Le domaine Interactions Humaines et Cognition - PowerPoint PPT Presentation

1 / 50
About This Presentation
Title:

Le domaine Interactions Humaines et Cognition

Description:

assumer des contraintes accrues d' volutivit et de dispersion g ographique ; ... ips ique : identification du sujet comme acteur ou objet dans un processus ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:69
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 51
Provided by: CNRS71
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Le domaine Interactions Humaines et Cognition


1
Le domaine  Interactions Humaines et Cognition 
  • Motivation enjeux

L interdisciplinarité au coeur
Dispositif organisation
La question des savoirs
2
4 domaines disciplinaires
Information
PNC
SDV
SPM
SHS
SC
Technologie
Humain
SPI
SDU
Système
3
Un triple enjeu
  • Performances - Intelligibilité - Complexité
  • gérer des masses croissantes dinformation
  • assumer des contraintes accrues dévolutivité et
    de dispersion géographique
  • préserver la qualité des performances et de
    lassistance à lusager
  • opérer dans des contextes dusages non
    maitrisables

4
Une quête de sens accrue
  • de nouveaux moyens dinscription de
    linformation,
  • de nouvelles modalités sémiotiques,
  • de nouveaux objets (pages personnelles)
    surgissent,
  • qui mobilisent nos facultés dinterprétation
  • Penser comment les interprétations et les quêtes
    de sens se réalisent à travers ces nouveaux
    dispositifs

5
Une société des savoirs
  • Les savoirs au centre de la compétition
    économique, le symbolique au service de la
    rentabilité
  • modéliser les profils clients, les marchés, les
    flux de production
  • modéliser l organisation et son activité
  • organiser et préserver les connaissances métiers
  • d une manière sémantiquement riche
  •   le réseau des métiers du symbolique tisse sur
    le monde social une toile dense de circulation de
    savoirs et de valeurs, d offre de modèles
    culturels qui contribue à une entreprise
    d orthopédie symbolique généralisée  (E. Neveu)

6
Des cibles multiples, multiformes changeantes
  • lindividu
  • le collectif
  • lorganisation
  • linstitution
  • les sphères scientifiques, culturelles,
    juridiques, économiques
  • un impact tangible, un usage généralisé mais
    diffus
  • une articulation difficile à conceptualiser et
    relativement peu étudiée

7
Un triple enjeu (bis)
  • Performance calculatoire vs sémantique (sens),
    intelligibilité vs appropriation, complexité
    technique vs complexité organisationnelle et
    sociale
  • des masses croissantes d information un champ
    de possibles dans lequel la dimension
    interprétative est particulièrement sollicitée
  • assistance et contexte d usage des réalités
    hybrides où lhumain et le non-humain sont mêlés
    intégrer l artefact technique dans les
    pratiques et les usages
  • des contraintes accrues dévolutivité et de
    dispersion géographique  des réseaux où
    linformation circule au service du lien et
    contribue à tisser des liens sociaux autour de
    valeurs qui échappent à une logique utilitariste

8
Un déterminisme entre savoir et inconnu
  • une puissance informationnelle grandissante
  • des possibilités de mesure et d'instrumentalisatio
    n grandissantes la nécessité accrue de
    considérer les processus, les systèmes et leurs
    organisations dans leur dynamique un univers
    grandissant de possibles et d interprétations
  • un inconnu grandissant
  • limpossibilité grandissante de déterminer les
    contextes d opération et d usage la
    difficulté à constituer les corpus de
    connaissances nécessaires

9
Un déterminisme entre globalité et singularité
  • La légitimité même de certains savoirs, et plus
    spécifiquement des principes dexplicabilité et
    de causalité qui fondent la conception des
    artefacts techniques, sont en outre remis en
    question, face à une rationnalité qui se
    détermine comme située et plurielle
  • caractère premier de lexpérience immédiate, de
    la situation
  • caractère entrelacé des dimensions de la
    subjectivité, de lintentionnalité, de
    linconscient
  • affronter la parcellisation des savoirs et
    garantir la pluralité d expression

