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Protocole exp

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Title: L'ABC du papier recycl Author: STAT-978 Last modified by: Michel Pronovost Created Date: 4/22/2005 6:57:21 PM Document presentation format – PowerPoint PPT presentation

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Title: Protocole exp


1

L'ABC du papier recyclé
  • Protocole expérimental
  • 1 Matériel requis
  • 2 fabrication de la pâte
  • 3 Manipulations spécifiques aux sortes de papier
  • 4 fabrication des feuilles
  • Graphiques et Tableaux importants
  • Tableau du rendement
  • Tableau de consommation deau et de produits
    chimiques
  • Comparaison de blancheur des papiers
  • Explication des résultats (discussion)
  • Résultats qualitatifs 1
  • Résultats qualitatifs 2
  • Résultats qualitatifs 3
  • Résultats quantitatifs
  • Cycle du recyclage du papier
  • Conseils pratiques

2

Matériel requis
  • Au cours de cette expérience, nous fabriquerons
    cinq sortes de papier recyclé 
  • le papier écologique (100 recyclé)
  • le papier désencré
  • le papier blanchi au peroxyde dhydrogène
  • le papier blanchi à lhypochlorite de sodium (eau
    de javel)
  • le papier désencré et blanchi au peroxyde
    dhydrogène
  • Les papiers qui seront fabriqués proviennent de
    papier issu de déchet de consommation dans les
    proportions massiques suivantes 
  • 750 g de journaux (50 de la pâte à papier)
  • 300g de cartons de boîtes de céréales (20 de la
    pâte à papier)
  • 300 g de papier dordinateur utilisé (20 de la
    pâte à papier)
  • 150 g de revues (10 de la pâte à papier)
  • Matériel requis 
  • cinq béchers de quatre litres (trempage)
  • un malaxeur
  • bassine de (dimensions)
  • une balance
  • une grosse cuillère
  • un tamis (voir lannexe pour la méthode de
    fabrication)
  • deux plaques

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3

Fabrication de la pâte
  • Manipulations communes aux cinq sortes de papier
  • 1) PRÉPARATION DE LA PÂTE
  • Déchirer les différentes sortes de papier en
    petits carrés denviron 2 cm. Mélanger de façon à
    obtenir une répartition égale des différentes
    sortes de papier.
  • Peser exactement environ 300g du mélange de
    papier. Le mettre à tremper dans la bassine dans
    3 litres deau chaude durant 6 heures.
  • Égoutter le mélange. Malaxer léquivalent de 35
    petits carrés à la fois dans 250 ml deau chaude
    durant 45 secondes. Passer ainsi tout le mélange
    au malaxeur. Rajouter de leau chaude de façon à
    obtenir un total de 8 L de pâte.
  • Transvider immédiatement dans la bassine de 18L
    (45cm x 30cm x 12cm) tout en remuant
    continuellement pour éviter quun dépôt de fibres
    ne saccumule au fond.
  • Pour la suite, se référer aux différentes
    méthodes relatives à chaque sorte de papier qui
    sont expliquées plus bas.

