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Gestion du traitement antir

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Gestion du traitement antir troviral chez les personnes infect es par le VIH sur la base des Recommandations du Groupe d experts 2006, sous la direction du Pr ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Gestion du traitement antir


1
Gestion du traitement antirétroviral chez les
personnes infectées par le VIH sur la base des
Recommandations du Groupe dexperts 2006, sous la
direction du Pr. Patrick Yeni
Diaporama réalisé par le laboratoire Gilead
Sciences GIL/096/08-06-C
2
Sommaire
  • Épidémiologie de linfection par le VIH
  • Traitement antirétroviral
  • Infection par le VIH et procréation
  • Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux
  • Pharmacologie des antirétroviraux
  • Co-infection par le VIH et les virus des
    hépatites
  • Complication des traitements anti-rétroviraux
  • Prise en charge des situations dexposition au
    risque viral

3
Précisions préalables
  • Certains chapitres du rapport de référence ne
    sont pas traités dans ce diaporama
  • Suivi de ladulte infecté par le VIH
  • Prise en charge des enfants et adolescents
    infectés par le VIH
  • Primo-infection par le VIH
  • Infections et cancers au cours de linfection par
    le VIH,
  • Organisation des soins.

4
Épidémiologie de linfection par le VIH
5
Prévalence de linfection par le VIH en France
  • En augmentation
  • 3500 nouveaux cas/an
  • 1700 décès / an
  • Fin 2005 (estimation)
  • 106 000 à 134 000 personnes infectées selon la
    méthode de calcul utilisée.
  • Intervalle plausible 88 000 -185 000

6
Tendances
  • 7000 nouveaux diagnostics en 2004
  • Rapports sexuels principale source de
    contamination
  • 55 par rapports hétérosexuels, 24 par rapport
    homosexuels
  • Proportion dhommes 62
  • ? proportion dhomosexuels contaminés de 36 à
    41 entre 2003 et 2005
  • Personnes de nationalité dun pays dAfrique
    subsaharienne moitié des découvertes de
    séropositivité chez les personnes contaminées par
    rapports hétérosexuels. (majorité de femmes)
  • Très faible proportion dusagers de drogues (2)
    depuis 2003

7
Patients débutant un 1er traitement
  • Au 1er semestre 2005
  • 51 CD4 lt 200/mm3 ou Stade SIDA
  • 37 200 lt CD4 lt 350/mm3
  • 12 CD4 gt 350/mm3

gt Prise en charge tardive de linfection
8
Répartitions des causes de morbidité sévères
(ANRS CO3 Aquitaine 2000-2004).
Cohorte Aquitaine portant sur 3863 patients
suivis entre 2000 et 2004 1186 hospitalisés
pour motif médical au moins une fois 1 854
hospitalisations
? Cirrhoses gt 60 de ces cas
9
Épidémiologie
  • Recommandations du groupe
  • Améliorer le taux dexhaustivité de la
    notification obligatoire
  • Développer des stratégies pour un dépistage
    précoce (surtout chez hommes hétérosexuels,
    migrants , personnes gt 50 ans)
  • Renforcer lapproche pluridisciplinaire du fait
    de la diversification de la morbidité et des
    causes de la mortalité.
  • Atteindre lobjectif dun taux de CD4 gt 500/mm3
    chez tous les patients
  • Points forts
  • Dispositif Français de collecte et analyses des
    donnée épidémio unique au Monde
  • Prévalence estimée entre 106 000 et 134000
    patients 7000 nvx cas de séro en 2004
  • 50 des patients vus pour la 1ère fois à un stade
    avancé (SIDA ou CD4 lt 200/mm3)
  • 65 des patients traités sont en succès
    virologique 4 en échec sévère
  • Patients en succès avec CD4 gt 500/mm3 Survie
    identique à la population générale

10
Traitement antirétroviral
11
Objectifs du Traitement ARV
  • Diminuer la morbidité et la mortalité de
    linfection par le VIH en restaurant un nombre de
    lymphocytes CD4 supérieur à 500/mm3 A
  • En pratique, Réduction maximale de la réplication
    virale (CV lt 50 copies/ml), gt meilleure
    restauration immunitaire ? risque de sélection
    de virus résistants
  • Rechercher la meilleure qualité de vie possible
    objectif à prendre en compte dans le choix dun
    traitement antirétroviral en 2006
  • Facteurs prédictifs dune réponse virologique
    durable après linstauration dun 1er traitement
    ARV
  • Puissance du traitement
  • Niveau de CV et de LT CD4 à linitiation
  • Observance
  • Vitesse de réduction de CV après instauration du
    traitement

12
Quand débuter un traitement antirétroviral ?
Patients Recommandations de traitement Commentaires
Patients symptomatiques AIa (Infections opportunistes, autres affections Catégorie C, symptômes marqués ou récidivants cat B) Débuter le Ttt ARV le plus rapidement possible Tenir compte du traitement de linfection opportuniste qui peut parfois primer du fait des interactions éventuelles
Patients asymptomatiques lt 200 CD4/mm3 (ou lt 15) AIa Débuter le Traitement ARV sans délai
Patients asymptomatiques gt 350 CD4/mm3 AIIa Ne pas débuter de traitement ARV Ttt à envisager dans certaines circonstances (si CVgt100 000 cp/ml ou CD4lt 15)
Patients asymptomatiques 200 lt CD4 lt 350 /mm3 Débuter le traitement ARV AIIa Différer le traitement en cas darguments individuels, en particulier si risque dinobservance BIb
Dans tous les cas il est ESSENTIEL de Préparer
linstauration du traitement ARV au besoin par un
travail multidisciplinaire pour optimiser
ladhésion au traitement et aux soins AIII
13
Importance de lobservance
  • Observance élément essentiel du succès
    thérapeutique et pour la prévention de la
    progression clinique.
  • Niveau dobservance requis très élevé
  • Observance lt 95 ??? risque déchappement
    virologique
  • Pour un traitement en BID
  • 95 dobservance moins dune erreur/sem (oubli
    de prise, non-respect des contraintes
    alimentaires, décalage de plusieurs heures)
  • Déterminants de lobservance sont multiples
  • Liès au traitement efficacité, Influence
    négative majeure des symptômes perçus et
    attribués au traitement par le patient, sur
    lobservance
  • Liés au patient rythme de vie , pathologie
    associée (dépression, troubles digestifs,)
  • Efficacité démontrée des interventions
    structurées destinées à améliorer lobservance
  • Recommandations
  • Évaluer la situation du patient de façon globale,
    linformer des objectifs du Ttt et des Effets
    indésirables
  • Promouvoir la formation spécifique des équipes
    soignantes au soutien à lobservance

14
Par quel traitement ARV commencer ?
  • Objectif
  • Rendre la charge virale indétectable (lt 50 copies
    ARN VIH/ml) en 6 mois
  • Test Génotypique
  • Recommandé de réaliser un test génotypique de
    résistance lors du diagnostic de linfection par
    le VIH sinon le faire au moment de linitiation
    du 1er Ttt et fonder le choix du premier
    traitement en tenant compte de ces données

15
Choix dun premier traitement antirétroviral
  • Nombreuses options validées en terme
    defficacité viro-immunologique
  • Autres éléments à prendre en compte
  • la tolérance immédiate,
  • la tolérance à long terme
  • la simplicité
  • la prise en fonction des conditions de vie des
    patients
  • les conséquences dun échec sur les options
    ultérieures.