10
Un déterminisme entre statique et dynamique
  • Les fondements de lorganisation, que sont les
    normes et les règles, les fondements de la
    production que sont les principes de
    réutilisabilité et dévaluabilité, sont remis en
    cause
  • affronter le changement et garantir la réactivité
  • laisser place à une forme d'inachèvement et
    d'incomplétude, considérés comme moteurs de
    l'interaction
  • ancrage spatio-temporel de la mémoire et des
    savoirs (scénarios, trajectoires, chroniques)
  • considérer l organisation comme sous-tendue par
    des processus dynamiques de régulation et
    d apprentissage

11
Renouveler les Statuts
  • l'information un processus initié par l'humain,
    à l'intention de l'humain
  • la connaissance capacité à construire et à agir
  • l'action multimodale, concourante, conjointe,
    collaborative
  • la communication tentative d'ajustement
  • l'interaction réactive, coopérative, négociée,
    intentionnelle
  • le système et sa mémoire espace de
    construction, de coordination, et de régulation

12
Renouveler les Statuts (bis)
  • l information au service du lien
  • la mémoire outil majeur du lien social, de
    lidentité individuelle et collective
  • le savoir ancré dans l expérience, structuré
    par des repères causaux et spatio-temporels,
    associés à des domaines de validité changeants et
    multiples (domaines de pratique, collectifs,
    lieux et moments d exercice)
  • lagir dépendant de la motivation, de
    l'expérience et du contexte, de l'imagination et
    de la mémoire, du langage et du dialogue animé
    par la quête d'objets ou d'états désirables
  • lorganisation point fixe d un processus
    d ajustement et d apprentissage

13
Renouveler les Statuts
  • (re)penser la dynamique des interactions entre
    humains, non-humains et environnements
  • penser le système et sa technique non comme
    interface vers la tâche ou  pur  outil de
    communication mais comme médiateur de l'activité
    humaine dans ses dimensions cognitives, sociales,
    économiques, culturelles
  • redéployer toutes les approches hétérogènes ayant
    l'être humain pour cible
  • développer une interdisciplinarité accrue
  • le domaine  Interactions humaines et cognition 

14
Thèmes
  • Appréhender les interactions humaines dans leur
    dimension biologique, cognitive et sociale et
    dans leur relation aux médiations techniques des
    STIC
  • Axe 1 - Processus sensori-moteurs artefacts
    sub-cognitifs
  • Axe 2 - Ingénierie de la langue, de la
    connaissance du sens
  • Axe 3 - Coopération, acteurs usages

15
Une vision intégrée
  • penser les chaînes d interdépendance qui lient
  • le biologique, le cognitif et le social
  • les composants, les architectures, les langages,
    les modèles de représentation, les logiques
  • les faits humains, les faits techniques et la
    construction des savoirs 

16
De l'environnement
  •  Nous sommes des êtres entièrement reçus,
    longuement, savamment, amoureusement fabriqués
    par les autres Nous existons parce qu'un sein
    maternel a bien voulu nous porter, des parents
    nous élever, une société nous fournir langage,
    culture, techniques, amitiés. Et, quoi que nous
    fassions, nous serons toujours plus débiteurs que
    créanciers, débordés par les sollicitudes
    infinies de notre environnement 
  • - France Quéré  Conscience et neurosciences 

17
Une approche "écologique"
collaboration médiation des processus de
co-fondation et de co-construction
18
Conditions démergence
Conditions dadoption
 on ne peut pas penser l innovation sans penser
son appropriation son émergence - Laurent
Gille, LTCI
19
Le domaine  Interactions Humaines et Cognition 
  • Motivation enjeux