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4

Manipulations spécifiques
  • Suite des manipulations pour le papier écologique
  • Se référer à la fin des manipulations communes
    aux cinq sortes de papier pour la suite.
  • Suite des manipulations pour le papier désencré
  • Ajouter la solution de silicate de sodium à la
    mixture en brassant pour bien mélanger. Attendre
    le gonflement des fibres, soit environ 48 heures.
  • Effectuer la filtration sous vide avec le papier
    filtre de 10 mm en sassurant de bien rincer la
    pâte en ajoutant 1,5L deau au résidu. Recueillir
    celui-ci.
  • Le laver en utilisant le savon biodégradable.
    Rincer à laide dune passoire avec 2L deau.
  • Effectuer la filtration sous vide avec le papier
    filtre de 150 mm. Recueillir le filtrat, qui est
    constitué des fibres de papier.
  • Remettre la pâte en suspension dans leau selon
    les proportions initiales (un total de 8 L de
    pâte doit être obtenu, ajouter des quantités
    deau en conséquence).
  • Se référer à la fin des manipulations communes
    aux cinq sortes de papier pour la suite.
  • Suite des manipulations pour le papier blanchi à
    lhypochlorite de sodium
  • Ajouter la solution dacide chlorhydrique à la
    mixture en brassant pour bien mélanger. Laisser
    agir quelques minutes avant dajouter la solution
    dhypochlorite de sodium. Laisser agir cette
    dernière durant quatre ou cinq jours.
  • Effectuer la filtration sous vide en sassurant,
    encore une fois, de rincer le résidu avec 1,5 L
    deau. Recueillir celui-ci.
  • Le laver en utilisant le savon biodégradable.
    Rincer à laide dune passoire avec 2L deau.
  • Remettre le résidu en suspension dans les
    solutions dacide chlorhydrique et dhypochlorite
    de sodium. Laisser agir 2 heures avant de refaire
    une filtration sous vide en rinçant très bien
    pour bien laver les produits chimiques du papier,
    en ajoutant 1,5L deau au résidu.
  • Laver à nouveau le résidu en utilisant le savon
    biodégradable. Rincer avec 2L deau.
  • Remettre la pâte en suspension dans leau selon
    les proportions initiales (un total de 8 L de
    pâte doit être obtenu, ajouter des quantités
    deau en conséquence).

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5

Fabrication des feuilles
  • 2) FABRICATION DES FEUILLES
  • Ajouter à la pâte la solution damidon et bien
    remuer.
  • Mettre la pâte sur le tamis de la manière
    suivante  plonger rapidement le tamis à la
    verticale à lextrémité la plus éloignée de soi.
    Le ramener vers soi tout en remettant le tamis à
    lhorizontale et ce, en dessous de la pâte.
    Sortir le tamis contenant la pâte et laisser
    égoutter lexcédent deau.
  • Transférer cette feuille de papier de la manière
    suivante  déposer le feutre directement sur la
    feuille formée. Ajouter la plaque sur le feutre
    et retourner rapidement en tenant fermement la
    plaque et le tamis ensemble. Tapoter doucement
    sur le tamis si la feuille ne tombe pas
    delle-même. Recommencer en superposant feutre et
    papier et mettre lautre plaque sur le dessus.
    Presser ce montage en ajoutant du poids réparti
    également sur la plaque, par exemple des
    dictionnaires ou des béchers remplis de pâte.
  • Faire sécher pour commencer au four conventionnel
    durant quelques heures à 75C, jusquà ce que les
    feuilles ne soient plus quhumides. Séparer
    celles-ci et terminer le gros du séchage au
    séchoir à cheveux en plaçant la feuille sur le
    tamis par exemple. Laisser à lair libre pour
    enlever le reste dhumidité.

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6

TABLEAU du rendement
Types de papiers 100 écologique Blanchi à lhypochlorite de sodium Blanchi au peroxyde dhydrogène Désencré Désencré et blanchi au peroxyde dhydrogène
Rendement () 72,40 67,18 68,49 66,89 62,52
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7

Tableau de la consommation d'eau et de produits
chimiques
Types de papiers Quantités de produits Papier 100 écologique Blanchi à lhypochlorite de sodium Blanchi au peroxyde dhydrogène Désencré Désencré et blanchi au peroxyde dhydrogène
Acide chlorhydrique (15) (mL) - 50
Hypochlorite de sodium (5,25) (mL) 1500
Peroxyde dhydrogène (17) (mL) 1500 1500
Silicate de soude (28) (mL) 400 400
Amidon (5) (mL) 13,25 13,25 13,25 13,25 13,25
Consommation deau pour cinq feuilles (L) 11 18 18 14,5 21,5
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8

Comparaison de la blancheur des papiers
  • De gauche à droite
  • Papier 100 écologique
  • Papier désencré
  • Papier blanchi au peroxyde dhydrogène
  • Papier blanchi à leau de Javel
  • Papier désencré et blanchi au peroxyde
    dhydrogène