16
Associations à utiliser de préférence
17
Autres associations possibles
NB Aucune autre trithérapie dINTI ne peut être
envisagée risque élevé déchec primaire et de
sélection de mutations de résistance
18
Choix des 2 INTI de la trithérapie
Commentaires
AZT/3TC (Combivir) Le plus de données, Efficacité et tolérance démontrée EI les plus fréquents Intolérance digestive, anémie et cytotoxicité mitochondriale
TDF/FTC (Truvada) Avantage Administration en Monoprise quotidienne Plus efficace tant sur le plan virologique quimmunologique que Combivir et mieux toléré Activité anti-VHB gt préciser le statut sérologique VHB du patient avant prescription
ABC/3TC (Kivexa) Avantage simplicité de prise et tolérance Mais expose au risque immédiat dhypersensibilité (5) Efficacité et tolérance confirmées dans plusieurs essais avec EFV
19
Choix des 2 INTI de la trithérapie
Commentaires
d4TddI ou AZTddI Pas davantages, plus contraignantes et/ou moins bien tolérées (cf cytotoxicité mitochondriale)
ddId4T Moins bien tolérée, risque déchec plus important que AZT/3TC (EFV ou NFV) CI chez femme enceinte et en cas de TTt de lhépatite C
TDF 3TC Avantage Administration en Monoprise quotidienne TDF3TC Efficacité virologique équivalente à d4T3TC mais mieux tolérée et significativement moins dimpact sur les paramètres lipidiques
ddI (3TC ou FTC) Avantage Administration en Monoprise quotidienne Evaluée principalement en association avec lefavirenz, efficace que lassociation d4T ddI
20
Principales précautions demploi des INTI
DCI Précautions demploi
ABC Risque de survenue dHSR impose une vigilance particulière en début de Ttt. En cas dHSR suspectée ou avérée, ABC doit être arrêté. Réintroduction définitivement et formellement CI. Initiation conjointe dABC et d1 INNTI risque de confusion dimputabilité si éruption cutanée.
FTC 3TC Tenir compte dune éventuelle co-infection VHB
ddI Risque de neuropathie, et pancréatite
d4T Risque de neuropathie, de lipoatrophie. Non indiqué en 1er Ttt.
AZT Surveillance NFS
TDF Surveillance mensuelle de la fonction rénale est recommandée. Risque de néphrotoxicité à long terme (gt3 ans) ne peut être précisé actuellement. Surveillance de la fonction rénale ClCr et phosphorémie, recommandée avant initiation du Ttt par TDF , puis toutes les 4 semaines pendant la 1ère année, tous les 3 mois ensuite.
21
Associations à ne pas utiliser
22
Stratégies alternatives étudiées en 1ère ligne
  • Induction par une quadrithérapie puis maintenance
    par une trithérapie gt Non recommandé A Ia
  • Induction par une trithérapie T20 puis
    maintenance sans T20 En cours dévaluation. Ne
    concernerait que des patients demblée à un stade
    très avancé de leur maladie
  • gt Ne peut pas faire lobjet dune
    recommandation en 2006 C III
  • Bithérapie par 1 IP 1 INNTI
  • gt Non recommandé A Ib
  • Monothérapie dIP Na été évaluée que dans des
    essais pilotes à petits effectifs
  • gt Ne peut pas faire lobjet dune
    recommandation en 2006 C III

23
Gestion dun premier traitement efficace
  • Options de substitution de tout ou partie du
    premier traitement antirétroviral chez des
    patients en succès virologique (CVlt 50 cp/ml)

24
Principe du changement
  • Objectif Optimisation de lefficacité ou de la
    tolérance
  • Les 1ers Ttts disponibles aujourdhui rendent
    cette question moins importante nombre de prise
    ou dunités moindre.
  • Le changement de traitement chez un patient en
    succès thérapeutique ne doit être envisagé que
    lorsque la charge virale est inférieure à 50
    copies/ml depuis au moins 6 mois A III
  • Le traitement de substitution ne doit pas
    comporter de médicament connu pour avoir déjà
    entraîné un effet indésirable ou vis-à-vis duquel
    une résistance est documentée A Ia

25
Stratégies de changement de traitements
  • Stratégies validées
  • gt Changement dune 1ère trithérapie avec IP
  • - Pour 2 INTI 1 INNTI A Ia
  • - Pour 3 INTI, comprenant le plus souvent
    ABC
  • Envisageable au cas par cas lorsque les
    avantages escomptés en terme de tolérance et
    dobservance semblent lemporter sur le risque de
    moindre puissance antirétrovirale B Ia
  • Stratégies non recommandées
  • Allègement dune trithérapie avec IP par une
    bithérapie avec deux INTI A Ia
  • Changement pour une association ne comprenant pas
    dINTI A Ia
  • Traitements intermittents A IIa
  • Guidés par les CD4 ou non