L interdisciplinarité au coeur
Dispositif organisation
La question des savoirs
20
Une ambition
  • Déverrouiller
  • ne pas verrouiller dans des espaces séparés des
    questions qui ne peuvent être résolues séparément
    et doivent être affrontées toutes en même temps
    la science ne réside pas dans le face à face
    entre disciplines mais dans le processus qui les
    traverse
  • Créer des liens
  • plus une science est connectée au reste du
    collectif, meilleure elle est ainsi il est bon
    de toujours se situer par rapport aux référents
    des sciences voisines
  • - Bruno Latour "L'espoir de Pandore"

21
Une approche intégrante des relations
disciplinaires
  • Une interdisciplinarité qui ne sarticule ni
    autour d'une prescription par les modèles
    informatiques, ni autour d'une confrontation
    humain/non-humain,
  • mais autour de la dynamique qui unit humains,
    non-humains et environnements dans la quête de
    connaissances
  • Une volonté dalliance où lon utilise lautre
    pour en apprendre à son sujet, pour mieux
    comprendre le sens de ce que lon fait en
    reconnaissant le choix dont on procède
  • qui suscite lexplicitation des postures et des
    modèles, et qui favorise la reconnaissance et le
    développement de référents multiples et
    complémentaires selon lesquels postures et
    modèles seront en retour éclairés et critiqués de
    manière renouvelée

22
d après Laurent Gille, LTCI
Prospective, Mesures
23
Le domaine  Interactions Humaines et Cognition 
  • Motivation enjeux

L interdisciplinarité au coeur
Dispositif organisation
La question des savoirs
24
Réseaux Thématique Pluridisciplinaires une
deuxième phase d organisation
  • Une deuxième dimension dorganisation des
    activités de recherche
  • domaines scientifiques et réseaux par finalités
  • Un deuxième niveau d organisation
  • le socle des laboratoires et les laboratoires en
    réseau
  • Une organisation pour sinscrire dans lespace de
    recherche européen
  • préparer des noyaux de laboratoires acteurs des
    réseaux dexcellence

25
Les missions
  • Élaborer la stratégie de recherche
  • conjointement avec la DSTIC et les partenaires
  • Rechercher et mobiliser de nouvelles ressources
  • lancement de nouveaux programmes / accès aux
    programmes existants ou à venir
  • Organiser la mutualisation de moyens
  • plates formes, bases de données, bibliothèques
  • Organiser linventaire, la labellisation et le
    suivi
  • équipes projets, AS, jeunes équipes
  • projets existants intralaboratoires ou
    transverses
  • Organiser la communication

26
La gouvernance
  • La gouvernance
  • un coordinateur (ou un binôme) nomination par
    le Directeur du département STIC, travail en
    concertation avec un DSA et son équipe
  • et un comité de pilotage Composition établie
    conjointement coordonnateur, Directeurs de
    laboratoires du noyau, experts scientifiques,
    représentants DSTIC et partenaires
  • Création et vie
  • création par le Directeur du département STIC
  • à durée indéterminée
  • avec une évaluation triennale

27
Les outils
  • Moyens de fonctionnement (limités -))
  • Actions spécifiques Equipes projets
    multilaboratoires
  • propositions par les réseaux, GDR labos,
    évaluation et priorisation par le réseau, et
    décision par la DSTIC
  • Jeunes équipes
  • appel dans le département, affectation aux RTP
    pour évaluation et priorisation, décision
     comité ATIPE 
  • GDR thématique
  • Programmes
  • Plates formes et actions mutualisées
  • Propositions faites par les RTP, décision de
    financement DSTIC

28
Equipes-Projet Multi-laboratoires
  • un regroupement inter-laboratoire
    (inter-départements, inter-orga-nismes) de
    chercheurs autour dun projet de recherche défini
    et novateur
  • à leur initiative ou sur appel d offres, avec
    des engagements dans la durée (3 à 5 ans) des
    chercheurs des laboratoires
  • Création dans le cadre dun Réseau Thématique
  • avec laccord des Directeurs de laboratoires
  • avec des moyens garantis dans la durée
    (financement conjoints Labos-Départements), mais
    sans saisonalité quadriennale
  • Lancés conjointement avec les partenaires
  • Evaluation conjointe par les Réseaux Thématiques
    les dépts.

