Diaporama ralis par :

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Festival international de Géographie octobre
2008 Saint-Dié des Vosges "Guerres et conflits"

• Diaporama réalisé par
• Richard ZIANI
• professeur dHistoire-Géographie
• Lycée Pravaz 38480 Pont-de-Beauvoisin

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Enseigner la mémoire

• Comment le nazisme est-il parvenu à imposer
  lidée de camps ?
• On peut distinguer trois étapes dans le temps
• - Létape sécuritaire (1933 à 1939) il
  sagit de sécuriser la société en isolant les
  individus considérés comme dangereux par le
  régime Ce sont les premiers camps de
  concentration comme Dachau (22 mars 1933).
• - Létape utilitaire (1940 à 1944) par la
  mise au travail forcé des déportés valides dont
  lespérance de vie est de 9 mois. Ce sont les
  camps de concentration et de travail comme le
  Struthof en Alsace (mai 1941).
• - Létape danéantissement (dès lété 1943)
  la défaite précipite les grandes orientations de
  la Conférence de Wannsee (20 janvier 1942) visant
  à exterminer certaines populations comme à
  Auschwitz dès la fin 1942.
• A partir de 1940, les trois étapes fusionnent et
  contribuent à une funeste réalité le camp
  dextermination où la déshumanisation reste la
  règle majeure.

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Un camp de concentration nazi en France

• Struthof est le nom d'un lieu-dit proche du
  village alsacien de Natzviller (en allemand
  Natzweiler ), à 50 de kilomètres de Strasbourg,
  dans un site montagnard et forestier à 800 mètres
  daltitude, sur lemplacement dune petite
  station de ski.
• Le camp de concentration de Natzweiler-Struthof
  ( KL-NA ) où des milliers de déportés ont été
  exécutés ou bien sont morts d'épuisement est
  l'unique camp d'extermination implanté sur le
  territoire français.   

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Origine et construction du camp

• En septembre 1940, le site a été choisi pour y
  implanter un camp de concentration dont les
  déportés travailleraient à l'exploitation du
  gisement de granit rose de la région.
• C'est en mai 1941, que sont arrivés des
  détenus en provenance du camp de Sachsenhausen
  (Nord de Berlin), en majorité des déportés de
  droit commun, des  asociaux  et des déserteurs
  ou réfractaires de la Wehrmacht, pour effectuer
  les premiers travaux de terrassement et
  d'aménagement de ce camp.

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Natzweiler-Struthof

• Un site totalement isolé au plus profond des
  Vosges

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Vue densemble
Le camp

• D'une superficie d'environ 4,5 hectares, il
  comprenait 18 baraquements.Prévu initialement
  pour un effectif d'environ 2 000 détenus, le camp
  comptait près de 7 000 déportés au cours de
  l'été 1944, tandis que des milliers d'autres
  étaient disséminés dans de nombreux Kommandos
  extérieurs au camp, implantés en Alsace et dans
  le Bade-Wurtemberg, de l'autre côté du Rhin.

La ferme Idoux
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Le site la route de 8 km entre Rathau (la gare)
et le Struthof
Strasbourg 50 km
Rathau
Struthof
Saint Dié des Vosges
Les convois de déportés arrivaient en gare de
Rathau, puis les déportés devaient monter à pied,
sous les coups des SS, au camp de
Natzweiler-Struthof situé à 8 kilomètres.
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Lentrée du camp
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Un espace fermé (380 volts)
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Un espace surveillé

• Le  ravin de la mort  Les déportés affectés à
  l'extraction des blocs de granit, au-dessus du
  camp, en dehors des barbelés, doivent les
  transporter à l'aide d'une brouette jusqu'à ce
  ravin.
• Au moment où le détenu affaibli vide son
  chargement, un Kapo ( gardien ) lui fait un
  croche-pied. Si le déporté tombe, la sentinelle
  SS tire du mirador sur le malheureux, sous
  prétexte de  tentative d'évasion .À chaque
   opération réussie , le SS obtient des jours de
  congé et le Kapo complice des rations
  supplémentaires.

