LA%20REFORME%20DE%20LA%20PROTECTION%20DE%20L - PowerPoint PPT Presentation

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LA%20REFORME%20DE%20LA%20PROTECTION%20DE%20L

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D velopper la pr vention sur un plan autre que le suivi m dical avant m me ... CCAS. Dans des lieux d'accueil d'acc s libre pour parents et professionnels ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LA%20REFORME%20DE%20LA%20PROTECTION%20DE%20L


1
LA REFORME DE LA PROTECTION DE LENFANCE
  • Loi du 05 mars 2007

2
LA PREVENTION
  • Drs A. CHOUABE et C. SCHEPENS

3
PREVENTION PERINATALE
  • Développer la prévention sur un plan autre que
    le suivi médical avant même larrivée de lenfant
    et pendant les premiers jours de vie.
  • Améliorer la sécurité et la qualité des soins
    tout en développant une offre plus humaine et
    plus proche.

4
Objectifs de lentretien du 4ieme mois
  • Dans un climat de confiance
  • 1- Donner la parole aux femmes pour
  • leur permettre dexprimer leurs attentes, leur
    projet de naissance, leurs craintes éventuelles
    (prise en compte précoce des facteurs de stress
    et traitement)
  • repérer les situations de vulnérabilité
  • favoriser leur rôle actif, les impliquer dans une
    démarche de prévention
  • faire émerger et consolider leurs compétences.

5
Objectifs de lentretien du 4ieme mois
  • 2- Préciser loffre de soins des champs
    sanitaires et sociaux
  • Évoquer la possibilité dautres acteurs en
    fonction des besoins exprimés mais sans les
    introduire trop vite et après avoir consolidé les
    premiers liens

6
Objectifs de lentretien du 4ième mois
  • 3- Organiser un réseau de soins personnalisé
    autour de la femme enceinte
  • Pour permettre un meilleur ajustement des
    interventions médicales, sociales,
    psychologiques,
  • En respectant le réseau de proximité (médecin
    généraliste, pédiatre, autre)

7
ENTRETIEN DU 4ième MOIS modalités
  • Proposé par le professionnel qui confirme la
    grossesse
  • Assuré par
  • sage femme,
  • médecin hospitalier, libéral, de PMI,
  • formés spécifiquement à cet entretien
  • Intégralement pris en charge

8
Entretien du 4ième mois recommandations
  • Qualité de laccueil
  • Bienveillance, intimité
  • Modalités de transmission des informations dans
    le respect du secret professionnel et de la
    confidentialité

9
Action daccompagnement la PNPPréparation à la
naissance et à la Parentalité
  • Accompagnement des futurs parents pendant la
    grossesse
  • À la suite de lentretien du 4ème mois, ou
    dinformations issues des DG ou de signalements
  • Par un réseau adapté
  • Sage femme,
  • médecin en relation avec généraliste ou
    spécialiste (gynéco, pédiatre),
  • infirmières,
  • puéricultrices,
  • psychologue,
  • AS

10
Action daccompagnement la PNP
  • Les mêmes objectifs
  • Participation active de la future mère
  • Améliorer les connaissances et compétences
    pratiques (alimentation, soins ,
    sécurité,sommeil, pleurs dvpt psychomoteur et
    sensoriel, maladies, carnet de santé)
  • Stimuler la confiance des femmes enceintes dans
    leurs capacités à devenir des mères.

11
Action daccompagnement la PNP
  • Accompagnement psychologique par le service de
    PMI, de maternité ou de gynéco
  • Préparer la mise en place de la relation parent
    enfant
  • Diagnostiquer les cas nécessitant une
    réorientation précoce et un suivi particulier
  • Prévenir la survenue de maltraitance

12
Action daccompagnement la PNP
  • Autres moyens équipes pluridisciplinaires
  • Staffs de parentalité équipe pluridisciplinaire,
    adhésion des parents
  • Centres maternels et CHRS. Préserver ou restaurer
    les liens avec le père.

13
Action daccompagnement la PNP
  • Trouver des points de contact avec les femmes
    dont la grossesse nest pas ou peu suivie
  • Via le PRAPS
  • PASS services hospitaliers
  • Associations
  • Services sociaux
  • Service de PMI

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La naissance
  • Relais avec les professionnels de PMI
  • La loi prévoit une mise en contact à la
    maternité des professionnels de PMI avec les
    parents
  • Présentation , proposer des services, annoncer la
    VAD

15
Le retour de la maternité
  • Travail en réseau de la PMI avec les différents
    acteurs
  • Personnel de la maternité,
  • Assistante sociale
  • TISF
  • pédiatre

16
Actions médico-sociales auprès des parents
  • Hôpitaux, pédiatres, MT, SF, PMI, services
    sociaux, associations se mobilisent de plus en
    plus pour accompagner les jeunes parents.
  • Linformation peut prendre diverses formes, moins
    personnalisées, plus collectives, dans des lieux
    libres daccès consacrés à cette mission (maison
    des bébés et des parents)

17
Actions spécifiques pour les mères en grande
difficulté
  • Accompagnement précoce et adapté de la mère qui
    souffre de dépression du post partum
  • PRS  santé des enfants et des jeunes 
    accompagnement médical et psychologique, de la
    grossesse à lâge de 1 an.
  • Unité dhospitalisation conjointe mère-bébé.
  • Lieux dhébergement temporaire mère-enfant PE
    permet de prévenir la rupture du lien mère-enfant

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En conclusion
  • La variété et la complexité des situations
    justifie un travail en réseau.
  • Développement de réseaux périnataux de proximité
    permettant une prise en charge coordonnée.
  • Rôle de la PMI veiller à ce que les actions
    daccompagnement soient bien effectuées.

