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Title: LE CHOCOLAT: Author: default Last modified by: Michel Pronovost Created Date: 5/2/2006 8:55:41 PM Document presentation format: Affichage l' cran – PowerPoint PPT presentation

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Title: par Fr


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LE CHOCOLAT
  • par Frédérique Davignon,
  • France Leduc et Katharina Lemay

Affichez votre couleur!
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Page daccueil
  • Introduction
  • Contexte théorique
  • Expérimentation
  • Résultats
  • Médiagraphie

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Introduction
  • Le but de notre expérimentation était de
    déterminer dans quels rapports nous retrouvons
    divers éléments nutritionnels dans les types de
    chocolats courants (70 cacao, noir, au lait,
    blanc) et den déduire leurs conséquences sur la
    santé humaine.
  • Pour ce faire nous allons procéder à
    plusieurs tests danalyse biochimique des
    aliments. Lun nous permettra de détecter la
    présence de sucres réducteurs, un autre sera
    spécifique aux protéines et un autre encore
    particulier aux lipides. Cette expérimentation
    nous a permis dassembler nos connaissances
    acquises en biologie et en chimie et de les
    relier à la diététique et à la santé humaine.
  • Nous avons découvert, de plus en plus,
    limportance fondamentale du respect des
    conditions expérimentales et du protocole établit
    pour lexpérimentation. Nous avons su développer
    notre esprit danalyse et dinitiative dans un
    domaine motivant en démontrant un exemple de
    transfert des savoirs et des saveurs. Nous
    souhaitions ardemment démontrer quil existe des
    propriétés nutritives prépondérantes dans le
    chocolat même si cest un aliment en-dehors des
    quatre groupes alimentaires du Guide alimentaire
    canadien.
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Contexte théorique
  • Lhistoire du chocolat
  • Le chocolat est fait à base de cacao. Cet
    ingrédient provient de la fève du cacaoyer, arbre
    originaire dAmérique du Sud. Cacahuaquchtl, mot
    qui désignait le cacaoyer et larbre des dieux
    Mayas, est lancêtre du cacao. Xocoatl est le nom
    dune boisson amère et épicée très appréciée par
    les Aztèques. Ce terme est à lorigine du mot
    chocolat et fait une allusion au bruit que
    faisait le fouet pour faire mousser le breuvage.
     Xoco  veut dire bruit et  alt  signifie eau.
    La culture du cacaoyer remonte à plus de 3000
    ans. Les Mayas, les Toltèques et les Aztèques
    cultivaient la fève du cacaotier afin de produire
    toutes sortes daliments. En 1519, le conquérant
    Hernan Cortez accosta sur la côte du Mexique dans
    la région de Tabasco. Il fut perçu, par
    lempereur de lendroit, Montezuma II, comme le
    descendant dun dieu et fut accueilli à bras
    ouverts. On lui offrit de lor et des
    plantations, ainsi que du chocolat dans un
    gobelet dor. En 1527, Cortez ramena de la
    poudre de cacao en Espagne au lieu de lor
    souhaité. La popularité de ce nouvel ingrédient
    augmenta à une vitesse foudroyante. En 1582, les
    premières cargaisons de cacao se répandaient à
    travers lEurope. Cortez décida donc de planter
    des cacaoyers dans les Caraïbes, dans les îles de
    l'Afrique de l'Ouest et à Trinidad. LEspagne
    posséda le monopole de la culture du cacaoyer
    pendant presque un siècle. La culture du cacao
    gagna le continent africain seulement en 1822.
    Nous y retrouvons maintenant les plus grands pays
    producteurs tels la Côte d'Ivoire, le Ghana, le
    Cameroun et le Nigeria avec des pays de
    lAmérique du Sud comme le Brésil et lÉquateur.
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  • La première barre de chocolat fit son apparition
    en 1847. Cest la firme anglaise  Fly and Sons 
    qui eut la merveilleuse idée de mélanger du
    beurre de cacao, de la liqueur de chocolat et du
    sucre. Laccroissement de la production de
    chocolat aux États-Unis fut grandement aidé par
    louverture de la toute première usine de
    chocolat par Milton Snavely Hershey. La
    consommation de chocolat par personne nest pas
    la plus élevée aux États-Unis comme on pourrait
    se limaginer. En 1994, en Suisse, chaque
    habitant consommait 10,9 kg de chocolat. Ensuite,
    les Belges dégustaient 7,8kg, les Anglais 7,5 kg
    et les Allemands 7 kg
  • La culture du cacaoyer
  • Le cacaoyer est un arbre difficile à
    cultiver. Il ne peut pousser que dans les climats
    tropicaux et nécessite une culture délicate et
    attentionnée. Sil est impossible de lui
    prodiguer de lhumidité naturelle en quantité
    suffisante, il faut absolument pratiquer
    lirrigation. Lhumidité de lair, quant à elle,
    doit être minimalement de 90. Dès sa troisième
    année de culture, le cacaotier atteint une
    hauteur de trois à cinq mètres. Les neuf
    prochains ans lui permettront de grandir jusquà
    mesurer environ huit mètres. De façon naturelle,
    la récolte des fruits de larbre mature pourrait
    commencer entre sa cinquième et sa septième année
    de culture. Pourtant, grâce aux récents
    développements technologiques en matière
    dagriculture, les premières récoltes peuvent
    actuellement avoir lieu dès la troisième année de
    croissance de larbre.
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  • La cabosse est le fruit que lon peut récolter à
    la suite de la culture du cacaoyer. Selon la
    variété, elle mesure de 10 à 25 centimètres de
    long et son diamètre oscille entre 6 et 12
    centimètres. Pour contenir de 25 à 75 fèves, une
    cabosse a un poids variant de 300 à 500 grammes.
    La région, laltitude, le degré dhumidité et la
    qualité de la culture sont des facteurs
    influençant la maturation des fruits. De manière
    plus générale, les cabosses atteignent leur
    maturité entre quatre et six mois. La courte
    durée de cette période de maturation et le climat
    tropical des pays producteurs permet de faire
    deux récoltes annuelles. La récolte
    intermédiaire, qui survient après la récolte
    principale, est beaucoup moins abondante. La
    culture de chaque cacaoyer permet dobtenir de 25
    à 100 cabosses lors de la récolte principale. Les
    graines contenues dans une cabosse sont appelées
    fèves de cacao. Elles se composent dune
    enveloppe, dune amande et dun germe. La
    longueur des fèves varie de 20 à 25 millimètres.