29
Le domaine  Interactions Humaines et Cognition 
  • Motivation enjeux

L interdisciplinarité au coeur
Dispositif organisation
La question des savoirs
30
Réseaux Thématiques Pluridisciplinaires (IHC)
  • 1. Interactions médiatisées réalité virtuelle
  • 2. ArtiSTIC
  • 3. Processus cognitifs construction du sens
  • 4. Handicap
  • 5. Communication dialogue
  • 6. Documents, création, indexation, navigation
  • 7. Apprentissage, éducation, formation
  • 8. Acceptabilité, ergonomie usages
  • 9. Economie, organisation STIC 
  • 10. Droit SI
  • en réflexion  espace, territoire, mobilité 

31
3. Processus cognitifs construction du sens
Rastier les dimensions du connaître
  • connaitre met en jeu 3 sphères la sphère
    physique (interac-tions physiques), la sphère
    sémiotique (interactions verbales, gestuelles,
    musicales) et la sphère des représentations
  • ces sphères opèrent sur 3 zones la zone
    identitaire (je), la zone proximale (tu, vous) et
    la zone distale (il, on, ça, ce qui n est pas
    présent ici et maintenant)
  • la sphère sémiotique lieu de médiation entre le
    monde physique et le monde des représentations
  • le langage lieu privilégié de l activité
    interprétative que nous déployons pour constituer
    et modifier notre entour lieu privilégié du
    couplage entre l individu et son entour culturel

32
3. Processus cognitifs construction du sens
Rastier les dimensions du connaître
  • le sens linguistique n est pas immanent au
    texte, car les sujets sont les agents
    indissociables de son élaboration il est
    immanent à la situation d interprétation il y
    a donc un couplage entre le sujet et son entour
  • le sens le résultat d une tension entre le
    couplage des 3 sphères (physique, sémiotique et
    représentationnelle) et le couplage des trois
    zones (identitaire, proximale, distale), via
    leurs sphères sémiotiques
  • il ne s agit donc pas tant de chercher à
    parcourir l axe vertical des sphères (lien entre
    espace physique et représentations) mais l axe
    horizontal des zones pour restituer leurs
    frontières, leurs transitions et leur unité
  • la construction du sens une tension entre
    spécificité cognitive et diversité culturelle

33
2. Artistic - Ricoeur - l art comme singularité
  • l oeuvre d art le fait qu un artiste a saisi
    la singularité d une conjoncture, d une
    problématique nouée pour lui en un point unique
    et qu il y répond par un geste unique
  • Cézanne et la montagne Ste Victoire rend
    justice à quelque chose qui n est pas l idée de
    montagne mais qui est sa singularité ici et
    maintenant rend compte de la manière qua
    l artiste d habiter le monde

34
2. Artistic Ricoeur - l art comme universalité
  • l expérience esthétique engage en même temps un
    spectateur lui aussi dans un rapport de
    singularité avec la singularité de l oeuvre
    c est le jeu entre l imagination et
    l entendement qui est communicable, qui est
    partageable
  • ainsi, cette question singulière à laquelle
    l artiste a donné une réponse singulière
    acquiert une communicabilité et devient
    universable
  • aller jusqu au bout de l exigence de
    singularité c est donner sa plus grande chance à
    l universalité un paradoxe probablement à
    soutenir
  • l art remet en question la conception de vérité
    comme adéquation au réel ou capacité à se frayer
    un chemin dans le réel