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En conclusion types daccompagnement
  • Social, médico-social, psychologique,
    thérapeutique
  • Plusieurs types dinterventions individuelles ou
    collectives
  • À domicile ou en dautres lieux
  • Actions spécifiques lors de la PNP
  • Accompagnement par équipe pluridisciplinaire

20
PREVENTION DES DIFFICULTES EDUCATIVES DES PARENTS
ET ACCOMPAGNEMENT DES FAMILLES
21
1. ACCOMPAGNER LES PARENTS DANS LEXERCICE DE
LEURS RESPONSABILITES PARENTALES
22
PARENTALITE
  • Émotionnel
  • Concret
  • Exercer sa parentalité
  • Être ladulte responsable et bienveillant
  • Qui définit un cadre structurant pour lenfant
  • En étant en capacité découte et de dialogue

23
Soutien à la parentalité
  • En aucun cas ne se substituer aux parents
  • Mettre en valeur les compétences, redonner
    confiance
  • Aider à développer le rôle parental
  • Tenir compte des spécificités des parents, de
    lenfant (âge), du contexte
  • Les moyens
  • information, conseil, rencontres entre parents
    (entraide et partage dexpérience)
  • Aider à la résolution des situations de crise de
    façon individualisée (au CMS ou à domicile) ou
    collective (REAAP)

24
Accompagner les parents dun nourrisson
  • De façon individuelle
  • De façon collective
  • PMI et autres professionnels des CMS
  • Associations
  • CAF
  • CCAS
  • Dans des lieux daccueil daccès libre pour
    parents et professionnels

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Accompagner les parents dun petit enfant
  • Éveil, échange, plaisirs partagés à travers jeux,
    histoiresDETERMINANT pour le développement
  • Lieux parents-enfants (doivent offrir entre
    autres des actions de soutien REAAP)
  • Groupes déveil
  • Animations en salle dattente (CN PMI pour réunir
    parents et enfants)
  • Importance de la participation des pères

26
Accompagner les parents dans le temps de
lenfance
  • Apprentissages à lécole
  • Évolution des rapports vers un rapport dautorité
  • Action collectives
  • Soutien à domicile lorsque les parents se sentent
    dépassés dans leur rôle éducatif au quotidien

27
Accompagner les parents dun adolescent
  • Aider à maintenir ou reprendre leur place de
    parent pour assurer leur rôle structurant
  • Rappeler aux parents leurs droits, devoirs et
    responsabilités
  • Décret 28/7/06 dispositions visant à faciliter
    les relations parents-écoles
  • Rencontres parents profs, parents - direction
  • Les profs de lEN doivent fournir des réponses
  • Actions de médiations / École des parents et des
    Éducateurs
  • gt Rassurer les familles, aide contre léchec et
    le décrochage scolaire

28
2. ACCOMPAGNER LES FAMILLES DANS LES SITUATIONS
DE CRISE OU DE CONFLIT
29
Parents et enfants en relation conflictuelle
  • renouer des relations plus apaisées,
    RETABLISSEMENT DU ROLE DES PARENTS
  • Conforter, rassurer, voire rappeler les
    obligations éducatives parentales
  • Moyens
  • Professionnels des CMS
  • AS de lEN
  • REAAP (actions sur autorité, scolarité, santé,
    sexualité, conduites à risque)
  • Soutien intensif en dehors du domicile, /-
    hébergement court
  • Lieux daccueil 72h, lieux daccueil de jour pour
    les ado

30
Dans les situations de conflit conjugal
  • JAAF
  • Tranche les conflits / exercice de lautorité
    parentale
  • Voire statue au titre de la protection judiciaire
    de lenfant (1/5 placements)
  • Médiation familiale démarche volontaire ou avec
    laccord des parties dans un cadre légal strict,
    soumis à des règles de déontologie
  • Spontanée
  • Proposée / TS, JAAF, JDE dans le cadre de lAEMO
  • Espaces de rencontre
  • Lieu neutre
  • Existence juridique

31
3. PREVENTION MEDICO-SOCIALE EN FAVEUR DES
ENFANTS ET DES ADOLESCENTS
32
Distribution des rôles
  • lt 6 ans PMI
  • gt 6 ans EN
  • Visite tous les 3 ans entre 3 et 15 ans en plus
    des actions déjà menées
  • Lécole et lEN mission de promotion de la
    santé en faveur des élèves, code de léducation
  • Objectif
  • Veiller au bien-être des élèves,
  • Contribuer à leur réussite,
  • Les accompagner dans la construction de leur
    personnalité individuelle et collective

33
Prévention en faveur des enfants
  • difficultés de la vie quotidienne, maladie ou
    déficiences sensorielles peuvent perturber
    lacquisition des apprentissages fondamentaux

34
Rôle de la PMI
  • Prévention pour les moins de 6 ans
  • bilan de santé pour TOUS LES 3-4 ANS
  • Prévention, dépistage et VEILLER à la prise en
    charge adaptée, contrôler la régularité du suivi
    médical via les bilans des 9ème et 24ème mois

35
Visite Médicale des 6 ans
  • Importance confirmée par la loi du 5/3
  • Toujours obligatoire, convocation administrative,
    code de léducation
  • Réalisée par lEN ou un autre médecin
  • Mais contenu fixé par voie réglementaire
  • Dépistage des troubles spécifiques du langage, de
    lapprentissage, troubles sensoriels, handicap,
    troubles du comportement
  • Information sur la prévention de lobésité,
  • Détection et prévention de la maltraitance
  • gt Prise en charge et suivi

36
Visite médicale des 9 ans
  • Mêmes modalités

37
Suivi médical école primaire
  • À tout âge, sil survient une difficulté

38
Prévention en faveur des ados
  • Repérer et prendre en charge des situations de
    danger
  • Lutter contre lexclusion
  • Affirmer et faire connaître les droits et devoirs
    des élèves
  • Favoriser laccueil des handicapés

39
Visites médicales systématiques
  • 12 ans
  • 15 ans
  • Bilans de santé physique et psychologique
  • Mêmes modalités que les visites médicales
    précédentes

40
Actions de prévention au collège et au lycée
  • Suivi et prise en charge sont des obligations
    pour les médecins de lEN, réaffirmées par la loi
    du 5/3
  • En lien avec parents, équipes éducatives, et
    autres professionnels de santé
  • Rôle majeur des AS, conseillers dorientation et
    psychologues
  • Dialogue, parole,
  • Information (IDE) sexualité, drogue, violence,
    maltraitance, parentalité, surpoids
  • Articulation avec relais et aides extérieures
  • Lutte contre labsentéisme scolaire

41
En dehors des établissements scolaires
  • Nombreuses actions et structures
  • À mieux faire connaître et mieux coordonner
  • PRS les coordonnera via un programme de Santé
    Scolaire et dÉducation à la Santé
  • 2 axes majeurs
  • Accès aux soins
  • Prévention des ruptures

42
INTERVENIR A DOMICILE
  • LOI N2007-293 du 5/03/2007

43
Principes communs à toutes les interventions à
domicile
  • Lintérêt de lenfant est le principe fondateur
    de la protection de lenfance ( administrative ou
    judiciaire)
  • Évaluation préalable de la situation
  • Implication de la famille dans laccompagnement
    proposé

44
Principes communs à toutes les interventions à
domicile
  • Élaboration du projet pour lenfant objectifs
    et modalités daccompagnement.
  • Respect du droit des parents
  • Principes de confidentialité et de partage des
    informations (cf Art L226-2-2 secret partagé)
  • La coordination des professionnels

45
Deux nouvelles prestations à domicile
  • 1- Laccompagnement en économie sociale et
    familiale
  • Nouvelle prestations daide sociale à lenfance
    protection administrative CASF Art 222-3
  • Objectif
  • Aider des parents confrontés à des
    difficultés de gestion du budget familial ayant
    des conséquences sur les conditions de vie de
    lenfant.

