Title: Protocole exp
1 L'ABC du papier recyclé
- Protocole expérimental
- 1 Matériel requis
- 2 fabrication de la pâte
- 3 Manipulations spécifiques aux sortes de papier
- 4 fabrication des feuilles
- Graphiques et Tableaux importants
- Tableau du rendement
- Tableau de consommation deau et de produits
chimiques - Comparaison de blancheur des papiers
- Explication des résultats (discussion)
- Résultats qualitatifs 1
- Résultats qualitatifs 2
- Résultats qualitatifs 3
- Résultats quantitatifs
- Cycle du recyclage du papier
- Conseils pratiques
2 Matériel requis
- Au cours de cette expérience, nous fabriquerons
cinq sortes de papier recyclé - le papier écologique (100 recyclé)
- le papier désencré
- le papier blanchi au peroxyde dhydrogène
- le papier blanchi à lhypochlorite de sodium (eau
de javel) - le papier désencré et blanchi au peroxyde
dhydrogène - Les papiers qui seront fabriqués proviennent de
papier issu de déchet de consommation dans les
proportions massiques suivantes - 750 g de journaux (50 de la pâte à papier)
- 300g de cartons de boîtes de céréales (20 de la
pâte à papier) - 300 g de papier dordinateur utilisé (20 de la
pâte à papier) - 150 g de revues (10 de la pâte à papier)
- Matériel requis
- cinq béchers de quatre litres (trempage)
- un malaxeur
- bassine de (dimensions)
- une balance
- une grosse cuillère
- un tamis (voir lannexe pour la méthode de
fabrication) - deux plaques
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3 Fabrication de la pâte
- Manipulations communes aux cinq sortes de papier
- 1) PRÉPARATION DE LA PÂTE
- Déchirer les différentes sortes de papier en
petits carrés denviron 2 cm. Mélanger de façon à
obtenir une répartition égale des différentes
sortes de papier. - Peser exactement environ 300g du mélange de
papier. Le mettre à tremper dans la bassine dans
3 litres deau chaude durant 6 heures. - Égoutter le mélange. Malaxer léquivalent de 35
petits carrés à la fois dans 250 ml deau chaude
durant 45 secondes. Passer ainsi tout le mélange
au malaxeur. Rajouter de leau chaude de façon à
obtenir un total de 8 L de pâte. - Transvider immédiatement dans la bassine de 18L
(45cm x 30cm x 12cm) tout en remuant
continuellement pour éviter quun dépôt de fibres
ne saccumule au fond. - Pour la suite, se référer aux différentes
méthodes relatives à chaque sorte de papier qui
sont expliquées plus bas.
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4 Manipulations spécifiques
- Suite des manipulations pour le papier écologique
- Se référer à la fin des manipulations communes
aux cinq sortes de papier pour la suite. - Suite des manipulations pour le papier désencré
- Ajouter la solution de silicate de sodium à la
mixture en brassant pour bien mélanger. Attendre
le gonflement des fibres, soit environ 48 heures. - Effectuer la filtration sous vide avec le papier
filtre de 10 mm en sassurant de bien rincer la
pâte en ajoutant 1,5L deau au résidu. Recueillir
celui-ci. - Le laver en utilisant le savon biodégradable.
Rincer à laide dune passoire avec 2L deau. - Effectuer la filtration sous vide avec le papier
filtre de 150 mm. Recueillir le filtrat, qui est
constitué des fibres de papier. - Remettre la pâte en suspension dans leau selon
les proportions initiales (un total de 8 L de
pâte doit être obtenu, ajouter des quantités
deau en conséquence). - Se référer à la fin des manipulations communes
aux cinq sortes de papier pour la suite. - Suite des manipulations pour le papier blanchi à
lhypochlorite de sodium - Ajouter la solution dacide chlorhydrique à la
mixture en brassant pour bien mélanger. Laisser
agir quelques minutes avant dajouter la solution
dhypochlorite de sodium. Laisser agir cette
dernière durant quatre ou cinq jours. - Effectuer la filtration sous vide en sassurant,
encore une fois, de rincer le résidu avec 1,5 L
deau. Recueillir celui-ci. - Le laver en utilisant le savon biodégradable.
Rincer à laide dune passoire avec 2L deau. - Remettre le résidu en suspension dans les
solutions dacide chlorhydrique et dhypochlorite
de sodium. Laisser agir 2 heures avant de refaire
une filtration sous vide en rinçant très bien
pour bien laver les produits chimiques du papier,
en ajoutant 1,5L deau au résidu. - Laver à nouveau le résidu en utilisant le savon
biodégradable. Rincer avec 2L deau. - Remettre la pâte en suspension dans leau selon
les proportions initiales (un total de 8 L de
pâte doit être obtenu, ajouter des quantités
deau en conséquence).
