ils sont annuels dans les régions tempérées et
    tropicales et se trouvent surtout dans les sols
    humides et les murs.
  • Quelques caractères dérivés propres
  • Les valves continuent de se séparer et le
    méristème basal continue de produire plus de
    matériel sporophytique afin que des spores soient
    produites tout au long de la vie du sporophyte.
  • Description morphologique
  • Le cycle de vie
  • Les gamétophytes sont thalloïdes et forment des
    rosettes vert clair à foncé. Le thalle est
    indifférencié, excepté pour les petites cavités
    internes qui contiennent des cellules mucilages,
    du mucilage et des colonies de Nostoc. La surface
    inférieure du thalle possède des pores
    mucilagineux qui sont entourrés par 2 cellules
    qui ressemblent au stomate ces structures sont
    nommées pseudostomates. La formation des organes
    sexuels est dépendante de la photopériodicité, la
    diminution des jours initie la production de
    gamètes et la fertilisation se passe en hiver.
    Les anthéridies croissent à partir dune cellule
    proche de la surface du thalle une chambre est
    formée autour de lanthéridie qui souvre lorsque
    les spermatozoïdes sont matures. Larchégone
    croit superficiellement avec les cellules du col
    qui souvre à la surface du thalle.
  • Les sporophytes contenant une petite quantité de
    tissu fertile à lintérieur proviennent du
    développement dun zygote diploïde. Le sporophyte
    continue de sétendre à partir dun méristème
    basal. Durant ce laps de temps, larchesporium se
    différencie en un cylindre creux, dont le centre
    est occupé par une colonne stérile. Autour se
    forme une couche multicellulaire.alors que cette
    partie sèche, les différentes partie du
    sporophyte (valves) se séparent complètement et
    tournent. Cela expose le spore ce qui permet la
    dispersion des spores. Les valves continuent de
    se séparer et le méristème basal continue de
    produire plus de matériel sporophytique afin que
    des spores soient produites tout au long de la
    vie du sporophyte, fait caractéristique des
    Anthocérotes.
  • Chez la plupart des espèces, un seul
    chloroplaste, contenant un complexe pyrénoïde
    (une région de condensation du glucose en amidon)
    est trouvé dans chaque cellule. La présence de
    cette structure suggère que les Anthocérotes sont
    plus proches des algues que les autres
    Bryophytes.

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Marchantiopsida (Hépatiques)
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Marchantiopsida
  • Quelques caractères dérivés propres
  • Le protonema est en série.
  • Le rhizoïde est généralement unicellulaire.
  • Le gamétophyte mature en position dorso-ventrale.
  • On trouve des corps lipidiques dans les cellules.
  • La capsule se mature avant que la tige ne
    sallonge.
  • Ils nont ni racines, ni système vasculaire.

Marchantiales
Calobryales
Metzgeriales
Marchantiopsida
Jungermanniales
Sphaerocarpales
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Calobryales
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Marchantiopsida
  • Description morphologique
  • Ils sont définis par un axe droit avec 3 rangées
    de feuilles qui sont radiallement symétriques.
  • Les archégones sont terminaux et on ne trouve pas
    de feuilles stériles grandissant autour du jeune
    sporophyte.

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Sphaerocarpales
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Marchantiopsida
  • Description morphologique
  • Ce sont des plantes avec un thalle. Les bords
    sont en franges. Les anthéridies et les
    archégones se trouvent dans de petites grappes
    qui sont enfermés dans un feuillet involucré.
  • Le sporophyte consiste en une simple capsule. Les
    spores possèdent dautres parois lourdement
    épaissies et des parois internes à lamelles
    multiples.
  • Ce sont des plantes usuellement dioïques.

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Marchantiales
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Marchantiopsida
  • La croissance du thalle est dépendante de la
    photopériode et cesse durant les jours allongés.
  • On assiste à 2 types de reproduction
  • La reproduction sexuée (détail sous morphologie)
  • La reproduction végétative se fait
  • par extension du thalle et par le dépérissement
    de lancienne plante,
  • par la production de gemmes qui sont maintenue
    dans des coupes gemmelaires spécialisées situées
    sur la face supérieure du thalle.
  • Description morphologique
  • Ce sont des plantes exclusivement thalloïdes. Ils
    sont branchés de manière dichotomique par un
    ruban central et la surface supérieure est
    divisée en zones hexagonales et en pores. En
    coupe transversale, on voit que les pores
    souvrent dans une chambre qui contient les
    tissus photosynthétiques. Les pores permettent
    sûrement laération du thalle en réduisant la
    déshydratation.
  • En dessous des tissus chlorophylliens se trouve
    une couche de cellules qui ne possèdent pas de
    chloroplastes. Le côté inférieur du thalle
    possède des rangées de peignes ( écailles ) et
    de rhizoïdes unicellulaires avec des invagination
    en forme de pince.
  • Marchantia est une espèce dioïque et le gamète
    mâle et le gamète femelle sont produit sur une
    structure en ombrelle (lanthéridiophore mâle et
    larchéoniophore femelle) qui se développent à
    partir dune bifurcation du thalle.
  • Les archégones, structures flasques, croissent en
    rayon sur la face supérieure de lombrelle et
    suite à une croissance différentielle, elles
    sinversent avec le temps. Chaque rangée des
    archégones est séparée par un pécrichète. À
    maturité, la cellule canal ventrale et les
    cellules du col des archégones dégénèrent et
    leurs produits forment le mucilage au travers
    duquel nagent les spermatozoïdes.
  • Les anthéridies sont produites sur la face
    supérieure de lombrelle. Elles sont situées dans
    de petits trous et sélèvent sur de courtes tiges
    et sont attachées par une robe de cellules
    stériles. Les anthéridies matures contiennent une
    masse de petites cellules cubiques
    (spermatocystes) qui se différencient en
    spermatozoïdes biflagellés.