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  • La fabrication du chocolat à partir de la fève
    jusquau produit fini nest pas une mince
    affaire. Cest un processus qui possède de
    multiples étapes  la cueillette des fèves du
    cacaoyer (les cabosses), lécabossage pour
    récupérer les graines du fruit, la fermentation
    de ces dernières, le séchage, le concassage, la
    torréfaction, le broyage, le pressage, le
    malaxage, le broyage une deuxième fois, le
    conchage, le tempérage et le mélange du tout qui
    finira dans les moules, puis dans les emballages.
    Nous pouvons dailleurs observer le phénomène de
    la fabrication du chocolat sur le schéma présenté
    ici.
  • Le contrôle de la qualité des fèves de cacao est
    important. Les fèves de cacao sont dabord
    choisies et doivent respecter certaines normes.
    Elles ne doivent avoir aucune odeur ni saveur
    étrangères. De plus, on ne sélectionne pas celles
    contenant des insectes ou dautres corps
    étrangers. Les fèves prises sont donc homogènes
    autant dans leur aspect extérieur que dans leur
    masse. Elles ne doivent pas non plus contenir
    trop deau. Si un cacaoyer possède un certain
    pourcentage trop élevé de fèves de mauvaise
    qualité, on évite la cueillette dans ce dernier.
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  • On fera ensuite le nettoyage complet des graines
    de cabosse, car on ne voudrait pas retrouver de
    la terre, des cailloux et de la poussière dans
    notre chocolat.
  • Sur le schéma des étapes de fabrication du
    chocolat, on peut observer létape de la
    torréfaction. Cette manœuvre consiste à faire
    rôtir des graines de cacao sur des plaques
    sphériques métalliques au mouvement rotatif
    constant et de leur faire perdre de 5 à 10 de
    leur poids. La qualité du chocolat dépendra du
    degré de torréfaction quauront subit les fèves,
    puisque cest cette étape qui leur donnera un bon
    arôme. Il est donc très important de bien
    surveiller cette opération.
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  • Avant de passer au concassage, les fèves vont
    dans la dégermeuse qui enlèvera à chacune delles
    le germe quelles contiennent et qui ne se mange
    pas. On nomme cette étape le dégermage.
  • Les fèves seront ensuite refroidies et iront se
    faire concasser en de petits morceaux dans un
    moulin mécanique. On les passera dans des tamis
    de différentes grosseurs et on les disposera dans
    des sacs.
  • Le chemin de nos grains concassés de cacao ne
    sarrête pas là, ceux-ci seront broyés plusieurs
    fois encore afin dobtenir une pâte fine et
    fluide (la mouture). Cette fluidité est due au
    haut pourcentage de lipides contenu dans le
    beurre de cacao. Cette matière grasse est
    essentielle puisquelle possède les substances
    aromatiques qui donnent au chocolat et au cacao
    cette propriété de conservation impressionnante.
  • Par la suite, avec la pâte de cacao, on fera soit
    du cacao en poudre soit du chocolat comme on en
    retrouve chez tous les bons chocolatiers.
  • Le cacao en poudre se fabrique à laide dune
    seule étape quon a nommée lalcalinisation. On
    solubilisera le cacao liquide pour en retirer le
    beurre de cacao. En chauffant à des températures
    élevées, soit 100 à 110 degrés la pâte de cacao
    se verra dégraissée. Cela nous permettra par la
    suite de la presser avec des presses
    hydrauliques. Le tourteau qui reste après la
    filtration du beurre de cacao sera ce que lon
    appellera, après lavoir concassé et tamisé, le
    cacao en poudre. Pour être conforme, celui-ci
    doit contenir 20 de lipides.
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  • En ce qui concerne la fabrication du chocolat, il
    y a un peu plus détapes à suivre pour y
    parvenir. Premièrement, on fera du tempérage avec
    la pâte de cacao. Cela signifie que nous voulons
    favoriser la cristallisation du beurre de cacao.
    Cest ce qui donne tout son éclat et sa brillance
    au chocolat.
  • On pourra par la suite procéder au moulage de la
    pâte qui est distribuée également dans des moules
    roulant sur des tapis émettant de légères
    vibrations ce qui empêche la formation de bulles
    dair. On ne parle donc pas des célèbres petites
    bulles dair de la barre Aéro. On refroidit
    ensuite les moules et on en extrait le chocolat
    maintenant en tablettes.
  • Létape précédente concernait le chocolat noir,
    quand on veut fabriquer du chocolat au lait, on
    rajoute du lait et du sucre raffiné à la pâte de
    cacao.
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  • Caractéristiques du chocolat
  • On retrouve dans la nature trois sortes de cacao
    différentes dont lune est le croisement des deux
    autres types. Chaque sorte possède ces propres
    caractéristiques et ces propres utilités.
  • Dabord, il y a les Criollos. Ceux-ci proviennent
    du Mexique, du Cameroun, de lAmérique Centrale,
    du Venezuela, de lÉquateur, de la Colombie, des
    Antilles et de Trinidad. Cest un cacao au goût
    léger et réconfortant dont les graines sont
    faciles à extraire en raison de lépaisseur fine
    de la cabosse. Pourtant, il nest utilisé que
    très peu à léchelle de la production mondiale,
    soit de 5 à 18.
  • La deuxième variété est celle des Forasteros et
    contrairement au Criollos, son goût est plutôt
    amer et de courte durée. Elle est originaire
    notamment du Brésil, de lAmazone, de lÉquateur,
    de lAmérique centrale, du nord de lAmérique du
    Sud ainsi que de louest Africain. On reconnaît
    ce type de cacao à lallure de sa cabosse
    jaunâtre lisse, arrondie et recouverte de petits
    sillons. Les fèves violettes, brunes ou parfois
    rouges de cette dernière sont moins faciles à
    récupérer en raison des parois beaucoup plus
    épaisses de la cabosse. Cela nempêche pas le
    fait que ce type de cacao représente, à léchelle
    mondiale, 70 à 75 de la production.
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  • Finalement, on retrouve les Trinitarios. Ceux-ci
    sont le résultat de croisements et de mutations
    entre les sortes de cacao importées à Trinidad
    par les Espagnols au 17e siècle et celles
    importées du Vénézuela. Le résultat de ce mélange
    est un cacao au goût puissant et durable. On le
    retrouve maintenant aux mêmes endroits que le
    Criollo. On la également importé en Indonésie et
    en Amérique centrale et il représente 20 de la
    production de cacao à léchelle planétaire.