46
Deux nouvelles prestations à domicile
  • Procédure
  • Nécessite ladhésion des parents
  • Proposée par le service daide sociale
  • Décidée par le Président du Conseil Général
  • Exercée par un professionnel formé à léconomie
    sociale et familiale

47
Deux nouvelles prestations à domicile
  • Modalités dexercice de lAESF
  • La contractualisation
  • - évaluation préalable de la situation
    budgétaire, des difficultés rencontrées dans
    dautres domaines, et de la capacité à
    simpliquer
  • - formalisation par un document précisant les
    objectifs, modalités de mise en œuvre, échéance
    et coordonnées du professionnel

48
Deux nouvelles prestations à domicile
  • Le déroulement
  • - principalement à domicile
  • - des actions collectives peuvent venir
    compléter laction individuelle
  • - évaluations régulières / évolution avec les
    parents
  • - Une évaluation au terme de la mesure

49
Deux nouvelles prestations à domicile
  • 2- La mesure judiciaire daide à la gestion du
    budget
  • Remplace la mesure de tutelle aux prestations
    sociales enfants
  • Sinscrit dans le cadre de la protection de
    lenfance
  • ( Code civil Art 375-9-1)
  • Le tuteur aux prestations familiales devient
    désormais  le délégué aux prestations
    familiales 

50
Deux nouvelles prestations à domicile
  • Objectif
  • Améliorer les conditions de vie des enfants et
    des parents et rétablir une gestion autonome des
    prestations familiales
  • Nécessite si possible de recueillir laccord de
    la famille
  • Cette intervention sinscrit dans le cadre de
    lassistance éducative

51
Deux nouvelles prestations à domicile
  • Procédure
  • ?Ordonnée par le Juge des enfants quand
  • - les prestations familiales ne sont pas
    employées pour les besoins liés au logement, à
    la santé et à léducation des enfants 
  • LAESF apparaît manifestement insuffisante pour
    remédier à la situation
  • LAESF est refusée par la famille

52
Deux nouvelles prestations à domicile
  • Elle est subsidiaire à lAESF
  • Les prestations familiales peuvent être versées
    en tout ou partie au délégué aux prestations
    familiales
  • Elle ne peut excéder une durée de 2 ans,
    renouvelable par décision motivée
  • La liste des personnes habilitées à saisir le
    juge sera fixée par décret

53
Deux nouvelles prestations à domicile
  • Modalités dexercice de la mesure judiciaire
    daide à la gestion du budget
  • Le délégué aux prestations familiales instaure
    avec la famille  une co-gestion 
  • Les parents ne disposent plus librement des PF
    et elles sont utilisées sous le contrôle du
    délégué aux PF
  • Elle se déroule principalement à domicile, selon
    un rythme adapté aux besoins réels de la famille

54
EFFETS DE LA LOI SUR LES AUTRES INTERVENTIONS A
DOMICILE
  • Les autres interventions à domicile TISF, AED
    et AEMO restent inchangées.
  • La loi réaffirme toutefois le nécessité de
    coordination entre les différents professionnels
    intervenants dans la même famille.

55
LA CELLULE DEPARTEMENTALE DE RECUEIL, DE
TRAITEMENT ET DEVALUATION
56
Le Partage dInformations
  • Objectifs de la loi du 5 mars 2007
  • Définir le cadre légal de partage dinformations
    concernant les mineurs en danger ou en risques
  • Préserver le secret professionnel, mais aménager
    le partage dinfos dans lintérêt de lenfant.
  • La loi pose des conditions strictes au partage
    dinformations considérant que le secret
    professionnel permet dinstaurer les conditions
    dune relation de confiance dans le temps avec
    les parents, les enfants, les ados

57
Le partage dinformations
  • Pourquoi ?
  • Avant le 5 mars 2007, aucun partage
    possible en droit.
  • Les dispositifs danalyses mis en place
    par les départements étaient tolérés par
    lautorité judiciaire, mais à la merci dactions
    pénales intentées par les parents pour non
    respect du secret pro

58
Le partage dinformations
  • Nouveautés introduites par la loi
  • Nouvel Article CASF L.226-2-2
  • Les personnes soumises au secret
    professionnel qui mettent en Å“uvre la Politique
    de protection de lenfance définie à larticle
    L-122-3 ou qui apportent leur concours sont
    autorisées à partager des informations
    nécessaires à la lanalyse et à caractère secret
    dans le but
  • - dévaluer
    une situation individuelle
  • - déterminer
    et mettre en Å“uvre les actions de protection et
    daide dont les mineurs peuvent bénéficier
  • Les mineurs, les parents, tuteur, tout détenteur
    de lautorité parentale sont informés selon des
    modalités définies au préalable, sauf si cette
    information est contraire à lintérêt de linfant.

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Qui peut partager ?
  • Distinction
  • Les personnes non concernées par le partage
    dinfos, mais pouvant être amenées à transmettre
    des éléments.
  • Les professionnels qui participe au traitement de
    linformation préoccupante ou qui effectue
    lévaluation.
  • Les informations médicales restent couvertes par
    le secret médical mais doivent pouvoir faire
    lobjet déchanges entre médecins.

60
Pourquoi partager ?
  • Autoriser dans le but de permettre
  • une évaluation pluridisciplinaire de la
    situation dun enfant,
  • de déterminer la mise en Å“uvre des actions
    pouvant assurer sa protection, de laider et
    daider sa famille

61
Les limites du partage
  • Les informations doivent strictement se limiter à
    celles qui sont nécessaires à
  • - lévaluation
  • - à la
    détermination dactions mises en œuvre aux fins
    de protection du mineur
  • Aucun objectif, autre que celui de protection
    dans lintérêt de lenfant, ne permet le partage
    dinformations entre professionnels
  • Le partage oblige dinformer au préalable, les
    parents, lautorité parentale et lenfant
    (conditions dage et de maturité)

62
La cellule départementale de recueil de
traitement et dévaluation
  • LE PCG chargé du recueil, du traitement,de
    lévaluation des informations préoccupantes
    concernant des enfants en danger ou en risques
    (nvel art L.226-3 CASF)
  • Rôle pivot organise, anime et clarifie les
    procédures
  • UN ROLE CENTRAL REAFFIRME elle est à
    linterface pour tous les interlocuteurs et
    acteurs (opérationnelle et composée dune équipe
    médico-sociale)
  • La participation et collaboration de tous les
    acteurs réaffirmée (art 12)

63
La cellule départementale de recueil de
traitement et dévaluation
  • Un lieu de recueil unique pour tous y compris
    pour le Procureur à qui linformation signalante
    a été transmise en premier.
  • A vocation à recevoir toutes les informations
    signalante sans exception
  • Un rôle de conseil auprès des professionnels
  • Mise en place obligatoire de protocoles de
    transmission connus par tous.

