Title: Les engagements des entreprises dans l
1Les engagements des entreprises dans laccès aux
soins des Pays en développement
- Dr Pierre LE SOURD
- Président du Leem
2Des besoins thérapeutiques immenses
- De nombreuses victoires
- BCG, Péniciline, Insuline, antituberculeux,
vaccin anti polio - Une vague doptimisme la santé pour tous en
lan 2000 (OMS) - mais de nombreuses maladies non encore
traitées, un retour en force de certaines
maladies et lémergence de nouvelles pathologies
19,5 6,7 infections voies respiratoires 26,2
affections transmissibles
Les principales causes de mortalité dans le monde
en des 57 millions de morts en 2002 (source OMS)
- Maladies infectieuses principale cause de
mortalité dans le monde - Aggravation avec lapparition de lépidémie du
sida (90 des malades vivent dans les pays en
développement)
3Quels obstacles séparentle malade du médicament
dans les PED ?
- Le principal obstacle
- les variables extrêmement complexes du
développement local - - Facteurs sanitaires (structures de santé
absentes ou détériorées, personnels
insuffisamment formés, qualité variable des
produits contrefaçons, marchés illicites) - Facteurs économiques (pauvreté,
sous-développement) - Facteurs socio-culturels (éducation, éloignement
des centres de soins) - Facteurs géopolitiques (endettement des États,
volonté politique/santé, guerres,) - Seules des réponses collectives et partenariales
à une échelle internationale permettront de
répondre à cette situation grave et chronique
4Quels obstacles séparentle médicament du patient
?
- Quid du prix du médicament ?
- Aujourdhui , prix annuel dune trithérapie à
un prix différencié moyen dans les PED entre
400 et 500 US par an - prix des traitements antirétroviraux de marque
souvent équivalent ou même moins élevé que les
traitements génériques équivalents (Guide des
prix de MSF, Etude Hudson, ). - Le coût industriel nest pas le coût final, et ce
pour toutes les entreprises y compris les
fabricants de génériques. Il faut tenir compte - du coût de la distribution (transports..)
- des taxes diverses
- 90 de sur-coûts taxes locales et coûts de
distribution (importateurs, grossistes,
distributeurs locaux) parfois plus élevés que
dans les pays développés - Pour les pathologies essentielles, la pratique
des prix différenciés, voire des prix coûtants,
est très fréquente
5Quels obstacles séparentle médicament du patient
?
- Quid de linfluence des brevets dans le coût des
médicaments ? - Les brevets ne couvrent en réalité que très peu
de médicaments et de pays dans les pays en
développement - 95 de la liste des médicaments essentiels de
lOMS est hors-brevet - Pas de législation sur la propriété
intellectuelle dans un certain nombre de pays et,
dans la plupart des cas, les industriels ne
déposent pas de brevet dans les PED - Depuis la déclaration de Doha et laccord du 30
août, des mesures assouplissant la mise en place
des licences obligatoires trans-frontières
permettent daccélérer laccès aux médicaments
brevetés en cas durgence sanitaire - Adaptation des législations nationales sur les
brevets en cours pour pouvoir répondre aux
sollicitation de licences obligatoires (projets
de loi avancés au Canada, en Norvège, en Suisse)
6- LIndustrie du médicament fait partie de la
solution et non pas du problème
7Les Les intervenants
- Données épidémiologiques
- Dr Robert Sebbag
- La lutte contre le Sida dans les Pays en
Développement développements récents - Dr Jean-François Chambon
- La contribution des entreprises
- Dr Robert Sebbag
- Lexemple de la fondation Pierre Fabre au
Cambodge - - Philippe Bernagou
- Deux initiatives des entreprises du médicament
opérant en France - Dr Yves Juillet
8Épidémiologie sida
- Dr Robert Sebbag
- Médecin spécialiste des maladies infectueuses
- Directeur de la plateforme de communication de
lEFPIA
PP
9La mortalité par maladies infectieuses reste au
premier plan (Infections tropicales 10 de la
mortalité par infection dans les pays en
développement)
Pays développés
Pays en développement
Infections respiratoires(hautes, basses, otites)
3.93,9
7.0
Sida
0.4
4.9
Diarrhées
0.1
48
.