  • La fève de cacao est faite de 50 à 57 de lipides
    saturés avec 35 dacide stéarique qui est peu
    absorbé par le corps et est transformé par
    lacide oléique dans le foie. On retrouve
    également 35 dacide palmitique. Par contre, 35
    des lipides viennent de lacide oléique qui est
    un acide gras mono-insaturé. On retrouve ce
    dernier dans lhuile dolive et il est reconnu
    pour ces conséquences positives sur le système
    cardiovasculaire.
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  • Il existe plusieurs variétés de chocolat. Chacune
    dentre elles possède des caractéristiques
    différentes qui peuvent, malgré les dires de
    certains, engendrer de bonnes retombées pour
    notre organisme. Plus la concentration de cacao
    est élevée, plus ce dernier devient un atout dans
    un régime alimentaire équilibré. Les chocolats
    possédant une teneur en cacao égale ou supérieure
    à 70 comporte environ 800 molécules essentielles
    au corps humain. Ce type de chocolat est donc un
    aliment très nutritif. Par exemple, la sérotonine
    et la phénylethylamine agissent comme médiateurs
    chimiques sur lactivité du système nerveux
    central et provoquent ainsi un effet positif sur
    lanxiété. Lors de la consommation de chocolat,
    nos cinq sens sont activés et il y a sécrétion
    dendorphines qui procurent une sensation de
    plaisir.
  • Ce qui rend le chocolat bon pour la santé est en
    fait son apport en polyphénols, plus précisément
    en catéchines et en proanthocyanidines. Le
    chocolat noir contient deux fois plus de
    polyphénols que le vin rouge et il en contient
    autant quune tasse de thé vert fort. Cest
    lactivité antioxydante des polyphénols qui a un
    bon impact sur notre santé. Les bénéfices du
    chocolat ne sarrêtent donc pas à latténuation
    de la fatigue. Il traite les angines et les
    troubles de la circulation. Noubliez pas que
    nous ne parlons pas ici de chocolat industriel
    fabriqué avec très peu de cacao et énormément de
    sucres et autres éléments néfastes pour notre
    santé, nous parlons du chocolat noir avec un
    pourcentage élevé en cacao. Le cacao aide à
    diminuer la tension artérielle. Comme les
    composants phytochimiques du chocolat sont
    semblables à ceux dautres aliments dits
    anti-cancer, nous pensons que le chocolat
    pourrait également posséder cette propriété.
    Certaines études faites sur des animaux en
    laboratoire ont montré que les proanthocyanidines
    retardaient le développement de certains cancers
    comme celui du poumon. Ce fait a dailleurs été
    démontré avec la canneberge qui elle aussi
    contient des proanthocyanidines. Il est donc
    recommandé de prendre environ 30g de chocolat à
    70 de cacao par jour pour apporter au corps une
    dose convenable de polyphénols. Cette
    consommation nentraînera aucune augmentation de
    la masse corporelle. Afin de diminuer
    laccumulation sous forme de graisse, il est
    conseillé de consommer notre portion de chocolat
    à la fin dun repas puisque ce dernier se
    comportera comme un sucre dans notre organisme.
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  • Le chocolat est un aliment hypercalorique dont il
    ne faut pas exagérer la consommation. Il possède,
    pour 30 g de chocolat, 10 des apports suggérés
    en magnésium. Le magnésium est responsable des
    transports et du métabolisme énergétique de notre
    organisme. Sa surconsommation entraîne donc de
    grands dommages. À tout autre instant, lapport
    en chocolat engendre le stockage dans les
    cellules adipeuses et, par le fait même, augmente
    notre masse corporelle. Ainsi, le chocolat nest
    pas engraissant sil est consommé de façon
    raisonnable et si le consommateur se soucie de la
    concentration en cacao de ce quil ingère.
  • Variétés
  • Le chocolatier a plus dun tour dans son sac. Le
    chocolat peut prendre plusieurs formes  les
    tablettes, la confiserie de chocolat, les barres,
    les poudres, les pâtes à tartiner et le chocolat
    de couverture.
  • La grande majorité du chocolat est sous forme de
    tablette. Le chocolat noir est celui dont la
    concentration en cacao est la plus élevée, soit
    denviron 70. Le chocolat au lait ne possède
    quenviron 25 de cacao. Le reste de sa
    composition est formée de lait, de crème, de
    beurre et de 60 de sucre. La majeure partie de
    ses lipides vient des matières grasses contenues
    dans le lait utilisé pour le fabriquer. Il est
    donc plus calorique que le chocolat noir qui a un
    index glycémique peu élevé comparable à celui du
    jus dorange. Il faut donc consommer le chocolat
    au lait avec plus de modération. Le chocolat
    blanc, quant à lui, ne possède aucun cacao. Il
    est uniquement fabriqué à partir de beurre de
    cacao, de lait et de sucre. Il existe également
    des tablettes de chocolat dans lesquelles on
    rajoute des raisins, des noix, de la pâte
    damande, etc.
  • La confiserie de chocolat occupe une grande place
    du marché tout comme les tablettes. Cette variété
    est composée de tous les aliments fabriqués avec
    du chocolat et un autre aliment. Ces produits se
    retrouvent en grande quantité dans les commerces
    pendant la période des fêtes et de Pâques.
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  • La catégorie des barres chocolatées se rapproche
    des tablettes, mais elle consiste en une
    consommation individuelle du produit. Elles
    peuvent être constituées de fruits secs, de
    noisettes, de caramel, etc. La Caramilk est un
    exemple de ce type de chocolat.
  • Les poudres de cacao, soit le cacao pur, le cacao
    sucré et les poudres chocolatées contenant divers
    produits tel le lait, sont utilisées pour la
    consommation de boissons chaudes ou froides lors
    de déjeuners ou de desserts. Il est également
    possible de faire des pâtes à tartiner en
    mélangeant des noisettes avec de la pâte de
    chocolat, du sucre, des matières grasses et de la
    poudre de cacao.
  • Les grands boulangers et pâtissiers utilisent la
    diversité du chocolat pour décorer leurs œuvres.
    Ils lutilisent pour enrober leurs bonbons, leurs
    gâteaux, leurs tablettes, etc. Le chocolat de
    couverture est omniprésent dans les desserts de
    haute gastronomie.
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  • Le chocolat sans sucre est tout de même très
    calorique. Le sucre est remplacé par du saccaryl
    qui est constitué dune très grande quantité de
    gras. Il nest pas recommandé de consommer du
    chocolat sans sucre lorsquune personne est sur
    une diète. Toutefois, pour les diabétiques, cette
    sorte de chocolat est un bon supplément. Le goût
    ne diffère pas de celui du chocolat, mais il a
    des propriétés laxatives qui empêchent une
    personne den consommer régulièrement.