64
Le traitement de linformation
  • Analyse de premier niveau
  • Nécessité de recueil de données complémentaires
    et évaluation
  • Protection judiciaire immédiate
  • Retour dinformation à la cellule (dans les
    délais impartis)
  • Contribution à lobservatoire nationale de
    lenfance en danger

65
LEVALUATION
  • La pratique de lévaluation est consacrée dans la
    loi du 5 mars 2007.(art 12 et 19)
  • Reconnue comme un travail fondamental, une
    démarche méthodologique dobservation et de
    compréhension de la situation dun enfant ou
    adolescent.
  • Élaborée à partir déchanges entre professionnels
    et entre profels et familles
  • Favoriser en premier lieu la mise en place dune
    protection administrative.

66
POURQUOI EVALUER ?
  • Diagnostiquer, apprécier les éléments
    dinquiétudes et sil y a lieu rechercher les
    réponses possibles
  • La conjugaison de deux dimensions
  • Apporter une réponse à la question du danger ou
    au risque de danger
  • La réponse aux besoins de protection et daide du
    mineur, de ses parents et de son environnement
    familial

67
Principes de base
  • Lévaluation implique
  • - Des délais maîtrisés lt à 3
    mois
  • - Un recueil minutieux des
    informations
  • - Une procédure dévaluation
    confirmée et un soutien technique
  • - Léchange de points de vue
    avec dautres professionnels, pour évaluation
    collégiale
  • - le respect des règles de
    confidentialité et de SP concernant léchange et
    la transmission dinfos

68
Lévaluation
  • La loi réaffirme limportance de la formation
    spécifique des professionnels permettant une
    démarche dévaluation rigoureuse.

69
Lévaluation
  • Le guide accompagnant la mise en Å“uvre de la loi
    fait un rappel
  • Des étapes clés de lévaluation.
  • Réaffirme limportance majeure du rapport
    dévaluation
  • Principes de présentation tant sur la forme
    que le fond
  • Soumis à la réflexion technique de plusieurs
    profls
  • Les propositions daide et de protection
    doivent être débattues

70
Lévalution
  • QUELLE DECISION ?
  • Classement sans suite
  • Proposition de mise en place ou de maintien dun
    accompagnement dun soutien dans le cadre de la
    prévention socio-éducative (ref mesures) ou de la
    protection administrative.
  • Le PCG avise sans délai le procureur de la
    République lorsquun mineur est en danger au
    titre de lart 375 du code civil

71
Levaluation
  • Saisine du ministère public Dans quels cas ?
  • Échec de la protection administrative
  • Refus manifeste de la famille de toute
    intervention pas en capacité de donner un accord
    (Les difficultés à obtenir la coopération doivent
    êtres prouvées)
  • Évaluation impossible à réaliser

72
LACCUEIL DE LENFANT ET DE LADOLESCENT PROTEGE
73
Les principes de base de laccueil de lenfant
  • La loi du 2 janvier 2002, rénovant laction
    sociale et médico-sociale, développe
  • le droit des usagers
  • leur participation à la construction du projet,
  • lindividualisation des prestations.
  • Elle sapplique à lensemble des services et
    établissements qui reçoivent
  • soit, un enfant accueilli sur la demande des
    parents,
  • soit, un enfant placé par le juge.

74
  • Dans le même esprit, la loi du 5 Mars 2007
  • réformant le protection de lenfance, inscrit
    lenfant au cœur du dispositif de protection.
    Elle individualise sa prise en charge, en
    introduisant la notion de projet , qui doit
    prendre en compte
  • ses besoins physiques,
  • ses besoins intellectuels,
  • ses besoins sociaux et affectifs,
  • Et qui doit par ailleurs respecter ses droits.

75
  • Elle insiste sur le fait que lintérêt de
    lenfant doit guider toute décision le
    concernant.
  • Parallèlement, la loi conforte les rôles et
    droits des parents et leur propose un
    accompagnement.
  • Cf art.L.112-3 et L.112-4 de la loi

76
  • La loi renforce également un certain nombre de
    principes, tels
  • lévaluation de la situation du mineur, avant la
    mise en Å“uvre de toute prestation,
  • létablissement du projet pour lenfant, avec lui
    et ses parents,
  • la continuité et la cohérence des actions menées
    auprès de lenfant ( dont le PCG est garant),

77
  • Les suivis de lenfant par la réalisation dun
    rapport annuel ( distinct du rapport adressé au
    JE),
  • Linformation des parents et de lenfant en
    fonction de son âge et sa maturité.

78
  • Dautres principes doivent guider laction des
    professionnels
  • Préparer et accompagner lenfant à chaque étape
    de sa prise en charge ( arrivée dans FA,
    établissement, retour au domicile, etc.),

79
  • Faire de laccueil un temps utile et bénéfique de
    reconstruction des ressources parentales et du
    lien,
  • Favoriser la cohérence des interventions auprès
    de lenfant, après la désignation dun
    professionnel référent,
  • Et si cela se révèle possible, permettre au
    mineur accueilli de construire une relation
    affective dans le cadre dun parrainage ( le
    soutien dun parrain non professionnel, mais
    averti et accompagné cf charte du parrainage du
    11 08 2005, qui apporte soutien éducatif et
    éventuellement appui pour les parents).

80
Quelles nouveautés en matière de dispositifs
daccueil ?
  1. Laccueil spécialisé dans des services et
    établissements à caractère expérimental
  2. Laccueil familial spécialisé
  3. Laccueil de jour
  4. Laccueil modulable, laccueil périodique,
    laccueil exceptionnel
  5. Laccueil durgence
  6. Laccueil des mineurs en situation de rupture
    familiale (accueil de 72 heures)

81
Laccueil spécialisé dans des services et
établissements à caractère expérimental
  • Cette formule permet délargir la palette de
    modalités daccueil déjà existantes, pour des
    mineurs présentant dimportants troubles du
    comportement, nécessitant, par ex, un
    accompagnement socio-éducatif couplé d un
    accompagnement thérapeutique.
  • (différents des établissements classiques, de
    par la pluridisciplinarité de leurs équipes).

