Title: La modlisation de lapprenant
1La modélisation de lapprenant
INF7470 Systèmes Tutoriels Intelligents
- Daniel Dubois
- Roger Nkambou
- Laboratoire GDAC
2Introduction
- Les approches
- Les services
- Les techniques
- Le modèle de lapprenant et la standardisation
Le e-Portfolio
3Modèle de l'apprenant (MA)Définition
- Évidence le modèle de l'apprenant sert à décrire
l'apprenant - QUESTION POUR VOUS qu'est-ce qu'on peut
vouloir décrire de l'apprenant?
- Sans une modélisation de l'apprenant, un EIAO ne
peut qu'être un EAO non adapté, qui doit traiter
uniformément tous les étudiants. - Avec le MA, le module Tuteur peut se guider dans
ses interventions tutorielles - QUESTION POUR VOUS
- À la toute première séance avec un apprenant,
qu'y a-t-il dans le MA pour guider le Tuteur?
4Modèle de l'apprenant (MA)Contenu
- Diverses informations peuvent servir aux
décisions pédagogiques (à l'orientation de
l'enseignement et des interventions) - les renseignements généraux au sujet de
l'apprenant - les connaissances que l'apprenant possède sur le
domaine de formation, et les connaissances
erronées qui s'y ajoutent. - par rapport aux connaissances d'un expert,
considérées comme correctes et complètes. - le profil psychologique de l'apprenant
(tendances, préférences) état stable à long
terme - l'état motivationnel général se modifie Ã
moyen terme, au cours de la séance - l'émotion actuelle réaction aux récentes
interactions.
5Modèle de l'apprenantMultiples sous-modèles,
multiples connaissances
- Le MA peut donc en fait contenir plusieurs
sous-modèles - modèle statique (données générales sur la
personne) - modèle des connaissances (modèle cognitif )
- modèle du profil psychologique
- modèle de l'état affectif
- Il peut aussi s'intéresser à diverses
connaissances - connaissances factuelles (faits)
- connaissances conceptuelles (concepts)
- connaissances procédurales (étapes d'une
procédure) - habiletés (réalisation d'une procédure)
6Modèle de l'apprenantDes questions auxquelles il
doit répondre (1/4)
- Groupe 1. Requêtes sur les données immuables
- 1. What is the name of a learner?
- 2. What is the ID of a learner
- 3. Is a learner a male or female?
- 4. How old is a learner?
- 5. What is the social status of a learner? (for
language learning) - 6. What is the education status of a learner? (no
degree, bachelor, and master or doctor degree) - 7. How motivated is a learner?
- 8. What experience does a learner have in a
certain topic? - 9. What's the learning style of a learner?
(principle-oriented, example-oriented,
general-to-specific or specific-to-general) - 10. What kind of media does a learner prefer?
- 11. What type of exercise does a learner prefer?
Source http//www.ei.sanken.osaka-u.ac.jp/pub/mi
z/LMontology.pdf
7Modèle de l'apprenantDes questions auxquelles il
doit répondre (2/4)
- Groupe 2. Requêtes sur les données issues
d'interactions - 1. What answer did a learner give to a certain
question? - 2. What question did a leaner ask?
- 3. What examples were given to a learner?
- 4. What problems were given to a learner?
- 5. What learning objects were given to a learner?
- 6. What score did a learner get in the test?
- 7. What is the average score of a learner?
- 8. How many examples were given to a learner?
- 9. How many problems were given to a learner?
- 10. How many times did a learner try before
answering a question/solving a problem correctly?
- 11. What is the rate of success and failure?
- 12. How much time did a learner spend on a
question? - 13. What media does a learner use for
interaction? - 14. How many times did a learner use a specific
knowledge unit?
Source http//www.ei.sanken.osaka-u.ac.jp/pub/mi
z/LMontology.pdf
8Modèle de l'apprenantDes questions auxquelles il
doit répondre (3/4)
- Groupe 3. Requêtes sur les informations inférées
- 1. What knowledge has a learner mastered? / Has a
learner mastered a certain topic? - 2. What knowledge has a learner not mastered? /
What knowledge has a learner missed? - 3. Of what knowledge does a learner have
incorrect understanding? - 4. At which part of knowledge is a learner
weak/strong? - 5. What is the cause of a learner's error? / What
is the bug? - 6. What kind of bug does a learner have?