Maladies infantiles (rougeole)
00,1
3.6
Tuberculose
3.2
0,2
Malaria
2.4
Autres infections (septicémies)
0.9
0.6
Maladies sexuellement transmissibles (hors Sida)
0.4
Méningites
0.3
0.1
0.2
0,1
Hépatites
0.2
Maladies tropicales (leschmanioses, chagas,
sommeil, Lèpre, dengue, trachome, encéphalite
japonaise)
0.1
chiffres OMS
TOTAL 5.4
28.1
Source OMS
10Sida létat de lépidémie dans le monde
600 000 enfants /an naissent séropositifs du fait
de la transmission materno- fœtale
11Sida le développement de lépidémie dans le
monde
12Le Sida en Asie
- Un développement inquiétant, mais
- une difficile estimation compte-tenu des
informations restreintes de Chine et de lInde. - Nombres de personnes atteintes en 2003
- Asie du sud-Est entre 4,6 et 8,2 millions
- Est-Asie et Pacifique entre 700 000 et 1,3
millions - Deux enjeux majeurs
- La Chine 1,28 milliards dhabitants, 1 million
de personnes atteintes par le virus (estimation)
en 2003 - LInde 1 milliard dhabitants, 3,97 millions
dadultes seraient déjà atteintes par le virus - Données OMS
13La lutte contre le sida dans les pays en
développementDéveloppements récents (2003 - 2004)
- Dr Jean-François Chambon Directeur des Affaires
Publiques GSK France Secrétaire Général Fondation
GSK France
14UNAIDS, Estimation à fin 2003OMS, The World
Health Report 2004
Une tragédie sanitaire
- Pers. vivant avec le VIH/SIDA 40 millions (34
46) - Nvx cas dinfection à VIH en 2003 5 millions
(4,2 5,8) - Estimation malades à traiter 6 millions
- Nombre de malades traitées par ARV 400.000
- ESTIMATION fin 2003
JFChambon, 30 juin 04
15Des responsabilités partagées
- Organisations
- multilatérales
- Priorités sanitaires
- Coordination réponses
- Assistance technique
- Financement
- Cadre réglementaire
- Pays développés
- Engagement politique
- Mobilisation de fonds
- Politique internationale en faveur du
développement - Cadre réglementaire
- Pays en développement
- Engagement politique
- Engagement budgétaire
- Politique de protection sociale
- Définition stratégies et priorités
- Infrastructures sanitaires
- Éducation sanitaire
- ONG
- Soutien et intervention
- Plaidoyer / secteurs public et privé
- Média
- Information
- Sensibilisation
- Éducation
- Plaidoyer
- Entreprises du médicament
- Réduction des prix
- Recherche et Développement
- Production et distribution
- Actions de proximité
JFChambon, 30 juin 04
16Principales évolutions depuis 1 an
- Meilleure compréhension des causes et des enjeux
- prévention / accès aux traitements / accès aux
soins - Mobilisation croissante au niveau international
- exigence politique sociale et morale dapporter
des réponses - Engagement des grands bailleurs de fonds
- Accord du 30 août 2003 au sein de l OMC
- Stabilisation à la baisse des prix des ARV (1 /
j / trithérapie) - Initiation d un programme denvergure par l OMS
(3x5) - Poursuite de lengagement des entreprises de RD
JFChambon, 30 juin 04
17Événements internationaux 2003/2004
- Résolutions du G8 (Evian - Juin 2003 Sea Island
- Juin 2004) - Fonds Mondial Sida Palu Tuberculose (UNGASS
Juillet 2001) - rounds 2, 3, 4 janvier 2003, octobre 2003,