  • Le chocolat et notre santé
  • PHYSIOLOGIE ET PSYCHOLOGIE
  • Depuis le début de lutilisation du cacao, ses
    consommateurs lui ont attribué des propriétés
    étonnantes. Selon les indiens, le fait de boire
    du chocolat au levé permettait de se prévaloir
    des dangers. Contrairement à la croyance moderne,
    les Espagnols du 18e siècle attribuaient au
    chocolat la capacité de faire maigrir. En fait,
    ce serait plutôt la lourdeur de la substance de
    lépoque qui leur coupait lappétit. Aux XVIIe et
    XVIIIe siècles, le chocolat était considéré comme
    un antidote contre lépuisement et la faiblesse.
    Les soldats et les scientifiques sen servaient
    pour supporter plus facilement les périodes
    prolongées dendurance physique ou
    intellectuelle. Nous savons maintenant que ces
    vertus thérapeutiques sexpliquent par lénergie
    fournie par les matières grasses et les hydrates
    de carbone que lon retrouve dans le chocolat. De
    plus, un sentiment de satiété est entretenu par
    la lente digestion de ces matières grasses et le
    fer favorise une meilleure oxygénation du
    cerveau. Nous allouons maintenant des vertus
    énergétiques, toniques et digestes au cacao. Le
    chocolat est un véritable partenaire de notre
    santé, car il contient maints éléments nutritifs
    essentiels tels que le potassium, le calcium, le
    magnésium, le phosphore et le sodium.
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  • ANALYSE NUTRITIONNELLE
  • Selon lanalyse nutritionnelle exposée ici
    (voir tableau 2 de la section résultats), on
    remarque que le chocolat noir nobtient pas
    daussi bons résultats que lon aurait pu le
    présager. À cause de sa plus faible teneur en
    lait, il apporte approximativement la moitié des
    protéines et du calcium fournis par le chocolat
    au lait ou blanc. Or, les protéines sont
    indispensables à la croissance, à la réparation
    des tissus et à lentretien du corps humain. Pour
    sa part, le calcium est essentiel au maintien de
    la santé des os et des dents, à la contraction
    musculaire et au bon fonctionnement du système
    nerveux. Par contre, on peut favoriser le
    chocolat noir pour son apport légèrement moins
    calorique, car il contient moins de matières
    grasses. On y retrouve aussi plus dhydrates de
    carbone, de magnésium, de fer et dacide
    nicotinique, tous des éléments positifs pour
    notre bien-être physique. Le chocolat noir serait
    le meilleur pour la santé, puisqu'il renferme
    moins de sucre et qu'il est riche en poudre de
    cacao. Or, cette poudre est riche en flavonoïdes,
    des pigments foncés qui agissent comme des
    antioxydants extrêmement puissants. Ces mêmes
    produits expliquent aussi pourquoi le vin rouge
    et le thé, par exemple, empêchent lélaboration
    de mauvais cholestérol dans le sang. Des
    chercheurs rémunérés et engagés par lindustrie
    du chocolat ont établi que certains éléments
    bénéfiques de la poudre de cacao passent dans le
    sang lors de la consommation de chocolat noir et
    sont associés à des changements immunitaires
    favorables pour le système cardiaque. D'autres
    études permettent de prétendre que les gros
    flavonoïdes retrouvés dans le chocolat
    relaxeraient les vaisseaux sanguins et
    diminueraient la coagulation du sang, deux autres
    facteurs qui réduisent le risque de thrombose.
    Par contre, ces gros pigments foncés ne sont
    présents que dans la poudre de cacao, soit la
    partie solide, amère et dégraissée qui est
    absente de la composition du chocolat blanc. Même
    sil est souvent méprisé pour la plus grande
    quantité de matières grasses quil contient, il
    est tout de même constitué de plus de calcium, de
    zinc, de carotène et de riboflavine (vitamine B2)
    que le chocolat noir.

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  • LART DE LA CHOCOLATERIE
  • Le secret du chocolat réside dans les
    proportions du mélange de poudre de cacao et de
    sucre, qui lui procurent son goût unique, et de
    beurre de cacao, qui joue le rôle de matière
    grasse qui enrobe la poudre pour lui donner sa
    texture particulière. En effet, peu importe la
    sorte de chocolat, c'est le beurre de cacao qui
    fond sur notre langue et qui libère
    instantanément toute sa saveur. C'est également
    lui qui rend si difficile l'art de la
    chocolaterie. Les trois gras végétaux qui
    composent le beurre de cacao résistent mal à la
    chaleur et nont pas la même température de
    solidification. Par exemple, les triglycérides
    principaux que lon retrouve dans les proportions
    suivantes  lacide oléique (35,30), lacide
    stéarique (34,50) et lacide palmitique (25,80)
    ont respectivement des points de fusion à 13C,
    70C et 63C. Face à ces contraintes chimiques,
    les chocolatiers doivent se livrer à toutes
    sortes de manipulations délicates, voire
    scientifiques, pour obtenir un chocolat stable à
    température ambiante. Bonne nouvelle pour les
    grands consommateurs de chocolat, de récentes
    découvertes ont démontré que les gras contenus
    dans le beurre de cacao sont moins nocifs pour le
    système cardiaque qu'on ne l'avait présagé. Un
    gras saturé, lacide palmitique, est tout de même
    le plus inquiétant. On vient de constater avec
    grand étonnement que lacide stéarique nest pas
    nuisible pour la santé du cœur. Quant au
    troisième gras, lacide oléique, il serait plutôt
    bénéfique pour la santé. On le retrouve
    dailleurs en importante quantité dans lhuile
    dolive.
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19
  • MYTHES ET PRÉJUDICES
  • Le chocolat est encore souvent associé à divers
    problèmes de santé. En effet, on lui reproche des
    effets secondaires tels que la migraine,
    lobésité, lacné, les caries dentaires et les
    allergies. Toutes ces accusations sont dorénavant
    réfutées par plusieurs experts scientifiques du
    monde médical. Par exemple, moins de 2 de la
    population présenteraient une réelle allergie
    alimentaire au chocolat. Cest plus probablement
    les amandes ou le lait contenus dans certains
    produits qui seraient la cause dallergies. De
    plus, il semble bien que ce soit la consommation
    de chocolat industriel de mauvaise qualité qui
    pourrait expliquer les caries dentaires et
    lobésité. Les produits des grandes chaînes de
    commerces ont une teneur excessive en sucre et
    contiennent des matières grasses dorigine
    végétale. Le bon chocolat doit être confectionné
    avec du beurre de cacao pur comme seule source de
    matières grasses et un fort pourcentage de
    matières sèches de cacao contenant peu de sucre.