- Where is the bug?
- 8. What is the plan of a learner for problem
solving? - 9. What answer will a learner give to a certain
problem / what will a learner do in his/her next
action? - 10. Which phase in a learning process is a
learner in, initial acquisition, assimilation or
mastery (through its use) of long-range process,
or problem identification/formulation, hypothesis
formation, or verification of short-range
process? - 11. How interested is a learner in a certain
topic? - 12. What is the learners concentration like?
- 13. How is the overall performance of a learner?
- 14. How well does a learner master a certain
topic?
Source http//www.ei.sanken.osaka-u.ac.jp/pub/mi
z/LMontology.pdf
9Modèle de l'apprenant Des questions auxquelles
il doit répondre (4/4)
Groupe 4. Requêtes au sujet du modèle lui-même
1. How confident is the system in evaluating a
learner? 2. What type of model does a learner
model agent have? 3. Is the learner model
executable? 4. How reliable is the learner
model? 5. How is the learner model represented?
(by symbolic or numerical method)
Source http//www.ei.sanken.osaka-u.ac.jp/pub/mi
z/LMontology.pdf
10Le modèle cognitif (les connaissances possédées)
Les approches
- Par recouvrement identification des
connaissances déclaratives possédées - Connaissances de létudiant sous-ensemble des
connaissances de lexpert - Ex Guidon, Scholar, WUSOR II
- Prédictive reconnaissance des plans (? buts)
poursuivis - Analyse (trace) des entrées de létudiant pour
déterminer ses plans, ses connaissances ou ses
méconnaissances - Selon les buts supposés,
- l'agent tutoriel adapte ses interventions
- l'agent ajuste ses inférences sur les
connaissances probablement en cours
d'utilisation. - Ex Buggy, Andes
11Le modèle cognitifL'approche par recouvrement
- Le recouvrement (overlay ) est lapproche la
plus courante pour les domaines "Ã base de
connaissances" - 2 des 3 variantes de la superposition simple et
perturbation (buggy)
connais-sances supplémen-taires incorrectes
connaissance partielle
- (a) suppose que l'apprenant n'apprend rien
d'autres que le savoir prévu, et qu'il l'apprend
correctement - Dans (b), le stockage de linformation sur les
connaissances erronées ou manquantes de
lapprenant permettent une meilleure adaptation
de l'enseignement.
12Le modèle cognitifLes 3 variantes du
recouvrement
(a) Recouvrement simple
(b) Recouvrement avec perturbations (buggy)
(c) Recouvrement différentiel on garde la trace
sur les connaissances qui nont pas été acquises
mais auxquelles létudiant a été exposé
(explicitement ou implicitement).
13Exemple de règle tutorielle pour la mise à jour
du modèle de l'apprenant dans Guidon (/MYCIN)
- T-RULE 6.05
- IF
- (1) The students hypothesis does include values
that can be concluded by this domain rule, as
well as others, and - (2) The hypothesis does not include values that
can only be concluded by this domain rule, and - (3) Some other values concluded by this domain
rule are missing from the hypothesis - THEN
- Define the belief that the domain rule was
considered by the student to be -0.70.
Règle Tutorielle
14La modélisation procédurale BUGGY (Brown
Burton, 1975)
- Contient un modèle pouvant refléter l'idée que se
fait l'étudiant du processus de résolution d'une
tâche arithmétique. - La modélisation réseau procédural découpé en
sous-habiletés. - Cependant, Buggy se concentre sur les mauvaises
procédures possibles. - Chaque sous-habileté inclut des variations
erronées. - Buggy applique les procédures erronées pour
tenter de reproduire le résultat de l'apprenant - et ainsi trouver quelle mauvaise procédure il a
intégré. - Ce réseau et cet algorithme remplacent le savoir
pédagogique requis pour reconnaître et corriger
les erreurs dans la procédure de l'apprenant.