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Un espace dordre et darbitraire

• Tout au long du chemin, à droite en descendant,
  quelques plate-formes sont plantées de fleurs et
  constituent  le jardin d'agrément .
• Les déportés malades ou les blessés de la
  carrière y sont employés. Les SS ne veulent pas
  les soigner.Au moindre faux pas, ils sont
  exécutés.

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Le camp à lorigine
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Le camp aujourdhui
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Une conception originale (en escaliers)
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La place centrale

• Une plate-forme surplombe le camp, bien visible
  de toutes les places d'appel. Deux potences
  affectées aux pendaisons publiques dominent
  lespace.

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Le crématoire du camp

• Le bâtiment où a été installé le four crématoire
  est situé dans la partie inférieure du camp.
  Jusqu'à la mise en service de ce bâtiment, en
  octobre 1943, les corps étaient brûlés à la ferme
  Idoux, dans un four crématoire ambulant installé
  près de la chambre à gaz.

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Le Bunker

• Situé dans la partie inférieure du camp, le
  Bunker est un bâtiment en dur où avaient été
  aménagées des cellules, toutes identiques.

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La fosse aux cendres et le Mur du souvenir

• Les cendres et les fragments d'os calcinés
  provenant du four crématoire ont d'abord été
  répandus comme engrais dans le jardin potager de
  la villa du commandant du camp. Puis,
  compte-tenu de leur volume, ils ont été jetés
  dans une fosse située en contre-bas derrière le
  Bunker et le four crématoire.

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Lintérieur dun baraquement
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Lannexe à proximité la ferme Idoux
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Plan de lannexe
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Exactions et expériences
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Exactions

• Le chevalet

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Lieu dexpériences médicales

• C'est ici que furent transférés des déportés, en
  particulier des Juifs et des Tziganes amenés
  d'Auschwitz auxquels a été inoculé le virus de
  certaines maladies, ou qui ont été gazés ou
  stérilisés, et sur lesquels des médecins et
  professeurs nazis procédaient à des expériences
  et à des recherches.
•  Les rainures diagonales de la table de
  dissection située au centre de la salle,
  permettaient l'écoulement du sang.
• 70 marks prix du transfert dun déporté
  jusquau Struthof.

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Four crématoire

• Par les ouvertures situées au fond du four, les
  flammes consumaient directement les cadavres
  posés sur une plaque d'amiante et les
  desséchaient.Les cadavres brûlaient ensuite
  comme des torches.
• Lhomme nest pas sanctionné par ce quil a fait
  mais par ce quil est !

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Lappel

• Au minimum deux fois par jour

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La tenue

• Les déportés portaient une tenue rayée. Sur le
  côté gauche de la veste était cousue une bande de
  toile sur laquelle figurait le numéro matricule
  et un triangle de couleur avec en surimpression
  la lettre initiale de la nationalité de chaque
  déporté.
• Les déportés NN ( Nacht und Nebel - Nuit et
  Brouillard ) portaient des vêtements provenant du
  vestiaire des disparus, barrés de larges coups de
  pinceaux ( croix dans le dos, traits sur les
  manches et les pantalons ) avec les lettres NN
  peintes en rouge dans le dos afin de bien les
  identifier et les surveiller.

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Principales catégories
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Bilan
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Natzweiler-Struthof un lieu et un devoir de
mémoire.

• Le mémorial

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Loubli, cest aussi faire renaître

• Ce ne sont pas des êtres humains éloignés de mes
  préoccupations qui sont tombés, ce ne sont ni des
  étrangers, ni des juifs, ni des tziganes, ni des
  homosexuels, ni des asociaux
• Cest mon père, ma mère, mon frère, ma sur, mon
  fils, ma fille, ma chair dhomme.
• Cest le sens même du Crime contre lHumanité.

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REMERCIEMENTS

• Musée du Camp de Natzweiler-Struthof
• Monsieur Jean Pierre Husson, académie de Reims
• Monsieur Pierre Baffert ,lycée Pravaz pour les
  photographies
• Google Earth pour la photographie satellite