35
2. Artistic Ricoeur - l art comme métaphore
  • l art traite la réalité de façon allusive , et
    dit sur cette réalité des choses qui ne
    correspondent à aucune description connue, mais
    qui induisent des possibilités relationnelles
    inexplorées on est là dans un univers où règne
    la polysémie - une intention de signifier qui va
    au delà de l événement, qui cherche à rasembler
    tous les aspects qui seraient dispersés dans les
    descriptions -
  • en parlant, on ne peut que distribuer la
    polysémie selon des axes de langages différents
    et dispersés - l oeuvre d art un effet
    comparable à celui de la métaphore où plusieurs
    niveaux de signification sont empilés, retenus et
    contenus ensemble dans une même expression
  • il faut que les signes soient rendus vacants par
    rapport à ce qu ils désignent - alors seulement
    ils peuvent contracter toutes sortes de relations
    imaginables avec d autres signes il y a en eux
    une disponibilité infinie à des associations
    incongrues

36
5. Langue dynamique de l interaction Ricoeur
configuration vs refiguration
  • pb de l innovation sémantique comment
    crée-t-on du sens en parlant? en mettant ensemble
    des champs sémantiques incongrus - c est la
    métaphore - ou en construisant une intrigue -
    c est le récit
  • le langage comme configuration (opérations
    narratives à l oeuvre à l intérieur même du
    langage sous la forme de la mise en intrigue de
    l action) et refiguration (le langage est
    réorganisé de manière créatrice par la métaphore
    - transformation de l expérience sous l effet
    du récit)
  • le langage comme capacité à réorienter, à
    restructurer une expérience, à produire une
    manière nouvelle d habiter le monde

37
7. Apprentissage, éducation, formation Linard
la connaissance comme une quête
  • Pour les théoriciens du récit comme forme
    narrative tels (Propp, Greimas, Ricoeur), les
    sujets ne sont actifs et leurs actes ne sont
    significatifs et organisés que parce qu'ils sont
    motivés, c'est-à-dire psychologiquement animés
    par la quête d'objets ou d'états désirables, donc
    absents ou momentanément insatisfaisants. Ce sont
    le manque et le déséquilibre qui structurent
    l'activité intentionnelle et non pas le principe
    de transformation en soi
  • C'est la forme dramatique de scénario découlant
    du principe de quête d'objets par les sujets qui
    fournit la structure spatio-temporelle du
    parcours. C'est elle qui agence en un tout
    cohérent rôles sociaux, motifs, intentions et
    dispositions des acteurs, buts rationnels et
    conditions effectives de l'action, contraintes
    fonctionnelles des tâches et hasard des
    situations

38
4. Handicap Vincent construction du sujet
narration
  • 2 versants à l espace sémiotique d un individu
    cognitif et communi-cationnel la psychose
    schyzophrénique comme disharmonie entre ces 2
    processus (constitution du soi et relation à
    autrui) pour établir une relation avec autrui,
    il est nécessaire de modéliser les stragégies
    intentionnelles réciproques qui permettent la
    mise en jeu de l interaction
  • importance de la pragmatique comme constituant de
    l humain, comme capacité à investir la réalité
    corrélation entre apragmatisme et difficulté à se
    constituer une histoire propre, à se vivre comme
    être singulier dont l histoire détermine les
    choix de vie
  • l écriture de l histoire singulière du sujet
    permet la construction d une narration
    autobiographique indispensable à la
    construc-tion du sujet - peut-être ne faut-il
    cesser d écrire son histoire pour sassurer une
    singularité, c est-à-dire avoir une
    intentionnalité

39
6. Document, création, indexation, navigation
Meunier le texte comme système sémiotique
  • Une articulation entre de multiples informations
    perceptuelles, praxiologiques, normatives,
    épistémiques, ipséïques et didactiques
  • praxiologique opérations qui articulent
    l ensemble des perceptions de en regard de buts
    et d intentions, qui les organisent au sein de
    stratégies d action ou les transforment en
    situations d interventions - aspect narratif
  • normatif modalités qui régulent l ajustement
    de l action, sa qualité (catégorisations
    déontiques, esthétiques etc)
  • épistémique jugement sur la validité des
    connaissances, leur fiabilité et acceptabilité
    selon les croyances du sujet
  • ipséique identification du sujet comme acteur
    ou objet dans un processus - image du sujet que
    projette le texte et dans laquelle il se
    reconnaît ou non