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9

Explication des résultats 1
  • Résultats qualitatifs
  • Tout dabord le papier 100 écologique, comme son
    nom lindique, est celui dont limpact néfaste
    sur lenvironnement est le plus minime. En effet,
    le seul point négatif de la méthode de
    fabrication de ce papier est la grande quantité
    deau quil utilise. Pour seulement 217,20 g,
    soit léquivalent de 5 feuilles de papier 100
    écologique nous avons utilisé au minimum 11
    litres deau. Cette quantité considérable est
    tout de même 4 fois inférieure à celle du papier
    fait à partir de fibres cellulosiques
    non-recyclées puisque le papier 100 écologique
    ne requiert aucune transformation du bois en
    fibres. Cest effectivement cette étape dans la
    fabrication du papier classique qui consomme la
    plus grande quantité deau.
  • Pour ce qui a trait à la blancheur, le papier
    100 écologique est beaucoup plus foncé quune
    feuille de papier conventionnel non-recyclée.
    Ceci est dû au fait quil na subi aucun
    traitement. Ainsi sa couleur gris brunâtre
    provient des encres contenues dans les papiers
    utilisés pour sa fabrication. Nous avons choisi
    de ne pas blanchir ce papier afin dobtenir un
    papier le plus écologique possible puisque toutes
    les techniques de blanchiment sont nocives pour
    lenvironnement. Or la très grande majorité des
    papiers, toutes catégories confondues, sont
    blanchis. Cest pourquoi notre papier 100
    écologique ne pourra jamais être dune couleur
    similaire au papier conventionnel.
  • Pour sa part, le papier désencré a nécessité
    lusage de 400 mL de silicate de soude à 28.
    Cette solution est rejeté avec leau de rinçage
    et se retrouve donc directement dans les plans
    deau. Sachant que ce produit est
    particulièrement nocif pour la faune aquatique,
    cest là un point négatif à ce type de papier. De
    plus, le papier non recyclé ne nécessite aucune
    étape de désencrage puisque les fibres
    cellulosiques du bois sont vierges. Nous pouvons
    donc affirmer quà ce niveau, le papier recyclé
    est plus néfaste pour lenvironnement. La
    consommation en eau entre aussi en
    considération  pour produire 200,7g de papier
    désencré, soit léquivalent de cinq feuilles, il
    faut au moins 14,5 litres deau en plus de celle
    utilisée pour effectuer la filtration sous vide.
    Le papier désencré est dune couleur dun gris
    brun foncé et nous notons la présence de taches
    brunâtres. Nous pouvons affirmer que laction du
    silicate de soude a été obtenue  laffinité
    entre lencre et les fibres de papier a été
    rompue. Cest en fait létape de lélimination
    des particules dencre qui a échouée. Ces
    particules sont donc restées en suspension dans
    la pâte et sy sont mélangées. Cest ce qui
    explique la présence de telles parcelles à peine
    visibles à lœil nu dans le papier et qui lui
    donne cette teinte foncée. Il est important de
    noter que nos papiers montrent deux types damas
    dencre. Les plus petites particules dencres
    sont celles qui étaient présentes sur les papiers
    dorigine, et qui, lors du malaxage ont été
    déchiquetés puis répartis dans la pâte. Elles
    sont facilement perceptibles sur tous nos papiers
    de par leur petites tailles et leurs couleurs
    variées( ceci selon les papiers utilisés au
    départ). Les autres particules dencres résulte
    du désencrage. Elles figurent donc uniquement sur
    les papiers désencrés. Elles résultent de léchec
    de notre technique de désencrage  lencre ayant
    été détaché des fibres dorigines, celle-ci na
    pas été correctement éliminé. Les particules
    dencres se sont plutôt agglomérer entre elles
    pour former des amas brunâtres visibles à lœil
    nu.
  • Théoriquement, le papier désencré aurait dû être
    dune couleur plus uniforme et ne présenter
    aucune forme de résidus dencre.