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Jungermanniales
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Marchantiopsida
  • On assiste à 2 types de reproduction
  • Sexuée (cf. morphologie)
  • Végétative elle se fait
  • Par régénération à partir de fragments de tige et
    de parties de la plante depuis des plantes
    matures.
  • Les gemmes multicellulaires sont aussi communes
    dans ce groupe.
  • Description morphologique
  • Les Hépatiques feuillues possèdent des tiges
    dressées ou rampantes et les structures les plus
    diverses de ce groupe sont les feuilles. Elles
    varient de la simple couche de cellule à 2 ou 3
    formes lobées. Chez la plupart des Hépatiques
    feuillues, la tige est dorso-ventrale et des
    feuilles sont arrangées en 3 rangées (2 latérales
    et 1 ventrale). La classification dans ce groupe
    est basée surtout sur la morphologie de la
    feuille, incluse leurs orientations et leurs
    insertions sur la tige
  • Succubes lorsque les bords antérieurs de la
    feuille est disposé régulièrement en-dessous des
    bords postérieurs de celles qui sont en face.
  • Incubes lorsque cest linverse qui se produit.
  • Les feuilles ne possèdent pas de nervures, un
    fait commun chez les mousses.
  • Les gamétanges spécialisés comme on en voit chez
    les Marchantiales ne sont jamais observés ici.
    Les espèces peuvent être monoïques ou dioïques.
  • Les anthéridies sont superficielles à lorigine
    et apparaissent usuellement seules, placées le
    long de laxe des feuilles et les archégones sont
    produites au bout de la pousse principale. Les
    sporophytes sont verts lorsquils sont jeunes. La
    capsule se développent lorsquils sont encore
    enfermés dans la calyptre et lextension des
    sètes lorsque la capsule est mature est très
    rapide. La méiose dans les sporocystes est
    précédée par le lobbing du protoplaste, les
    rainures indiquant les plans qui sépareront les 4
    spores de la tétrade. Les  elaters , qui sont
    des structures spiralées qui assistent les spores
    dans leur dispersion, sont communément présentes
    parmi les spores et les capsules souvrent par 4
    valves.

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Metzgeriales
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Marchantiopsida
  • Description morphologique
  • Ils consistent en un simple thalle très peu
    différencié. Les thalles sont souvent simplement
    reliés.
  • Les gamétanges sont exposés sur la face latérale.
    La seule anthéridie repose dans des cavités à la
    surface du thalle alors que les archégones sont
    regroupées, également à la surface du thalle.
  • La maturation du sporophyte, la production des
    spores et les modes de dispersion sont similaires
    à ceux des Jungermanniales.

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Bryopsida (Mousses)
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Bryopsida
  • On les trouve dans presque tous les habitats qui
    permettent la vie aux plantes. Ce sont
    dimportantes espèces pionnières.
  • Quelques caractères dérivés propres
  • On observe un stade du protonéma bien distingué
    lors de la croissance.
  • Les gamétophytes sont feuillus lorsquils sont
    matures.
  • Les rhizoïdes sont multicellulaires.
  • La croissance sporophytique se fait à partir
    dune cellule apicale.
  • Les capsules possèdent un mécanisme douverture
    complexe.
  • Description morphologique
  • On nobserve jamais délatères stériles.

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Sphagnale
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Bryopsida
  • Les modes de reproduction
  • Végétative fragmentation des plantes matures.
  • Sexuée (cf. morphologie de la plante)
  • Description morphologique
  • Ce groupe contient un seul genre Sphagnum. Ces
    plantes sont monoïques ou dioïques.
  • Le gamétophyte adulte consiste en une tige droite
    à partir de laquelle une foule de branches
    croissent.
  • Les feuilles sont faites de cellules en forme de
    diamant avec des épaississement spiralés et des
    pores qui sont entremêlés avec des cellules
    chlorophylliennes, une forme unique à ce genre.
    Les cellules en forme de diamant sont vides et
    agissent comme réservoirs deau.
  • Lépiderme des branches et les tiges sont
    entourés par une couche de cellules vides
    allongées qui retiennent aussi leau.
  • Les anthéridies se développent à partir de laxe
    des feuilles des branches supérieures. La femelle
    consiste en un groupe darchégones en forme de
    bourgeon et de bractées à lapex de la tige
    principale. Le sporophyte consiste en une capsule
    contenant un archésporangium en forme de dôme et
    dun pied, les sètes sont mal distingués et
    lélévation de la capsule se fait par un
    pseudopodium. Le relâchement des spores survient
    lorsque la capsule explose suite à la montée de
    pression alors que les parois se dessèchent. Les
    spores germent pour former un filament qui se
    différencie en un petit protonéma thallique
    surlequel un bourgeon se développe.

