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Traitement m

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Traitement m dicamenteux de la douleur Dr K Liatard Equipe mobile de soins palliatifs et soins de support CHU Grenoble Les principes th rapeutiques Traiter la cause ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Traitement m


1
Traitement médicamenteux de la douleur
  • Dr K Liatard
  • Equipe mobile de soins palliatifs et soins de
    support CHU Grenoble

2
Les principes thérapeutiques
  • Traiter la cause du symptôme chaque fois que
    c'est possible
  • Prévenir le symptôme de façon continue (prise à
    heures régulières des antalgiques, des
    antiémétiques)
  • Calmer le symptôme complètement et en éliminer le
    souvenir (évaluer l'intensité du symptôme et
    réaliser un suivi clinique avec réévaluation)
  • Garder le patient le plus valide possible (éviter
    chaque fois que c'est possible des traitements
    assujettissant sondes, perfusions)
  • Garder les facultés intellectuelles (éviter
    chaque fois que c'est possible des traitements
    sédatifs)
  • Privilégier la voie orale le plus longtemps
    possible

3
Les trois paliers de lOMS
4
Les trois paliers de lOMS
  • Douleur cancéreuse
  • Douleur nociceptive
  • Palier 1 antalgiques non morphiniques/dl
    faibles à modérées
  • Palier 2 opioïdes faibles/dl modérées demblée
    ou palier 1 inefficace
  • Palier 3 opioïdes forts/dl fortes ou palier 2
    insuffisant

5
Les cinq principes de l'OMS
  • Prescription par voie orale
  • Prescription à horaires fixes
  • Prescription respectant léchelle à trois niveaux
  • Prescription personnalisée
  • Prescription ne négligeant aucun détail

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Palier 1 Paracétamol
  • analgésique, antipyrétique
  • 80 mg/kg/j, 500 à 1000 mg/4h, max 4 g/24h (1g/6h)
  • forme orale, rectale ou IV
  • Bonne tolérance, association autres antalgiques
  • ES allergie, hépatotoxicité à doses
    suprathérapeutiques
  • CI insuffisance hépato-cellulaire, allergie
    connue

7
Palier 1 Acide acétyl salicylique
  • Aspégic, Catalgine, Aspirine
  • analgésique, antipyrétique, antiinflammatoire à
    forte dose (3 à 6g/j), antiagrégant plaquettaire
    à faible dose (75 à 325 mg/j)
  • ES tr digestifs, ulcère gastrique, allergie,
    asthme, syndrome hémorragique, acouphènes
  • CI ulcère gastro-duodénal, ttt anticoagulant,
    hémorragie...

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Palier 1 nefopam
  • Entre palier 1 et palier 2, non antipyrétique,
    non anti-inflammatoire, action centrale
    prédominante
  • Voie parentérale IM, IV lente (diminue les
    malaises, nausées, vomissements...) voie SC et
    per os hors AMM
  • 20 mg/4 à 6h, ou au PSE, max 120mg/j
  • ES rétention urinaire, glaucome, tachycardie,
    hallucinations, convulsions, sueurs, somnolence,
    nausées, vomissements, sécheresse buccale,
    palpitations
  • CI lt 15 ans, convulsions ou antécédent,
    rétention urinaire, glaucome par fermeture de
    langle
  • Attention en cas d'insuffisance rénale ou
    hépatique
  • Bonne tolérance, peut être associé aux autres
    antalgiques

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Palier 2 codéine
  • Puissance 1/10 morphine
  • Seule DicodinLP (12h)
  • En association avec paracétamol (Codoliprane,
    Dafalgan codéiné), aspirine, caféine
  • 30 à 60 mg/4h
  • ES et CI ceux de la morphine

10
Palier 2 tramadol
  • Puissance 1/10 morphine
  • Morphinique faible et inhibiteur de la recapture
    de la sérotonine et noradrénaline
  • Seul Zamudol, Contramal, Topalgic IV et per
    os
  • en association avec paracétamol, forme LP (12 ou
    24h) ou LI (4h) Ixprim, Zaldiar...
  • 100 à 400 mg/j per os, 600 mg/j IV
  • Précautions chez gt75 ans, ttt antidépresseur,
    insuffisance rénale, hépatique, respiratoire
  • ES et CI ceux des morphiniques et convulsions,
    vertiges, syndrome sérotoninergique