40
6. Document, création, indexation, navigation
Shank le texte comme capacité à découvrir
  • pour G. Shank le réseau internet est une machine
    sémiotique qui produit un sens en favorisant 2
    fonctions
  • une fonction cognitive, l inférence abductive,
    qui permet à l homme de construire
    l explication d un phénomène à partir des
    éléments dont il dispose
  • la sérendipité que D. Bourcier définit comme
    capacité à découvrir, inventer, créer ou imaginer
    quelque chose de non trivial sans l avoir
    délibérément cherché
  • la sérendipité concerne donc l'observation d'un
    fait qu'on n'avait pas anticipé, suivi d'une
    abduction correcte
  • -gt la connaissance comme capacité d étonnement,
    d évoquer, d aller vers ce qu elle n est pas
    (Merleau-Ponty)

41
6. Document, création, indexation,
navigation Habermas/Lyotard légitimité du
savoir
  • Pour Habermas, le critère de validité du savoir
    dans une société guidée par la technique et la
    science ne peut résider que dans le principe du
    consensus, qui s obtient par le truchement du
    dialogue entre individus en tant
    qu intelligences connaissantes et volontés
    libres
  • pour Lyotard, la légitimation se fait par le
    dissensus le système n est légitimé que s il
    suscite l invention de coups nouveaux dans les
    jeux qui existent ou l invention de nouveaux
    jeux - pour les artistes, les savants et les
    logiciens ce qui est en jeu c est de dire ou
    faire autre chose
  • Lyotard oppose ainsi la paralogie des inventeurs
    à l homologie des experts - le langage de
    l opérativité au sens des décideurs est en effet
    aux antipodes de la libération de la multiplicité
    des jeux de langage (Mattelard)

42
9. Economie, organisation STIC Neveu
l inflation des savoirs
  • les décisions et le plan d action de
    l entreprise sont étroitement liés à sa capacité
    de traitement et d analyse de l information
    or il y a inflation, et en particulier inflation
    juridique une question centrale est dès lors de
    mieux gérer les risques liés au fait que plus le
    volume et la difficulté d interprétation de
    l information grandissent, plus l entreprise
    évolue dans un environnement incertain, donc
    risqué
  • impossibilité d aspirer à une rationnalité
    juridique les risques de décision illégales ou
    illicites sont incontrôlables
  • nécessité de la veille juridique réduire
    l incertitude en augmentant le domaine du
    connaissable introduire de l ordre dans un
    environnement complexe, générer les contraintes
    plutôt que les subir
  • anticiper l évolution des règles et des normes

43
9. Economie, organisation STIC Neveu
l opacité des systèmes
  • le développement annoncé d une société
    transparente n a guère enrayé ni l opacité
    objective ni le sentiment d inintelligibilité
    qu inspirent aux citoyens de vastes pans du
    monde social cette opacité du social a de
    multiples origines elle vient au premier chef
    de la complexité d un monde dont la globalistion
    se heurte au processus inverse de sectorisation
    en de multiples sous-univers partiellement
    autonomes (commmerce, éducation, agriculture)
    régis par des lois sociales propres, liées à la
    division sociale du travail
  • conjugué au rôle persistant du secret
    (administratif, économique, fiscal, miitaire), et
    à la complexité grandissante des processus
    décisionnels dans le labyrinthe des politiques
    publiques, cette situation aboutit à rendre
    inintelligible des pans entiers des processus de
    régulation et de gouvernement de la société