juillet 2004 - Programme spécifique de la Banque Mondiale - MAP
- Initiative du Président et gouvernement US
PEPFAR - Négociations de lOMC (Licence obligatoire /
art.31f ) - Déclaration de Doha, Novembre 2001
- Accords du 30 Août 2003
- Règlement Européen de lutte contre les
ré-importations illégales - Programme OMS 3x5
JFChambon, 30 juin 04
18Les nouveaux Financements (1)
- Fonds Mondial Sida Palu Tuberculose
- Approbations sur 3 séries 2,1 milliards sur 2
ans, 227 programmes dans 122 pays - 90 d accords de subventions signés pour les
séries 1 et 2 - Au 10 mai 04, 312 millions déboursés dans 79
pays soit 27 des engagements de subvention sur
une durée de 2 ans - Mobilisation des ressources
- Contribution jusqu à présent 2,5 milliards
(24 US, 59 EU, RW 13, privé 4 ) - Engagement sommet du G8 2003 1,8 milliards
- Total engagement jusqu en 2008 5,4 milliards
- Projection 2004 et 2005 4,72 milliards
- Fonds gov. US PEPFAR
- 15 milliards US réparties sur les 5 prochaines
années sur 15 pays ( 12 Afrique, 2 Caraïbes, 1
Asie)
JFChambon, 30 juin 04
19Les nouveaux Financements (2)
- Banque Mondiale
- En 5 ans, la BM a engagé 1,5 milliards US pour
lutter contre le VIH/SIDA - Depuis 2001, Programme MAP
- Afrique 1 milliard US, 850m US engagés dans
24 pays - Caraïbes 155 M US, 85,25m US engagés dans 6
pays - Asie support de la BM au PNLS (Inde, Pakistan,
Bangladesh, Sri Lanka) 365 M US - Asie de l est et Pacifique gt 360 M
- Programmes de réduction de la dette (PPTE)
- Fonds privés (exemples)
- Fondation Bill Gates depuis 99 1,2 milliards
de HIV TB - Fondation Clinton négociation prix ARVs (140
/Y), tests CD4 et CV (-80 )
JFChambon, 30 juin 04
20Négociations de lOMC sur les ADPIC ADPIC
Accord sur les Droits de Propriété Intellectuelle
qui touchent au Commerce Déclaration de Doha
(4ème conférence ministérielle, novembre 2001)
- Les gouvernements sont en droit de prendre des
mesures de sauvegarde (LO) au nom de la
protection de la santé publique - Conditions doctroi de ces licences obligatoires
larges - Encouragement à la lutte contre les importations
parallèles illégales - Prorogation de 10 ans (2016) des exemptions
accordées aux pays les plus pauvres concernant la
protection conférée par un brevet aux médicaments
JFChambon, 30 juin 04
21Mise en œuvre de la déclaration de Doha pour les
pays non producteurs Accords de Genève, 30 août
2003
- Dispositions permettant aux pays pauvres
d importer des copies génériques meilleur marché
fabriqués dans le cadre de licences obligatoires,
sils ne sont pas en mesure de fabriquer
eux-mêmes ces médicaments - Corollaire possibilité d exporter pour les
pays producteurs
- Cet accord doit encore être traduit via un
amendement de larticle 31f des ADPIC / TRIPS et
transposé dans les législations nationales - Moratoire de fait dans lattente de cet
amendement - Véritable échéance fin 2005
- Dans la très grande majorité des cas les copies
génériques peuvent aujourdhui être exportées et
importées
JFChambon, 30 juin 04
22(No Transcript)
23Prix différenciés vs copies génériques
Critères gamme, coût, qualité, pérennité,
distribution.