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Polytrichiale
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Bryopsida
  • Quelques caractères dérivés propres
  • On assiste à la croissance annuelle de la tige.
  • Description morphologique
  • Il existe 2 familles de Polytrichiales
  • Polytrichaceae ils possèdent un gamétophyte
    relativement complexe. Les tiges exhibent une
    différentiation interne (leptoïde et hybridoïde)
    et les feuilles, arrangées en 6 à 8 rangées
    arrangées en spirale, ont une série de lamelles à
    leur surface. Les anthéridies sont produites dans
    un périgonium apical, cest-à-dire une structure
    en forme de coupe à lapex de la tige. Cette
    dernière continue de croître durant lannée à
    partir dune cellule apicale du périgonium
    donnant naissance à laccroissement annuel de la
    tige (caractéristique de ce groupe). Les
    archégones sont aussi produites au sein dune
    structure protectrice et à lapex des principales
    tiges des plantes femelles.
  • Dawsoniaceae

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Andreaeale
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Bryopsida
  • Description morphologique
  • Les organes sexuels sont formés apicallement et
    le sporophyte ressemble à celui de Sphagnum dans
    larchesporium en forme de dôme et du
    pseudopodium. Louverture se fait par 4 fentes
    longitudinales dans la paroi de la capsule.

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Bryales
Règne PLANTES Phylum BRYOPHYTES Classe
Bryopsida
  • On observe 2 types de reproduction
  • Sexuée (cf. morphologie des Bryales)
  • Végétative elle est fréquente parmi les mousses
  • Par fragmentation des plantes matures
  • Par la production de structures spécialisées.
  • Description morphologique
  • Ce groupe peut être divisé en 2
  • Acrocarpes Dans ce groupe, les tiges sont
    droites, avec peu de branches et le sporophyte
    est terminal par rapport à la tige principale.
  • Pleurocarpes Dans ce groupe, les tiges sont
    prostrées avec beaucoup de branches et les
    sporophytes se trouvent sur les branches
    latérales.
  • Les feuilles sont usuellement insérées en spirale
    autour de la tige mais parfois elles reposent sur
    un plan. Elles ont normalement une épaisseur
    dune couche de cellules, mais il peut arriver
    quil y en ait plusieurs couches.
  • Ce sont des plantes dioïques ou monoïques, avec
    des variations parmi ces 2 possibilités. Les
    anthéridies et les archégones sont nombreux et
    sont entremêlés dans des poils stériles ou
    paraphyses.
  • La photopériode et la température affectent
    laspect des phases sexuelles pour la plupart des
    mousses.
  • Le développement du sporophyte commence
    immédiatement après la fertilisation. Une paroi
    transversale divise le zygote en une cellule
    supérieure et une cellule inférieure qui se
    différencient en région du pied et en capsule et
    sètes. Lextension de ces sètes commence avant
    que la capsule soit mature et cette extension
    arrache les calyptres du corps principal du
    gamétophyte.
  • La structure la plus remarquable des Bryales est
    lanneau de structures en forme de dents nommé
    péristome. Ce dernier se développe à partir de 3
    couches de cellules qui sont épaissies le long de
    leur paroi. Le péristome est hygroscopique et
    bouge en réponse aux changements de leau de son
    environnement relâchant ainsi les spores.
  • Les spores possèdent de fines parois et germent
    rapidement en un réseau de protonéma. Ces
    derniers portent des structures en forme de
    bourgeon qui se développent en gamétophyte.

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Bryales
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Tableau récapitulatif des Bryophytes
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Ptérydophytes
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Ptérydophytes
Pour le reste des informations sur les
Ptérydophytes, il faut se référer au petit
polycopié distribué au cours qui est fort bien
fait! ?
Lycopodiaceae
Eucaryote
Lycophyte
Selaginellaceae
Bryophyte
Isoetaceae
Plantes
Ptérydophyte
Sphénophyte
Equisetaceae
Trachéophyte
Botrychium
Spermatophyte
Filicophyte
Osmundia
Asplenium
Avènement des tiges contenant les vaisseaux
conducteurs de la sève qui permettent aux plantes
de croître en hauteur et qui leur permet
daffirmer leur indépendance par rapport au
milieu aquatique! (phase 2n)
Empire
Filicales
Ceterach
Règne
Sous règne
Dryopteris
Phylum
Il ne faut pas toujours chercher la logique dans
la distribution des classes, ordres,
Classe
Ordre
Famille
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Lichens
33
Lichens
Règne FUNGI Phylum LICHEN Classe
Ascomycète srtt
  • Qui sont les lichens ?
  • Il vivent sur les sols granitiques et pas
    calcaires, car
  • Les granites nabsorbent pas leau et les lichens
    sont des organismes à peu deau. Comme les
    mousses, les lichens sont incapables de retenir
    leau.
  • Les lichens se sont adaptés physiologiquement,
    pendant les saisons humides il vivent et durant
    les saisons sèches, ils subissent la
    dessiccation.
  • Les champignons lichénisés se trouvent parmi les
    différentes classes de champignons (gt46 des
    Ascomycètes sont des lichens). Pratiquement tous
    les lichens sont des Ascomycètes, quelques uns
    proviennent des basidiomycètes. Il ne sagit donc
    pas dun groupe monophylétique. Ce sont des
    champignons qui sassocient en symbiose avec
  • Des algues (algues vertes) unicellulaires ou
    pluricellulaires.
  • Des cyanobactéries (algues bleues) ce sont des
    procaryotes hétérocystes qui fixent lazote.
  • Ils possèdent une forme bien particulières
    dalimentation puisquils tirent les hydrates de
    carbones des algues.
  • Il est possible de séparer les 2 composantes
    (champignons algues), mais ils se développent
    mal. Par contre, ils reforment un lichen
    lorsquils sont replacés ensemble.
  • Le fait que 99 des lichens soient des
    Ascomycètes nous permet dobserver des apothécies
    contenant les asques qui contiennent les spores.
    Nous observons aussi des périthèces, mais jamais
    de cléistothèces.
  • On peut observer une reproduction asexuée avec la
    division du thalle.