15BUGGY Exemple
(voir http//tecfa.unige.ch/staf/staf-d/krige/sta
f11/buggy.htmldeux )
- Sa modélisation s'intéresse aux erreurs
procédurales. - Tente d'identifier les mauvaises compréhensions
de l'apprenant sur la procédure à suivre
(l'erreur conceptuelle appliquée par l'apprenant) - Dans l'interaction, létudiant doit ici prédire
les règles erronées appliquées dans une
opération.
- BUGGY Welcome to Buggy.
- I have chosen a bug. Here is an example of the
bug. - 17
- 5
- 13
- Now you can give me problems to determine the
bug. - Users 18 43
- 6 79
- BUGGY 15 23
- Users Got the bug!
- BUGGY Please describe the bug.
- Users Student adds the number to be carried into
the last column worked in.
16BUGGY Exemple (suite)
- BUGGY Here are some problems to test your theory
about the bug. What is - 21
- 39
- Users 51
- BUGGY Thats not the bug I have. Using my bug
- 21
- 39
- 15
- Try giving me some more examples.
- Users 51 99 68
- 1707 99 9
- BUGGY 21 36 23
17BUGGYExemple (suite)
- Users Got the bug!
- BUGGY Please describe the bug you think I have.
- Users The student is adding all the digits
together. - BUGGY Here are some problems to test your theory
about the bug. What is - 33 1091 8 28 90
- 99 60 34 70
6 - Users 24 17 15 17 15
- BUGGY Very good. My description of the bug is
- The student always sums up all the digits with no
regard to columns.
18BUGGYSa représentation de l'apprenant
- Contient un modèle pouvant refléter l'idée que se
fait l'étudiant du processus de résolution d'une
tâche arithmétique. - La modélisation réseau procédural découpé en
sous-habiletés. - Cependant, Buggy se concentre sur les mauvaises
procédures possibles. - Chaque sous-habileté inclut des variations
erronées. - Buggy applique les procédures erronées pour
tenter de reproduire le résultat de l'apprenant - et ainsi trouver quelle mauvaise procédure il a
intégré. - Limitations de Buggy
- N'offre pas de représentation sémantique des
erreurs (quel est le type de difficulté) - Ne permet donc pas des raisonnements et
inférences causales
19BUGGYSon diagnostic
- Procède de la façon suivante
- BUGGY sélectionne une règle erronée (Ex problème
de retenue) - Létudiant essaie de proposer des problèmes
- BUGGY les résout (en appliquant la règle erronée)
- Létudiant diagnostique le problème (indique la
règle erronée en cause) - BUGGY lui soumet des problèmes pour voir si
létudiant arrive à prédire la réponse (en
appliquant la règle erronée)
20Le modèle cognitif Les techniques
- Plusieurs approches d'implémentation du
recouvrement - Réseaux sémantiques (les noeuds et liens sont
ajoutés au fur et à mesure quils sont appris par
létudiant) - Banque des connaissances de l'expert annotée des
déviations que lon découvre au fur et à mesure
de linteraction avec létudiant - Ensemble des compétences acquises par létudiant
- Les compétences sont construites sur les éléments
de connaissance du domaine - Elles indiquent clairement l'habileté de
létudiant à utiliser cette connaissance. - Ex Résoudre un système déquation
- Réseaux bayesiens
- permet un raisonnement probabiliste sur létat
des connaissances de létudiant en tenant compte
des évidences notées lors de ses interactions
avec le tuteur. - Chaque nud du réseau a une valeur qui indique la
probabilité que létudiant connaisse lélément de
connaissance concerné. - Modélisation à base de règles de production?
- QUESTION POUR VOUS
- QUE PENSEZ-VOUS D'UNE TELLE IDÉE?
- indice est-ce applicable à la modélisation des
connaissances autres que procédurales?
21Construire le MA difficultés et limitations
- Certitude sur les connaissances possédées
- Une réseau sémantique, une liste des déviations
ou des compétences indiquent tous les éléments
possédés par l'apprenant. - La planification du cours en dépend
- Les intervention tutorielles peuvent aussi en
dépendre - Mais ce sont en fait un recueil des croyances du
tuteur sur les connaissances de l'apprenant. - Quelle est la certitude de ces croyances?
