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La Jeune Equipe Associée PAUD Résultats 2005
Perspectives pour 2006
Tania Serrano
IRD - Centre de lÎle de France 10 / 03 / 2006
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Organisation de la présentation

• Les activités menées par PAUD en 2005
• Les perspectives pour 2006
• Présentation du travail sur la croissance du
  District Métropolitain de Quito entre 1990 et
  2001

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1. Les activités menées par PAUD en 2005

• La recherche
• La problématique des déchets solides et leur
  gestion institutionnelle dans le DMQ (Carlos
  Fonseca)
• Les conflits dutilisation des sols dans les
  zones industrielles dans le DMQ (María Fernanda
  Michelena)
• Lanalyse de lévolution du DMQ à travers les
  données censitaires de 1990 et 2001

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1. Les activités menées par PAUD en 2005(suite)

• La formation et lencadrement des étudiants
• Jairo Estacio
• a obtenu une bourse (DSF) pour sa thèse
  (Université de Savoie)
• Carlos Fonseca et María Fernanda Michelena
• ont fini leur mémoire de fin détudes en
  géographie (PUCE)
• Cristina Pinto y Karina Ramos
• continuent leur travail avec PAUD (centralités,
  problématique des zones de protection
  écologiques)
• Tania Serrano
• stage au sein de léquipe qui développe SavGIS
  à Bangkok (février 2005 - février 2006). Mise au
  point de la version espagnole du logiciel,
  contribution à la rédaction du manuel de
  référence du module Savane (exploitation
  cartographique), tests et contrôle de qualité.
• stage au LCA (apprentissage de techniques de
  cartographie thématique)

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2. Les perspectives pour 2006

• Année supplémentaire de financement (DSF) pour
  2006
• Valoriser les travaux réalisés jusquà présent
• Publications et amélioration de la visibilité de
  léquipe
• Livre qui compile les travaux de PAUD, mise à
  jour de la page web de lUR 29, article dans le
  bulletin de lIFEA
• Participation aux séminaires
• Réunion annuelle de lUR 29, séminaire
  dévaluation organisé par le DSF, intervention
  dans le Master Etudes de la ville de la
  FLACSO
• Finir les travaux en cours (centralités et
  mémoires des 2 étudiants)

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2. Les perspectives pour 2006(suite)

• Réponse à des appels doffre
• Statut de PAUD
• Initier un nouveau programme de recherche à
  léchelle métropolitaine (PAUD sera pionner dans
  des études à cette échelle)
• Intégration dun nouveau membre permanent et
  engagement des étudiants qui on été formés par
  PAUD dans de nouveaux programmes de recherche
• Participation active dans le programme PACIVUR
  (Programme andin de formation et recherche sur
  les vulnérabilités et les risques, dirigé par
  Robert DErcole)

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2. Les perspectives pour 2006(suite)

• Lanimation dun atelier spécifique durant les
  Journées de lUR 29 en 2006
• Formation sur SavGIS destinée au personnel de la
  Municipalité et aux chercheurs de PAUD (cours
  préparatoire à une formation plus approfondie
  prévue pour juin). Le logiciel a été traduit à
  lespagnol et la rédaction du manuel de référence
  et des didacticiels est en cours. (Financement
  dans le cadre dun Projet SPIRALES mené par lUR
  178)
• Poursuivre la formation des membres de PAUD
  (Tania Serrano postule à lUniversité Paul Valéry
  Montpellier pour le Master II Gestion des
  catastrophes et des risques naturels )

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Evolution du District Métropolitain de Quito Une
lecture géographique à travers les données
censitaires de 1990 et 2001
Tania Serrano PAUD 2005
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Contenu

• 1. Objectifs
• 2. De lutopie à la désillusion les limites de
  la base de données et de la base cartographique
  pour une étude comparative
• 3. Un centre qui perd sa population et une
  périphérie orientale qui se développe
• 4. La gestion publique par rapport aux services
  municipaux
• 5. Les alternatives pour lapprovisionnement en
  eau et lélimination des eaux usées et des
  déchets
• 6. Niveau de confort basé sur les conditions de
  logement
• 7. Conclusions

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1. Objectifs

• Faire ressortir les changements survenus dans le
  District Métropolitain de Quito entre 1990 et
  2001 en utilisant linformation des recensements
  et mettre en évidence les différences et
  contrastes à travers une représentation
  cartographique.
• Contribuer à la documentation de la base de
  données municipales
• Promouvoir lutilisation du Système dInformation
  Géographique SavGIS

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2. De lutopie à la désillusion les limites de
la base des données et de la base cartographique
pour une étude comparative

• Base de données censitaires intégrés dans SavGIS
• Le fond cartographique (zones censitaires et
  îlots) nest pas la même en 1990 et 2001
  (problèmes dans les zones dexpansion urbaine)
• Les zones censitaires de 1990 ne coïncident pas
  très bien avec le découpage administratif
• Certaines variables ne sont pas les mêmes
• Les seuils des classes de certaines variables
  (âge) ne sont pas les mêmes

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2. De lutopie à la désillusion les limites de
la base des données et de la base cartographique
pour une étude comparative (suite)

• -gt Récupérer la plus grande quantité
  d'information possible considérant ces limites
• Réorganiser la base des données (8 relations au
  lieu de 19)
• Vérifier le type dinformation de chaque
  attribut et modalité
• Changer les noms des attributs (utiliser noms
  plus explicites)
• Editer la base cartographique (fermer les zones,
  supprimer les doubles lignes, vérifier la
  localisation des centroides)
• Réintégration dans SavGIS
• Rédaction des métadonnées

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Un centre qui perd de sa population et une
périphérie orientale qui se développe