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Stratégies de changement de traitements
  • Gestion des situations particulières
  • 1- Interruptions de traitement
  • Pas de bénéfice à espérer chez un patient en
    succés A IIa
  • 2 situations où une interruption de traitement
    peut se discuter
  • Patients en succès dun Ttt ARV entrepris très
    tôt
  • Possible dinterrompre de façon prolongée le Ttt
    ARV sans que les CD4 descendent au-dessous de
    350/mm3
  • Demande du patient laccompagner médicalement
    dans cette interruption
  • Rappeler les risques, avoir un nadir de CD4 gt
    250 A IIa, prévoir une interruption la courte
    possible A III
  • Interrompre TOUT le Ttt ARV si INNTI, le
    remplacer dabord par une IP A III, si
    impossible larrêter 15j. avant les INTI A III
  • Surveiller les CD4 et reprendre le Ttt si
    passent lt à 350 A III
  • 2- Dissociation immunovirologique
  • (Patients avec CV contrôlée restauration
    immunitaire partielle (CD4 lt 200/mm3) malgré un
    Ttt ARV efficace depuis gt 6 mois)
  • ? Utilisation dIL-2 possible (ATU de cohorte)
  • Stratégies en cours de validation et/ou
    insuffisamment validées
  • 1 - Allègement dune trithérapie avec IP par une
    monothérapie dIP C III
  • Essais randomisés en cours
  • Ne doit donc être pour le moment utilisée que
    dans le cadre dessais cliniques
  • 2- Remplacement de lIP par latazanavir/r
  • Équivalence defficacité virologique
  • Amélioration significative des paramètres
    lipidiques
  • Doit être mieux évalué
  • Peut être utile en cas de troubles métaboliques
    et/ou de lipohypertrophie, ou si le patient
    demande un schéma dune prise par jour B Ib

27
Prise en charge des situations déchecs
virologiques
28
Recommandations en cas déchec
  • Objectif dun traitement ARV (1ère ligne, lignes
    ultérieures, y compris après multi-échecs)
  • Obtention et maintien dune CV lt 50 copies/ml.
  • Intervention thérapeutique systématique en cas
    déchec virologique, lorsque CV gt 500 copies/ml
    A III
  • Pas de données pour recommander une attitude
    aussi systématisée dans les situations déchec
    modéré
  • (CV entre 50 et 500 copies/ml).
  • Prise en charge de léchec par un staff
    pluridisciplinaire (clinicien, virologue,
    pharmacologue) recommandée. A III
  • Avis dune équipe expérimentée VIH requis dans
    les situations déchec avec options
    thérapeutiques limitées. A III

29
Analyse de léchec virologique
  1. Évaluation de lobservance
  2. Recherche dEI, (troubles digestifs, asthénie,
    modifications corporelles) dun syndrome
    dépressif, dun alcoolisme, de conditions
    sociales précaires,de troubles des fonctions
    cognitives, facteurs associés à des difficultés
    ou des ruptures dobservance
  3. Vérification du respect (bonne compréhension) des
    doses, des horaires et des rythmes de prise des
    ARV, (Respect des horaires de prise / repas)
  4. Interrogatoire sur lensemble des médicaments
    pris par le patient, prescrits ou non, en
    recherchant de possibles interactions
    médicamenteuses
  • Dosage plasmatique des concentrations résiduelles
    dINNTI et/ou dIP
  • Réaliser un test génotypique de résistance si
    changement de traitement envisagé (en dehors de
    la situation de non-réponse primaire à un premier
    traitement)
  • Interpréter le test selon les recommandations du
    groupe AC11 de lANRS (algorithme accessible sur
    http//www.hivfrenchresistance.org)

30
Changement de traitement en cas déchec
  • Tenir compte
  • de lhistorique complet des antirétroviraux pris
    par le patient depuis le premier traitement
  • des données de tolérance, en veillant à ne pas
    réintroduire un médicament ayant provoqué des
    effets indésirables graves (par exemple, réaction
    dhypersensibilité à labacavir, anémie sévère
    sous zidovudine, neuropathie ou pancréatite sous
    didanosine)
  • des résultats du test génotypique de résistance
    réalisé sous le traitement ayant entraîné léchec
  • des données de lensemble des génotypes de
    résistance réalisés recherche dun archivage
    possible d autres mutations pouvant réapparaître
    rapidement ( M184V , mut aux NNRTI)
  • du niveau de la charge virale plasmatique.

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Échec sans mutation retrouvée
  • défaut dobservance a priori ? Éducation
    thérapeutique
  • Modification de Ttt nest pas la meilleure
    solution
  • Si pas de défaut dobservance dosages PK
    (éliminer une malabsorption, des interactions
  • Si défaut dobservance corrigé ou exclu
    intensification peut être envisagée si CV lt 5000
    cp/ml (certaine efficacité notamment avec ABC,
    TDF, ou EFV a été démontrée).
  • Dans les autres cas Intensification non
    recommandée

32
En présence de mutations aux INTI
  • Si mutation M184V
  • Maintien de 3TC ou FTC peut entraîner une
    réduction de la capacité réplicative et maintenir
    une activité antivirale résiduelle dont les
    conséquences cliniques restent discutées
  • Si cette mutation est isolée et la CV
    déchappement lt 5000 cp/ml, lintensification
    peut être envisagée (une certaine efficacité
    notamment avec ABC, TDF, ou EFV a été démontrée
    ).
  • En cas de multi-résistance aux INTI (M184V 4
    TAM), le maintien dun ou de plusieurs INTI (3TC
    ou FTC, associé à ABC ou TDF et/ou AZT) pourrait
    également apporter un bénéfice
  • Associations dINTIs contre-indiquées en première
    ligne sont à éviter au maximum (d4TddI ou
    TDFddI)

33
Infection par le VIHet procréation
34
Points forts et recommandations pour le désir
denfant et le dépistage
  • Lévaluation du désir denfant doit faire partie
    de la prise en charge initiale de toute femme
    dépistée VIH
  • Proposition du dépistage du VIH obligatoire pour
    toute femme enceinte
  • Savoir proposer le dépistage au 6ème mois de
    grossesse et au moment de laccouchement chez une
    femme VIH- en début de grossesse, si situation à
    risque (partenaire séropositif, refus du contrôle
    sérologique initial,), idem pour le partenaire.

35
Grossesse Données épidémiologiques
  • Séroprévalence en France 2 femmes qui
    accouchent.
  • Femmes enceintes séropositives 60 originaires
    dAfrique sub-saharienne.
  • 1/3 des femmes découvrent leur séropositivité à
    loccasion dune grossesse

36
TME Données épidémiologiques
  • En France, TME stabilisée entre 1 et 2 (contre
    15 à 20 en labsence de toute prévention)
  • 3 des femmes ne reçoivent aucun Ttt pendant leur
    grossesse
  • Cas résiduels de TME, chez des femmes suivies et
    traitées
  • Complications obstétricales (accouchement
    prématuré,..)
  • Prise en charge tardive
  • Ttt débuté tardivement
  • Défaut dobservance
  • Importance pronostique de la CV à laccouchement