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Palier 2 morphiniques agonistes-antagonistes
  • Effet plafond au-delà dune certaine dose
  • Douleurs post opératoires, dl aiguës
  • Diminution de leffet antalgique si utilisation
    concomitante à la morphine
  • Buprénorphine Temgésic, Subutex, Nalbuphine
    Nubain

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Palier 3 les opioïdes forts
  • Chlorhydrate ou sulfate de morphine
  • Oxycodone
  • Hydromophone
  • Fentanyl
  • Action en périphérie, au niveau spinal et supra
    spinal
  • Récepteurs opioïdes endogènes principalement
    récepteurs µ, ? et ?

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Palier 3 la morphine
  • Suc de pavot utilisé depuis lantiquité pour ses
    propriétés antalgiques et sédatives
  • Morphine isolée en 1806 (Sertuerner)
  • Métabolisme hépatique en 3 métabolites actifs,
    élimination rénale, avec risque daccumulation en
    cas dinsuffisance rénale
  • Indications douleurs intenses et/ou rebelles
    aux antalgiques de palier plus faible
  • Dose de départ 0,5 à 1 mg/kg/j, par voie orale,
    6/j forme à libération immédiate (LI), 1 à 2/j
    libération prolongée (LP)

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Palier 3 la morphine
  • Pas deffet plafond, cest lintensité de la
    douleur qui guide laugmentation de dose
  • Pas de dose maximale
  • Voie orale à utiliser en priorité, si impossible,
    voie sous-cutanée ou voie-intraveineuse
  • 1 per os 1/2 sous cutané 1/3 intra veineux
  • Pompe portative PCA (Patient Control Analgesia)
  • Voies péridurale, intrathécale,
    intraventriculaire

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(No Transcript)
16
Palier 3 la morphine, effets indésirables
  • Nausées et vomissements
  • - 30 à 60 des patients lors de la première prise
  • - transitoires, cèdent en 8 à 10 jours
  • - ttt halopéridol, métoclopramide, dompéridone
    per os ou sc
  • Constipation
  • - constante, dose dépendante
  • - à prévenir systématiquement dès le début ttt
    laxatif (mono ou bithérapie) et conseils
    hygiénodiététiques
  • - surveillance quotidienne du transit,
    information du patient

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Palier 3 la morphine, effets indésirables
  • Somnolence
  • - chez près de 50 des patients
  • - souvent simple dette de sommeil
  • - !! parfois premier signe de surdosage
  • Autres EI confusion, sédation/excitation,
    cauchemars, hallucinations (sujet âgé),
    dépression respiratoire, dysurie voire rétention
    urinaire (adénome prostatique, sténose
    urétérale), prurit et rougeur

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Palier 3 loxycodone
  • Dérivé synthétique de la morphine
  • Métabolisme hépatique, métabolites inactifs,
    élimination urinaire
  • Douleur cancéreuse, en première intention
  • 0,25 à 0,5 mg/j per os, forme LI et LP
  • Forme IV et SC
  • Mêmes EI que la morphine

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Palier 3 lhydromorphone
  • Dérivé semi synthétique de la morphine
  • Métabolisme hépatique, élimination rénale
  • Douleur cancéreuse, en seconde intention en cas
    dintolérance ou de résistance à la morphine
  • Forme LP seule disponible en France
  • Mêmes ES que la morphine

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Palier 3 le fentanyl
  • 100 fois plus puissant que la morphine
  • Métabolisme hépatique, élimination urinaire
  • Utilisation en patch trandermique ou par voie
    transmuqueuse, forme injectable
  • Douleur cancéreuse stable (patch trandermique),
    Accès douloureux paroxystiques (forme
    transmuqueuse)
  • Prudence en cas de fièvre/patch
  • Mêmes EI que la morphine

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Palier 3 les opioïdes forts
  • Forme rapide, LI
  • - morphine ampoule injectable solution
    buvable récipient unidose ou gouttes
    (Oramorph) cp et gélules (Actiskénan,
    Sévredol)
  • - fentanyl transmuqueux (Actiq, Abstral)
  • - oxycodone ampoule injectable, gel
    (Oxynorm), cp orodispersible (Oxynormoro)