    Le taux de poudre de cacao est fréquemment
    utilisé dans les commerces pour indiquer la
    qualité dun produit, mais il ne faut surtout pas
    oublier que cest lappréciation du palais qui
    prime dans le choix dun type de chocolat. Il
    faut pourtant lire attentivement les étiquettes,
    car certains pays producteurs de produits du
    chocolat autorisent lutilisation dautres
    matières grasses que le beurre de cacao comme le
    beurre de karité qui est moins bon pour la santé.
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20
  • STIMULANT NATUREL
  • Le chocolat contient certains alcaloïdes, des
    substances organiques présentes chez les végétaux
    et qui agissent comme stimulants sur notre
    organisme. Par exemple, la théobromine agit sur
    lactivité rénale comme diurétique léger. Le
    chocolat produit aussi une action semblable à
    celle de la caféine sur le système nerveux.
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21
  • LES ENVIES FÉMININES
  • Ce sont les femmes qui consomment
    habituellement le plus de chocolat. Le fait den
    manger suite à un choc émotif pourrait être une
    forme instinctive dautomédication pour traiter
    le déséquilibre des substances chimiques qui
    règlent lhumeur dans le cerveau. En général, les
    aliments qui suscitent des envies sont définis
    par une multitude de facteurs dordre culturel,
    émotionnel, biologique, chimique et
    physiologique. La personnalité plus sentimentale
    et plus anxieuse de certaines femmes pourrait
    expliquer leur plus grande consommation de
    chocolat.
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22
  • APHRODISIAQUE
  • Les croyances sur les vertus aphrodisiaques du
    chocolat voyagèrent à travers lhistoire. Dès la
    période aztèque, la réputation du cacao dêtre un
    excitant sexuel était établie. Il semble que les
    indigènes indiens du 17e siècle senduisaient les
    zones érogènes du corps dune bouillie à base de
    cacao pour amplifier leurs sensations sexuelles.
    À une certaine époque où la religion occupait une
    place prépondérante dans la société, les
    théologiens se devaient de condamner la
    consommation de cette substance illicite dans
    leurs écrits. Leur principal argument était que
    la consommation de chocolat dans les couvents
    échauffait les esprits et les passions. Les
    œuvres dart datant de la période des courtisanes
    illustrent des scènes dans lesquelles on retrouve
    fréquemment des couples sadonnant aux plaisirs
    de la chair en dégustant du chocolat. Les
    recherches scientifiques ont finalement démontré
    que le chocolat ne contenait aucune substance
    ayant des propriétés aphrodisiaques. La publicité
    et les médias continuent pourtant dassocier la
    sensualité, le chocolat et les femmes. On peut
    encore y voir des connotations sexuelles dans la
    tradition doffrir des chocolats à son amour pour
    la fête de Saint-Valentin. Même si les vertus
    aphrodisiaques sont réfutées scientifiquement, il
    nen reste pas moins que laspect psychologique
    dy croire occupe un rôle prépondérant dans le
    processus du désir.
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23
  • PLAISIR
  • Le plaisir est un processus neurochimique. Le
    système de défense de lorganisme dune personne
    éprouvant du plaisir gagne en efficacité, alors
    quune personne déprimée voit son système
    immunitaire résister faiblement à linfection. Le
    chocolat excite les sens du toucher, de la vue et
    du goût pour nous procurer un plaisir physique
    intense. Lodeur du chocolat est un véritable
    parfum enivrant et sa texture brillante et lisse
    nous donne envie de le caresser. La sensation du
    chocolat fondant sur la langue est extrêmement
    plaisante. Nos papilles gustatives succombent au
    charme des riches arômes chocolatés. Si la
    tendance se maintient, nous assisterons bientôt à
    un engouement pour un nouveau vocabulaire
    spécialisé pour la dégustation du chocolat comme
    on en trouve chez les amateurs de vin.
  • CULTUREL ET SOCIAL
  • Le chocolat occupe une place prépondérante dans
    plusieurs de nos fêtes culturelles (jadis
    uniquement religieuses) et dans notre façon de
    remercier autrui. Le chocolat soffre en cadeau à
    presque toutes les occasions. On le retrouve
    partout et il est pratiquement aimé de tous. Il
    ny a guère de pays du monde occidental qui ne
    compte pas de grands chocolatiers ni de fins
    chocolats dans sa tradition culinaire. On peut se
    demander si le goût pour le chocolat nest
    vraiment que culturel ou si lon peut émettre
    lhypothèse quil serait inné.
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24
  • APPLICATIONS MÉDICALES ET ESTHÉTIQUES
  • Le chocolat a souvent été associé à des vertus
    médicinales. On a même appelée thérapie par le
    chocolat sa consommation dans le but daméliorer
    lhumeur grâce à ses propriétés stimulantes de la
    production dendorphines. Dautres parts, les
    bienfaits du beurre de cacao en font un
    ingrédient présent dans plusieurs pommades
    destinées à guérir les brûlures et les plaies.
    Récemment, les compagnies de produits de beauté
    ont fait la promotion dun traitement
    raffermissant anti-cellulite efficace grâce à
    lapplication dune crème à base de cacao.
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25
  • Réglementations
  • Le chocolat, comme tous les autres aliments
    disponibles sur le marché de lalimentation, est
    soumis à plusieurs réglementations. Les
    différentes sortes de cacao (fèves de cacao,
    beurre de cacao, cacao en poudre) doivent être
    identifiées sur les emballages des produits qui
    les contiennent. Les concentrations en cacao et
    en sucres doivent aussi être indiquées. Les
    ingrédients supplémentaires au mélange doivent
    apparaître sur les étiquettes dinformations
    nutritionnelles pour informer les consommateurs.
  • Autres informations intéressantes 
  • Saviez-vous que le plus gros chocolat chaud (1602
    litres) a été réalisé par une association
    québécoise bénévole  Nez Rouge ?
  • Saviez-vous que la plus grosse truffe de chocolat
    au monde mesurait 1,50 m de diamètre et pesait
    780 kg ?
  • Saviez-vous quil existe une fontaine faite de 2
    tonnes de chocolat ?
  • Saviez-vous quune mousse au chocolat de 90 kg et
    de 200 litres a déjà été réalisée en 1997 ?
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26
Expérimentation
  • Lépreuve du Clinitest 
  • 1- Broyer le chocolat le plus finement possible.
  • 2- Diluer les fragments de chocolat avec de leau
    distillée.