- mal-perception, confusion, hypothèses fausses,
biais d'évaluation, etc. - Pour planifier les interventions pédagogiques
établir la responsabilité des succès et des
torts - Si l'étudiant pose une action, quelle certitude
a-t-on qu'il possède les connaissances
sous-jacentes? Laquelle des connaissances a joué
le plus? - Si une notion semble défectueuse et dépend de
plusieurs connaissances sous-jacentes, laquelle
cause la défaillance?
22Le modèle inférentiel
- Les mécanismes supportés par le modèle de
lapprenant - Linférence (gérée par le modèle inférentiel) qui
propage une évidence dans le modèle tout entier
en sassurant que le modèle reste cohérent après
ces inférences (Nkambou, UM1996
Tchétagni-ITS2002) - Le diagnostic pour linférence des causes des
erreurs de lapprenant - Approches
- Model tracing (Anderson, 1983)
- Suivre et analyser la trace des activités
(procédure) de lapprenant - Nécessite une bonne modélisation de processus de
résolution de problèmes - Knowledge (Issue) Tracing
- Analyser un épisode dapprentissage afin
didentifier les connaissances qui ont été
utilisées - Ne nécessite pas une modélisation sophistiquée du
processus de résolution de problème.
23Techniques pour modéliser l'apprenantLes
probabilités -1
- Incertitude sur les croyances, sur les
connaissances responsables utiliser les
probabilités - Il y a deux "genres" de probabilités
- Probabilités préalables
- Compte-tenu des attentes dans ce domaine, pour
cette classe, pour ce genre d'étudiants, etc,
quelle est la probabilité que le concept x soit
possédé? - Probabilités conditionnelles (postérieures)
- Compte tenu qu'on a observé l'action a chez
l'apprenant (ou qu'on suppose possédé le concept
w), quelle est la probabilité que le concept x
soit possédé? - Écrit d'une manière plus "mathématique"
- P(connaissance xpossédée actiona)
- ou, sous forme abrégée
- P(connaissance x action posée)
24Techniques pour modéliser l'apprenantLes
probabilités -2
- Les probabilités requièrent qu'on décrive la
table des probabilités conjointes de chaque
variable du problème (les probabilités de chaque
état du monde considéré) - Exemple Supposons une carie, un mal de dent, et
un examen du dentiste. Il faut décrire la
probabilité de chaque combinaison des variables
concernées
- De tels tableaux
- prennent rapidement une taille démesurée
puisqu'ils incluent toutes les variables du
domaine et leurs combinaisons, même si
indépendantes les unes des autres (n'ont pas
d'impact l'une sur l'autre). Taille du tableau
2n - s'avèrent difficiles à utiliser dans des
raisonnements.
25Techniques pour modéliser l'apprenantLes réseaux
bayésiens
- Les RB offrent une notation beaucoup plus
compacte que le tableaux de probabilités
conjointes. - S'appuient sur la notion d'indépendance entre
variables pour ne requérir qu'un nombre limité de
probabilités à spécifier - Seules les relations pertinentes et directes
apparaissent. - Les liens indiquent habituellement la causalité.
- Peuvent incorporer des variables non observables
cause
"raisonnement" Quelle est la probabilité d'une
carie, sachant que l'instrument du dentiste a
fait mal à la dent sondée?
Carie
Météo
Mal de dent
Sondée
- Autres appellations
- réseau causal (inclut les RB)
- réseau des croyances
faits observés ("évidences" )
26Réseau bayésienÉlaboration
A
B
C
Source http//www.cra.com/pdf/BNetBuilderBackgro
und.pdf
27Réseaux bayésiensL'exemple d'Andes
- Andes veut laisser l'apprenant réfléchir le plus
possible, tenter la résolution par lui-même aussi
loin que possible - Donc, la piste poursuivie peut être difficile Ã
reconnaître - l'aide appropriée s'avère plus difficile Ã
déterminer - Il faut qu'Andes puisse déterminer
- le plan de résolution en cours (reconnaître le
plan suivi par l'apprenant) - les connaissances actuellement manipulées par
l'apprenant. - Lors d'une demande d'aide,
- à partir du nud le plus récemment observé, Andes
remonte vers le but le plus probablement
poursuivi par l'apprenant. - puis il fait une recherche descendante pour
trouver une règle peu probable dans la situation
cette règle a des chances d'être celle
actuellement utilisée par manque de connaissance. - Cette règle devient le point de départ de
l'intervention d'Andes.