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10

Explication des résultats 2
  • Le papier blanchi à lhypochlorite de sodium est
    définitivement nocif pour lenvironnement. En
    effet, lorsque le chlore contenu dans cette
    substance est rejeté avec les eaux de lavage dans
    la nature il entre en contact avec des matières
    organiques. Il forme des organochlorés qui, à
    long terme, ont différentes répercussions sur les
    écosystèmes. En industrie, cette méthode de
    blanchiment est la plus utilisée. La consommation
    deau relative à la production du papier blanchi
    à lhypochlorite de sodium est de 18 litres sans
    compter leau nécessaire aux différentes
    filtrations sous vide pour fabriquer 201,5g de
    papier, léquivalent de cinq feuilles. Puisque le
    papier est traité deux fois à lhypochlorite de
    sodium et que laction de ce produit est très
    violente, nous devons donc le rincer après chaque
    traitement. Cette grande consommation deau est
    une autre faille à cette méthode de fabrication.
  • Bien que la production de ce type de papier soit
    très nocive pour lenvironnement, la couleur du
    papier blanchi à lhypochlorite de sodium se
    rapproche significativement de la couleur du
    papier classique. Cependant, la couleur pâle de
    ce papier amplifie le contraste avec les
    particules dencre restantes. Nous observons donc
    plusieurs petits points dencre de différentes
    couleurs qui sont issus des papiers dorigine
    formant la pâte. Suite au malaxage, les fibres se
    sont entremêlées entraînant avec elles les
    particules dencre. Il est important de
    mentionner que le blanchiment nagit pas sur
    lencre mais seulement sur les fibres
    cellulosiques. Toutefois, il faut noter que ces
    particules dencre sont présentes dans tous nos
    papiers, ce nest que la pâleur de ce papier qui
    les fait ressortir (elles nauraient
    théoriquement pas dû apparaître dans les papiers
    désencrés).
  • La technique de blanchiment au peroxyde
    dhydrogène est beaucoup moins néfaste pour
    lenvironnement que la technique de blanchiment à
    lhypochlorite de sodium. Cela sexplique par le
    fait que le peroxyde dhydrogène se dégrade
    facilement. Malgré ceci, il reste néfaste pour
    lenvironnement. Tout comme lhypochlorite de
    sodium le peroxyde dhydrogène est rejeté avec
    les eaux de lavages dans les plans deau, où il a
    un impact néfaste sur les écosystèmes marins. Sa
    consommation deau est équivalente à celle
    utilisée pour la méthode de blanchiment à
    lhypochlorite de sodium, soit une quantité deau
    denviron 18 L pour une production de 205,46 g de
    papier.
  • La couleur de ce papier est beige pâle. Tout
    comme lautre papier blanchi, on distingue
    clairement les petites particules dencres des
    papiers dorigines. Bien que le peroxyde
    dhydrogène soit moins polluant que
    lhypochlorite de sodium, selon notre expérience,
    son action blanchissante est beaucoup moins
    efficace.