  • 3- Recueillir le surnageant de cette solution.
  • 4- Mettre 10 gouttes de substance liquide à
    analyser dans une éprouvette.
  • 5- Ajouter un comprimé Clinitest à la solution.
  • 6- Laisser le mélange bouillonner jusquà ce
    quil revienne au repos.
  • 7- Comparer la couleur obtenue avec léchelle
    colorimétrique.
  • - Si la solution devient bleue, le test est
    négatif, elle ne contient donc pas de sucres
    réducteurs.
  • - Si la solution devient verte ou orangée, le
    test est positif. Il y a donc des sucres
    réducteurs dans la solution, du glucose en
    particulier.
  • 8- Conserver notre solution de chocolat pour les
    autres tests à effectuer.
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27
Lépreuve de Molish
  • - Dans une éprouvette, déposer 2 mL de la
    solution de chocolat à analyser.
  • - Ajouter 2 gouttes dalpha-naphtol à 5.
  • - En sassurant de la faire glisser sur les
    parois de léprouvette, ajouter 3 mL de solution
    dacide sulfurique concentré.
  • - Attendre la formation dune couche dacide sous
    la solution.
  • Sil ny a pas danneau violet formé au départ,
    la réaction est dite négative.
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28
Lépreuve à liode
  • Dans la plaque à godet, déposer quelques gouttes
    de notre solution de chocolat.
  • Déposer une goutte deau distillée dans un autre
    godet (notre témoin).
  • Déposer une goutte de Lugol dans chaque godet
    contenant une solution.
  • - Sil y a présence damidon, la solution
    deviendra bleue.
  • - Le glycogène, quant à lui, devient rouge en
    présence du lugol.
  • Comparer les colorations avec le témoin.
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29
Lépreuve du Biuret 
  • - Dans la plaque à godet, déposer quelques
    gouttes de la solution de chocolat.
  • - Déposer une goutte de Biuret dans ce même godet
    contenant la solution.
  • Sil y a présence de liens peptidiques, le
    mélange deviendra violacé.
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30
Lextraction à léther
  • (Réaliser toutes les étapes sous la hotte.)
  • - Mettre un morceau de léchantillon à analyser
    dans une éprouvette.
  • - Ajouter 2 mL déther.
  • - En sassurant de boucher louverture à laide
    de votre pouce (il faut sassurer de porter des
    gants), brasser vigoureusement la solution.
  • - Laisser reposer.
  • - À laide dune pipette Pasteur, prélever
    quelques gouttes de surnageant et le déposer
    délicatement au centre dune rondelle de papier
    filtre.
  • - Laisser évaporer.
  • - Sil y a présence dun cerne sur le papier
    filtre après lévaporation de léther, notre
    solution contient des lipides.
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31
Résultats expérimentaux
32
Données théoriques
33
Sondage
  • (Écrit le 28 mars 2006  par France Leduc)
  • Quelle est votre couleur?
  • Questionnaire sur le chocolat
  • Projet dintégration de chimie et biologie
    appliquée
  • Sexe  F M
  • Âge  ___________________
  • À quelle fréquence consommez-vous du chocolat et
    des produits alimentaires qui en sont constitués?
  • Plusieurs fois par jour
  • Tous les jours
  • Quelques fois par semaine
  • Quelques fois par mois
  • Quelques fois par année
  • Jamais
  • Autres  précisez ___________________
  • Quel est votre type de chocolat préféré?
  • Blanc
  • au lait
  • noir
  • 71 de cacao

34
Tableaux danalyse du sondage
35
Discussion
  • (Écrit le 28 avril 06  fait par France Leduc et
    Katharina Lemay)
  • LES ÉPREUVES
  • Les informations nutritionnelles indiquées sur
    les emballages de produits dérivés de cacao sont
    soumises à certaines normes. Pour mériter la
    mention de chocolat au lait, le produit doit être
    constitué denviron 25 de cacao, de 14 de lait,
    de crème et de beurre et de 60 de sucres, de
    beurre de cacao et de vanille. Un chocolat blanc,
    quant à lui, ne contient aucune poudre de cacao,
    mais est plutôt un mélange de beurre de cacao, de
    graisse butyrique provenant du lait et de sucres.
  • La composition nutritionnelle des mélanges
    chocolatés diffère selon les marques et les types
    de produits. Il est possible dobtenir une bonne
    approximation de la valeur diététique dun
    chocolat en analysant sa teneur en cacao. En
    moyenne, cent grammes de cacao fournissent un
    apport énergétique de 500 calories grâce à une
    portion de 2 à 7 g de protides, de 24 à 33 g de
    lipides et de 55 à 62 g de glucides.
  • Une analyse sommaire de nos résultats
    expérimentaux nous permet de remarquer que les
    chocolats blanc et au lait ont une teneur plus
    élevée en sucres réducteurs que les chocolats
    contenant plus de cacao. Lépreuve du Clinitest
    qui permet de les détecter nous a fourni des
    données permettant une analyse plus qualitative
    que quantitative, car les résultats numériques
    obtenus se basent sur une comparaison avec une
    échelle de couleurs et procurent des résultats en
    lien avec l'examen du taux de sucre dans lurine.
  • Lépreuve de Molish nous permet de détecter la
    présence de glucides dans les différentes sortes
    de chocolats. Toutefois, pour obtenir un test
    positif nous ne pouvons que déceler lapparition
    dun anneau violet. Nous ne pouvons quaffirmer
    que cette épreuve est soit négative soit positive
    sans autres degrés dinterprétation. Ainsi,
    lépreuve de Molish nous donne un résultat
    positif pour les quatre sortes de chocolat. Donc,
    nous ne pouvons que remarquer la présence de
    glucides sans informations quantitatives.
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36
  • Lépreuve à liode nous a permis de déceler
    lamidon dans toutes les sortes de chocolat à
    lexception du chocolat blanc. Ce résultat nous a
    énormément étonnées. Pour lexpliquer, une
    recherche électronique fut nécessaire. Ainsi,
    nous avons trouvé que certains produits du
    chocolat peuvent être rallongés avec de lamidon
    pour augmenter leur volume. Une compétition entre
    les fabricants peut justifier ce rajout
    dingrédients superflu. Les informations
    nutritionnelles nous informent que cent grammes
    de chocolat contiennent en moyenne de 490 à 550
    calories selon la sorte. Les glucides
    naturellement dans le cacao, dont le sucre et un
    peu damidon, contribuent à cet apport calorique.
    Donc, nous pouvons déduire que labsence damidon
    dans le chocolat blanc sexplique par labsence
    de poudre de cacao dans sa composition.