Niveau de CV Taux de TME
CV lt 50 cp/ml 0.3
CVlt 1000cp/ml 0.6
1000lt CV lt10 000 cp/ml 1.5
CV gt 10 000 cp/ml 7.3
Pas de seuil à risque nul !
37
Choix des stratégies thérapeutiques et grossesse
Patiente Conduite à tenir
Non traitée et ne nécessitant pas de traitement Ttt sera débuté en cours de grossesse
Non traitée et nécessitant un Ttt Choisir les molécules les mieux adaptées à la grossesse et si possible évaluer lefficacité du schéma thérapeutique et sa tolérance avant le début de la grossesse.
Traitée, contrôlée et molécule compatibles avec une grossesse Le ttt doit être poursuivi
Traitée mais réponse sub-optimale au Ttt Évaluer les causes de léchec et adapter le Ttt.
Recevant un Ttt déconseillé au cours de la grossesse Le modifier si possible avant le début de la grossesse en ladaptant à son histoire clinique et thérapeutique
38
Prévention de la Transmission Mère Enfant
  • Le Ttt préventif de la TME a 2 objectifs
  • Obtenir une CV maternelle indétectable
  • Limiter le risque de toxicité chez la mère et
    chez lenfant,
  • tout en préservant lavenir thérapeutique de la
    mère.
  • Lorsquun traitement est requis pour la mère il
    doit donc être optimal, selon les mêmes règles
    quen dehors de toute grossesse.
  • Traitement recommandé 2 INTI IP (avec les
    INTI les mieux connus AZT et 3TC) A IIa

39
Tolérance des ARV pendant la grossesse
  • Données cliniques pour chaque molécule dépendent
    avant tout de leur ancienneté et sont plus issues
    de cohortes et de registres que dessais
    thérapeutiques.
  • Données de toxicologie préclinique, et même
    études animales difficiles à transposer à
    lutilisation clinique.
  • Mise en évidence deffets indésirables ne
    signifie donc pas toujours quil faille renoncer
    à lutilisation dun produit.
  • Données réactualisées périodiquement sur le site
    américain HIVinfo.

40
Recommandations pour lutilisation des INTI chez
la femme enceinte en 2006
41
Recommandations pour lutilisation des ARV chez
la femme enceinte en 2006 2 INTIIP
  • INTI
  • AZT/3TC Recommandé sauf cas particuliers A
    IIa
  • d4TddI Contre-indiquée ( risque dacidose
    lactique) A I
  • TDF Données insuffisantes pour linstant, non
    recommandé si dautres choix sont possibles.
  • ABC Non recommandé en raison du risque dHSR
  • TriNucs Non recommandé (risque additif de
    toxicité mitochondriale chez le fœtus)
  • Ajout dAZT au traitement Pas dargument si
    traitement ARV en cours efficace au plan
    virologique et bien toléré.
  • IP
  • Molécules avec données cliniques existantes
  • NFV, SQV, IDV ou LPV
  • Pas de données sur
  • ATZ, FosAPV, TPV et TMC114
  • Utiliser IP boostée par RTV
  • INNTI
  • Utilisation non recommandée si dautres choix
    sont possibles A I
  • NVP risque élevé de toxicité hépatique et/ou
    cutanée au cours de la grossesse
  • EFV Contre-indiqué au 1er trimestre de la
    grossesse pour son risque malformatif.
    Utilisation à partir du 2e trimestre non étudiée

42
Quand débuter le Traitement ?
  • J0 à la fin du 2ème Trimestre (4ème mois, au
    tard à 28 SA)
  • si pas de risque daccouchement prématuré, ni de
    CV élevée. B IIa
  • J0 au début du 2ème Trimestre (3ème mois, au
    tard à 20 SA)
  • Si FDR daccouchement prématuré
  • ATCD de prématurité,
  • grossesse gémellaire,
  • tabagisme, alcoolisme, toxicomanie,
  • conisation du col
  • Si CV maternelle élevée ( 100 000 cp/ml) B
    IIa

43
Grossesse et co-infection VHB ou VHC
  • Co-infection par le VHB
  • Tx de TME très élevé, fonction de la virémie B.
  • Prévention efficace à 95 sérovaccination de
    lenfant
  • En raison de lactivité de certains
    antirétroviraux sur le VHB, le choix du
    traitement doit être fait en concertation avec
    les hépatologues, selon lexistence dune
    indication à traiter ou pas le VHB, et des
    risques en cas de grossesse de ladéfovir
    (contre-indiqué) et du ténofovir (déconseillé).
  • Co-infection par le VHC
  • Tx de TME 14 ( vs 4 si monoinfection C)
  • La ribavirine est strictement contre-indiquée en
    cas de grossesse, car elle est mutagène,génotoxiqu
    e et tératogène chez lanimal un délai de 4
    mois après la fin du traitement est recommandé
    avant la conception.
  • (chez lhomme également)

44
Résistance du VIH-1aux antirétroviraux
45
Résistance aux ARV
  • Mécanismes de résistance aux INTI
  • ? dincorporation des nucléosides artificiels
  • Excision des nucléosides artificiels
  • Mécanismes de résistance aux INNTI, aux IP, aux
    inhibiteurs dentrée
  • Les tests de résistance
  • Génotypique
  • Phénotypique

Rappel fondamental la prévention de sélection
de mutants résistants nécessite de maintenir une
charge virale sous traitement en dessous du seuil
de détection A IIa
46
Mécanismes de résistance aux INTIPar ?
dincorporation des INTI
Mutation Sélectionnée par Commentaires
M184V 3TC, FTC Augmente la résistance à ABC en présence de TAMs Pas dimpact sur TDF ni ddI Réduction de la capacité réplicative du VIH in vitro
Q151M (A62V, V75I, F77L, F116Y) Haut niveau de résistance sauf pour TDF et 3TC
L74V ddI, ABC Impact sur lefficacité de ddI et ABC Association fréquente avec la M184V
K65R TDF principalement Impact nul sur les thymidiniques AZT INTI de choix en présence de K65R Impact certain sur TDF et probable sur les autres INTI mais de niveau variable. Fréquence ? mais reste entre 3 et 5 Susceptible de se développer sous ABC et/ou ddI TDF en labsence de TAMs Moins susceptible de se développer si TAMs Utilisation de TDFABC à réserver aux patients en échec présentant des TAMs Réduction de la capacité réplicative in vitro
K70E TDF principalement
47
Mécanismes de résistance aux INTIPar excision
des INTI déjà incorporés
Mutation Sélectionnée par Commentaires
TAMs M41L, D67N, K70R, L210W, T215Y/F, K219Q/E AZT, d4T Résistance tous les IN sauf la 3TC Résistance croisée variable selon le nombre TAMs et de lINTI K70R et K219Q/E moins dimpact sur ces résistances croisées
Associations particulières de mutations Associations particulières de mutations Associations particulières de mutations
M184V TAMs ? la résistance à lABC pas dimpact sur TDF, ni sur ddI
48
Mécanismes de résistance aux INNTI
  • Une seule mutation résistance de haut niveau à
    lINNTI et à lensemble de la classe.
  • INNTI de deuxième génération (TMC125) en cours
    dévaluation et semblent actifs sur certains
    profils de mutations de résistance aux INNTI
    actuels.
  • Donc laccumulation de mutations de résistance
    aux INNTI diminuent fortement lefficacité du
    TMC125
  • Donc fortement recommandé de ne pas laisser une
    réplication résiduelle sous efavirenz ou
    névirapine accumulation de mutations à la
    classe et ? efficacité ultérieure de TMC125.