• La population dans le DMQ
• 1990 1 358 000 hab.
• 2001 1 795 000 hab.
• a augmenté en 24 (435 000 hab.)
• En 1990
• 80 de la population était localisée à Quito
• 18 dans les communes suburbaines et rurales
• En 2001
• 75 de la population était localisée à Quito
• 23 dans les communes suburbaines et rurales

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Augmentation de la population entre 1990 et
2001 A Quito 257 508 hab. Dans les zones de
protection écologique 5 251 hab. Les vallées
de lest accueillent la majeure partie de
la population qui habite hors de la ville de
Quito Dans les vallées de lest 157 240 hab.
(91 de la croissance dans les vallées) Dans
les vallées du nord 15 058 hab. Dans les
vallées occidentales 104 hab.
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• La croissance dans la vallée de lest due à
  divers facteurs
• Politique du logement de lEtat (Carapungo,
  Carcelén)
• Conditions environnementales favorables (moins
  haut, plus chaud, zones vertes) ont attiré
  lattention de la population dun niveau
  économique élevé (Cumbaya, Tumbaco)
• Linstallation des plantations des fleurs
  dexportation et agricoles (qui a besoin de main
  duvre)
• Zone daccès facile (réseau routier en bon état)
• La perte de population dans les vallées de
  louest
• Zone daccès difficile (1 seule route goudronnée)
• Végétation exubérante, pente forte, pluies
  abondantes, sols pas riches (pas dimplantation
  industrielle ou agricole importante)

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• Contraste centre périphérie à Quito
• La zone centrale a perdu 57 323 hab repartis dans
  14 communes urbaines (sur un total de 32). Il y
  a différentes raisons
• La politique de rénovation du centre historique
• Le changement de type doccupation du sol à la
  Mariscal (8 Universités, centres culturels, bars,
  galeries, boutiques de souvenirs, guest-house,
  cyber-café)
• La population des quartiers au nord est partie
  habiter dans les vallées orientales
• Linfluence de laéroport (bureaux, entrepôts)
• La croissance dans les communes périphériques
• Le coût du sol est moins élevé quà Quito (loyer)

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4. La gestion publique des services municipaux
DMQ

• Variables utilisées
• Approvisionnement en eau par réseau
• public
• Elimination des eaux usées par réseau
• public
• Ramassage des ordures
• La situation sest améliorée entre 1990 et 2001

Quito
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• Lapprovisionnement en eau
• La priorité Quito et les communes adjacentes de
  lest
• A Quito lapprovisionnement en eau est
  pratiquement résolu sauf dans les zones de
  protection écologique
• Lélimination des eaux usées
• La priorité sud de Quito et les communes
  adjacentes de lest
• Le ramassage des ordures
• La priorité les zones de protection écologique
  (notion de risque lié à léruption du volcan
  Pichincha)
• La couverture en services de base est plus
  homogène dans la ville. On aperçoit moins
  aujourdhui une ségrégation socio-spatiale qui a
  été pendant des années très marquée à Quito.
• La couverture diminue au fur et à mesure que lon
  séloigne de la zone centrale urbaine

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5. Les alternatives pour lapprovisionnement en
eau et lélimination des eaux usées et des
déchets

• Avec lextension des réseaux deau potable,
  dégouts et laugmentation du ramassage des
  ordures, on utilise de moins en moins dautres
  alternatives.
• Quels types dalternatives disparaissent plus
  rapidement et pourquoi?

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Approvisionnement en eau Réduction de
lutilisation des camions citernes (de 8,1 a
0,7) communément utilisés dans les quartiers
très denses où leau de source ne suffit pas ou
est inexistant. Très chère. On préfère utiliser
leau de source (bonne qualité, peu onéreuse).
Pénurie en saison sèche Puits existants
seulement dans la vallée du sud-est
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• Elimination des eaux usées
• Variables différentes en 1990 et 2001
• Lextension du réseau
• public nimplique pas une
• meilleure gestion des
• égouts car les eaux usées
• sont déversées dans les
• rivières et ravins.

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• Elimination des déchets
• En 1990, 15 des
• logements jetait leurs
• déchets dans les
• ravins et terrains vagues
• contre 5 en 2001
• La sensibilisation à la question de risque et les
  campagnes dinformation peuvent
• expliquer cette situation
• Par contre, lincinération
• a augmenté à lest mais
• pas à louest

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6. Niveau de confort basé sur les conditions de
logement

• Variables utilisées
• Accès à lélectricité
• Accès au téléphone
• Accès au réseau deau
• dans le logement
• Type de sol
• Promiscuité

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Dune manière générale, la situation est
meilleure en 2001 quen 1990 Dans les zones
urbaines, suburbaines et rurales Le pourcentage
des logements atteignant un niveau de confort
satisfaisant et très satisfaisant a augmenté de
79,6 en 1990 à 91,1 en 2001 (ce qui représente
une amélioration des conditions de 225 000
logements). La population totale qui habite dans
ces logements est de 1 683 000 hab en 2001 (91,2
de la population totale du DMQ) Les zones
urbaines (et aussi les chefs-lieux des communes
rurales) présentent des pourcentages plus élevés
de logements avec des conditions de confort
satisfaisantes et très satisfaisantes. Les zones
rurales, les fronts durbanisation de la
périphérie urbaine et les zones de protection
écologique restent des zones avec des conditions
de logement plus précaires.
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Remerciements Direction Métropolitaine de
Planification Territoriale Mairie de
Quito Nury Bermúdez UR 029 Dominique
Couret Robert DErcole Florent
Demoraes Pauline Gluski UR 178 Jean Paul
Gonzalez Marc Souris LCA Pierre
Peltre Elisabeth Habert IFEA (Institut Français
dEtudes Andines) Henry Godard
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Les zones de protection écologique du DMQ