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34
Lichens
  • Il en existe 3 formes biologiques
  • Crustacé ils se trouvent sur les roches,
    tuiles, terre, écorces. Ils sont difficiles à
    enlever. Ce sont dexcellents bio indicateurs de
    lenvironnement/du substrat (p.ex. la couleur
    rouge indique la présence de fer). Ce sont des
    espèces différentes selon quils poussent sur du
    calcaire ou du granite. (a)
  • Foliacé ils sont épiphytes, càd quils sont
    fixés sur le substrat sans rien en retirer (ce ne
    sont pas des parasites). Ils sont faciles à
    détacher du substrat. Ils possèdent une
    organisation stratifiée en pseudo-tissus
    (champignon algues vertes en couche non
    continue pour que la lumière arrive sur les
    cyanobactéries cyanobactéries qui fixent
    lazote). (b)
  • Fruticuleux ils possèdent une grande diversité
    biologique. On peut les voir pendant, en buisson
    (surmonté dune apothécie organe de
    reproduction) ou en trompettes. (c)

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Les différents types dapothécies chez les lichens
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Périthèces
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Asques
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Spores
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Reproduction végétative isidie, soralie et
sorédie
Différents types de soralies
Différents types disidies
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Lichens
Les lichens sont de bons bio indicateurs de
létat de lenvironnement (pollutions,),
notamment de la radioactivité ambiante, par
rapport aux plantes supérieures pour les raisons
suivantes.
Les lichens sont très sensibles au dioxyde de
soufre (SO2) qui les tue! Lozone na pas deffet
sur les lichens, car ces derniers sont
métaboliquement inactifs en été où les pics
dozone sont observables!
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41
Spermatophytes
42
Spermatophytes
Cycadophyte
Gymnosperme
Ginkgophyte
Eucaryote
Conifère
Protoangiosperme
Bryophyte
Monocote
Ptérydophyte
Monocotylédone
Liliide
Plantes
Commélinidé
Monoaperturé
Trachéophyte
Magnolidé
Spermatophyte
Eudicot
Angiosperme
Caryophillidé / Santale
Euangiosperme
Empire
Rosidé I
Triaperturé
Règne
Rosidé II
Rosidé
Sous règne
Rosidé III
Phylum
RosidéIV
Super ordre
Homochlamydie (T) 3 / Haplochlamydie (S)
Astéridé I
Ordre
Astéridé II
Astéridé
4-5 Hétérochlamydie
Famille
Astéridé III
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Gymnospermes
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Gymnospermes (plantes à ovule nu)
  • Plésiomorphie caractère relativement primitif
  • Apomorphie caractère relativement évolué
  • Les Bryophytes possèdent un gamétophyte (1n)
    dominant. Ce sont des plantes terrestres.
  • Les Ptérydophytes possèdent un sporophyte (2n)
    dominant. Ils possèdent 2 cycles un gamétophyte
    et un sporophyte qui sont séparés. Leur
    gamétophyte peut parasiter le sporophyte et
    rester à lintérieur et sur le sporophyte.
  • La miniaturisation du gamétophyte est une
    évolution.

Cryptogames
Spermatophytes
t
Bryophytes
Ptéridophytes
Gymnospermes
Angiospermes
  • Graine
  • Tube pollinique
  • Pseudocarpelle
  • Tige feuillée
  • Corme
  • Racines
  • Vaisseaux
  • Carpelle
  • Double fécondation
  • Ovule
  • Ils ne développent pas de formes herbacées, leur
    cycle de vie est donc lent car nécessitant
    beaucoup dénergie et de matériaux. La phase
    végétative est très longue par rapport à la phase
    reproductive.
  • Au niveau de lappareil végétatif, la croissance
    est désormais assurée par une zone
    méristématique, le cambium, produisant le xylème
    et le phloème. Le xylème des Gymnospermes est
    constitué par des trachéides ( éléments
    conducteurs à parois lignifiées, communiquant les
    uns avec les autres). Il sagit de vaisseaux
    imparfaits, à fonction de conduction et de
    soutien.