JFChambon, 30 juin 04
24Le réengagement OMS - 3x5 traiter 3 millions
de personnes d ici 2005
- Plan annoncé le 1er Décembre 2003 (2 ans)
- Approche globale prévention, soins, traitement,
soutien - 5 axes stratégiques
- traitements simplifiés et suivi standardisé
- un nouveau système d approvisionnement (AMDS)
- élaboration et diffusion rapide des meilleures
stratégies - assistance technique rapide et durable aux pays
- leadership, partenariat et plaidoyer
- Actions clefs
- guidelines au sens large AMDS assistance
technique formation mobilisation locale et
communautaire - Budget fonctionnement 200 millions
- Moyens nécessaires 5,5 milliards
JFChambon, 30 juin 04
25Les grands enjeux dans ce contexte
- Passer de la réunion des moyens à la mise en
œuvre effective des activités - Pour tous efficacité - équité - pertinence
- Au niveau des institutions internationales
- coordination, synergie entre les différents
organismes - conditionnalité de l aide et modalités de
son octroi - three ones planification coordination
suivi évaluation - Au niveau local capacités d absorption
- planification
- ressources humaines et infrastructures
- passage à l échelle
- gestion honnête, efficace et équitable de l aide
JFChambon, 30 juin 04
26La Contribution des entreprisesaux soins et à
leur accès dans les pays en développement
27La première contribution linnovation
thérapeutique (1)
- Près de 11 de la Recherche Mondiale des
entreprises est consacré aux maladies
infectieuses - ( source CMR)
- 1 - Maladies infectieuses (hors sida
/tuberculose/ infections parasitaires) - Pour de nombreuses maladies infectieuses encore
mortelles dans les pays en développement, les
traitements ou les vaccins existent déjà - gt lèpre, rougeole, méningites, fièvre jaune,
typhoïde, trachome, hépatites - ? Des recherches en cours sur des pathologies
encore non-traitées sont sur la voie du succès - gt vaccin contre le rotavirus (diarrhées des
nourrissons/800 000 mort par an) automne 2004 - gt vaccin contre la dengue
28La première contribution linnovation
thérapeutique (2)
- 2. Infections parasitaires
- ? Des traitements déjà disponibles
- onchocercose (cécité des rivières), maladie
du sommeil, filariose lymphatique - Mais il faut faire face à la mutation des agents
pathogènes qui diminue lefficacité des
traitements disponibles malaria - gt Un nouveau traitement disponible démontre
son efficacité en Afrique du Sud - ? Recherche vaccinale sur la malaria en cours
29La première contribution linnovation
thérapeutique (3)
- 3. Tuberculose
- ? Des traitements déjà disponibles, y compris
dans les formes multirésistantes, - ? Les recherches se poursuivent
- gt sur de nouveaux traitements
- gt sur la vaccination
- au sein de centres dédiés par les entreprises
(centre AstraZeneca en Inde, centre GSK en
Espagne, Institut Novartis contre les maladies
tropicales à Singapour)
30La première contribution linnovation
thérapeutique (4)
- 4/1. Sida une recherche très active sur de
nouvelles pistes thérapeutiques - ? Il existe aujourdhui 24 médicaments
antirétroviraux pour lutter contre le virus. - ? 5 Classes thérapeutiques
- ? Une forte simplification en cours sur les
associations de thérapies - ? Allègement des effets secondaires
31La première contribution linnovation
thérapeutique (5)
- 4/2 . Sida les vaccins, un enjeu crucial mais
complexe - Deux pistes de Recherche en cours
- gt le vaccin préventif cette piste se heurte à
de nombreux obstacles liés aux mutations du virus - Différents candidats vaccins sont
aujourdhui à lessai à travers le monde, à des
stades cliniques plus ou moins avancés. - gt le vaccin thérapeutique réveiller le système
immunitaire des malades sous traitements, pour
mieux contrôler le virus et alléger les
traitements antirétroviraux . -
- Aujourdhui 11 entreprises du médicament
sont impliquées dans la recherche de vaccins
préventifs ou thérapeutiques contre le virus. On
compte 20 candidats vaccins , à différentes
phases de recherche.