44
9. Economie, organisation STIC Neveu la
domination symbolique
  • l organisation interne de l entreprise est
    invitée à se conformer au même modèle, à
    s organiser en cellules plus autonomes, à donner
    plus de place à travers des cercles de qualité ou
    des groupes informels aux savoirs et suggestions
    de tout le personnel l ouvrier se voir
    symboliquement métamorphosé en collaborateur
    technique
  • les activités liées à la communication et au
    travail symmbolique jouent sur des rapports de
    force sociaux, remodèlent des identités et des
    représentations il y a division croissante du
    travail et substitution de la domination
    symbolique à la contrainte physique dans la
    régulation des rapports sociaux
  • émergence d une  violence symbolique  façon
    dont les rapports de sens, dont l utilisation
    des savoirs, peuvent fonctionner comme rapport
    méconu de force et de pouvoir

45
10. Droit SI Le Moigne pour des systèmes
 rhéteurs 
  • concevoir des systèmes, non qui résolvent, mais
    qui argumentent et aident à identifier la
    situation à résoudre, à mieux poser le problème
  • étant donné un problème, chercher à bien le
    poser, chercher l expert qui pourra bien le
    résoudre (et le résoudra toujours de la même
    façon)
  • le but étant donné, comment l atteindre de façon
    aussi universelle, aussi rassurante, aussi
    rationnelle que possible?
  • nous cherchons le modèle qui nous permet de
    résoudre le problème plutôt que de chercher à
    identifier le problème à résoudre

46
10. Droit SI Le Moigne pour des systèmes
 rhéteurs 
  • le but est-il d assurer une légitimité sociale
    ou de raisonner intelligemment?
  • enrichir la représentation du problème au lieu de
    l appauvrir pour se ramener à un modèle connu
  • une bonne solution s obtient plutôt en ouvrant
    l espace des possibles, et en s efforçant de
    mettre en relation ses possibles
  • remettre en avant la notion de délibération qui
    permet de jouer entre plusieurs représentations

47
10. Droit SI Le Moigne pour des systèmes
 rhéteurs 
  • la science de l argumentation, la réthorique
    une science par laquelle nous mettons en relation
    des propositions ayant sens, par laquelle sont
    susceptibles de se développer des raisonnements
    récursifs, dialectiques, téléologiques
    (transformation des fins et des moyens)
  • des raisonnements argumentables donc ouverts à
    une exploration sans fin, au fil des
    délibérations quils permettent, qui nous placent
    au sein de situations inventives
  • se délivrer des normes qui contraignent ces
    transformations

48
8. Acceptabilité, Ergonomie Usages Vacherand-Re
vel Rationnalité de l humain
  • ne pas enfermer l usager dans la conception
    d une entité purement rationnelle,
    intellectualisée et consciente, laissant dans
    l ombre d autres parties essentielles du réel
    humain et social qui ne sont pas réductibles au
    calcul
  • souligner la nature émergente, contingente, de
    l activité humaine sensibilité à
    l environnement, à la dynamique des interactions
    et caractère improvisé de cette activité
  • la représentation mentale n est pas préexistante
    à l activité mais se forme et évolue au cours de
    son déroulement la structure de l activité
    n est pas quelque chose qui la précède mais qui
    va s épanouir dans l immédiateté de la
    situation

49
8. Acceptabilité, Ergonomie Usages Vacherand-Re
vel Rationnalité de l humain
  • une activité réelle est donc faite de flexibilité
    et d opportunisme et il nous faut réfuter
    l hypothèse cognitiviste d une structure
    cognitive permanente à travers les situations
    pour au contraire s insérer dans une temporalité
    -
  • contrairement aux théories de la résolution de
    problème, un être humain ne s engage pas dans
    l action avec une série d objectifs
    pré-spécifiés rationnellement selon un modèle a
    priori du monde, il cherche ses informations dans
    le monde, selon une activité exploratoire qui
    mobilise les ressources matérielles, symboliques
    et sociales disponibles
  • le rôle du système n'est plus d'accumuler la plus
    grande quantité possible d'informations, mais
    plutôt de rechercher les informations pertinentes
    son objectif premier est de questionner
    l'environnement et non de s'attacher à le
    représenter

50
  •  les ordinateurs sont inutiles car ils ne
    peuvent nous apporter que des réponses  Pablo
    Picasso
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com