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Palier 3 les opioïdes forts
  • Forme retard, LP
  • - morphine gélule (Skénan, Kapanol), cp
    (Moscontin)
  • - fentanyl patch (Durogésic, Matrifen)
  • - oxycodone cp (Oxycontin)
  • - hydromorphone (Sophidone)

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Principaux opioïdes forts disponibles
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Palier 3 quel morphinique en 1ère intention ?
Les AMM
  • Morphine douleurs intenses et/ou rebelles aux
    antalgiques de palier plus faible
  • Oxycodone douleurs dorigine cancéreuse
    intenses ou rebelles aux antalgiques de palier
    plus faible
  • Hydromorphone douleurs intenses dorigine
    cancéreuse en cas de résistance ou dintolérance
    à la morphine
  • Fentanyl transdermique douleurs dorigine
    cancéreuse intenses ou rebelles aux antalgiques
    de palier plus faible, en cas de douleurs stables
  • Fentanyl transmuqueux accès douloureux
    paroxystiques chez des patients recevant déjà un
    traitement morphinique de fond

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Palier 3 LI ou LP ?
  • Forme à libération immédiate
  • Permet une titration en début de traitement
  • Nécessaire en urgence ou pour les pics douloureux
  • Forme à libération prolongée
  • Lorsque la douleur est contrôlée
  • Si forme LI non disponible
  • Réévaluation possible après 12h à 24h

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(No Transcript)
27
Palier 3 prescription
  • Sur ordonnances sécurisées
  • Prescription en toutes lettres
  • Durée maximale de 28 jours, 7 jours pour la
    morphine injectable sans système actif de
    perfusion (PCA)
  • Lordonnance est effective le jour ou la patient
    va à la pharmacie

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Palier 3 surdosage
  • Somnolence, fréquence respiratoire lt12/min,
    myosis, hypotension, coma
  • - 10ltFRlt12/min ? 50 morphine
  • - 8ltFRlt10/min ? morphine
  • - FRlt8/min ? morphine, Oxygène, appel médecin,
    antidote naloxone (1 amp dans 10 cc sérum
    physiologique, injection ml par ml) !! Effet en 1
    à 2 min IV, Durée daction 30 min

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Palier 3 rotation dopioïdes
  • Changement dun opioïde par un autre, en tenant
    compte des doses équianalgésiques
  • Indications
  • Survenue deffets indésirables rebelles malgré un
    traitement symptomatique adéquat (intolérance à
    lopioïde utilisé)
  • Phénomène de tolérance absence defficacité de
    lopioïde malgré une augmentation de doses
  • Nécessité de changer de voie d'administration

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Table déquianalgésie
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Les traitements médicamenteux de la douleur
neuropathique
  • Les antiépileptiques
  • Gabapentine Neurontin, prégabaline Lyrica,
    carbamazépine Tegretol
  • Douleurs neuropathiques paroxystiques
  • Adaptation progressive de la posologie, effet
    immédiat à posologie adaptée

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Les traitements médicamenteux de la douleur
neuropathique
  • Les antidépresseurs
  • Antidépresseurs tricycliques amitryptiline
    Laroxyl, clomipramine Anafranil
  • IRSNA duloxetine Cymbalta, venlafaxine
    Effexor
  • Douleurs neuropathiques continues
  • Augmentation progressive des doses, effet retardé
    ( 8 à 15 jours) aux posologies adaptées

33
(No Transcript)
34
34
Paracétamol AINS Néfopam
Codéine Tramadol
Morphine et autres opiacés forts
Antidépresseurs Anticonvulsivants
Antalgiques de la douleur nociceptive (Paliers
O.M.S.)
Antalgiques de la douleur neuropathique
  • Bloc nerveux
  • Morphinothérapie locale
  • Péridurale,
  • Intrathécale,
  • Intracérébro-ventriculaire.
  • Neurostimulation électrique
  • Cordonale
  • Thalamique.

Corticostéroïdes Myorelaxants Anxiolytiques Kétami
ne Clonidine Antispastiques Diphosphonates Topique
s locaux
Techniques danesthésie et de neurochirurgie
Adjuvants Antalgiques
DOULEUR CANCEREUSE
Radiothérapie
Neurostimulation transcutanée
Chimiothérapie
Chirurgie palliative Endoprothèse - laser
Massages, Relaxation, Physiothérapies
  • Techniques interventionnelles
  • radiologiques
  • Infiltration,
  • Neurolyse,
  • Cimentoplastie,
  • Radiofréquence.