49
Mécanismes de résistance aux IP
  • Phénomène graduel avec accumulation progressive
    de mutations au cours du temps
  • Primaires sélectionnées les 1ères, lors de
    léchappement
  • Secondaires saccumulent et renforcent la
    résistance
  • Grande différence avec les IP boostées, dont la
    barrière génétique est élevée.
  • Donc si choix dutiliser 1 IP dans le 1er
    traitement dun patient utiliser un IP boosté
  • Nouveaux IP
  • TPV semble sélectionner chez les patients
    prétraités, des mutations sélectionnées par
    beaucoup dautres IP (pas de données chez le
    patient naïf)
  • TMC 114 semble sélectionner chez les patients
    prétraités, des mutations sélectionnées par Fos
    APV (pas de données chez le patient naïf)

50
Mécanismes de résistance aux I dentrée
  • Résistance au T20
  • Mutations en position 36 à45 du domaine HR1 de la
    gp41
  • Mutations dapparition rapide
  • Autres inhibiteurs dentrée
  • Pas de mutation croisée connue à ce jour avec les
    anti CCR5
  • Mutants aux anti CCR5 pourrait changer
    dutilisation de co-récepteur et passer par le
    CXCR4 mécanisme possible de mutation aux
    anti-CCR5

51
Indication des tests de résistance

Situation Clinique Recommandation
Primo-infection et infection récente (lt 6 mois) Recommandé pour adaptation éventuelle ultérieure et à visée de surveillance épidémiologique A III
Avant linitiation du traitement à la découverte de la séropositivité ou sur le prélèvement disponible le plus ancien ou avant de débuter le traitement Recommandé A IIa
Échecs Thérapeutiques Recommandé A I
Prophylaxie post-exposition VIH A réaliser au cas par cas
Enfants infectés Mêmes indications que pour ladulte
Grossesse Avant initiation du traitement prophylactique et en cas déchecs virologiques A
52
Recommandations du groupe dexperts sur les
résistances
  • Réaliser un test génotypique de résistance lors
    du diagnostic de linfection par le VIH ou, si
    cela nest pas possible, sur le prélèvement
    disponible le plus ancien, ou avant de débuter le
    traitement A IIa
  • Réaliser un test génotypique de résistance en cas
    de primo-infection A IIa
  • Réaliser les tests de résistance en cas déchec
    virologique alors que le patient est sous
    traitement antirétroviral A Ia
  • Rendre le résultat du génotype de résistance
    accompagné de lidentification du sous-type de
    VIH-1 par analyse phylogénétique de la séquence
    génétique de la transcriptase inverse A IIa

53
Pharmacologiedes antirétroviraux
54
Paramètres pharmacocinétiques des INTIs
Tous les INTI (sauf AZT et d4T) ont des
paramètres PK leur permettant dêtre administrés
en 1 prise par jour
F biodisponibilité Tmax temps dobtention
du pic plasmatique fp fixation aux protéines
plasmatiques T1/2 demi-vie S repas sans
effet cliniquement significatif R le repas
augmente la biodisponibilité A à jeun (le
repas diminue la biodisponibilité) intracell.
dérivé triphosphorylé intracellulaire ND non
déterminé
55
Paramètres pharmacocinétiques des INNTIs, IPs et
T20
F biodisponibilité Tmax temps dobtention
du pic plasmatique fp fixation aux protéines
plasmatiques T1/2 demi-vie S repas sans
effet cliniquement significatif R le repas
augmente la biodisponibilité A à jeun (le
repas diminue la biodisponibilité) intracell.
dérivé triphosphorylé intracellulaire ND non
déterminé (1) Après administration de
fosamprénavir, lamprénavir est retrouvé dans la
circulation systémique.
56
Nouvelles formes galéniques
  • Ladministration dune prise quotidienne a pour
    objectif daméliorer lobservance, mais avec des
    limites
  • loubli de prise est probablement plus
    délétère pour les schémas thérapeutiques en
    monoprise quotidienne par rapport à ceux en 2
    prises par jour, en particulier pour les
    médicaments à demi-vie courte tels que les IP/r
  • lefficacité à long terme de schémas
    thérapeutiques avec un IP/r, où tous les
    antirétroviraux sont administrés en une prise par
    jour, est peu évaluée.

57
Nouvelles formulations galéniques disponibles
Ces formes simplifient le traitement, et leur
biodisponibilité nest pas ou peu modifiée par
rapport aux formes de référence
58
Populations particulières (1)
  • Grossesse
  • Pharmacocinétique des IP modifiée avec ?
    concentrations plasmatiques durant le dernier
    trimestre de la grossesse
  • gt Recommandé de réaliser une mesure des
    entre S30 et S32 en cas dinitiation ou de
    modification du traitement B III
  • Insuffisance hépatique
  • En cas dinsuffisance hépatocellulaire ou de
    dysfonctionnement hépatique (patients co-infectés
    par le VHB ou le VHC)
  • gt Dosage plasmatique des IP recommandé afin
    doptimiser la posologie A II
  • Chez les patients atteints dinsuffisance
    hépatique sévère Éviter ABC, INNTI et IP, (sauf
    NFV)

59
Populations particulières (2) INTI et I Rénale
  • Adaptations de la posologie des INTI en fonction
    de la clairance de la créatinine

60
Interactions entre ARV
  • Interactions entre INTI
  • Associations non recommandées
  • Interactions INTI IP
  • TDF ? les ATZ
  • ATZ/r et LPV/r ? TDF gt Renforce la nécessité
    dune surveillance rénale étroite B
  • Interactions INNTI IP
  • NNRTI (surtout EFV) inducteurs enzymatiques
  • Utiliser des IP boostées par RTV
  • Mesure des concentrations recommandée B IIa