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45
Gymnospermes (plantes à ovule nu) Appareil
reproducteur
  • Chez les Spermatophytes, nous observons une
    réduction extrême de la phase gamétophytique avec
    une organisation très spécifique de lensemble
    sous forme de 2 structures lovule (femelle)
    et le grain de pollen (mâle). Celles-ci rendent
    la fécondation quasi indépendante de leau, grâce
    à des vecteur comme le vent (anémogamie) ou les
    animaux (zoogamie). Ces acquisitions sont
    presque concomitantes avec lindividualisation
    dorganes reproducteurs très spécialisés comme
    les cônes des Pinophytes et les fleurs des
    Angiospermes. On assiste aussi à la
    transformation de lovule en graine
    (déshydratation des tissus), mais chez certaines
    lignées uniquement Pinophytes (y.c. les
    Chlamydophytes) et Angiospermes. Cette
    acquisition rend possible la dormance et favorise
    la dispersion, ce qui a sûrement aidé ces groupes
    par rapport aux Ginkgophytes et aux Cycadophytes.
  • Chez les Gymnospermes, larbre est le sporophyte.
    Comme chez les Sélaginelles, larbre développe
    des microsporophylles et des macrosporophylles
    qui sont arrangés en cônes mâles et femelles. Si
    ces cônes sont portés par le même arbre, on parle
    despèce monoïque et sils sont portés par 2
    sporophytes différents, on parle despèce
    dioïque. Ces notions de monoecie et de dioecie
    seront aussi appliquées aux Angiospermes.
  • Dans le cône mâle, chaque sporophylle porte 2
    microsporanges (sacs polliniques) qui produisent
    par méiose des tétrades de microspores (cellules
    mères du pollen). Le noyau haploïde dune
    microspore se divise encore pour produire une
    cellule végétative et 2 noyaux reproducteurs, les
    3 formant le gamétophyte mâle ou grain de pollen.
  • Dans le cône femelle, chaque macrosporophylle
    porte 2 macrosporanges. Une macrosporange est
    formée dune enveloppe entourant une macrospore
    (cellule mère de lendosperme), cest lovule. La
    macrospore haploïde va se diviser de nombreuse
    fois pour produire un macroprothalle
    pluricellulaire (gamétophyte femelle ou
    endosperme) où se formeront des archégones
    contenant les oosphères. Le gamétophyte restant
    fixé sur le sporophyte, lendoprothallie est
    définitivement acquise. Pour que la fécondation
    ait lieu, un grain de pollen transporté par le
    vent se fixe sur des sécrétions du macrosporange.
  • Chez les Pinophytes, la cellule végétative du
    pollen développe un tube pollinique conduisant
    les 2 noyaux reproducteurs à travers le micropyle
    de lovule. Ce phénomène rendant la fécondation
    indépendante de leau se nomme siphonogamie. Les
    2 noyaux reproducteurs vont fusionner avec les
    oosphères, mais un seul embryon survivra.
    Lendosperme constituera le tissu nourricier et
    le tégument durcira pour former une graine. Il
    peut se passer une année entre pollinisation et
    fécondation. La graine se forme par
    ralentissement des fonctions physiologiques et
    déshydratation des tissus. Lélément de
    dispersion (diaspore) ainsi protégé peut
    attendre durant plusieurs années les bonnes
    conditions de germination (dormance) (cf. p.37).
  • Chez les Cycadophytes et les Ginkgophytes, le
    cycle est comparable, ci ce nest que les gamètes
    mâles libérés par le tube pollinique sont ciliés
    et nagent dans le liquide de la chambre
    pollinique pour atteindre loosphère
    (zoïdogamie). Ce mécanisme semble archaïque
    puisque la fécondation dépend dun milieu aqueux,
    mais interne à la plante cette fois. Par
    ailleurs, lovule se développe même en absence de
    fécondation. Cette dernière nayant lieu quune
    fois la séparation davec la plante mère, les
    réserves (endosperme) étant déjà formées
    (fruits nauséabonds des Ginkgos femelles). Il
    ny a donc pas formation de  vraie  graine, car
    il ny a pas de déshydratation des tissus et la
    germination suit rapidement la fécondation, sans
    le temps de latence qui caractérise la graine.
  • Chez les Chlamydospermes (?) protègent leurs
    micro- et macrosporophylles par des enveloppes
    bractéennes homologues des vraies fleurs des
    Angiospermes. Il y a aurait de plus présence
    dune double fécondation.