322ème contribution les grands programmes
- Un engagement fort et durable
- Participation des entreprises aux
- programmes internationaux
- 564 millions US en 2002
- à comparer avec
- OMS 843 millions sur lannée
- et aussi
- Union Européenne ( engagement 2003) 1 milliard
- Gouvernement US 2 milliards
- 5 milliards sur 5 ans, 15 milliards sur 15 ans
33Une contribution concrète à laccès aux soins (1)
- De grands programmes de dons ( initiatives ou
participation des entreprises) - GAVI (Global Alliance Vaccines Immunisation),
depuis Juillet 1999 exs 5 millions de doses de
vaccins Hépatite b, 120 millions de doses de
vaccins contre la polio. - Sida traitements contre la transmission
mère-enfant, de traitements contre des infections
opportunistes graves - Tuberculose distribution de traitements contre
les tuberculoses multi-résistantes - Autres maladies traitements contre la filariose
lymphatique - GSK (objectif 1 milliard de
personnes traitées dans 80 pays en 20 ans),
contre la lèpre, contre le trachome, contre la
maladie du sommeil - Cf chiffres dans dossier annexé
34Une contribution concrète à laccès aux soins (2)
- Les programmes de baisse de prix
- Accès aux antiretroviraux 6 entreprises
impliquées, 39 pays ayant des programmes en
cours, 150 000 personnes traitées,
antirétroviraux à tarifs différenciés, baisses
pouvant atteindre 95 du prix moyen pays de
l OCDE. - Roll Back Malaria fourniture à prix coutant des
nouveaux traitement ATC contre la Malaria - TB free programm fourniture à prix différenciés
des traitements contre la tuberculose
35Une contribution concrète à laccès aux soins (3)
- Les très nombreux programmes pour faciliter
laccès - - formation de personnels, équipement,
infrastructures, aide à la prévention,
développement local de réseaux de soins,
éducation sanitaire - à linitiative des entreprises, ou dans le cadre
des programmes internationaux (Onusida, Fonds
Mondial, Access,Gavi, RBM..) - Determine Donation Program, Tanzania Step
Forward, Secure the Future, Positive Action,
Fondation GSK France, ACHAP, Diflucan Partnership
Program, Impact malaria, Mectizan Donation
Program
36.. et aussi ..
- des licences volontaires plusieurs licences
volontaires sur des anti-retroviraux (ASPEN
pharmacare, Afrique du Sud) - des co-packagings conditionnement unique de
plusieurs médicaments provenant dentreprises
différentes afin de faciliter lobservance des
traitements (GSK - BI) - des co-développements partenariats en cours de
discussion pour associer des molécules provenant
dentreprises différentes et simplifier ainsi les
thérapies (BMS - Merck - Gilead)
37 Qualité des médicaments Asie lexemple de
la fondation Pierre Fabre au Cambodge
- Dr Philippe Bernagou
- Directeur de la Fondation Pierre Fabre
38Une variable clé pour laccès du malade au bon
médicament la qualité
- Aujourdhui, les Etats du Sud sapprovisionnent
en médicaments génériques essentiels sur le
marché international - Ces médicaments sont,en général, achetés sur une
liste certifiée par lOMS sur la base dun
dossier fourni par le fabricant - Mais
- Risques importations parallèles / contrefaçons
/ malfaçons - Selon OMS, 1 médicament sur 4 contrefait ou
défectueux dans les pays en développement - Inefficaces et/ou dangereux pour le malade
- Développement de la résistance aux traitements
- Impact sur les dépenses de santé
- Lafrique est très touchée ex 70 des
antipaludéens au Cameroun contrefaits, la plupart
sans principe actif, ou contenant des principes
actifs inadaptés - Lasie est à la fois victime et responsable
- - de 8 à 25 de médicaments contrefaits,
selon les pays et les traitements - ( OMS réunion Hanoï 11 novembre 2003 )
- - principaux producteurs et exportateurs
de contrefaçons ( hors E de lest - et Nigéria) Chine , Thaïlande, Pakistan
39Pour agir
- La France spécifiquement légitime à le faire
sur les zones de langue et culture francophones - en Asie et en Afrique