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11

Explication des résultats 3
  • Le papier désencré et blanchi au peroxyde
    dhydrogène est issu de la méthode de fabrication
    qui rejoint le plus la méthode de fabrication
    industrielle du papier recyclé. Cette méthode est
    la combinaison des méthodes de désencrage et de
    blanchiment au peroxyde dhydrogène. Son impact
    sur lenvironnement est donc doublement nocif
    puisquil rejette les deux produits chimiques
    associés aux techniques de désencrage et de
    blanchiment. Cette union des deux méthodes
    impliquent également une consommation deau plus
    élevée, soit de 21,5 L deau 187,6 g de papier.
    De plus, cette valeur ne contient pas les
    quantités deau requises pour les nombreuses
    filtrations sous vide.
  • La couleur de ce papier est beige foncé.
    Théoriquement, ce papier aurait du être celui se
    rapprochant le plus de la couleur du papier
    classique non-recyclé. Cependant, suite à léchec
    de la technique du désencrage, la pâte, avant le
    traitement de blanchiment, était déjà dune
    couleur foncée. Laction blanchissante du
    peroxyde dhydrogène est donc moins visible que
    celle du papier non-désencré blanchi au peroxyde
    dhydrogène, puisquici, la pâte était
    initialement dune teinte plus foncée. Tout comme
    pour le papier uniquement désencré, le papier
    blanchi et désencré montre également des amas de
    particules dencres. Cependant, elles sont moins
    visibles parce que le peroxyde dhydrogène a
    exercé son action blanchissante sur celle-ci.
    Cependant, les petites particules dencres
    résultant du malaxage (particules multicolores)
    sont restés intacts puisque le blanchiment nagit
    pas sur celles-ci.
  • La qualité générale de nos papiers recyclés
    diffère grandement des qualités du papier
    classique non-recyclé. En effet, par des tests de
    qualités, nous nous sommes basés sur des critères
    précis afin de comparer ces deux types de papier.
    Tout dabord, nous avons constaté que nos papiers
    recyclés ont une texture beaucoup plus rugueuse
    que celle du papier conventionnel. Ceci est
    attribuable à la mauvaise répartition des fibres
    lors du tamisage. Premièrement, la pâte récupérée
    par le tamis était plus dense au centre du tamis
    quaux extrémités de celui-ci ce qui entraînait
    une agglomération de fibres au milieu de la
    feuille. Deuxièmement, le laps de temps écoulé
    entre la fabrication de la première et la
    dernière feuille a causé la précipitation des
    fibres au fond de la bassine. Nous attribuons
    également la texture rugueuse de notre papier à
    notre technique de presse. En effet, la pression
    effectuée par les béchers remplis de pâte était
    inégale. De plus, les nombreuses épaisseurs de
    feutre ont également réduit luniformité du poids
    de la presse. Nous navons pas mis cette presse
    dans le four lors du séchage ce qui a causé un
    gondolement des feuilles de papier.
  • Ensuite, la présence de filaments de fibres lors
    de leffacement et de la déchirure des papiers
    est en partie causée par le fait que les fibres
    soient courtes. En effet, le malaxage des fibres
    a réduit leur taille. Puisque que se sont les
    longues fibres qui maintienne la cohésion entre
    les fibres de papier, la réduction de leur
    longueur a pour effet de les rendre facilement
    détachables. Cest pourquoi, lors de
    leffacement, la simple friction dune gomme à
    effacer sur le papier arrache les fibres de
    celui-ci. De plus, labsence de létape de triage
    des fibres fait en sorte que celles-ci
    sorganisent aléatoirement. Ceci diminue
    également la cohésion entre les fibres. Ainsi,
    lorsquon déchire le papier, la disposition
    désordonnée des fibres empêche la déchirure
    dêtre droite puisquelle suit la disposition des
    fibres. Nous observons donc la présence de
    filaments de fibres.
  • Notre papier recyclé est également nettement plus
    résistant que le papier conventionnel. Il est
    donc moins malléable que celui-ci. Dune part, la
    résistance de nos papiers est principalement
    causée par la présence de fibres de cartons qui
    composent 20 de notre pâte à papier recyclé. Le
    procédé industriel de fabrication de papier
    recyclé utilise toujours la même sorte de papier
    dans sa pâte que la sorte de papier quils
    veulent fabriquer. Du carton nentrerait donc
    jamais dans la composition dune pâte à papier
    destiné à faire du papier dimpression. Dautre
    part, nos papiers sont beaucoup plus épais que la
    feuille de papier dimpression non recyclée sur
    laquelle nous nous sommes basés pour effectuer
    nos tests de qualités. La malléabilité dun
    papier très épais est donc nécessairement plus
    faible que celle dun papier mince.
  • Labsorption de nos papiers recyclés est
    comparable à celle dun papier non recyclé. En
    effet, lajout damidon est le seul facteur
    dinfluence de labsorbance dun papier autant
    recyclé que conventionnel. Ainsi, ce ne peut être
    que la quantité damidon ajoutée à notre pâte qui
    a influencé ce facteur.