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46
Gymnospermes (plantes à ovule nu) Appareil
reproducteur (suite et fin)
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Cycadophyte
Règne PLANTES Phylum ANGOSPERMES Classe
Cycadophyte
  • On en trouve beaucoup en Afrique et en Amérique
    du Sud. Ils datent du Secondaire.
  • Il nécessite la présence deau pour la
    fécondation dans la chambre pollinique.
  • Quelques plésiomorphies
  • Les ovules ne se transforment pas en graines qui
    sont de toute manière constituées même sans
    fécondation.
  • Le grain de pollen est cilié.
  • Il y a nécessité de la présence de leau pour la
    fécondation
  • Quelques apomorphies
  • Description morphologique
  • Il sagit de plantes de petites tailles à grandes
    feuilles pennées. Leur tronc, non ramifié, est
    terminé par un bouquet de feuilles
    composées-pennées disposées en spirale.
  • Les plantes sont dioïques, portant des
    inflorescences en cône. Il y a mise au point dun
    ovule fixé sur le macrosporophylle (feuilles
    spécialisées disposées en spirale au sommet du
    tronc) dans les oosphères. Les macrosporophylle
    portent plusieurs ovules sur leur marge. Il y
    arrive un grain de pollen qui libère 2
    anthérozoïdes ciliés par son tube qui pousse dans
    la chambre pollinique pour féconder les œufs
    (zoïdogamie).
  • Les microsporophylles (étamines) portent un grand
    nombre de microsporanges (sacs polliniques).
  • Les ovules ne se transforment pas pes en graines
    qui sont de toute manière constituées même sans
    fécondation. En fait, que lovule soit fécondé ou
    non, le  fruit  tombe! Il ny a pas formation
    de vraie graine, car la germination suit
    rapidement la fécondation, sans le temps de
    latence qui caractérise la graine.
  • Les grandes feuilles en forme de palmier serait
    une structure très primitive!

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Ginkgophyte
Règne PLANTES Phylum ANGOSPERMES Classe
Ginkgophyte
  • Ces plantes datent du Secondaire.
  • Il y a nécessité de la présence de leau pour la
    fécondation.
  • Quelques plésiomorphies
  • Les fruits tomberont quils soient fécondés ou
    non.
  • Il y a nécessité de la présence de leau pour la
    fécondation
  • Quelques apomorphies
  • Description morphologique
  • Ce sont des arbres de grande taille au tronc
    ramifié, à feuilles simples. Ils se reconnaissent
    à leurs feuilles à nervation dichotomique,
    bilobées, caduques.
  • Ce sont des plantes dioïques. 2 ovules sont
    produits dans les oosphères, ils mûrissent en
    shypertrophiant avant fécondation. La
    fécondation a lieu lorsque les ovules sont
    séparés de la plante mère. A nouveau, les fruits
    tomberont quils soient fécondés ou non. La
    fécondation se fait à nouveau par des grains de
    pollen qui produisent des tubes polliniques qui
    libèrent les gamètes ciliés (anthérozoïdes) dans
    la chambre pollinique (zoïdogamie). Il ny a donc
    pas formation dune vraie graine.

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49
Cônifère
Règne PLANTES Phylum ANGOSPERMES Classe
Cônifère (Pinophyte)
Les Gnétales sont aussi nommées Préangiospermes
ce qui veut tout dire pour en savoir plus, voir
pp.81-82 du livre.
  • Ils sont représenté sur tout le globe, mais
    surtout en montagne, dans le Nord ou dans le Sud
    extrême ou les zones froides. Ils se trouvent
    dans les zones défavorables, car ils ne
    parviennent pas à rivaliser avec les plantes à
    fleurs qui sont mieux adaptées aux endroits
    chouettes ?.
  • Ils sont important en terme de biogéographie,
    p.ex. podocarpus où le pollen permet de
    reconstituer lhistoire grâce à son aspect
    particulier.
  • Chez nous les épicéa ont été favorisés grâce à
    leur très beau troncs.
  • Les pins Sylvestres sont construit selon le
    modèle Massart (cf. ci-contre).
  • Le mélèze est le seul conifère de nos régions à
    posséder des feuilles caduques.
  • Pourquoi y a-t-il plus despèces en Amérique du
    Nord quen Europe? Il se trouve que les grandes
    chaînes de montagnes européennes sont situées
    dEst en Ouest et les chaînes américaines sont
    situées Nord-Sud. Les Alpes ont ainsi fait
    barrage à la fuite des espèces vers le Nord lors
    des glaciations, ce qui nest pas arrivé en
    Amérique du Nord de part lorientation des
    montagnes, permettant ainsi la survie de plus
    despèces.
  • Quelques plésiomorphies
  • On peut en observer quelques unes sur le tableau
    comparatif du TP  Angiospermes .
  • Quelques apomorphies (pour des Gymnospermes)
  • Siphon
  • Graine
  • Description morphologique
  • Ils possèdent une structure ligneuse qui est un
    mélange de fibre et de moyen de transfert de la
    sève.
  • On assiste à linvention de la graine. Pour quil
    y ait une graine, il faut quil y ait fécondation
    sinon rien ne se produit. Les grains de pollen
    sont souvent munis de 2 ballonnets (anémogamie).
    Ils produisent des tubes polliniques qui
    conduisent 2 gamètes mâles immobiles jusquaux
    archégones (siphonogamie). Les gamètes peuvent
    se passer de milieu aqueux pour la fécondation.
    Après la pollinisation, les écailles sappliquent
    les unes contre les autres, protégeant ainsi
    lovule jusquà maturation complète de la graine
    et formant un  fruit composé .
  • Ils se différencient des autres Gymnospermes
    grâce à
  • Siphon (tube pollinique)
  • Graine
  • Il y a souvent présence dun système de
    protection des graines par des écailles. Il y a 2
    écailles
  • Une ligneuse (protectrice).
  • Une fertile qui porte 2 ovules à sa surface.
  • Les pommes de pins (pives) peuvent être
  • Tombantes
  • Montantes
  • Les feuilles sont en aiguille ou en écaille,
    disposées en spirale ou regroupées en faisceaux,
    sauf rares exceptions (feuilles simples,
    entières).
  • Les fleurs sont unisexuées, monoïques ou
    dioïques.