61
Interactions entre ARV
  • Interactions entre IP
  • Prescription prudente de schéma à double IP
  • Efficacité de certaines de ces associations pas
    validée et interactions pas toujours prévisibles
  • Recommandation Réalisation précoce de dosages
    surveillance rapprochée de lefficacité
    virologique A IIa
  • Optimisation des concentrations possible
  • ? posologie du RTV additionnel (100 mg/prise),
  • OU
  • ? posologie de lIP dont la concentration a été
    diminuée par linteraction.
  • Chez les patients en échec virologique
  • Concentrations mesurées à interpréter en fonction
    des tests de résistance

62
Interactions entre IP
APV amprénavir fAPV fosamprénavir ATV
atazanavir IDV indinavir LPV lopinavir r
ritonavir à faible dose SQV saquinavir TPV
tipranavir.
63
Indications des dosages plasmatiques dARV -
Recommandations
  • Mesurer les résiduelles plasmatiques des IP
    et/ou des INNTI dans les situations suivantes
  • Échec A I
  • Interactions médicamenteuses A II
  • Insuffisance hépatique ou co-infection par le VHC
    ou le VHB A II
  • Enfant A II
  • Femme enceinte B III
  • En cas dinitiation dun Ttt si
  • Interactions envisageables
  • Patients co-infectés VHB,VHC
  • Patients à poids extrêmes
  • IO associée encours de ttt, avec interactions
    possibles
  • En cas de malabsorption
  • Interprétation des dosages plasmatiques à
    réaliser dans le cadre dune réunion
    pluridisciplinaire associant au moins cliniciens,
    virologues et pharmacologues
  • Contrôler rapidement leffet des adaptations
    posologiques sur les concentrations plasmatiques
    des ARV et sur la CV A
  • Encourager lévaluation des relations entre les
    paramètres pharmacologiques et lefficacité et la
    tolérance pour les nouvelles associations
    thérapeutiques.

64
Co-infections par le VIHet les virus des
hépatites
65
Co-infections généralités
  • Facteurs Importants de comorbidité et mortalité
    pour des patients dont la durée de vie sallonge.
  • Difficulté intégrer les doubles thérapeutiques
    au sein de la stratégie thérapeutique globale
  • Prise en charge pluridisciplinaire requise,
    savoir faire évaluer lhépatite par un
    hépatologue???? le précocément possible.
  • Objectifs du traitement
  • Pour le VHC guérison envisageable,
  • Pour le VHB Suspension de la réplication virale
    B
  • Mais Ttt peut nêtre aussi initié ou poursuivi
     que  pour
  • Faire régresser la fibrose,
  • Prévenir les compl. de la Cirrhose

66
  • Co-infection VIH-VHC

67
Co-infection VIH-VHC
  • Séroprévalence du VHC chez les patients VIH en
    France 24,3 en 2004
  • de 10 chez les homosexuels à 90 chez les
    usagers de drogues
  • Seulement 58 de ces patients ont bénéficié en
    2004 dune évaluation de lactivité inflammatoire
    /fibrose.
  • Linfection par le VIH aggrave le pronostic de
    linfection par le VHC (progression plus rapide
    de la fibrose et survenue de formes rares mais
    graves dhépatite fibrosante cholestatique)
  • Les sujets co-infectés ont par ailleurs dautres
    facteurs daggravation de la fibrose comme une
    surconsommation dalcool, une stéatose plus
    fréquente dorigine souvent complexe
    (métabolique, virale C, médicamenteuse) et une
    toxicité hépatique plus fréquente des
    antirétroviraux.

68
Interactions entre les ARV et lhépatite C
  • Impact du VHC sur les ARV
  • Les INNTI et les IP sont métabolisés par le foie
    ? propriétés PK peuvent être modifiées.
  • Hépatotoxicité sous Ttt ARV survient chez 2 à 20
    de patients co-infectés, selon les cohortes.
  • Utilisation des IP/r ne semble pas ? le risque
    dhépatotoxicité.
  • Interactions entre les traitements ARV et le
    traitement de lhépatite C
  • RBVddI et RBVd4T Fortement déconseillés ?
    risque majeur de pancréatite aiguë.
  • Bithérapie par IFNRBV
  • Susceptible de majorer le risque de survenue
    dune anémie par insuffisance médullaire chez les
    patients traités par AZT du fait de sa
    myélotoxicité
  • Surveillance renforcée de lhémogramme justifiée
    dans cette situation

69
Co-infection VIH-VHC En pratique
  • Systématiquement rechercher une co-infection VHC,
    lors de la découverte dune infection VIH, et
    maintenir cette surveillance (au moins annuelle)
    A IIa
  • Initiation traitement ARV ne doit pas être
    retardée
  • Éviter lutilisation dARV hépatotoxiques
  • En cas dinsuffisance hépatocellulaire modérée
    (Cirrhose Child B ) gtUtiliser avec prudence les
    INNTI, les IP/r et lABC A III
  • En cas dIH sévère (Cirrhose Child C), gt Éviter
    les INNTI, les IP/r et lABC sauf si aucune autre
    alternative thérapeutique nest envisageable A
    II
  • En cas de bithérapie anti-VHC concomitante
  • gt Proscrire la ddI et déconseiller lutilisation
    de AZT et de d4T A Ia
  • Suivi rapproché des fonctions hépatiques A III
  • Dosages PK surtout si IHC A IIb
  • Prendre en charge les addictions (alcool,
    médicaments, etc.).

70
  • Co-infection VIH-VHB

71
Co-infection VIH-VHB
  • Prévalence de linfection chronique par le VHB
    (Ag HBs ou ADN VHB ) chez 7. fortes
    prévalence chez les homosexuels et les usagers de
    drogues
  • Environ 30 des patients coinfectés VIH-VHB sont
    infectés par un virus mutant pré-C associé à des
    lésions hépatiques sévères.
  • Seulement 35 de ces patients ont bénéficié en
    2004 dune évaluation de lactivité inflammatoire
    /fibrose, alors quils sont près de 71 à
    bénéficier dun traitement actif sur le VHB ( 81
    chez des personnes recevant des ARV et 12 non
    traitées pour leur VIH)
  • Linfection par le VIH aggrave le pronostic de
    linfection par le VHB ? le passage à la
    chronicité, ? une réplication virale B
    importante, ? le risque de réactivation, accélère
    lévolution vers la fibrose le devpmt de la
    Cirrhose et du CHC
  • Les sujets co-infectés ont par ailleurs dautres
    facteurs daggravation de la fibrose comme une
    triple infection VIH-VHB-VHC, ou VIH-VHB-VHD,
    surconsommation dalcool, génotype G

