Embolie pulmonaire: quelles stratйgies diagnostiques ? - PowerPoint PPT Presentation

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Embolie pulmonaire: quelles stratйgies diagnostiques ?

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Embolie pulmonaire: quelles strat gies diagnostiques ? DESC r animation m dicale Nice 2004 Pierre LE CAM Score clinique Les tests habituels ne peuvent ni confirmer ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Embolie pulmonaire: quelles stratйgies diagnostiques ?


1
Embolie pulmonaire quelles stratégies
diagnostiques ?
  • DESC réanimation médicale
  • Nice 2004

Pierre LE CAM
2
Score clinique
  • Les tests habituels ne peuvent ni confirmer ni
    écarter la possibilité dune EP, mais ils peuvent
    aider à prendre la décision de pousser plus loin
    les explorations.
  • Basse probabilité clinique
  • prévalence EP 10
  • Probabilité clinique intermédiaire 30
  • Haute probabilité clinique 70

3
Wells. Clin Chest Med, 2003 Wells. Thromb
Haemosth 2000 Wells. Ann Intern Med 1998
4
Hyers, Am J Respir Crit Care Med 1999
5
D. Dimères (1)
  • Par méthode ELISA (Vidas), MDA ambulatoire,
    probabilité clinique faible (Simpli RED) ou
    intermédiaire excellente sensibilité, faible
    spécificité, VPN très élevée. Bounameau. Lancet
    1991
  • Brown. Ann Emerg Med
    2002
  • Sensibilité 97, VPN 99,6 Dunn. JACC 2002
  • LATEX intérêt VPN de 94 à 100 Quinn Am
    J Crit Care Med 1999

6
D. Dimères (2)
  • Ratio D. Dimères / Fibrinogène, si gt 1000 est en
    faveur dune EP Kucher J Thromb Haemosth 2003
  • D. Dimères normaux et espace mort normal élimine
    EP Rodger. Chest 2001
  • Kline. JAMA
    2001
  • D. dimères normaux et pO2 gt 80 mmHg élimine EP
    Eggermayer. Thorax 1998

7
Gaz du sang
  • Pas dutilité pour le diagnostic dEP
  • Rodger Am J Crit Care Med 2000
  • Stein Chest 1996

8
ECG
  • Pas dutilité dans lexploration dune EP. Manque
    de spécificité. (intérêt pronostic ?)

9
RP
  • Pas dutilité dans lexploration dune EP.
  • Trop faible sensibilité et spécificité.
  • Utile au diagnostic différentiel ? score
    clinique.
  • Pas dintérêt pronostic Elliott Chest 2000

10
Scintigraphie pulmonaire de perfusion
(ventilation)(1)
  • Détermine 4 états normale, basse probabilité,
    probabilité intermédiaire, haute probabilité.
  • Apporte le diagnostic si
  • normale? permet décarter le diagnostic (VPN
    95 ). PISA-PED Chest 1995
  • Haute probabilité? permet la mise en route du
    traitement (VPP 81). PISA-PED Chest 1995
  • Indéterminée dans 60 à 73 des cas. PIOPED JAMA
    1990

11
Scintigraphie pulmonaire de perfusion
(ventilation)(2)
  • Avantages
  • Cliché P/V normal écarte la présence dune EP
  • La dose de rayonnement est faible
  • Pas de substances de contraste à base dIode
  • Inconvénients
  • La majorité des clichés nont pas de valeur
    diagnostique
  • Les clichés ne permettent pas de diagnostiquer
    une autre maladie
  • Coût très élevé
  • Non disponible tout le temps
  • Pas dimage directe et corrélation inter
    observateur pauvre (malgré nouveaux critères)

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Échographie thoracique
  • Reissig. Chest 2001
  • 69 patients suspects dEP
  • Sensibilité 80
  • Spécificité pour détecter lésions pulmonaires
    92
  • VPP 95
  • VPN 72

2 lésions rondes parenchymateuses, hypoéchogènes
à base pleurale. Et vues sur le scanner.
13
AngioRM (1)
  • Meaney N Engl J Med 1997
  • AngioRM (gado) comparée à angiographie
  • 30 patients suspects dEP
  • 3  reviewers 
  • Sensibilité de 100, 87, 75
  • Spécificité de 95, 100, 95
  • Gupta Radiology 1999
  • 36 patients
  • Sensibilité de 85
  • Spécificité de 85
  • VPN de 92
  • VPP de 92
  • 6 emboles non vus (sous-segmentaires)

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AngioRM (2)
  • Haage Am J Respir Crit Care Med 2002
  • Étude animale
  • EP expérimentale
  • Compare TDM spiralé, angioRM, angioRM temps réel

15
(No Transcript)
16
AngioRM (3)
  • Avantages
  • allergie Iode
  • Pas dirradiation
  • Très bonne visualisation possible
  • Inconvénients
  • Temps
  • Coût
  • Disponibilité
  • Discordance inter observateur

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Angiographie pulmonaire
  • Toujours  Gold Standard 
  • Morbidité de 3,5 à 6
  • Mortalité de 0,2 à 0,5
  • Variation de la concordance inter observateur
    98 pour EP lobaire, 90 pour segmentaire, 66
    pour sous segmentaire .PIOPED. JAMA 1990
  • Baile Am J Respir Crit Care Med 2000 sur étude
    animale autopsique sensibilité 87, valeur
    prédictive positive 88.
  • Disponibilité ?