  • Lépreuve du Biuret nous a donné les mêmes
    résultats pour les quatre types de chocolat. Elle
    permet de déceler la présence de liens
    peptidiques et donc de protéines dans notre
    solution à analyser. Nous pensons pouvoir
    expliquer la détection de protides par la
    présence de produits laitiers dans la liste des
    ingrédients de la fabrication du chocolat. Nous
    navons pu établir de relations quantitatives
    entre nos résultats des diverses solutions
    chocolatées, car les différentes nuances de la
    teinte violacée du mélange sont difficilement
    détectables. Nous ne pouvions pas en tirer de
    conclusions permettant de meilleures comparaisons
    entre les effets observés.
  • Le test de lextraction à léther permet de
    mettre en évidence la présence de lipides dans
    une solution en tenant compte de leur solubilité
    dans les solvants organiques. Les quatre
    solutions que nous avions préparées ont toutes
    laissé un cerne sur le papier filtre dont nous
    les avions imbibées. Cela signifie quil y a des
    matières grasses dans les différents types de
    chocolat analysés. La présence de beurre de
    cacao, de lait et de crème pourrait expliquer le
    résultat positif à ce test.
  • Toutefois, le matériel disponible pour
    lexpérimentation et nos connaissances dans ce
    domaine ne nous permettent pas dobtenir des
    résultats plus précis quant à lanalyse
    biochimique des chocolats 71 de cacao, noir,
    blanc ou au lait.
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37
  • Selon le spécialiste diplômé en nutrition
    Friedrich Bohlmann, le corps peut facilement
    amortir les acides et les bases produits par la
    dégradation des aliments ingérés lors du
    processus métabolique. Selon une source Internet,
    le pH du beurre de cacao est de 11,0 et celui de
    la poudre de cacao est de 5,7. Nos résultats
    expérimentaux ne concordent pas avec ces données
    théoriques. Nayant utilisé au préalable que des
    papiers tournesols pour déterminer le pH, nous ne
    savions pas comment utiliser de façon optimale
    les multiples rouleaux de papier pH disponibles
    en laboratoire. La lecture de nos données a
    probablement été faussée.
  • COMPARAISON DES RÉSULTATS EXPÉRIMENTAUX AVEC LA
    THÉORIE
  • (Écrit le 28 avril 06  fait par France Leduc et
    Katharina Lemay)
  • Selon le tableau 2, il ny a que quatre
    calories de plus par cent grammes de chocolat au
    lait ou blanc en comparaison avec la même
    quantité de chocolat noir. Ces données théoriques
    confirment nos résultats expérimentaux au
    Clinitest. Par contre, la théorie donne un écart
    dun pourcentage minime, soit de 0.8, entre les
    apports caloriques des chocolats riches en cacao
    et des chocolats qui le sont moins. Nous navons
    pas trouvé un tableau dinformations
    nutritionnelles complet qui aurait pu nous
    renseigner sur les données de pH et de
    concentration en amidon, par exemple. Le tableau
    2 nous confirme nos résultats au test de
    lextraction à léther. On remarque que le
    chocolat noir est légèrement moins riche en
    matières grasses, mais lépreuve qualitative de
    léther ne nous permettait pas de lexpérimenter.
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38
  • SONDAGE
  • Comme nous étions déçues du manque de précision
    de nos résultats expérimentaux, nous avons pris
    linitiative de passer un sondage sur un
    échantillon aléatoire dindividus fréquentant le
    Collège Jean-de-Brébeuf. Notre but était de
    dégager des tendances générales par rapport aux
    préférences alimentaires et à la consommation de
    chocolat des répondants. Nous voulions ainsi
    mieux nous préparer à les rencontrer pendant la
    semaine des sciences pour leur faire part de nos
    connaissances acquises au sujet de la relation
    entre leur alimentation, en particulier leur
    consommation de chocolat, et leur santé aussi
    bien psychologique que physique. Il nous semble
    important que de plus en plus de personnes soient
    informées des bienfaits dune consommation
    quotidienne contrôlée de chocolat noir riche en
    poudre de cacao. En effet, le Guide alimentaire
    canadien nest pas la seule référence en matière
    dalimentation équilibrée pour un mode de vie en
    bonne santé.
  • Dans lanalyse des résultats de notre sondage,
    nous avons décidé de ne pas tenir compte du
    statut social et de lâge des répondants. Nous
    croyons que ces données supplémentaires
    napportent rien de plus à nos résultats. Nous
    les négligeons, car nous avons le même
    pourcentage de répondants de chaque statut social
    en fonction du sexe. Nous pouvons remarquer que
    la majorité des femmes préfèrent les chocolats
    plus gras et plus sucrés. Les hommes, de leur
    côté, préfèrent le chocolat noir et la
    distribution de leurs préférences dans les
    résultats du sondage est plus équilibrée. En
    confondant les répondants des deux sexes, nous
    obtenons une majorité damateurs de chocolat au
    lait. Toutefois, ce résultat peut être en
    majeure partie dû au fait que le chocolat au lait
    est le plus disponible sur le marché et le moins
    dispendieux.
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39
  • Nous remarquons que les femmes ont généralement
    une disposition à consommer plus de chocolat que
    les hommes. Les trois-quarts dentre elles en
    consomment quelques fois par semaine ou plus.
    Nous avons été étonnées de remarquer que dix
    répondants sur quarante-cinq affirmaient
    consommer du chocolat tous les jours. Nous
    pensions être parmi les rares à être autant
    chocophiles ! Chez notre échantillon, le
    penchant est de manger du chocolat quelques fois
    par semaine. En se référent à notre contexte
    théorique, il nous semble important de mentionner
    que nous avons tenté de sensibiliser une partie
    de ces répondants et dautres individus à notre
    kiosque lors de la semaine des sciences. En
    effet, nous leur avons fait part des résultats de
    notre recherche théorique contabilisée dans ce
    rapport. Nous avons insisté sur le fait que la
    consommation de chocolat pouvait être un atout
    pour un régime alimentaire équilibré, mais quil
    y avait tout de même des nuances à apporter. Nous
    leur avons suggéré une consommation régulière,
    voire quotidienne, de chocolat à fort pourcentage
    de cacao. Nous leur avons aussi fait part de
    mises en garde face au chocolat industriel très
    riche en gras et en sucre qui ne viennent pas
    originairement du cacao.