82
  • Ces établissements ou services éducatifs
    expérimentaux à dimension thérapeutique, doivent
    sappuyer sur
  • un cadre qui fixe les modalités darticulation
    avec les services de psychiatrie
  • une commission de suivi et dévaluation
  • la désignation dun (ou de 2) professionnels
    référents
  • la mise en place de partenariats utiles
  • ladaptation de la durée de la prise en charge
    aux besoins de lenfant
  • laccompagnement du retour de lenfant dans sa
    structure daccueil initiale, ou vers une
    nouvelle orientation.

83
Laccueil familial spécialisé
  • Il doit permettre de prendre en compte les
    difficultés qui nécessitent un suivi soutenu par
    un service de pédopsychiatrie.
  • Il implique que léquipe de soins intervienne
    auprès de lassistant familial, pour léclairer
    dans la compréhension de la situation, le
    soutenir techniquement.

84
  • Laccueil familial thérapeutique sinscrit donc
    dans la démarche de prévention, de soins, de
    diagnostics, de réadaptation et réinsertion
    sociale.
  • En psychiatrie infanto-juvénile, il sagit dune
    prise en charge thérapeutique de lenfant, avec
    hébergement dans un cadre familial, associée à
    des équipes de soins, éducatives auprès des
    enfants et des parents, et accompagnant la
    relation parent-enfant.

85
Laccueil de jour
  • Nouvelle prestation introduite par lart.22 de la
    loi.
  • Cet accueil de jour peut sinscrire soit dans le
    cadre administratif, soit dans le cadre
    judiciaire.

86
Dans le cadre administratif
  • (Mis en Å“uvre à la demande des parents ou du
    service, avec accord des parents)
  • Il sinsère entre lAED et laccueil avec
    hébergement.
  •  Il sagit daccueillir tout mineur, pendant
    tout ou partie de la journée, dans un lieu situé
    , si possible, à proximité de son domicile, afin
    de lui apporter un soutien éducatif, ainsi quun
    accompagnement à sa famille dans lexercice de sa
    fonction parentale .

87
Dans le cadre juridique
  • Le juge peut désormais confier le mineur à un
    service ou établissement pour un accueil à la
    journée.
  • Il sagit dune nouvelle modalité de placement
    judiciaire.

88
  • Laccueil de jour peut contribuer à éviter
    laccueil continu de lenfant, voire à favoriser
    son retour dans la famille,
  • Il doit être adapté aux besoins de lenfant, de
    ses parents et en fonction de lévolution de la
    situation,
  • Il doit se réaliser à proximité du domicile,
  • Il sadresse aux enfants de tout âge.

89
  • Il a pour objectif un soutien renforcé en faveur
    de lenfant et dans laccompagnement des parents.
  • La PMI et les services de périnat. peuvent y
    être des partenaires privilégiés.
  • Il doit être mené , par une équipe
    pluridisciplinaire,
  • Le projet de lenfant doit lassocier, ainsi que
    ses parents et doit tenir compte de ses besoins,

90
  • Le service doit veiller au bon déroulement, à la
    continuité et à la cohérence des actions menées.

91
Laccueil modulable, périodique et exceptionnel
  • Leur objectif est dapporter de la souplesse au
    dispositif de protection, en permettant une
    graduation et une meilleure adaptation des
    réponses en fonction des différentes situations.
  • Ils peuvent être administratifs ou judiciaires.

92
  • Ce sont des formules alternatives qui
    sinscrivent entre le maintien à domicile et le
    placement.
  • Les modalités de ces différentes formules
    daccueil doivent être définies dans un document
    intitulé  le projet de lenfant .
  • (Cf art. 19 de la loi ou L.223-1 du Code ASF).

93
  • Ils impliquent
  • Une prise en compte des besoins particuliers, en
    matière de suppléance parentale, notamment,
  • Laccord des parents ou du JE.
  • Une participation directe des parents

94
  • Dans les deux cas, il sagit dun accueil durant
    des périodes définies de quelques jours dans la
    semaine à un W.E défini entre les parents et
    les professionnels.

95
Laccueil modulable
  1. Il permet de combiner le domicile maintien avec
    un accueil par séquences, qui doit sajuster aux
    besoins de lenfant au fur et à mesure de
    lévolution de la situation.
  2. Il doit veiller à concilier protection et
    stabilité, afin de ne pas déstabiliser lenfant,
  3. Il répond à des situations ponctuelles.

96
  • Cet accueil permet de relayer lAED, lorsquil
    importe déloigner le mineur.
  • Il se justifie lorsquà un moment donné, la
    situation familiale se dégrade et que le mineur
    encourt un danger, un risque de danger ou que les
    conditions de son éducation et de son
    développement sont compromises ou risquent de
    lêtre.

97
Laccueil périodique
  • Il sagit dune modalité particulière dune
    mesure éducative en milieu ouvert.
  • Cet accueil permet lalternance entre des temps
    daccueil hors du foyer et des temps de présence
    dans la famille.
  • Ces temps sont fixés au moment de la mise en
    place de la mesure. Ils peuvent être modifiés en
    fonction de lévolution de la situation.

98
  • Lévaluation et le suivi doivent veiller à ce que
    lenfant ne soit pas déstabilise par lalternance.

99
  • Cet accueil peut également intervenir pour
    préparer un placement ou un retour au domicile.
  • Il permet une grande souplesse et adaptabilité
    des modalités daccompagnement.

100
  • Une clause particulière dans le contrat de séjour
    ou le document individuel de prise en charge
    ainsi que dans le projet de lenfant, stipule
    quil est possible davoir recours à laccueil
    périodique au cours de la mesure.

101
Laccueil exceptionnel
  • Est une mesure de suivi éducatif en milieu ouvert
    prévoyant, à titre exceptionnel, un accueil de
    lenfant par le service éducatif pour une durée
    limitée.

102
  • Il sagit dune réponse à une situation qui,
    momentanément, ne permet pas le maintien à
    domicile de lenfant qui bénéficie déjà dune
    mesure de protection.

103
Laccueil durgence
  • La loi du 5 Mars 2007 précise les modalités
    dapplication de laccueil dit   durgence  par
    le service ASE, en dehors de toute décision
    judiciaire.
  • Dans la cadre administratif, laccueil durgence
    permet de recueillir immédiatement un mineur
    alors que son représentant légal est dans
    limpossibilité de donner son accord à une
    protection administrative.

104
Laccueil durgence
  • ( cette impossibilité devra être justifiée par le
    service).
  • Cest le caractère exceptionnel ou de
    particulière gravité qui autorise laccueil
    immédiate du mineur.
  • Le procureur doit en être avisé sans délai.