72
Interactions entre le VIH et le VHB
  • Impact de linfection par le VHB sur la
    progression du VIH
  • Des études récentes montrent une progression
    rapide vers le SIDA et une ? de la survie en cas
    de coinf VIH-VHB.
  • Rôle des multithérapie sur lévolution de la
    co-infection élévation des transaminases
    fréquente et dorigines diverses
  • Hépatotoxicité des Médicaments (ARV, Ttt dune
    IO)
  • Syndrome de reconstitution immune (IRIS) lié à
    linitiation dun Ttt ARV. Surtout si CD4 bas (lt
    200/mm3) et tx élevé dADN VHB ? importance dans
    ces cas dun Ttt ARV incluant TDF 3TC ou FTC.
    A II
  • Clairance immune du VHB sous Ttt anti VHB (
    séroconversion HBe, ou rarement HBs)
  • Apparition de mutants résistants aux analogues
    INTI anti-VHB, ou à larrêt de molécule actives
    sur le B, prescrites dans le cadre dun Ttt
    anti-VIH ? Ne jamais interrompre un Ttt ARV actif
    sur le B, sans relais A IIa

73
Stratégies thérapeutiques chez le co-infecté
VIH-VHB (1)
  • Initiation du Ttt sur 2 paramètres
  • Tx dADN VHB gt 20 000UI/ml chez le patient
    AgHBe ou gt 2000 UI/ML chez le patient Ag HBe -.
  • Lésions histologiques A2 et F2.
  • Choix du Ttt sur 2 paramètres
  • Indication ou non dun Ttt ARV
  • Présence éventuelles de Cirrhose
  • Si pas dindication au Ttt ARV ne pas utiliser
    les molécules actives sur les 2 virus A III

74
Stratégies thérapeutiques chez le coinfecté
VIH-VHB (2)
  • Si traitement ARV est requis

75
Co-infection VIH-VHB En pratique
  • Systématiquement rechercher une co-infection VHB,
    lors de la découverte dune infection VIH, et
    maintenir cette surveillance (au moins annuelle)
    A IIa
  • Savoir vacciner contre lhépatite B les patients
    non immunisés A IIa
  • Vaccination qui sera moins efficace dautant
    que les CD4 sont bas lt 500/mm3
  • Vaccin contre lhépatite A recommandé chez tout
    patient VIH, co-infecté par le VHB ou le VHC A
    IIa

76
Complications des traitements ARV
77
  • Les anomalies de la répartition des graisses

78
Lipodystrophie épidémiologie
  • Dans Cohortes Aquitaine et Aproco 38 et 62
    respectivement de lipoD après une durée moyenne
    dexposition aux ARV gt à 32 mois , et une durée
    dexposition aux IP gt à 15 mois.
  • Au moins un signe de lipoatrophie chez 15 et 21
    de patients de ces 2 cohortes.
  • Lipohypertrophie rapportée chez 12 et 17 des
    patients de ces 2 cohortes respectivement
  • Facteurs décrits comme étant lié aux
    lipodystrophies certains ttt ARV (d4T), âge,
    ancienneté de linfection à VIH, durée cumulée du
    Ttt ARV, IMC.
  • Prévalence des lipoatrophie semble ? ces
    dernières années étude comparant TDF3TCEFV à
    d4T3TCEFV chez des patients naïfs retrouvent 3
    de lipoD dans le groupe TDF contre 19 dans le
    groupe d4T à S144.

79
Lipoatrophie prise en charge
  • 1er temps modification du Ttt ARV
  • Si Ttt avec Analogue Thymidinique ? le remplacer
    par une molécule moins toxique TDF, ABC. A Ia
  • Si Ttt sans AT ? proposer un Ttt sans INTI
    INNTI IP/r, ou 2IP A Ib
  • 2nd temps mesures réparatrices
  • Chirurgie technique de Coleman
  • Ttt médicaux par produits de comblement
    Newfill, acide hyaluronique
  • 3ème temps Ttt médicamenteux antidiabétiques
    oraux. La pioglitazone peut être proposée chez
    les sujets ne recevant plus de d4T qui B Ib
  • Présentant une lipoA sévère
  • nayant pas régressé après arrêt des AT ou de
    tous les ARV,
  • ou chez qui une modification de ttt nest pas
    envisageable

80
Lipohypertrophie prise en charge
  • Elle est souvent difficile.
  • Évaluer les troubles métaboliques (glucidique,
    lipidiques) souvent associés.
  • Recommander de règles hygiéno-diététiques
    régimes adaptés exercice physique
  • Modification du Ttt ARV Remplacer lIP souvent
    rendu responsable de la lipoH, pour un INNTI ou
    des IP moins délétères sur le plan métabolique.
    A Ia
  • En dernier recours chirurgie plastique

81
  • Les anomalies du métabolisme lipidique

82
Les anomalies lipidiques généralités
  • Fréquentes sous Ttt ARV
  • Déf
  • Hypertriglycéridémie TG gt 1.5g/l ou 2 mmol/l
  • Hypercholestérolémie Totale, liée à une élévation
    du cholestérol LDL gt 2.2g/l ou 5.7mmol/l,
    associée ou non à une diminution du cholestérol
    HDL lt 0.35 g/l ou 0.9 mmol/l
  • Anomalies variables selon les ARV utilisés,
    lâge, létat nutritionnel, limunodépression et
    létat dinflammation chronique
  • Tous les ARV peuvent modifier les paramètres
    lipidiques (sauf le T20)
  • Les IP nont pas tous la même toxicité ATZ
    moins toxique
  • Des troubles lipidiques peuvent également être
    observés avec les INTI et LEFV

83
Les anomalies lipidiques prise en charge
  • 1er temps règles hygiéno-diététiques
  • Éliminer les facteurs exogènes consommation
    excessive dalcool, de sucre rapides, de graisses
    animales, tabagisme
  • Favoriser lexercice physique
  • 2nd temps modification du traitement ARV (en 3
    étapes successives)
  • Modifier lIP/r pour un autre IP/r moins
    lipido-toxique (ATZ/r) ou pour un INNTI
    (névirapine)
  • Parmi les INTI rôle propre de d4T bien défini.
    TDF entraîne une moindre élévation du cholestérol
    total que lAZT, ou le d4T.
  • Parmi les INNTI EFV peut être responsable d?
    des TG et du CT Total. La névirapine est
    caractérisée par une ? du HDL cholestérol.
  • 3ème temps Institution dun Ttt hypolipémiant