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5 Fabrication des feuilles
- 2) FABRICATION DES FEUILLES
- Ajouter à la pâte la solution damidon et bien
remuer. - Mettre la pâte sur le tamis de la manière
suivante plonger rapidement le tamis à la
verticale à lextrémité la plus éloignée de soi.
Le ramener vers soi tout en remettant le tamis à
lhorizontale et ce, en dessous de la pâte.
Sortir le tamis contenant la pâte et laisser
égoutter lexcédent deau. - Transférer cette feuille de papier de la manière
suivante déposer le feutre directement sur la
feuille formée. Ajouter la plaque sur le feutre
et retourner rapidement en tenant fermement la
plaque et le tamis ensemble. Tapoter doucement
sur le tamis si la feuille ne tombe pas
delle-même. Recommencer en superposant feutre et
papier et mettre lautre plaque sur le dessus.
Presser ce montage en ajoutant du poids réparti
également sur la plaque, par exemple des
dictionnaires ou des béchers remplis de pâte. - Faire sécher pour commencer au four conventionnel
durant quelques heures à 75C, jusquà ce que les
feuilles ne soient plus quhumides. Séparer
celles-ci et terminer le gros du séchage au
séchoir à cheveux en plaçant la feuille sur le
tamis par exemple. Laisser à lair libre pour
enlever le reste dhumidité.
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6 TABLEAU du rendement
Types de papiers 100 écologique Blanchi à lhypochlorite de sodium Blanchi au peroxyde dhydrogène Désencré Désencré et blanchi au peroxyde dhydrogène
Rendement () 72,40 67,18 68,49 66,89 62,52
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7 Tableau de la consommation d'eau et de produits
chimiques
Types de papiers Quantités de produits Papier 100 écologique Blanchi à lhypochlorite de sodium Blanchi au peroxyde dhydrogène Désencré Désencré et blanchi au peroxyde dhydrogène
Acide chlorhydrique (15) (mL) - 50
Hypochlorite de sodium (5,25) (mL) 1500
Peroxyde dhydrogène (17) (mL) 1500 1500
Silicate de soude (28) (mL) 400 400
Amidon (5) (mL) 13,25 13,25 13,25 13,25 13,25
Consommation deau pour cinq feuilles (L) 11 18 18 14,5 21,5
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8 Comparaison de la blancheur des papiers
- De gauche à droite
- Papier 100 écologique
- Papier désencré
- Papier blanchi au peroxyde dhydrogène
- Papier blanchi à leau de Javel
- Papier désencré et blanchi au peroxyde
dhydrogène
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9 Explication des résultats 1
- Résultats qualitatifs
- Tout dabord le papier 100 écologique, comme son
nom lindique, est celui dont limpact néfaste
sur lenvironnement est le plus minime. En effet,
le seul point négatif de la méthode de
fabrication de ce papier est la grande quantité
deau quil utilise. Pour seulement 217,20 g,
soit léquivalent de 5 feuilles de papier 100
écologique nous avons utilisé au minimum 11
litres deau. Cette quantité considérable est
tout de même 4 fois inférieure à celle du papier
fait à partir de fibres cellulosiques
non-recyclées puisque le papier 100 écologique
ne requiert aucune transformation du bois en
fibres. Cest effectivement cette étape dans la
fabrication du papier classique qui consomme la
plus grande quantité deau. - Pour ce qui a trait à la blancheur, le papier
100 écologique est beaucoup plus foncé quune
feuille de papier conventionnel non-recyclée.
Ceci est dû au fait quil na subi aucun
traitement. Ainsi sa couleur gris brunâtre
provient des encres contenues dans les papiers
utilisés pour sa fabrication. Nous avons choisi
de ne pas blanchir ce papier afin dobtenir un
papier le plus écologique possible puisque toutes
les techniques de blanchiment sont nocives pour
lenvironnement. Or la très grande majorité des
papiers, toutes catégories confondues, sont
blanchis. Cest pourquoi notre papier 100
écologique ne pourra jamais être dune couleur
similaire au papier conventionnel. - Pour sa part, le papier désencré a nécessité
lusage de 400 mL de silicate de soude à 28.