  • Retour à la page daccueil

40
  • Suite à notre démarche expérimentale, nous
    sommes en mesure de la critiquer et de suggérer
    des améliorations. Nous pensons que la principale
    cause dinsatisfaction suite à lanalyse
    biochimique du chocolat est notre impossibilité
    de manipuler du matériel assez précis pour
    obtenir des résultats permettant une analyse
    nutritionnelle digne des plus grands diététistes.
  • Par contre, nous trouvons maints facteurs
    derreurs dans la formulation et linterprétation
    des réponses à notre questionnaire. Tout dabord,
    il y a une disproportion entre les répondants
    féminins et masculins. Ainsi, nos comparaisons
    entre les sexes ne peuvent être
    quapproximatives. Il nous aurait fallu contrôler
    le nombre de sujet de chaque sexe qui répondait à
    notre questionnaire.
  • De plus, uniquement quarante-cinq individus ont
    gentiment accepté de nous offrir quelques minutes
    de leur temps pour répondre à notre sondage. Le
    nombre de répondants étant si petit, nous ne
    pouvons qualifier notre échantillon de
    représentatif. Pour lêtre, il aurait dû
    comprendre des individus pris aléatoirement dans
    la population à tester.
  • Une autre amélioration à apporter serait de
    préciser les questions de notre formulaire afin
    dobtenir précisément le type de réponses
    recherchées. Pour ce faire, nous aurions dû
    énoncer des questions plus claires pour inciter
    nos répondants à y répondre dans un champ plus
    étroit. Nous aurions aussi dû poser plus de
    questions pour identifier nos répondants. Par
    exemple, leur demander didentifier leur
    programme détude peut nous permettre de mieux
    interpréter leurs réponses au sujet de la santé
    liée à lalimentation.
  • Comme le goût se développe avec lâge et avec
    lexpérience culinaire, il aurait été préférable
    deffectuer des sondages distincts entre
    étudiants et adultes. Lâge, les connaissances et
    la quantité de nourriture goûtée au cours de
    notre vie sont maints facteurs influençant nos
    réponses à un sondage portant sur les préférences
    alimentaires.
  • Pour uniformiser nos données, il aurait fallu
    faire goûter les quatre mêmes sortes de chocolats
    à tous les répondants. Ainsi, ils auraient eu la
    même base pour répondre aux questions. Sans ce
    contrôle, nous ne pouvons même pas nous assurer
    que chaque individu ait un jour dégusté les
    quatre types de chocolat sur lesquels nous les
    interrogeons.
  • Retour à la page daccueil

41
Conclusion
  • Lors de cette expérience, nous avons effectué
    divers tests danalyse biochimique des aliments
    sur quatre types de chocolat, 71 cacao, noir, au
    lait et blanc. Ces différentes épreuves, tel le
    test de Clinitest, nous ont permis de confirmer
    la présence de glucides, de sucres réducteurs,
    damidon et dautres substances organiques dans
    le chocolat. De plus, afin dapprofondir notre
    recherche, nous avons distribué un sondage à
    quelques étudiants et quelques enseignants de
    lécole. Ce questionnaire nous a permis de cerner
    des failles dans lalimentation de plusieurs
    personnes et dans leurs connaissances de celle-ci
    sur leur santé. Il nous a donc été possible
    dapporter des recommandations à leur nutrition.
    Notre démarche expérimentale nous a permis de
    nous familiariser avec les exigences de la
    démarche expérimentale et de nous rendre compte à
    quel point il nous est difficile de les
    respecter. Réaliser nos nombreuses sources
    derreurs, dont le manque de matériel disponible,
    les erreurs de manipulations ainsi que les
    nombreuses erreurs lors de lélaboration de notre
    sondage par manque de précision, nous a permis de
    les comprendre pour éviter de les répéter lors de
    notre prochaine expérimentation. Nous avons
    compris limportance dune bonne préparation
    avant une scéance au laboratoire. Une recherche
    approfondie provenant de plusieurs sources était
    nécessaire pour confirmer ou infirmer nos
    résultats expérimentaux.
  • Lors de lélaboration de ce projet, nous avons
    mis en pratique nos connaissances en biologie et
    en chimie apprises lors des cours du programme de
    science nature dans le profil santé et y avons
    intégré nos connaissances en nutrition. Nous
    pouvons donc conclure que le chocolat est un
    aliment riche en sucre et en matières grasses,
    mais que la poudre de cacao qu'il contient
    renferme des flavonoïdes qui semblent bons pour
    le cœur. Le chocolat contient aussi des gras
    saturés beaucoup moins nocifs qu'on ne l'aurait
    cru. Pourtant, peu importe ses avantages pour la
    santé, le meilleur chocolat du monde demeurera
    toujours un aliment gras et riche en calories.
    Enfin, que le goût soit inné ou acquis, le
    meilleur chocolat reste celui que lon aime.
  • Retour à la page daccueil

42
Médiagraphie
  • BÉLIVEAU, R. et D. GINGRAS, 2005, Les aliments
    contre le cancer  la prévention et le
    traitement du cancer par lalimentation, Éditions
    du récarré, Outremont, pp.178-183.
  • FRANCE, Christine, McSADDEN, Christine, octobre
    1998, Le grand livre du chocolat, Éditions
    Minerva, Suisse (Collection Manise).
  • NAUD, Hélène, avril 2001, Le chocolat est-il bon
    pour la santé ?, Canada, Société Radio-Canada,
    Émission Découverte, 6 minutes. Adresse URL 
    http//radio-canada.ca/url.asp?/actualite/decouver
    te/encyclopedie.html
  • NESTLE, Le chocolat et notre santé. Page
    consultée le 3 mars 2006. Adresse URL 
    http//www.nestle.fr/BienEtre/Cuisine_equilibre/go
    urmande_de/chocolat/apporte_quoi/apporte_quoi.htm
  • UQÀM, Le chocolat. Page consultée le 3 mars 2006.
    Adresse URL  http//www.er.uqam.ca/merlin/fe49185
    7/chocolat.html

43
  • Mise en évidence de la présence de glucides par
    la réaction de Molish. Page consultée le 3 mars
    2006. Adresse URL  http//www4.ac-lille.fr/svt/l
    abo/glucide/molisch/primol.htm
  • Tout sur le chocolat. Page consultée le 3 mars
    2006. Adresse URL  http//www.abcallergie.com/Dos
    sierChocolat1200.htmvaleursnutritionnelles
  • Le portail du chocolat, Choco-Cartes et
    Choco-Club, Page consultée le 19 Février 2006.
    Adresse URL  http//www.choco-club.com/chocfabric
    .html
  • Choco-clic. Page consultée le 19 Février 2006.
    Adresse URL  http//www.chococlic.com/le-chocolat
    /index.php
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