Source Conati, Gertner et VanLehn () Using
Bayesian Networks to Manage Uncertainty in
Student Modeling.http//www.cs.ubc.ca/conati/532
b/papers/finalvsingle-line.pdf
28Réseaux bayésiensL'exemple d'Andes
- Pour modéliser l'apprenant, Andes maintient deux
réseaux bayésiens - connaissances générales sur le domaine
- ? conn. actuellement manipulées par l'apprenant
- La probabilité conditionnelle (a posteriori,
aussi appelées les probabilités "marginales") des
états de chaque nud forment l'évaluation d'Andes
après chaque exercice sur les connaissances
possédées par l'étudiant. - connaissances spécifiques à la tâche/à l'étudiant
- ? reconnaître le plan suivi
- Les réseaux spécifiques sont construits
dynamiquement - Le graphe de la solution au problème soumis est
automatiquement convertit en réseau bayésien - Ce réseau ne dure que le temps de l'exercice.
- Ces réseaux spécifiques contournent le problème
de la taille démesurée d'un réseau couvrant tous
les exercices d'un cours (en plus des
connaissances générales). - Donc, Andes modélise "l'apprenant" d'abord comme
des procédures
29Réseaux bayésiens d'AndesNuds des propositions
(faits et but)
- d'apparence identiques dans le RB
- ils tiennent un rôle différent vis-à -vis des
interventions tutorielles d'Andes - Les probabilités des nuds de buts servent Ã
identifier le plan probablement suivi par
l'apprenant et à construire l'intervention
tutorielle centrée sur la planification de la
solution - Les nuds de faits servent à sélectionner les
indices plus spécifiques lors de l'intervention
tutorielle.
30Réseaux bayésiens d'AndesTrouver la cause
probable à la situation
- Si l'apprenant demande un indice, Andes tente
d'abord de déterminer ce que l'apprenant est en
train de tenter (reconnaître son plan par la
trace de ses opérations). - Cela fait appel aux probabilités
P(Explanation Evidence) ? P(Evidence
Explanation) P(Explanation)
- the amount of credit given to an explanation is
proportional to how strongly it predicts the
evidence and how likely it was before the
evidence was observed. For instance, if X and Y
are both equally strong predictors of the
evidence, but X was more likely than Y before the
entries were made, then X will get more credit
for explaining the evidence than Y.
31Réseaux bayésiensL'exemple d'Andes (suite)
- Andes incorpore aussi la théorie du transfert des
connaissances - i.e. une connaissance généralisée (acquise après
la généralisation de plusieurs exemples) peut se
"transférer" (s'appliquer) rapidement à un
domaine proche. - Les nuds de connaissance ont des nuds
contextuels comme enfants
Source Conati, Gertner et VanLehn () Using
Bayesian Networks to Manage Uncertainty in
Student Modeling.http//www.cs.ubc.ca/conati/532
b/papers/finalvsingle-line.pdf
- Une règle contextualisée (CR) acquise (P(CR) 1)
augmente la probabilité que la règle générale
("Rule") est acquise - et augmente légèrement la probabilité préalable
que les autres règles contextualisées soient
possédées.
32Réseaux bayésiensL'exemple d'Andes (suite)
- À la fin d'un exercice (qui vise habituellement
une règle spécifique) - les probabilités sur la possession de la règle
(les probabilités conditionnelles), sont
calculées par le "réseau temporaire". - Elles sont ramenées dans le réseau bayésien
permanent (le réseau représentant le domaine
général) en tant que nouvelles probabilités
préalables du savoir possédé par l'apprenant sur
le domaine. - Lors du prochain exercice, elles deviennent les
nouvelles probabilités antérieures, en
remplacement des probabilités provenant du temps
t-2 (ou avant). - Les réseaux temporaires (les segments temporaires
du réseau, créés pour suivre l'évolution de
l'exercice en cours) sont effacés. - Cela évite d'avoir à construire et maintenir un
énorme réseau bayésien, éventuellement
hyper-lourd en calculs.