Cette solution est rejeté avec leau de rinçage
et se retrouve donc directement dans les plans
deau. Sachant que ce produit est
particulièrement nocif pour la faune aquatique,
cest là un point négatif à ce type de papier. De
plus, le papier non recyclé ne nécessite aucune
étape de désencrage puisque les fibres
cellulosiques du bois sont vierges. Nous pouvons
donc affirmer quà ce niveau, le papier recyclé
est plus néfaste pour lenvironnement. La
consommation en eau entre aussi en
considération pour produire 200,7g de papier
désencré, soit léquivalent de cinq feuilles, il
faut au moins 14,5 litres deau en plus de celle
utilisée pour effectuer la filtration sous vide.
Le papier désencré est dune couleur dun gris
brun foncé et nous notons la présence de taches
brunâtres. Nous pouvons affirmer que laction du
silicate de soude a été obtenue laffinité
entre lencre et les fibres de papier a été
rompue. Cest en fait létape de lélimination
des particules dencre qui a échouée. Ces
particules sont donc restées en suspension dans
la pâte et sy sont mélangées. Cest ce qui
explique la présence de telles parcelles à peine
visibles à lœil nu dans le papier et qui lui
donne cette teinte foncée. Il est important de
noter que nos papiers montrent deux types damas
dencre. Les plus petites particules dencres
sont celles qui étaient présentes sur les papiers
dorigine, et qui, lors du malaxage ont été
déchiquetés puis répartis dans la pâte. Elles
sont facilement perceptibles sur tous nos papiers
de par leur petites tailles et leurs couleurs
variées( ceci selon les papiers utilisés au
départ). Les autres particules dencres résulte
du désencrage. Elles figurent donc uniquement sur
les papiers désencrés. Elles résultent de léchec
de notre technique de désencrage lencre ayant
été détaché des fibres dorigines, celle-ci na
pas été correctement éliminé. Les particules
dencres se sont plutôt agglomérer entre elles
pour former des amas brunâtres visibles à lœil
nu. - Théoriquement, le papier désencré aurait dû être
dune couleur plus uniforme et ne présenter
aucune forme de résidus dencre.
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10 Explication des résultats 2
- Le papier blanchi à lhypochlorite de sodium est
définitivement nocif pour lenvironnement. En
effet, lorsque le chlore contenu dans cette
substance est rejeté avec les eaux de lavage dans
la nature il entre en contact avec des matières
organiques. Il forme des organochlorés qui, à
long terme, ont différentes répercussions sur les
écosystèmes. En industrie, cette méthode de
blanchiment est la plus utilisée. La consommation
deau relative à la production du papier blanchi
à lhypochlorite de sodium est de 18 litres sans
compter leau nécessaire aux différentes
filtrations sous vide pour fabriquer 201,5g de
papier, léquivalent de cinq feuilles. Puisque le
papier est traité deux fois à lhypochlorite de
sodium et que laction de ce produit est très
violente, nous devons donc le rincer après chaque
traitement. Cette grande consommation deau est
une autre faille à cette méthode de fabrication. - Bien que la production de ce type de papier soit
très nocive pour lenvironnement, la couleur du
papier blanchi à lhypochlorite de sodium se
rapproche significativement de la couleur du
papier classique. Cependant, la couleur pâle de
ce papier amplifie le contraste avec les
particules dencre restantes. Nous observons donc
plusieurs petits points dencre de différentes
couleurs qui sont issus des papiers dorigine
formant la pâte. Suite au malaxage, les fibres se
sont entremêlées entraînant avec elles les
particules dencre. Il est important de
mentionner que le blanchiment nagit pas sur
lencre mais seulement sur les fibres
cellulosiques. Toutefois, il faut noter que ces
particules dencre sont présentes dans tous nos
papiers, ce nest que la pâleur de ce papier qui
les fait ressortir (elles nauraient
théoriquement pas dû apparaître dans les papiers
désencrés). - La technique de blanchiment au peroxyde
dhydrogène est beaucoup moins néfaste pour
lenvironnement que la technique de blanchiment à
lhypochlorite de sodium. Cela sexplique par le
fait que le peroxyde dhydrogène se dégrade
facilement. Malgré ceci, il reste néfaste pour
lenvironnement. Tout comme lhypochlorite de
sodium le peroxyde dhydrogène est rejeté avec
les eaux de lavages dans les plans deau, où il a
un impact néfaste sur les écosystèmes marins. Sa
consommation deau est équivalente à celle
utilisée pour la méthode de blanchiment à
lhypochlorite de sodium, soit une quantité deau
denviron 18 L pour une production de 205,46 g de
papier. - La couleur de ce papier est beige pâle. Tout
comme lautre papier blanchi, on distingue
clairement les petites particules dencres des
papiers dorigines. Bien que le peroxyde
dhydrogène soit moins polluant que
lhypochlorite de sodium, selon notre expérience,
son action blanchissante est beaucoup moins
efficace.