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12

Explication des résultats 4
  • Résultats quantitatifs
  • Premièrement, nous nous attendions à un rendement
    inférieur à celui des industries puisque nous ne
    disposons pas des mêmes installations et nos
    instruments sont beaucoup moins efficaces que les
    leurs. Toutefois, nous remarquons que le
    rendement du papier 100 recyclé est le plus
    significatif puisquil sapproche le plus du
    rendement théorique attendu, soit de 80 à 85 .
    Il est fort évident quil occupe la première
    position en ce qui a trait au classement des
    meilleurs rendements puisquil est également
    celui ayant subit le moins de manipulations. Il
    na pas subit ni de filtration sous vide ni de
    lavage avec du savon. Les pertes sont donc
    beaucoup moins importantes que celles des autres
    techniques utilisées. Le papier 100 recyclé
    est immédiatement suivit par les méthodes de
    blanchiment au peroxyde dhydrogène et à
    lhypochlorite de sodium. En effet, ces méthodes
    apparaissent en seconde position puisquelles ne
    subissent que deux lavages et aucune filtration
    sous vide. Ces deux manipulations sont des
    sources de pertes considérables mais elles le
    sont beaucoup moins que les méthodes suivantes.
    Pour ce qui est de la méthode de désencrage au
    silicate de soude, elle est lune des plus
    néfaste et lune des moins efficaces.
    Effectivement, elle doit subir au total trois
    étapes avant dobtenir la pâte désirée. Nous
    avons du faire deux filtrations sous vide de même
    quun lavage. Ces trois manipulations ont
    grandement contribuées à augmenter les pertes, et
    ainsi, faire diminuer le rendement. Toutefois,
    cette technique ne savère pas être la moins
    efficace. Incontestablement, il en revient à la
    technique de production du papier désencré au
    silicate de soude et blanchi au peroxyde
    dhydrogène. Cette méthode est sans aucun doute
    la moins rentable et la moins écologique. Elle
    nécessite un total de quatre manipulations dont
    deux filtrations sous vide de même que deux
    lavages avec du savon. Nous savons à cette étape
    que ces manipulations nécessitent énormément
    deau et contribuent davantage aux pertes.
    Cest avec cette méthode que nous avons obtenu un
    rendement séloignant le plus de la valeur
    attendue.
  • Jugement sur la précision
  • La méthode de tamisage, cest-à-dire celle de
    plonger le tamis dans une bassine remplie de pâte
    et de le ressortir de manière à récupérer une
    quantité inconnue de pâte pour la fabrication
    dune feuille, ne permet pas davoir des feuilles
    de même épaisseur. En effet, lorsque la pâte est
    tamisée puis égouttée, leau quelle comporte est
    récupérée par la bassine contenant la pâte,
    augmentant la dilution de celle-ci. Cela
    influence la répartition des fibres comme
    lépaisseur de chaque feuille de papier ne
    permettant pas détudier des variables telle que
    la rugosité. Il sagit là du principal facteur
    dimprécision de lexpérience effectuée. La
    presse constitue également un facteur
    dimprécision. Puisquelle exerce une pression
    inégale sur la pâte et quelle na pas été
    utilisée lors du séchage des feuilles dans le
    four, elle aurait pu biaiser nos résultats en ce
    qui a trait à la rugosité. De plus, la
    consommation deau ayant été un aspect important
    de notre expérience manque de précision puisque
    les béchers de 4L employé arrêtent leur gradation
    à 3,5L, ce qui implique quen remplissant le
    bécher il est possible de légèrement dépasser 4L
    comme il est possible de ne pas latteindre.
    Leau consommée pour la filtration sous vide
    nayant pas été quantifiée contribue également à
    cette imprécision sur la consommation deau.
    Pour ce qui est de la qualité des fibres
    employées, elle demeure incertaine puisque nous
    ne connaissons pas le stade de recyclage auquel
    les fibres provenant du papier journal et du
    carton 100 recyclé sont rendues. Nous ne savons
    donc pas si les fibres ont déjà été recyclées
    huit fois, ce qui affecterait la qualité du
    papier recyclé obtenue.

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13

Le cycle du recyclage
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14

Conseils pratiques
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