84
  • Les anomalies du métabolisme glucidique

85
Les anomalies glucidiques généralités
  • En 2005 fréquence évaluée à 36 chez VIH (59
    dentre eux recevant des IP) vs 22 dans une
    population contrôle VIH-.
  • Certains IP sont responsables IDV jouerait un
    rôle prépondérant
  • INTI peuvent être également en cause par le biais
    de leur toxicité mitochondriale
  • Facteurs associés favorisant
  • âge avancé,
  • ATCD familiaux et/ou personnels danomalies
    glucidiques,
  • existence dune obésité tronculaire (dautant
    plus quelle est due à une ? de la graisse péri
    viscérale)

86
Les anomalies lipidiques prise en charge
  • Prise en charge diététique INDISPENSABLE
  • Réalisée par un spécialiste
  • But restriction des apports sucrés ? pourra
    également ? le taux de TG
  • Activité Physique CAPITALE
  • Orienter vers des sports dendurance
  • Modification du traitement ARV A Ia
  • Priviligier les ARV avec meileur profil
    métabolique, dautant que
  • le patient présente un FdR Cardio Vasculaire
  • ATCD Familiaux de Diabète
  • Co-infection VHC
  • Modifier lIP/r pour un INNTI ou un INTI (ABC,
    TDF)
  • Prise en charge de linsulinorésistance
    metformine ou glitazones

87
  • Le Risque Cardiovasculaire

88
FdR cardiovasculaires redéfinis en 2005
89
FdR cardiovasculaires chez le patient VIH
  • En plus des FdR classiques
  • Dysfonctionnement endothéliale
  • Inflammation chronique,
  • Troubles de lhémostase,
  • Durée de Ttt par IP gt 2 ans
  • Obésité tronculaire
  • Dyslipidémie ? HDL, ? TG, ? LDL
  • Sédentarité
  • Tabagisme ( important que dans la population
    générale)
  • Modifications immunochimiques ? TNF a , IL-1,

90
Prise en charge des FdR A III
  • Identifier les FdR cardiovasculaire les
    rechercher.
  • Prévenir lapparition de FdR complémentaires
    règles hygiénodiététiques, modifier le ttt ARV
  • Identifier en prévention primaire les patients à
    risque consultation spécialisée, aspirine
  • Prise en charge de lHTA Cf recommandations
    dans la population générale

91
  • Toxicité mitochondriale

92
Toxicité mitochondriale généralités
  • Liée aux Ttts ARV, notamment INTI
  • Forme cliniques diverses
  • par organes ? myopathie AZT, pancréatite ou
    neuropathie périphérique ddI ou d4T,
    tubulopathie rénale (pouvant aller jusquau
    syndrome de Fanconi) TDF
  • ou forme ultime et extrêmement sévère Acidose
    lactique
  • Toxicité mitochondriale décroissante des INTI
    AZT, ddI, d4T, vers TDF, 3TC, FTC, ABC
  • Associations majorant le risque mitochondrial
    d4T ddI, Riba ddI ou d4T, TDF ddI
  • Effet, dose et temps dexposition dépendant.
    Lâge , la grossesse peuvent être des facteurs
    aggravant.

93
Conduite à tenir devant une toxicité
mitochondriale
  • Modification du ttt ARV A IIa
  • Si toxicité spécifique dorgane changer dINTI
    en fonction de lorgane en cause. Mais dune
    façon générale éviter les analogues de la
    Thymidine et la ddI
  • Si toxicité plus généralisée
  • Se passer des analogues de la Thymidine et la
    ddI, en préférant 3TC, FTC, ABC ou TDF
  • Ou construire la combinaison sans INTI 2 IP/r
    ou 1IP/r 1 INNTI
  • Nécessité davoir réévalué lhistoire
    thérapeutique du patient intolérance et
    échappement antérieurs

94
  • Complications Osseuses

95
Complications osseuses Epidémiologie et CAT
  • Prévalence dans la population VIH selon les
    études
  • de lostéoporose de 3 à 22
  • de lostéopénie de 23 à 65
  • Facteurs associés
  • Âge
  • Faible IMC (actuel ou passé),
  • Corticothérapie,
  • Ancienneté de linfection
  • CAT
  • Importance denvisager la prévention de ces
    complications du fait de lallongement de la
    durée de vie des patients.
  • Prise en charge identique à celle de la
    population générale, que ce soit pour
    lostéoporose, lostéopénie, ou les ostéonécroses

96
Prise en charge des Situations dExposition au
Risque Viral
97
Quelques chiffres chez les professionnels de santé
  • Incidence en 2004 8.9 pour 100 lits, rapporté
    au nombre de lits dhospitalisation en France
    cela porterait à 41 276 AES professionnels.
  • Dans 52.5 des cas lors de lélimination du
    matériel
  • Risque de séroconversion après exposition
    percutanée 0.32 (soit 10 fois faible quaprès
    exposition cutanéo-muqueuse)
  • En Décembre 2004 13 séroconversions
    professionnelles documentées (toutes survenues
    après piqûre avec aiguilles de gros calibre
    contenant du sang) et 32 présumées.

98
Modalités du traitement Post-exposition
  • Limiter la prescription dARV là où le risque est
    patent B III ? Rechercher activement le statut
    de la personne source dès que possible
  • Le débuter idéalement dans les 4h suivant
    lexposition (au max 48h après) ? le traitement
    doit être accessible services durgence B
    III
  • Faire réévaluer lindication par un médecin
    référent quand cela na pu être fait initialement
  • Assurer le suivi sérologique de laccident
    jusquà 4 mois si il y a eu Ttt, 3 mois sinon. A
    III

99
Choix du traitement Post-exposition
  • Ttt préferentiel 1 IP NRTI
  • Si risque important de mauvaise observance une
    Bithérapie dINTI peut être envisagée
  • INTI recommandés AZT, 3TC, FTC, d4T, et TDF.
    Association particulièrement intéressante du fait
    de sa simplicité Truvada 1 cp/j
  • IP toujours potentialisés par le ritonavir Fos
    APV, LPV, SQV. Le nelfinavir ne devrait plus être
    prescrit B II
  • Du fait de risque dEI graves ne pas utiliser
    les NNRTI, ni ABC, IDV, ou ddI d4T.
  • 4 combinaisons ont été évaluées CBV NLF,
    CBVLPV/r, CBV TDF, 3TC TDF ATZ/r
  • La mauvaise tolérance hématologique de CBV doit
    être soulignée.
  • TVD IP/r ou CBV IP/r doit être recommandé en
    1ère intention. B IIb

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