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Angiospermes
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Angiospermes
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Ranunculaceae
Zingiberaceae
Saxifragaceae
Nymphaeaceae
Arecaceae
Papaveraceae
Bromeliaceae
Liliaceae
Protoangiosperme
Platanaceae
Alliaceae
Juncaceae
Monocote
Orchidaceae
Vitaceae
Cyperaceae
Monocotylédone
Liliide
Iridiaceae
Poaceae
Linaceae
Commélinidé
Monoaperturé
Violaceae
Aristolochiaceae
Magnolidé
Euphorbiaceae
Piperaceae
Polygonaceae
Salicaceae
Magnoliaceae
Caryophyllaceae
Eudicot
Celastraceae
Lauraceae
Droseraceae
Angiosperme
Caryophillidé / Santale
Fabaceae
Brassicaceae
Euangiosperme
Rosaceae
Malvaceae
Rosidé I
Gentianaceae
Urticaceae
Rutaceae
Triaperturé
Rosidé II
Rubiaceae
Empire
Juglandaceae
Sapindaceae
Rosidé
Rosidé III
Solanaceae
Règne
Fagaceae
Geraniaceae
RosidéIV
Boraginaceae
Sous règne
Betulaceae
Lythraceae
Lamiaceae
Phylum
Astéridé I
Cucurbitaceae
Myrthaceae
Super ordre
Verbenaceae
Astéridé II
Astéridé
Homochlamydie (T) 3 / Haplochlamydie (S)
Aquifoliaceae
Scropulariaceae/Plantaginaceae
Ordre
Astéridé III
Cornaceae
Apiaceae
4-5 Hétérochlamydie
Famille
Campanulaceae
Orobanchaceae
Ericaceae
Caprifoliaceae
Asteraceae
Oleaceae
Primulaceae
52
Angiospermes (plantes à fleurs)
  • Chez les Angiospermes, les vaisseaux sont
    parfaits contrairement à ceux des Gymnospermes.
    Ils sont en effet uniquement consacrés à la
    conduction. Le xylème fait circuler leau et les
    sels minéraux et le phloème fait circuler les
    sucres de la sève élaborée. Ce système vasculaire
    spécialisé est mieux adapté à la régulation de la
    transpiration et de la photosynthèse que les
    trachéïdes des Gymnospermes. Cela fait des
    Angiospermes des organismes plus compétitifs. De
    plus, chaque organe des Angiospermes a sa
    fonction spécifique (spécialisation).
  • Lunité de croissance fondamentale est un article
    ou entre-nœud, terminé par une feuille et un
    bourgeon axillaire.
  • La racine
  • Si elles permettent dabord de pomper leau, les
    sels minéraux et les nutriments azotés du sol,
    elles ont aussi un rôle dancrage et de soutien
    de la plante.
  • Dans certains cas, on voit apparaître des
    fonctions diverses respiratoire (palétuvier
    blanc), réserves glucidiques (Daucus),
  • La tige et le tronc
  • La tige peut être considérée comme une
    juxtaposition darticles au bout desquels
    naissent les feuilles ou les fleurs.
  • Elle a dabord un rôle de support pour les
    organes fondamentaux de la nutrition (feuilles)
    ou de la reproduction (fleurs). De plus les
    vaisseaux de la tige assurent la distribution des
    nutriments, gaz, et autres hormones aux organes.
  • Les tiges se développent normalement en hauteur,
    mais certaines sont rampantes. On peut dans
    certains cas assister à des hypertrophies des
    tiges.
  • Le tronc, qui assure parfois lassimilation
    chlorophyllienne, est une tige assurant son
    épaississement par 2 zones méristématiques
  • Lassise subérophellodermique (produisant le
    suber ou liège)
  • Lassise libéro-ligneuse ou cambium.
  • Les branches sont des ramifications latérales,
    munies ou non, selon leur âge, des 2 assises.
  • La feuille
  • Il sagit dorganes aplatis, à symétrie
    bilatérale, dont le rôle principal est
    deffectuer la photosynthèse et la respiration
    cellulaire.
  • La phyllotaxie est la disposition des feuilles
    sur la tige et peut suivre différents modèles
    (cf. ci-contre pour les grandes lignes).
  • Des bractées peuvent se développer sur les
    entre-nœuds. Des stipules sont fréquemment
    observés de part et dautre de linsertion du
    pétiole sur la tige.
  • La feuille comporte 2 parties
  • Le limbe (où circule les nervures)
  • Le pétiole (intermédiaire entre la tige et le
    limbe)
  • Les feuilles et les pétioles sont généralement
    munis de poils plus ou moins denses (trichomes).