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11 Explication des résultats 3
- Le papier désencré et blanchi au peroxyde
dhydrogène est issu de la méthode de fabrication
qui rejoint le plus la méthode de fabrication
industrielle du papier recyclé. Cette méthode est
la combinaison des méthodes de désencrage et de
blanchiment au peroxyde dhydrogène. Son impact
sur lenvironnement est donc doublement nocif
puisquil rejette les deux produits chimiques
associés aux techniques de désencrage et de
blanchiment. Cette union des deux méthodes
impliquent également une consommation deau plus
élevée, soit de 21,5 L deau 187,6 g de papier.
De plus, cette valeur ne contient pas les
quantités deau requises pour les nombreuses
filtrations sous vide. - La couleur de ce papier est beige foncé.
Théoriquement, ce papier aurait du être celui se
rapprochant le plus de la couleur du papier
classique non-recyclé. Cependant, suite à léchec
de la technique du désencrage, la pâte, avant le
traitement de blanchiment, était déjà dune
couleur foncée. Laction blanchissante du
peroxyde dhydrogène est donc moins visible que
celle du papier non-désencré blanchi au peroxyde
dhydrogène, puisquici, la pâte était
initialement dune teinte plus foncée. Tout comme
pour le papier uniquement désencré, le papier
blanchi et désencré montre également des amas de
particules dencres. Cependant, elles sont moins
visibles parce que le peroxyde dhydrogène a
exercé son action blanchissante sur celle-ci.
Cependant, les petites particules dencres
résultant du malaxage (particules multicolores)
sont restés intacts puisque le blanchiment nagit
pas sur celles-ci. - La qualité générale de nos papiers recyclés
diffère grandement des qualités du papier
classique non-recyclé. En effet, par des tests de
qualités, nous nous sommes basés sur des critères
précis afin de comparer ces deux types de papier.
Tout dabord, nous avons constaté que nos papiers
recyclés ont une texture beaucoup plus rugueuse
que celle du papier conventionnel. Ceci est
attribuable à la mauvaise répartition des fibres
lors du tamisage. Premièrement, la pâte récupérée
par le tamis était plus dense au centre du tamis
quaux extrémités de celui-ci ce qui entraînait
une agglomération de fibres au milieu de la
feuille. Deuxièmement, le laps de temps écoulé
entre la fabrication de la première et la
dernière feuille a causé la précipitation des
fibres au fond de la bassine. Nous attribuons
également la texture rugueuse de notre papier à
notre technique de presse. En effet, la pression
effectuée par les béchers remplis de pâte était
inégale. De plus, les nombreuses épaisseurs de
feutre ont également réduit luniformité du poids
de la presse. Nous navons pas mis cette presse
dans le four lors du séchage ce qui a causé un
gondolement des feuilles de papier. - Ensuite, la présence de filaments de fibres lors
de leffacement et de la déchirure des papiers
est en partie causée par le fait que les fibres
soient courtes. En effet, le malaxage des fibres
a réduit leur taille. Puisque que se sont les
longues fibres qui maintienne la cohésion entre
les fibres de papier, la réduction de leur
longueur a pour effet de les rendre facilement
détachables. Cest pourquoi, lors de
leffacement, la simple friction dune gomme à
effacer sur le papier arrache les fibres de
celui-ci. De plus, labsence de létape de triage
des fibres fait en sorte que celles-ci
sorganisent aléatoirement. Ceci diminue
également la cohésion entre les fibres. Ainsi,
lorsquon déchire le papier, la disposition
désordonnée des fibres empêche la déchirure
dêtre droite puisquelle suit la disposition des
fibres. Nous observons donc la présence de
filaments de fibres. - Notre papier recyclé est également nettement plus
résistant que le papier conventionnel. Il est
donc moins malléable que celui-ci. Dune part, la
résistance de nos papiers est principalement
causée par la présence de fibres de cartons qui
composent 20 de notre pâte à papier recyclé. Le
procédé industriel de fabrication de papier
recyclé utilise toujours la même sorte de papier
dans sa pâte que la sorte de papier quils
veulent fabriquer. Du carton nentrerait donc
jamais dans la composition dune pâte à papier
destiné à faire du papier dimpression. Dautre
part, nos papiers sont beaucoup plus épais que la
feuille de papier dimpression non recyclée sur
laquelle nous nous sommes basés pour effectuer
nos tests de qualités. La malléabilité dun
papier très épais est donc nécessairement plus
faible que celle dun papier mince. - Labsorption de nos papiers recyclés est
comparable à celle dun papier non recyclé. En
effet, lajout damidon est le seul facteur
dinfluence de labsorbance dun papier autant
recyclé que conventionnel. Ainsi, ce ne peut être
que la quantité damidon ajoutée à notre pâte qui
a influencé ce facteur.