33Modèle de l'apprenantLe modèle affectif
- Le modèle affectif permet le stockage
- des préférences de létudiant
- de son profil psychologique
- de son état émotionnel
- Ces informations peuvent varier selon le
contexte - Motivation, émotion
- Elles peuvent aussi évoluer dynamiquement
- État émotionnel
- Motivation
- Le tuteur utilise ces informations pour adapter
linteraction avec létudiant - Types de ressources appropriés pour la
présentation - Mode de communication
- Approche pédagogique ou tutorielle
- Exemple  Issues and Possibility Approach dans
le  CoachingÂ
34Modélisation de l'apprenantÀ quel degré de
précision?
- On peut souhaiter enregistrer beaucoup de données
et inférer les connaissances (compétences,
habiletés) finement - Cela peut servir
- Cela peut servir plus tard, dans des version
ultérieures du STI - Cela peut nuire
- lourdeur de calcul
- difficulté à la conception
- Ex. Inclure les notions de vitesse d'acquisition
et de durée de rétention pour chaque
connaissance? - Il est courant de faire correspondre le MA au
plan de cours, aux buts visés par la formation.
35Pour échanger le MALa standardisation
- Ontologies du modèle de l'apprenant
- IMS Learner Information Profile (LIP)
- voir http//zope.cetis.ac.uk/groups/2001080112430
0/FR20021029103504 - IMS ePortfolio Specification
- voir http//www.imsglobal.org/ep/epv1p0/imsep_bes
tv1p0.html1663598
36Ontologie du MAPour spécifier ce qui sera échangé
- Afin de permettre l'échange des informations
concernant l'apprenant (son profil) entre les
systèmes d'apprentissage-E (eLearning) - Fournir explicitement les informations indiquant
- ce qui sera échangé
- quelles valeurs du sujet spécifique sont
considérées - de quelle manière les informations se rattachent
à l'apprenant - La structure indique le sens à donner aux
informations (ce que chaque champs représente
vraiment au sujet de l'apprenant ET comment
l'information a été obtenue performance,
jugement, ou inférence) - Les ontologies fournissent des modèles
échangeables du domaine. - Peuvent être superposées au profil de
l'apprenant, au profil de ses compétences - ou peuvent offrir un modèle de la structure
stéréotypée des structures.
37Ontologie du MAUne proposition basée sur
plusieurs standards
QTI Question Test Interoperability is the IMS
specification for assessment representation of
question (assessmentItem) and test (assessment)
data http//www.imsglobal.org/question/index.html
LIP Learner Information Package is the IMS'
specification for a collection of information
about a Learner (individual or group learners) or
a Producer of learning content (creators,
providers or vendors) http//www.imsglobal.org/pro
files/index.html
RDCEO IMS' Reusable Definition of Competency or
Educational Objective http//www.imsglobal.org/com
petencies/index.html
PAPI LIP Public and Private Information LIP is
IEEE 's data interchange specification that
describes learner information for communication
among cooperating systems. http//www.imsglobal.or
g/profiles/index.html Voir aussi
http//www.sigsemis.org/?p32
- Figure 1 depicts an excerpt of a learner profile
ontology configured from fragments based on four
specifications. The conceptual model describes a
situation where a learning performance of a
student is exchanged as his achieved competency
records. The competencies have been evaluated by
learner assessment
source http//www.l3s.de/dolog/pub/um2005.pdf
Voir aussi http//www.cairn.info/revue-document-n
umerique-2003-1-page-157.htm
38Qu'est-ce qu'un LIP ?