Relation daide soutien psychologique du malade
et de ses proches
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Antalgiques et soins douloureux
  • Circonstances de survenue des pics douloureux
  • - inopinées toux, miction, distension
    intestinale,
  • - prévisibles soin, toilette, kinésithérapie,
    marche,
  • Prévention
  • administration dun bolus de morphine,
    suffisamment longtemps avant le geste selon la
    voie dadministration et le produit utilisé
  • Supplément d'opiacé fort (Per os / SC / IV,
    transmuqueux)
  • Anxiolytique Atarax , Hypnovel
  • Protoxyde d'Azote 50 oxygène 50 MEOPA
  • Anesthésiques locaux Xylocaine, EMLA 5
    crème

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Quelques idées reçues sur les morphiniques
  •  Il faut attendre le plus longtemps possible
    avant de prendre son médicament contre la
    douleur.
  • Vrai ou faux ?

37
  • FAUX
  • Lobjectif des traitements contre la douleur
    est de soulager la douleur en continu. Il faut à
    la fois la soulager et lempêcher de
    réapparaître. Pour cela, les antalgiques doivent
    être pris à heures fixes, même si la douleur
    nest pas réapparue depuis la dernière prise et
    tant que la cause de la douleur na pas été
    éliminée.

38
  • Si on supprime la douleur avec des médicaments,
    je ne pourrai plus savoir si la maladie empire !
  • Vrai ou faux ?

39
  • FAUX
  • Les patients comme leurs proches pensent
    parfois quen supprimant la douleur, les
    antalgiques risquent de camoufler les signes
    dévolution de la maladie.
  • Il existe des méthodes bien plus fiables pour
    surveiller lévolution de la maladie
    (consultations et examens médicaux réguliers,
    surveillance de certains symptômes).

40
  • Les antalgiques ne soignent pas la cause de la
    douleur.
  • Vrai ou faux ?

41
  • VRAI et FAUX
  • Certaines personnes refusent les médicaments
    antalgiques car ils ne traitent pas la cause de
    la douleur, cest-à-dire le cancer.
  • Or, soulager la douleur permet de mieux
    traiter le cancer. Le patient salimente mieux,
    dort mieux, est moins anxieux, supporte mieux les
    traitements du cancer. Le traitement de la
    douleur est ainsi, indirectement, une méthode
    pour faciliter le traitement du cancer.

42
  • Si on me propose la morphine, cest que cest
    grave !
  • Vrai ou faux ?

43
  • FAUX
  • Lutilisation de la morphine est liée à
    lintensité de la douleur et non à la gravité de
    la maladie.
  • Il ny a pas de lien systématique entre
    intensité et gravité. Les douleurs de la rage de
    dent ou de la colique néphrétique ne sont-elles
    pas parmi les douleurs les plus intenses ?

44
  • Avec de la morphine, les gens dorment toute la
    journée, ce nest pas une solution.
  • Vrai ou faux ?

45
  • VRAI et FAUX
  • La somnolence est fréquente au début du
    traitement par morphine ou lorsque les dosages
    augmentent. Cet effet est dû à la fois au manque
    de sommeil accumulé à cause de la douleur et à
    laction sédative des opioïdes.
  • La somnolence est généralement passagère et
    satténue progressivement il faut laisser au
    corps le temps de sadapter au traitement et de
    récupérer de la fatigue causée par la douleur.

46
  • La morphine est une drogue.
  • Vrai ou faux ?

47
  • VRAI et FAUX
  • La morphine est un opioïde, cest-à-dire un
    dérivé de lopium. Elle est classée comme
    stupéfiant et son utilisation est très
    réglementée. Ce contexte fait peur et certaines
    personnes imaginent donc être plus en danger en
    ayant recours à une drogue quen supportant des
    douleurs intenses. Elles craignent à tort de
    devenir toxicomanes.

48
  • Si je prends de la morphine maintenant, plus rien
    ne marchera quand jaurai encore plus mal !
  • Vrai ou faux ?

49
  • FAUX
  • Si patient a besoin de morphine à un instant
    précis de la maladie, cela ne signifie pas
    quelle ne sera plus efficace à un autre moment.
  • En revanche, si la douleur reste trop
    longtemps mal soulagée, elle risque de
    sinstaller et de devenir de plus en plus forte
    gt nécessité davoir besoin de doses plus
    importantes de morphine, cela expose à un risque
    accru deffets indésirables.