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12 Explication des résultats 4
- Résultats quantitatifs
- Premièrement, nous nous attendions à un rendement
inférieur à celui des industries puisque nous ne
disposons pas des mêmes installations et nos
instruments sont beaucoup moins efficaces que les
leurs. Toutefois, nous remarquons que le
rendement du papier 100 recyclé est le plus
significatif puisquil sapproche le plus du
rendement théorique attendu, soit de 80 à 85 .
Il est fort évident quil occupe la première
position en ce qui a trait au classement des
meilleurs rendements puisquil est également
celui ayant subit le moins de manipulations. Il
na pas subit ni de filtration sous vide ni de
lavage avec du savon. Les pertes sont donc
beaucoup moins importantes que celles des autres
techniques utilisées. Le papier 100 recyclé
est immédiatement suivit par les méthodes de
blanchiment au peroxyde dhydrogène et à
lhypochlorite de sodium. En effet, ces méthodes
apparaissent en seconde position puisquelles ne
subissent que deux lavages et aucune filtration
sous vide. Ces deux manipulations sont des
sources de pertes considérables mais elles le
sont beaucoup moins que les méthodes suivantes.
Pour ce qui est de la méthode de désencrage au
silicate de soude, elle est lune des plus
néfaste et lune des moins efficaces.
Effectivement, elle doit subir au total trois
étapes avant dobtenir la pâte désirée. Nous
avons du faire deux filtrations sous vide de même
quun lavage. Ces trois manipulations ont
grandement contribuées à augmenter les pertes, et
ainsi, faire diminuer le rendement. Toutefois,
cette technique ne savère pas être la moins
efficace. Incontestablement, il en revient à la
technique de production du papier désencré au
silicate de soude et blanchi au peroxyde
dhydrogène. Cette méthode est sans aucun doute
la moins rentable et la moins écologique. Elle
nécessite un total de quatre manipulations dont
deux filtrations sous vide de même que deux
lavages avec du savon. Nous savons à cette étape
que ces manipulations nécessitent énormément
deau et contribuent davantage aux pertes.
Cest avec cette méthode que nous avons obtenu un
rendement séloignant le plus de la valeur
attendue. - Jugement sur la précision
- La méthode de tamisage, cest-à-dire celle de
plonger le tamis dans une bassine remplie de pâte
et de le ressortir de manière à récupérer une
quantité inconnue de pâte pour la fabrication
dune feuille, ne permet pas davoir des feuilles
de même épaisseur. En effet, lorsque la pâte est
tamisée puis égouttée, leau quelle comporte est
récupérée par la bassine contenant la pâte,
augmentant la dilution de celle-ci. Cela
influence la répartition des fibres comme
lépaisseur de chaque feuille de papier ne
permettant pas détudier des variables telle que
la rugosité. Il sagit là du principal facteur
dimprécision de lexpérience effectuée. La
presse constitue également un facteur
dimprécision. Puisquelle exerce une pression
inégale sur la pâte et quelle na pas été
utilisée lors du séchage des feuilles dans le
four, elle aurait pu biaiser nos résultats en ce
qui a trait à la rugosité. De plus, la
consommation deau ayant été un aspect important
de notre expérience manque de précision puisque
les béchers de 4L employé arrêtent leur gradation
à 3,5L, ce qui implique quen remplissant le
bécher il est possible de légèrement dépasser 4L
comme il est possible de ne pas latteindre.
Leau consommée pour la filtration sous vide
nayant pas été quantifiée contribue également à
cette imprécision sur la consommation deau.
Pour ce qui est de la qualité des fibres
employées, elle demeure incertaine puisque nous
ne connaissons pas le stade de recyclage auquel
les fibres provenant du papier journal et du
carton 100 recyclé sont rendues. Nous ne savons
donc pas si les fibres ont déjà été recyclées
huit fois, ce qui affecterait la qualité du
papier recyclé obtenue.
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13 Le cycle du recyclage
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14 Conseils pratiques
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