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53
Angiospermes (plantes à fleurs) Appareil
reproducteur
  • Comme chez les Gymnosperme, la plante proprement
    dite est le sporophyte. Lappareil reproducteur
    est la fleur, le plus souvent hermaphrodite dont
    les microsporophylles mâles sont les étamines et
    les macrosporophylles femelles sont les
    carpelles.
  • Dans les étamines, 4 microsporanges (sacs
    polliniques) produisent par méiose des tétrades
    de microspores haploïdes (cellules mères du
    pollen). Chaque microspore se divise à son tour
    pour donner le microgamétophyte mâle, ou grain de
    pollen, càd un noyau végétatif (cellule mère du
    tube pollinique) et un noyau spermatogène. Ce
    dernier se divisera encore pour donner 2 noyaux
    reproducteurs.
  • Dans lovule (macrosporange), une cellule mère
    de la macrospore subit une méiose pour donner 4
    macrospores haploïdes dont 3 dégénèrent. La
    macrospore survivante subit alors 3 mitoses
    successives pour donner une cellule avec 8 noyaux
    cest le sac embryonnaire à 8 noyaux
    caractéristique des Angiospermes
    (macrogamétophyte femelle). De ces 8 noyaux,
    seuls les 2 noyaux polaires et loosphère
    fusionneront avec les 2 noyaux reproducteurs
    mâles. Après pollinisation et germination du tube
    pollinique (siphonogamie), un des noyaux
    reproducteurs mâles fusionne avec loosphère pour
    donner le zygote, tandis que lautre fusionne
    avec les 2 noyaux polaires pour donner un tissu
    nourricier triploïde, lalbumen. Le zygote donne
    un embryon qui se développe dans le sac
    embryonnaire, tandis que les téguments de lovule
    forment la paroi de la graine (cf. cycle
    ci-contre).
  • Il existe donc un bon nombre de différences entre
    Angiospermes et Gymnospermes (cf. tableau rempli
    aux TPs). Dautres caractères que ceux mentionnés
    ont sans doute contribué au succès des
    Angiospermes. On citera p.ex. la pollinisation
    par les insectes (entomogamie) et les animaux en
    général (zoogamie) le gaspillage de pollen est
    moindre et la pollinisation moins aléatoire que
    dans lanémogamie des Gymnospermes.

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54
Angiospermes (plantes à fleurs) Appareil
reproducteur (suite)
  • Variations de la fleur
  • Il sagit de lappareil reproducteur des
    Angiospermes. Sa structure est étroitement liée à
    la pollinisation, et varie donc en fonction des
    rapports avec les animaux pollinisateurs, ou des
    cas danémogamie ou dhydrogamie. Son évolution
    va en direction de la fixation et de la réduction
    du nombre de pièces florales, vers la soudure et
    la miniaturisation. Ce dernier cas est associé au
    regroupement en inflorescences.
  • La fleur est constituée de 4 types de pièces
    florales, insérées sur le réceptacle
  • Les sépales généralement verts (formant le
    calice)
  • Les pétales généralement colorés (appareil
    dattraction ou daffichage formant la corolle)
  • Les étamines (partie mâle formant landrocée)
  • Les carpelles (partie femelle formant lovaire
    (!?) ou gynécée)
  • On observe différents types denveloppes florales
  • Hétérochlamyde lorsque sépales et pétales forment
    le périanthe.
  • Homoïochlamyde lorsque ces 2 verticilles sont
    difficiles à distinguer et que lon les nomme
    tépales, formant le périgone. Se trouve plutôt
    dans les groupes primitifs.
  • Mono- ou haplochlamyde lorsque lun des 2
    verticilles est amené à disparaître. Se trouve
    plutôt dans les groupes primitifs.
  • Achlamyde lorsque le périanthe est totalement
    absent.
  • Ces pièces sarrangent en spirale sur un
    réceptacle convexe, le thalamus (groupes
    archaïques) ou successivement, en plusieurs
    verticilles sur un réceptacle plat ou concave
    (fleurs cyclique ou verticillée). Les
    verticilles sont en principe décalés les uns par
    rapport aux autres, càd que théoriquement, les
    carpelles alternes avec les verticilles
    détamines qui alternent avec les pétales qui
    alternent avec les sépales. Certaines familles
    plutôt primitives ont des fleurs
    spiralo-cycliques (Ranunculaceae), les étamines
    et les carpelles étant insérés en spirales, alors
    que le périanthe est verticillé. Les pièces
    florales peuvent être libres (dialy-) ou soudées
    (syn- ou gamo-). On considère que la gamopétalie
    est une évolution puisque lanimal est alors
    mieux dirigé dans une fleur tubulaire.
  • La symétrie dune fleur
  • Actinomorphe (régulière), càd que la fleur
    possède plusieurs plans de symétrie (Ranunculus).
  • Zygomorphe (régulière et bilatérale), càd que la
    fleur ne possède quun plan de symétrie
    (Anthirinum).
  • Asymétrique (irrégulière), càd que la fleur ne
    possède pas de plans de symétrie (Canna).
  • La coévolution a favorisé des fleurs zygomorphes
    ou asymétriques, mieux adaptées aux
    pollinisateurs.
  • Notons aussi que lon peut observer des
    structures diverses glandes à nectar
    (nectaires), éperons et disques nectarifères,
    poils, écailles,

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55
Angiospermes (plantes à fleurs) Appareil
reproducteur (suite)
  • Variations de landrocée
  • Landrocée est lappareil reproducteur mâle de la
    fleur. Une étamine (microsporophylle) est formée
    dune env
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