- LIP IMS Learner Packaging Packaging
- The IMS Learner Information Package (LIP) is a
specification for a standard means of recording
information about learners. - LIP is designed to allow information about
learners, including their progress to date and
awards received, to be transferred between
different software applications. - To move learner information between institutions
when students transfer courses. - To produce a lifelong record of a learners
achievement - To provide information about achievement to
employers (replacing existing certificates) - Représentation de l'information
- LIP uses XML to record information about
learners. - XML uses tags, rather like HTML, to say what
each piece of information in the record means,
for example - ltInstitutiongtUniversity of Wales,
Bangorlt/institutiongt
39IMS LIPReprésentation de l'information
- ltlanguagegt
- lttypenamegt
- lttysource sourcetypeimsdefault/gt
lttyvaluegtGermanlt/tyvaluegt - lt/typenamegt
- ltcontentypegt
- ltreferentialgt
- ltindexidgtlanguage_01lt/indexidgt
- lt/referentialgt
- lt/contentypegt
- ltproficiency profmodeOralSpeakgtExcellentlt/profi
ciencygt - ltproficiency profmodeOralCompgtExcellentlt/profic
iencygt - ltproficiency profmodeReadgtGoodlt/proficiencygt
- ltproficiency profmodeWritegtPoorlt/proficiencygt
- lt/languagegt
Source http//zope.cetis.ac.uk/groups/2001080112
4300/FR20021029103504
40Modèle de l'apprenant (MA)Une autre ontologie
proposée
source http//www.ei.sanken.osaka-u.ac.jp/aied99
/a-papers/W-Chen.pdf
41Modèle de l'apprenant (MA)Une ontologie proposée
source http//www.ei.sanken.osaka-u.ac.jp/aied99
/a-papers/W-Chen.pdf
42Modèle de l'apprenant (MA)Une ontologie proposée
source http//www.ei.sanken.osaka-u.ac.jp/aied99
/a-papers/W-Chen.pdf
43Modèle de l'apprenant (MA)Une ontologie proposée
source http//www.ei.sanken.osaka-u.ac.jp/aied99
/a-papers/W-Chen.pdf
44Modèle de l'apprenant (MA)Une ontologie proposée
source http//www.ei.sanken.osaka-u.ac.jp/aied99
/a-papers/W-Chen.pdf
45Modèle de l'apprenant (MA)Une ontologie proposée
source http//www.ei.sanken.osaka-u.ac.jp/aied99
/a-papers/W-Chen.pdf
46Modèle de l'apprenant (MA)Une ontologie proposée
source http//www.ei.sanken.osaka-u.ac.jp/aied99
/a-papers/W-Chen.pdf
47Modèle de l'apprenant (MA)Reflet de faits
observables ?
- Construire un modèle de l'élève vise
- Ã identifier des connaissances manquantes (ou
erronées!!) qui expliquent la différence entre le
comportement d'un expert et de l'élève. - Le STI ne peut capter que les actions observables
de l'étudiant. - et ce, par le biais de canaux de communication
restreints - généralement pas de captation visuelle (pas
d'interprétation des mimiques) - généralement pas de captation auditive (pas
d'interprétation de la prosodie) - La détermination des connaissances possédées doit
donc provenir - de l'affirmation unilatérale (preuve toute la
matière a été présentée) - d'inférences
- directes réponses à des questions de contrôle
- complexes observations d'éléments sous-jacents
un diagnostic!
48Quest ce quun ePortfolio?
- Les ePortfolios sont
- des collections dinformations appartenant Ã
lapprenant - rassemblant les résultats
- de ses études ou de ses formations,
- ses buts,
- ses expériences professionnelles
- et tout autre ensemble dinformations
personnalisées quun apprenant peut présenter Ã
une école, un employeur ou une autre entité. - Les utilisations typiques des ePortfolios
- concept traditionnel des bulletins de notes
- planification dun plan de carrière et la
possibilité de postuler à un emploi, - définir un apprentissage personnalisé.
- Que sont les spécifications ePortfolio?
- Les spécifications IMS ePortfolio sont des
spécifications ouvertes développées dans un cadre
international - sont accessibles depuis http//www.imsglobal.org
/ep/ - Modèle de l'information http//www.imsglobal.org
/ep/epv1p0/imsep_infov1p0.html
49ePortfolioQue peut contenir un ePortfolio?
- Ressources digitales de lapprentissage
- Informations personnelles du/des propriétaire(s)
- Compétences du/des propriétaire(s)
- Buts
- Activités suivies ou planifiées
- Réalisations
- Préférences daccessibilité
- Valeurs et intérêts
- Réflexions
- Affirmations et commentaires
- Résultats de test et dexamen
- Informations sur des activités entreprises ou
planifiées - Information sur la création et la propriété des
éléments dun portfolio - Relations entre les parties dun portfolio
- Création dynamique des vues et des présentations
Source http//www.imsglobal.org/ep/ePortfoliobroc
hureFR.pdf Voir aussi http//www.imsglobal.org/
ep/index.html
IMS semble devenir sérieux dans le souhait que
son utilisation se répande quel bel effort de
mise en marché!!!