105
Laccueil durgence
  • Lobjectif est de permettre aux mineurs de
    bénéficier immédiatement dune sécurité
    matérielle et physique.
  • Une attention particulière doit être portée au
    déroulement de cet accueil.
  • La finalité est quun travail puisse sélaborer
    entre le mineur et ses parents.

106
Laccueil des mineurs en situation de rupture
familiale
  • La loi prévoit une nouvelle modalité daccueil,
    dans le cadre dune action préventive, pour les
    mineurs en rupture familiale, pour une durée
    maximale de 72 heures.
  • Cela sapplique aux situations de rupture
    relationnelle ou de fugue.

107
Laccueil des mineurs en situation de rupture
familiale
  • Le service doit en informer sans délai les
    parents ou tuteurs ainsi que le procureur.
  • Durant les 72 heures évaluer et comprendre la
    situation et organiser la suite
  • - soit par un accompagnement adapté du mineur
    et de ses parents avec un retour en famille ou
    une médiation familiale,
  • - soit un accueil à lASE (avec éventuellement
    saisine de lautorité judiciaire)

108
Laccueil des mineurs en situation de rupture
familiale
  • Durant ces 72 heures, le mineur nest pas
    juridiquement admis à lASE, mais recueilli ( ce
    qui explique que laccord des parents pour
    assurer son hébergement ne soit pas requis).

109
LAMENAGEMENT DES MODALITES DACCUEIL
  • Pas de modifications fondamentales
  • Introduction de plusieurs dispositions

110
Laccueil provisoire des mineurs émancipés et
jeunes majeurs (- 21 ans)
  • Loi du 05.03.07 modifie lart. 221-1 du CASF
  • Cadre juridique
  •  Apporter un soutien matériel, éducatif et
    psychologique (..) aux mineurs émancipés et
    majeurs de moins de 21 ans confrontés à des
    difficultés familiales, sociales et éducatives
    susceptibles de compromettre gravement leur
    équilibre. 

111
Laccueil provisoire des mineurs émancipés et
jeunes majeurs (- 21 ans)
  • OBJECTIFS
  • jusquà 21 ans, possibilité de solliciter
  • Soit une prise en charge par lASE
  • Soit une action de protection judiciaire auprès
    du JE, dans ce dernier cas cest
  • permettre la poursuite du travail éducatif et
    daccompagnement engagé sur décision judiciaire
    du temps de la minorité du jeune.

112
Laccueil provisoire des mineurs émancipés et
jeunes majeurs (- 21 ans)
  • Pour cela, évaluation complète de la situation,
    de la demande, de la motivation,et des projets du
    jeune majeur doit être faite.
  • Projet concrétisé par un CONTRAT écrit et signé
    par le jeune et le service (objectifs précis à
    atteindre)
  • - adhésion du jeune et engagements.
  • Linsertion professionnelle et laccès à
    lautonomie doivent rester une priorité

113
DEROGATION A LA DUREE MAXIMALE DE PLACEMENT DE
DEUX ANS
  • Larticle 14 de la loi modifie lart. 375 du
    c.civ
  • circonstances particulières peuvent amener la
    durée de placement au delà de 2 années
  • difficultés graves, sévères et chroniques
  • Obj Apporter à lenfant une continuité
    relationnelle, affective et géographique de son
    lieu de vie.
  • Exigence de protection de lenfant
  • rapport au JE annuel sur la situation

114
Ladaptation des lieux daccueilaux besoins de
lenfant
  • PLUSIEURS DISPOSITIONS
  • Maintien des liens entre frères et sÅ“urs
  • Larticle 22 modifie lart 375-7 du c.civ
  •  le lieu daccueil de lenfant doit être
    recherché dans lintérêt de celui-ci et afin de
    faciliter () le maintien des liens avec ses
    frères et sœurs.
  • Renforcé par lart L311-9 du CASF (respect du
    droit à une vie familiale).
  • Des solutions doivent être recherchés pour éviter
    la séparation, à défaut établir un projet et en
    assurer le suivi jusquà l aboutissement.
  • Maintenir contact régulier.

115
Ladaptation des lieux daccueilaux besoins de
lenfant
  • Limplantation géographique des lieux
  • Lart. 22 précise à lart.375-7 c.civ
  •  le lieu daccueil de lenfant () faciliter
    lexercice du droit de visite et dhébergement
    par le ou les parents 
  • Répondre aux besoins et intérêts de lenfant

116
Ladaptation des lieux daccueilaux besoins de
lenfant
  • Lanonymat du lieux daccueil
  • Si la sécurité de lenfant lexige, celui-ci est
    tenu secret sur
  • Décision du JE (art. 375-7 du c.civ)
  • La sécurité de lenfant
  • Nouvel alinéa pour lart.L312-1 du CASF
  •   les els et services (.) sorganisent de
    manière à garantir la sécurité de chacun des
    mineurs ou de majeurs de moins de 21 ans qui y
    sont accueillis 
  • La loi renforce dans son article 23, lobligation
    dassurer la sécurité des mineurs accueillis.

117
RAPPORT ANNUEL POUR TOUT ENFANT
  • Accueilli par le service daide sociale à
    lenfance
  • Faisant lobjet dune mesure éducative

118
RAPPORT ANNUEL POUR TOUT ENFANT
  • Larticle 18 introduit à lart. 223-5 du CASF les
    dispositions suivantes
  • Rapport qui rend compte de létat global du
    mineur
  • Social
  • Educatif
  • médical etc

119
RAPPORT ANNUEL POUR TOUT ENFANT
  • OBJECTIF sinterroger sur létat général de
    lenfant
  • son évolution
  • sa scolarité
  • ses relations avec ses
    parents, sa famille
  • son environnement
  • sa vie sociale
  • Sassurer quil ny aurait pas de difficultés
    particulières qui auraient échappé à lattention
    des personnes qui sont à son contact.
  • Pour cela évaluation pluridisciplinaire
  • Distinction avec le rapport de fin de mesure

120
PRISE EN CHARGE DES MINEURS PRIVES DE LA
PROTECTION DE LEUR FAMILLLE
  • Nouvel article L112-3 du CASF dispose que
  •   la protection de lenfance a également pour
    but de prévenir les difficultés que peuvent
    rencontrer les mineurs privés temporairement ou
    définitivement de la protection de leur famille
    et dassurer leur prise en charge 
  • Ainsi les mineurs étrangers isolés qui se
    trouvent dans cette situation, doivent pouvoir
    bénéficier, du fait de leur isolement et
    vulnérabilité, des mesures de protection de
    lenfance.