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Échographie cardiaque (transthoracique)
  • Études parfois contradictoires
  • Miniati Am J Med 2001, étude prospective, écho
    normale ou échec pour identifier 50 des EP
    prouvées à langioG
  • Non recommandé comme examen de dépistage pour le
    diagnostic dEP.
  • Goldhaber Ann Intern Med 2002
  •  Statement  Am J Respir Crit Care Med 1999
  • Meilleur signe ratio volume télé diastolique
    VD/VG. Mansencal Am J Cardiol 2003
  • Utilité dans EP avec retentissement hémodynamique
    ?
  • Intérêt pronostic ?

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Échographie cardiaque (transthoracique)
20
Échographie cardiaque (trans-œsophagienne)
  • Permet de visualiser directement les thrombi
  • Pour EP aiguë avec retentissement hémodynamique.
    Sensibilité 76, Spécificité 100.
  • Pruszyck Heart 2001
  • ETO vs TDM spiralé (mais EP aiguës et chroniques)

Pruszyck Chest 1997
21
Scanner spiralé (1)
  • Il existe trois types de clichés de TDM
    hélicoïdale
  • 1. Absence dEP et établissement dun autre
    diagnostic diagnostic. Des investigations plus
    poussées visant à déceler une thromboembolie
    veineuse submassive cliniquement ne sont plus
    nécessaires chez ces patients.
  • 2. Une EP patente est décelée dans une artère
    pulmonaire segmentaire ou une artère plus grosse.
  • 3. Les clichés de TDM hélicoïdale qui sont
    inadéquats sur le plan technique et ceux qui
    révèlent une EP sous-segmentaire sont tous
    considérés comme des clichés nayant aucune
    valeur diagnostique. Il est alors nécessaire
    deffectuer des tests additionnels dans ce cas.
  • La TDM hélicoïdale est en voie de remplacer
    rapidement la scintigraphie pulmonaire. Stein Am
    J Cardiol 2004.

  • Trowbridge Am J Med 2004

22
Scanner spiralé (2)
  • Sensibilité TDM spiralé gt Scintigraphie
  • Mayo Radiology 1997
  • Permet dexclure le diagnostic dEP avec
    sécurité. Goodman Radiology 2000
  • Moins précis pour patients de réa.
  • Velmahos J trauma 2004

23
Schoepf Circulation 2004
24
State of the art. Am J Respir Crit Care Med 1999
25
Scanner spiralé (3)
  • Diagnostic des EP sous-segmentaires scanner
    spiralé multibarrettes angiographie.
  • Baile Am J Respir Crit Care Med 2000
    (animale)
  • Schoepf Radiology 2002
  • Intérêt du scanner spiralé multibarrettes
    temps, précision

26
(No Transcript)
27
(No Transcript)
28
Scanner spiralé (4)
  • avantages
  • 1. Possibilité de visualiser directement les
    emboles
  • 2. Précision élevée en présence demboles de
    grande taille (segmentaires ou plus étendues)
  • 3. En labsence dune EP, possibilité de poser un
    diagnostic différentiel
  • désavantages
  • 1. Les images lacunaires des petits vaisseaux
    nont pas de valeur diagnostique.
  • 2. Il faut avoir recours à un produit de
    contraste (problèmes en cas dinsuffisance rénale
    ou dantécédents dallergie).
  • 3. Des résultats normaux ne permettent pas
    décarter le diagnostic dEP de petite taille.
  • 4. Le patient est exposé à un taux de rayonnement
    important (? 500 radiographies pulmonaires).

29
Schoepf Circulation 2004
30
Études coût-efficacité
  • Perrier Am J Respir Crit Care Med 2003
  • Stratégie associant D Dimères, Doppler, scanner
    spiralé, quelque soit la probabilité clinique est
    la meilleur au niveau coût efficacité
  • Paterson Chest 2001
  • 3 stratégies a peu près équivalentes
  • Scinti ? doppler ? scanner spiralé
  • Scinti ?doppler ? angiographie
  • Scanner spiralé ? doppler (coût élevé mais
    survie espérée ?)