50
  • Les effets indésirables liés à la morphine sont
    encore pires à supporter que la douleur.
  • Vrai ou faux ?

51
  • Ni VRAI ni FAUX
  • La morphine a des effets indésirables, comme
    tous les médicaments, quil ne faut pas négliger.
    Ils ne sont pas systématiques et peuvent être
    contrôlés par des traitements adaptés notamment
    les antiémétiques pour lutter contre les nausées
    en début de traitement et les laxatifs quotidiens
    contre la constipation.

52
Cas clinique n1
  • M. P, 50 ans, présente un cancer bronchique avec
    des métastases osseuses multiples provoquant des
    douleurs rachidiennes lombaires. Traitement
    actuel
  • - Skénan LP 120 mg à 8h et 20h,
  • - Actiskénan 20 mg si douleurs, jusqu'à 4/j
  • - Jamylène 2 cp 8h, 12h, 20h
  • 1. Que peut on dire concernant son traitement
    antalgique ?
  • Depuis quelques jours, ses douleurs s'aggravent,
    progressivement (EVA entre 5 et 8/10).
  • 2. Comment adapter le traitement antalgique ?
  • 3. Quelle surveillance s'impose ?

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  • 1. La posologie de l'interdose est faible 1/10
    à 1/6 de la dose des 24 h 24 à 40 mg/prises
  • Bolus prescrits toutes les 6h plutôt toutes
    les 4h
  • Pas de paracétamol
  • 2. Augmentation de la dose de fond de 30 à 50 ,
    soit 80 à 120 mg/24h
  • Passage à 160 mg matin et soir (320 mg/24h)
  • Augmentation également de la dose des bolus
  • 35 à 50 mg/prises jusqu'à 6 fois/jour

54
  • 3. Surveillance du transit, conseils
    hygoénodiététiques, ttt laxatif
  • Nausées et vomissements en début de traitement
  • Somolence, confusion, hallucinations, délire
  • Fréquence respiratoire (normale entre 16 et
    20/min)

55
  • 24 h après l'augmentation de posologie,
  • M. P devient somnolent, ralenti, avec une
    baisse de la vigilance et des hallucinations
    nocturnes
  • 4. Que recherchez-vous ?
  • 5. Après avoir diminuer les doses, les symptômes
    persistent (surdosage éliminé). Vous envisagez
    une rotation d'opioïdes, comment procédez-vous ?

56
  • 4. Surdosage en morphine fréquence respiratoire
  • Traitement psychotrope concomitant qui peut
    majorer l'effet de la morphine
  • Insuffisance rénale
  • 5. Rotation d'opioïdes
  • Skénan vers un morphinique oral attendre
    12h après la dernière prise de Skénan pour
    débuter morphinique LP, morphinique LI dans
    l'intervalle si douleurs
  • Skénan vers fentanyl transdermique dernière
    prise de Skénan et pose du patch en même temps,
    bolus de morphine LI si douleurs

57
  • Par la suite, la douleur est soulagée sous
    Oxycodone per os 200 mg/j mais il persiste des
    accès douloureux 2 fois par jour pour lesquels il
    prends de l'Actiskénan 65 mg qui le soulage
    seulement au bout d'une heure et qui le rend
    somnolent.
  • 6. Que pouvez-vous lui proposer pour mieux calmer
    ses accès douloureux paroxystiques (ADP) ?

58
  • 6. Remplacer l'Actiskénan par du fentanyl
    transmuqueux en commencant à 100 ou 200 µg, et en
    augmentant la posologie si inefficace, jusqu'à
    4/j.
  • !! La posologie ne dépend pas de la dose de
    fond de morphine
  • Délai d'action 5 à 15 min, durée de
    l'antalgie 2h

59
  • Quelques semaines plus tard, la fréquence des ADP
    augmente avec 4 prises de fentanyl transmuqueux
    par jour, mais il en aurait besoin de plus. La
    douleur de fond reste bien soulagée par
    l'oxycodone orale à 600 mg/j.
  • 7. Que lui proposez-vous ?