-
40Depuis 4 ans, la Fondation Pierre Fabre
lexemple du Cambodge
- Un engagement 2000-2007
- Les axes daction ( 1)
- Participer à la formation des étudiants
pharmaciens - Soutien à lenseignement de second et
troisième cycle/ - organisation pédagogique de la faculté de
Phnom Penh, en collaboration avec plusieurs
universités françaises - Attribution de bourses de recherche bientôt
les 5 premiers docteurs de la nouvelle génération
(actuellement formés en France) - 7 ans pour reformer, après le génocide par les
Khmers rouges, une nouvelle génération de
pharmaciens
41Depuis 4 ans, la Fondation Pierre Fabre
lexemple du Cambodge
- Les axes daction( 2)
- Renforcer et développer les structures daccès
aux médicaments et aux soins - réhabilitation de lhôpital ( 2005) de
Kampong Trabek ( entre Phnom Penh et Ho Chi Min
ville) - Participer à la lutte contre la vente illicite de
médicaments - formations, avec laide de la fondation
Flora Hewlett, à la lutte contre la contrefaçon
42 Qualité du médicament- Afrique les
initiatives des entreprises du
médicamentprésentes en France
- Docteur Yves Juillet
- Président de la Commission Accès PED du Leem
43En Afrique aussi , favoriser la qualité des
médicaments génériques essentiels
- Les conclusions des enquêtes conduites par le
Leem au Sénégal et Cameroun montrent elles aussi
- que les contrôles nécessaires, sur la provenance
des médicaments notamment, y compris dans les
filières publiques,ne sont pas toujours
effectués, et que leur qualité nest pas
systématiquement contrôlée - Les Directeurs de la Pharmacie et du Médicament
(DPM), réunis à Ouagadougou, en février 2004,
sont demandeurs daide pour effectuer des
contrôles de la qualité des médicaments
génériques essentiels - En réponse, deux initiatives des entreprises du
- médicament
44Initiative 1
- Un dispositif pilote de contrôle de qualité
soutenu par le Leem, sera mis prochainement à
disposition des DPM - Chaque année, les DPM pourront définir les
classes de médicaments quils désirent contrôler - Des prélèvements aléatoires seront effectués sur
le terrain - Les échantillons prélevés seront adressés à des
laboratoires danalyses indépendants de
lindustrie, en France, pour analyse) - Les résultats seront communiqués aux pays
concernés et mis à disposition des autres DPM - Un pilote du dispositif commencera en septembre
au Burkina-Fasso afin de tester la faisabilité du
projet avant extension à lensemble des pays
intéressés en 2005
45Initiative 2
- A la demande des DPM, le Leem soutient la mise en
place dune plate forme Internet - Objectifs
- mettre à disposition une information
réglementaire, économique et technique, en
français, pour les DPM de la zone francophone - permettre aux DPM davoir leur propre plate forme
de dialogue et déchanger en temps réel des
informations importantes sur le médicament - mettre en place des référentiels communs par les
DPM - Aujourdhui
- En ligne sur WWW.echangesante.com, avec login
- Le site est abondé en informations par les DPM
- Demain
- Des interactions pourront être développées par
échanges de-mails entre les différents
partenaires - Les contenus actuels seront élargis
46Des évolutions majeures à traduire sur le terrain
- En 5 ans les paramètres ont considérablement
évolué - Les grandes institutions sanitaires
internationales et les pays occidentaux sont
mobilisés autour de programmes cohérents - Des fonds importants sont disponibles
- Les prix ont considérablement baissé, la
politique des prix différenciés est devenue une
pratique généralisée - Les accords internationaux ont clarifié la
question des brevets, qui ne peut être
aujourdhui considérée comme un frein à laccès - Les politiques locales évoluent (Afrique du Sud)
- gt Donner une vraie ampleur concrète à laction
sur le terrain - gt Poursuivre les travaux de recherche
linnovation peut changer la donne