121
La relation parents-enfants
  • Rappel législatif sur lautorité parentale
  • La loi de Mars 2007 rappelle que les parents
    conservent lautorité parentale même lorsque
    lenfant est confié
  • A titre exceptionnel
  • Elle aménage lexercice de lA.P pour les mineurs
    placés sur décision judiciaire, pour ce qui
    concerne les actes non usuels.
  • (modif. Art.375-7 C.C)

122
Pour les actes non usuels
  • Le JE peut, en cas de refus abusif ou injustifié,
    en cas de négligence des détenteurs de lA.P,
    dans tous les cas où lintérêt de lenfant le
    justifie, autoriser le serviceà exercer un acte
    relevant de lA.P

123
Actes non usuels
  • Le service devra démontrer que le titulaires de
    lA.P, dont laccord aura été recherché, opposent
    un refus .
  • Le service devra démontrer que lacte non usuel
    doit être accompli dans lintérêt de lenfant.

124
Pour les actes usuels
  • Lart. 373- C.C continue de sappliquer
  • À savoir   la personne à qui lenfant est
    confié accomplit tous les actes usuels relatifs à
    sa surveillance et à son éducation .

125
Lexercice du droit de visite et dhébergement
  • Avoir recours à un espace de rencontre
  • La loi modifie les art. 373-2-1 et 373-2-9 en
    instaurant une nouvelle modalité de droit de
    visite en cas de séparation des parents.
  • Juge compétent le JAF
  • Ce droit sexercera dans un espace de rencontre

126
Exercice du droit de visite en présence dun
tiers
  • La loi, avec lart 22 modifie art 375-7 C.C, en
    instaurant la possibilité pour le J.E de
     décider que le droit de visite du ou des
    parents ne peut être exercé quen présence dun
    tiers par les service ou 
  • Ce tiers est un professionnel formé à la
     médiatisation  des rencontres parents-enfants
    qui travaille sur lensemble des axes de la
    parentalité

127
Droit de visite (tiers)
  • Les visites sont prescrites par le magistrat.
  • Objectif protéger lenfant tout en lui
    permettant de rencontrer son ou ses parents avec
    lassistance dun tiers régulateur impliqué dans
    la restauration ou le maintien du lien entre
    lenfant et son parent.

128
Les axes de la parentalité
  • Cf D. HOUZEL
  •   les enjeux de la parentalité 
  • Dans lequel sont définis lexercice, lexpérience
    et la pratique de la parentalité.
  • Outil utilisable par tous les professionnels
    travaillant avec les questions et troubles de la
    parentalité.

129
Définir droits de visite et dhébergement en
dehors du juge
  • Le J.E pouvait déjà fixer un cadre général et
    laisser le service gérer les modalités. Ceci
    sinscrit toujours dans la réforme qui vise
    ladhésion et la relation concertée avec les
    parents.
  • La loi modifie alinéa 2 art 375-5 en permettant
    au procureur de fixer des droits de visite,
    dhébergement, et de correspondance lorsquil
    ordonne un placement provisoire

130
Centre maternel où comment préserver la relation
père/enfant?
  • Département doit disposer daccueil pour les
    femmes enceintes et accompagnées denfant de
    moins de 3 ans.
  • La loi de Mars 2007 aménage cet accueil de façon
    à renforcer la relation du père avec son enfant.
  • - maintenir, créer des liens, être dans une
    continuité dactions menées avant la naissance

131
  • Encourager le lien, faciliter laccès,
    accompagner, ( en cas de désaccord de la mère)
    informer sur médiation familiale, ( si 2 parents
    daccord) aménager des espaces rencontres
    père/enfant.

132
Annexe
  • Ce qui est préconisé en matière de DV en présence
    dun tiers
  • Les objectifs et cadres doivent être clairement
    définis et doivent répondre à certaines
    conditions
  • Espaces, aménagements, qualification des
    personnels, qui doivent intervenir uniquement
    dans ces moments de rencontre,

133
  • Il sagit également
  • De préparer la visite avec lenfant, les parents
  • Se situer en qualité de tiers,
  • Faire le bilan avec enfant, ce quil veut dire
    etc
  • Comprendre les conséquences et enjeux de la
    visite pour lenfant,
  • Évaluer pendant la visite lévolution de la
    situation, du lien
  • Restituer au référent de lenfant lévaluation
    globale

134
PREVENTION DE LA DELINQUANCE
  • Loi N 2007-297 du 5 Mars 2007

135
Le Maire
  • Rôle prédominant dans la prévention de la
    délinquance

136
Le Maire est informé
  • Information Il est informé à sa demande et sans
    délai de toute infraction causant un trouble à
    lordre public commise sur le territoire
    communal.
  • Qui linforme ? Le procureur de la République.
  • Quelles informations?
  • - Classement sans suite
  • - mesures alternatives aux poursuites
  • - poursuites
  • - jugements devenus définitifs - appels
    interjetés

137
Le Maire anime et coordonne
  • Animateur et coordonnateur de la politique de la
    prévention de la délinquance .
  • Modération le Maire anime et coordonne sous
    réserve des pouvoirs
  • - de lautorité judiciaire
  • - des compétences daction sociale du
    Département.

138
Le Maire anime et coordonne
  • Il préside le Conseil local de sécurité et de
    prévention de la délinquance dans les communes de
    10 000 habitants ou ayant une zone urbaine
    sensible (ZUS).

139
Le Maire et le Conseil local de sécurité et de
prévention de la délinquance
  • Fonction du CLSPD lieu déchanges dinformations
    à vocation territoriale. Mise en place de groupe
    de travail sur les problèmatiques de la
    prévention de la délinquance.
  • Les membres du Conseil ne doivent pas transmettre
    à des tiers des faits à caractère confidentiel.

140
Le Maire aide à définir les actions de lutte
contre linsécurité
  • Le Préfet associe le maire à la définition des
    actions de lutte contre linsécurité.
  • Le maire est informé des résultats obtenus.

141
Le Conseil Général et la loi sur la prévention
de la délinquance.
142
Le Conseil Général et la prévention de la
délinquance
  • CG concourt aux actions de prévention de la
    délinquance dans le cadre de lexercice de ses
    compétences daction sociale.
  • - le CG organise et finance les services
    nécessaires à ces actions.
  • Pour la mise en Å“uvre des actions de prévention
    de la délinquance dans les communes une
    CONVENTION (CG / Commune) détermine les
    territoires prioritaires, les moyens communaux et
    départementaux engagés.
  • La convention pose lorganisation du suivi et
    lévaluation des actions mises en œuvre.