60
  • 7. Analgésie contrôlée par le patient PCA
  • Equianalgésie oxycodone per os 600 mg /j
    morphine per os 1200 mg/j morphine IV 400 mg/j
  • Programme PCA
  • Dose de fond 400 mg/24h (16,6 mg/h)
  • Bolus (1/6 à 1/10 dose de fond) 40 à 65 mg/h
  • Période réfractaire (intervalle mimimun entre 2
    bolus) 1 à 4h
  • Cassette de 100 ml, dose de morphine pour 7 jours
    5 g de morphine (dose de fond et tous les bolus)

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  • 7. Expliquer au patient que le programme de la
    PCA ne peut être modifié qu'avec un code d'accès
    (pas de risque de modification accidentelle)
  • Expliquer la nécessité d'anticiper la douleur
    en fonction du délai d'action de l'antalgique (5
    à 15 minutes pour morphine IV)

62
Cas clinique n2
  • Mme M, 80 ans, atteinte d'une démence sévère
    présente un cancer du colon qui vient d'être
    découvert avec des métastases osseuses. Les
    soignants notent qu'elle est douloureuse malgré
    son traitement antalgique Diantalvic 6/j.
  • 1. Comment ont-ils pu repérer la douleur ?
    Quelles échelles utiliser pour cette patiente ?
  • 2. Que peut-on proposer pour la soulager ?

63
  • 1. Observation
  • - changement de comportement
  • - grimaces, gémissements, opposition aux soins...
  • - contexte (toujours se poser la question de la
    douleur)
  • Echelles d'hétéroévaluation Doloplus, ECPA,
    Algoplus

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  • 2. - Arrêt du palier 2 inefficace, relais par un
    palier 3.
  • - titration avec un morphinique en débutant à
    0,25 à 0,5 Mg/kg/j per os (12,5 à 50 mg/j si 50
    kg)
  • morphine orale LI (actiskénan, sévredol,
    oramorph) 5 mg/6h si douleurs (20mg/j max)
  • morphine SC 2 mg/6h si douleurs
  • - paracétamol 1g/6 à 8h
  • - coantalgiques en fonction étiologie douleur
    antispasmodiques, corticoïdes...
  • 3. Après 48h, elle prend 4 fois 5 mg
    d'actiskénan/j et semble être soulagée, que
    proposez-vous ?

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  • 3. - relais par un morphinique LP
  • Skénan 10 mg/12h
  • - Interdoses en cas de douleur 5 mg actiskénan
    toutes les 6h si douleurs
  • - poursuite paracétamol
  • - ttt laxatif, surveillance transit...

66
Cas clinique n3
  • M B, 65 ans est porteur d'un glioblastome
    diagnostiqué il y 2 ans, traité par chirurgie,
    radiothérapie, chimiothérapie. Récidive il y à 1
    mois, traité chirurgicalement, mais la tumeur
    évolue, il n'y a plus de possibilité de
    traitement curatif et l'état général du patient
    se dégrade rapidement. Quand vous le voyez, il
    est très somnolent, calme, le visage détendu. Les
    soins (toilette et soins d'escarre sacrée) sont
    douloureux. Son traitement comprend acupan 100
    mg/j IV, paracétamol 1g/6h IV si douleurs,
    morphine 5 mg/4h SC si douleurs (la prescription
    date de 24h, il a eu un seul bolus, efficace
    d'après le dossier de soins IDE).
  • 1. Comment adapter le traitement ?
  • 2. Combien de temps avant le soins faut-il faire
    le bolus de morphine pour qu'il soit efficace ?
  • 3. La voie IV n'est plus utilisable,comment
    adapter le traitement (il a besoin de 4 à 5 bolus
    de morphine /j) ?
  • 4/ Si les soins restaient douloureux, que
    pourriez-vous proposer ?

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  • 1. - paracétamol 1 g/6h en systématique
  • - poursuite acupan
  • - bien faire le bolus de morphine avant les soins
    douloureux, et en cas de douleurs spontanées
  • 2. bolus en SC à faire 1h avant le soins
    douloureux
  • 3. relais paracétamol suppositoire 1g/6h en
    systématique
  • - morphine SC PSE 25 mg/j ou Durogésic 12µg/h 1
    patch/72h et bolus de morphine SC 2 mg/4h si
    douleurs

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  • 4. soins douloureux
  • - protoxyde d'azote
  • - anesthésiques locaux emla, xylocaïne
  • - hypnovel ou atarax à visée sédative
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