50Exemple d'annotations du e-portefolioPortefolio
d'évaluation
- IMS a spécifié 17 catalogues pour le e-portefolio
- Ils contiennent des métadonnées qui annotent tout
ce qui peut décrire l'apprenant. - 4.2 PortfolioPart Class (Abstract)          Â
4.2.1 Accessibility Class           4.2.2
Activity Class           4.2.3 Affiliation
Class           4.2.4 Assertion Class
          4.2.5 Competency Class          Â
4.2.6 Goal Class           4.2.7 Identification
Class           4.2.8 Interest Class
          4.2.9 Other           4.2.10
Participation Class           4.2.11 Product
Class           4.2.12 QCL Class (Qualification
Class) Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â 4.2.13 Reflexion Class
          4.2.14 Relationship Class          Â
4.2.15 Rubric Class           4.2.16 RubricCell
Class           4.2.17 SecurityKey Class
          4.2.18 Transcript Class
Source http//pigeon.usask.ca/elearn2005.pdf
51ePortfolioBénéfices
- Améliorer linteropérabilité
- Permet le transfert des données dun apprenant et
les liens entre les systèmes de portfolio et ceux
des organisations. - Suivre et améliorer la gestion des compétences et
les manques de connaissance - Améliorer la satisfaction et la motivation de
lapprenant - par un apprentissage et une évaluation
personnalisés - Permettre aux formateurs dadapter les cours aux
apprenants - Permettre aux employeurs dembaucher et de former
avec plus defficacité. - Supporter la multiplicité des cultures et des
langues - Supporter lapprentissage tout au long de la vie
- Compiler les résultats et les commentaires de
lapprentissage formel et informel (ex
passe-temps, voyages, clubs et associations)
durant toute la vie. - Economiser du temps et de largent
- Planifier la fourniture des produits plus
rapidement et avec moins de risque en employant
des spécifications gratuites développées
internationalement. - Augmenter la participation lors de
lapprentissage - Encourager les apprenants à prendre plus de
responsabilités dans leur parcours ainsi que la
gestion de leurs preuves. - Supporter les préférences daccessibilité pour
tous - Supporter lapprentissage individuel et en groupe
Source http//www.imsglobal.org/ep/ePortfoliobroc
hureFR.pdf
52Le ePortefoliocomme point de départ d'un MA
- Le ePortefolio peut même servir à initialiser un
MA! - Il faut pour cela que quelqu'un construise les
règles d'initialisation qui vont inspecter le
ePortefolio pour y trouver les données
pertinentes.
Source http//pigeon.usask.ca/elearn2005.pdf
53ePortfolioExemple de liens entre éléments
54La modélisation collaborative (McCalla)
- McCalla (U. Saskatchewan) a proposé une
construction dynamique collaborative du modèle de
l'apprenant - Le modèle est calculé au moment où il on souhaite
le consulter (en juste-Ã -temps) - L'information provient de multiples personnes
ayant eu des contacts avec la personne, chacune
dans un rôle particulier collègue, professeur,
apprenant - a l'agent qui construit le MA
- s les autres "apprenants" qui fournissent leur
opinion/évaluation - b le but (purpose) de calculer le modèle
- r les ressources disponibles pour construire le
modèle (temps, mémoire, etc.) - Le rapport de chaque source d'information avec
l'apprenant doit être considéré pour pondérer son
opinion/évaluation sur l'apprenant. - Le contexte indique quelles informations sont
souhaitées, lesquelles restent pertinentes parmi
celles récupérées
Voir McCalla (2000) http//www-jime.open.ac.uk/20
04/7/mccalla-2004-7-disc-t.html Voir aussi
Hansen et McCalla, Active Open Learner Modelling
www.cs.usyd.edu.au/aied/vol5/vol5_hansen.pdf