143
Le Conseil Général et la délégation de compétence
  • Le CG peut déléguer une partie de ses compétences
    aux communes, visées aux articles suivants
  • - Articles L 121-1 et L 121-2 Compétences
    générales daction sociale du Département.

144
L action sociale du Conseil Général et le Maire
  • Le Travailleur social informe le Maire de la
    commune et le PCG de toute  aggravation des
    difficultés sociales , éducatives ou matérielles
    dune personne ou dune famille .
  • Lart. L 226-13 du C Pénal nest pas applicable
    aux personnes qui transmettent des informations
    confidentielles dans les conditions et aux fins
    prévues au présent article.

145
L action sociale du Conseil Général et le Maire
  • Le Maire peut désigner un coordonnateur (TS) pour
    optimiser lefficacité et la continuité de
    laction sociale.
  • Pour cette nomination, le maire doit
    consulter le PCG et le supérieur hiérarchique du
    coordonnateur.

146
L action sociale du Conseil Général et le Maire
  • Si les professionnels sont tous du CG, le Maire
    désigne le coordonnateur parmi eux, sur la
    proposition du PCG
  • Le coordonnateur est soumis au secret
    professionnel.

147
L action sociale du Conseil Général et le Maire
  • Secret partagé Par exception à larticle 226-13
    C Pénal, les professionnels intervenant auprès
    dune même famille, dune même personne sont
    autorisés à partager entre eux des informations à
    caractère secret.
  • Objet du secret partagé Evaluer la situation,
    déterminer les mesures daction sociale
    nécessaire et mettre en œuvre ces mesures.

148
L action sociale du Conseil Général et le Maire
  • Transmission des informations
  • ArtL121-6-2 al 6 du CASF Le professionnel ou le
    coordonnateur sont autorisés à révéler au Maire
    et au PCG (ou à leur représentant), les
    informations confidentielles qui sont strictement
    nécessaires à lexercice de leur compétence.
  • Ces informations transmises ne peuvent pas être
    données à des tiers en vertu de lart. 226-13 du
    C. Pénal (secret professionnel).

149
L action sociale du Conseil Général et le Maire
  • Transmission des informations
  • ArtL121-6-2 dernier al du CASF Si le mineur est
    en danger (art 375 C Civil), le coordonnateur ou
    le professionnel intervenant seul, en informe
    sans délai le PCG Le maire est informé de cette
    transmission.
  • 375 C civil concerne les signalements donnant
    lieu au mesures judiciaires.

150
Le Conseil pour les droits et devoirs des
familles et laccompagnement parental
  • Nouvelle autorité dans laccompagnement des
    familles

151
Le Conseil pour les droits et devoirs des
familles et laccompagnement parental
  • Art L141-1 du CASF Le conseil pour les droits
    et devoirs des familles est créé par délibération
    du Conseil Municipal.
  • Composition du conseil Maire, représentant de
    lEtat, des collectivités territoriales,
    personnes oeuvrant dans les domaines de laction
    sociale, sanitaire, éducative, insertion et
    prévention de la délinquance.
  • Ils sont soumis au secret professionnel.

152
Le Conseil pour les droits et devoirs des
familles et laccompagnement parental
  • Objet du Conseil
  • - Entendre la famille, linformer de ses droits
    et devoirs envers lenfant et lui adresser des
    recommandations destinées à prévenir des
    comportements susceptibles de mettre lenfant en
    danger ou de causer des troubles pour autrui.

153
Le Conseil pour les droits et devoirs des
familles et laccompagnement parental
  • Objet du Conseil
  • - Examiner avec la famille les mesures daide à
    lexercice de la fonction parentale susceptibles
    de lui être proposées et lopportunité dinformer
    les professionnels de laction sociale et les
    tiers intéressés des recommandations qui lui sont
    faites et les cas échéant, des engagements
    quelle a pris dans le cadre dun contrat de
    responsabilité parentale.

154
Le Conseil pour les droits et devoirs des
familles et laccompagnement parental
  • Art L 141-1 al 2 du CASF
  • Le Conseil est informé de
  • - La conclusion dun contrat de responsabilité
    parentale.
  • - des mesures dassistance éducative de
    larticle 375 C Civil.

155
Le Conseil pour les droits et devoirs des
familles et laccompagnement parental
  • Art L 141-1 al 3 du CASF
  • Consultation du Conseil
  • - Le conseil est consulté par le Maire
    lorsquil envisage un accompagnement parental de
    lart L 141-2 du CASF.

156
Le Conseil pour les droits et devoirs des
familles et laccompagnement parental
  • Art L 141-1 al 3 du CASF
  • Le Conseil peut proposer
  • - Le conseil peut (sil y a risque de fait de
    nature à compromettre léducation des enfants et
    la stabilité familiale ) proposer au Maire de
    saisir le PCG pour mettre en Å“uvre une mesure
    daccompagnement en économie sociale et familiale.

157
Le Maire et laccompagnement parental
  • Art L 141-2 du CASF
  • Le maire peut proposer aux parents ou au
    représentant légal du mineur un accompagnement
    social
  • - Lorsquun défaut de surveillance ou
    dassiduité scolaire risque de porter atteinte à
    lordre, la sécurité ou la tranquillité public.
  • - Le maire doit vérifier quil ny a pas de
    contrat de responsabilité parentale ou de mesure
    dassistance éducative.

158
Le Maire et laccompagnement parental
  • Art L 141-2 al 2 et 3 du CASF
  • Laccompagnement consiste
  • - Suivi individualisé au travers daction de
    conseil et de soutien à la fonction éducative.
  • - Laccompagnement est mis en place à la
    demande des parents ou du représentant légal du
    mineur.

159
Le Maire et laccompagnement parental
  • Art L 141-2 al 4 du CASF
  • Lorsque laccompagnement est mis en place
  • - Le Maire sollicite lavis du PCG.
  • - Le maire informe linspecteur dacadémie, le
    chef détablissement denseignement , le
    directeur de la CAF, le Préfet.

160
Le Maire et laccompagnement parental
  • Art L 141-2 al 5 du CASF
  • Au terme de laccompagnement
  • - Est délivré une attestation où les parents ou
    le représentant légal sengagent à exercer leur
    autorité parentale et les obligations y
    afférents.

161
Le Maire et laccompagnement parental
  • Art L 141-2 al 6 du CASF
  • Au terme de laccompagnement
  • - Si refus des parents ou du représentant légal
    sans motif légitime,de laccompagnement parental
  • Le maire saisit le PCG pour la conclusion
    éventuelle dun Contrat de responsabilité
    parentale.

162
Le Maire et laccompagnement parental
  • Art 375-9-2 6 du C Civil
  • Le maire ou son
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