31
Perrier Am J Respir Crit Care Med 2003
32
Cas particuliers
  • Insuffisance rénale
  • Allergie
  • Grossesse
  • BPCO même capacité diagnostique que population
    normale avec évaluation clinique, D Dimères et
    TDM spiralé ou angioG
  • EP grave

Ieneke Am J Respir Crit Care Med 2000
33
Cas particuliers
  • EP grave
  • échographie cardiaque Goldhaber N Engl J Med 1998

  • Riedel Heart 2001
  • - (ETT ou ETO) pour rechercher dysfonction VD
    (dilatation, hypokinésie, ratio volumétrique).
    Éliminer diagnostics différentiels. Détermination
    de critères de thrombolyse ?
  • Intérêt des biomarqueurs (pronostic avec
    troponine et BNP)?

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Quelle stratégie diagnostique ?
  • Étude PIOPED en 1990.
  • Guidelines ATS Am J respir Crit Care Med 1999
  • Guidelines BTS Thorax 2003
  • Dernièrement 4 études
  • Musset Lancet 2002
  • Van Strijen Ann Intern Med 2003 groupe 
     ANTELOPE 
  • Fedullo N Engl J Med 2003
  • Perrier Am J Med 2004

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State of the art. Am J Respir Crit Care Med 1999
36
Thorax 2003
37
Thorax 2003
38
Musset Lancet 2002
  • Prospective, multicentrique (France), 1041 p
  • Combinaison proba clinique, scanner spiralé,
    doppler VMI.
  • But estimer la sécurité de larrêt des
    anticoagulants chez proba basse et intermédiaire
    et scanner spiralé et doppler négatifs.
  • évaluée par la fréquence des évènements
    thromboemboliques dans les 3 mois.

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(No Transcript)
40
Musset Lancet 2002
  • Résultats convainquants pour ambulatoires 0,8
    dépisode TE
  • élevés chez patients hospitalisés
  • Pour  haute proba  avec doppler et scanner lt0,
    faux- 5,3 besoin de tests additionnels
  • Nécessité de coupler TDM spiralé au doppler

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Van Strijen Ann Intern Med 2003
  • Prospective, multicentrique, 510 patients
  • Si scanner spiralé normal ou non concluant (pas
    dautre diagnostic)? doppler VMI
  • Pas de décoagulation si TDM normal ou autre
    diagnostic
  • Évènements thromboemboliques (TDM normal) 0,4.
    Autre diagnostic 1,5
  • Conclusion scanner spiralé utilisé comme 1er
    test diagnostique avec sécurité. Peu de valeur
    additionnelle du doppler

42
Van Strijen Ann Intern Med 2003
43
Perrier Am J Med 2004
  • Étude prospective, multicentrique, 965 p
  • Proba clinique, D Dimères, doppler VMI, scanner
    spiralé
  • EP éliminée si doppler et TDM lt0 et probabilité
    clinique basse ou intermédiaire.
  • Suivi à 3 mois événements thromboemboliques 1

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Figure. Flow chart summarizing the diagnostic
process in the study. Several patients who were
categorized as not having pulmonary embolism by
the study criteria were anticoagulated during
follow-up for reasons other than venous
thromboembolism. The number of patients who were
not anticoagulated at any time during follow-up
is indicated in the Figure under the caption no
Rx. Those numbers were used to calculate the
3-month thromboembolic risk. Ranges in square
brackets indicate 95 confidence intervals. CT
computed tomography DVTdeep vein thrombosis
ELISAenzyme-linked immunosorbent assay PE
pulmonary embolism Rx treatment.
Perrier Am J Med 2004
45
Fedullo N Engl J Med 2003
Figure 1. Diagnostic Approach to a Patient with a
High Clinical Probability of Embolism, Using
Helical CT Scanning or VentilationPerfusion
Scanning as the Initial Diagnostic Study.
46
Fedullo N Engl J Med 2003
Figure 3. Diagnostic Approach to a Patient with a
Low Clinical Probability of Embolism, Using
Helical CT Scanning or VentilationPerfusion
Scanning as the Initial Diagnostic Study.
47
Fedullo N Engl J Med 2003
Figure 4. Diagnostic Approach to a Patient with
an Intermediate Clinical Probability of Embolism,
Using Helical CT Scanning or VentilationPerfusion
Scanning as the Initial Diagnostic Study.
48
Goldhaber Lancet 2004
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Conclusion
  • Nombreux guidelines. Fedullo NEJM 2003
  • Goldhaber
    Lancet 2004
  • Nouvelle place du scanner spiralé examen n1
  • Intérêt du scanner multibarrettes
  • Importance de lévaluation clinique
  • Écho cœur et hémodynamique instable
  • Avenir angioRM ? Étude PIOPED 2 ?
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