Title: Bilan et perspectives des activits de recherche scientifique
1Bilan et perspectivesdes activités de recherche
scientifique
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIREMinistère de lEnseignement Supérieur
et de la Recherche ScientifiqueServices de la
Ministre Déléguée chargée de la Recherche
Scientifique
Février 2007
2INTRODUCTION
- La période antérieure à la loi n98-11 du 22
août 1998 portant loi dorientation et de
programme à projection quinquennale sur la
recherche scientifique et le développement
technologique, se caractérisait par - Lillisibilité du système de rechercheÂ
- Linstabilité institutionnelle et
organisationnelle - Linadéquation des programmes de recherche avec
les objectifs du développement économique et
social.
3INTRODUCTION
- Afin de remédier à la discontinuité qui a
caractérisé la perception et le rôle de la
recherche dans notre pays, ainsi que les actions
engagées par les institutions qui se sont succédé
à la tête de la recherche, la loi n 98-11
relative à la recherche scientifique et au
développement technologique a prévu la
construction dun édifice institutionnel de
recherche à même de garantir la stabilité des
institutions, la pérennité des missions, la
cohérence des objectifs ainsi que la mobilisation
des compétences humaines et des moyens matériels
et financiers.
4INTRODUCTION
- La présente communication restitue les
principales dispositions de la loi 98-11 et
létat de leur mise en uvre, en termes - Dorganisation et dédifice institutionnelÂ
- De programmationÂ
- De financementÂ
- DévaluationÂ
- De valorisationÂ
- De ressources humaines.
5I. Organisation et édifice institutionnel
- I.1. Dispositions de la loi 98-11 du 22 août
1998 - Pour assurer la pérennité de lactivité de
recherche scientifique dans un cadre
institutionnel stable, la cohérence des objectifs
et enfin la mobilisation des ressources humaines,
la loi a défini un système institutionnel
composé - Du Conseil National de la Recherche Scientifique
et Technique (CNRST), présidé par le Chef du
Gouvernement, chargé darrêter les grandes
orientations de la politique nationale de la
recherche scientifique, de coordonner et
dévaluer sa mise en uvre. - De lOrgane National Directeur Permanent, chargé
de la mise en uvre de la politique nationale,
dans un cadre collégial et intersectoriel, et
dassurer le secrétariat du C.N.R.S.T. et des
commissions intersectorielles.
6I. Organisation et édifice institutionnel
- Des commissions intersectorielles, chargées de la
programmation, de la coordination, de la
promotion et de lévaluation des activités de
recherche. - Des comités sectoriels, créés auprès de chaque
département ministériel concerné par lactivité
de recherche, chargés dassurer la promotion, la
coordination et lévaluation des activités de
recherche au niveau sectoriel. - Des organes dintermédiation, en la forme
dagences nationales chargées de la promotion et
de la coordination de la mise en uvre des
programmes nationaux de recherche. - Des établissements et structures dexécution des
programmes nationaux de recherche comprenant
létablissement public à caractère scientifique
et technologique, lunité et le laboratoire de
recherche.
7I. Organisation et édifice institutionnel
- I.2. Etat de mise en oeuvre
- Mise en place de vingt et un (21) comités
sectoriels permanents - Création de six cent trente neuf (639)
laboratoires de recherche répartis sur huit
grands domaines de recherche - Application du statut de létablissement public Ã
caractère scientifique et technologique (EPST) Ã
dix huit (18) centres de recherche tous secteurs
confondus - Installation de huit (08) commissions
intersectorielles par grands domaines de
recherche "Agriculture et Ressources En Eau",
"Matières Premières et Energie", "Technologies",
"Education, Culture et Communication", "Droit,
Economie et Société", "Habitat, Construction,
Urbanisme, Aménagement du Territoire et
Environnement", "Sciences Fondamentales" et
"Santé".
8I. Organisation et édifice institutionnel
- I.3. Remarques
- Le CNRST n'a tenu qu'une seule session suite à sa
création en 1992. De ce fait, les recommandations
issues de cette session nont pas été toutes
suivies deffet, notamment celles concernant la
mise en place de services pour lutilisation en
commun des équipements lourds, la création dun
fonds de valorisation adossé à lANVREDET et
lactualisation des missions des centres de
recherche. - La non mise en place de l'organe national
directeur permanent en raison de lanachronisme
entre ses missions, qui appellent des
prérogatives de puissance publique, et son statut
en tant qu'établissement public sous tutelle
(article 14 de la loi n98-11). Ceci na pas
permis dassurer la coordination, la cohérence,
le suivi et lévaluation rigoureuse des activités
de recherche devant servir de base Ã
lélaboration dune nouvelle loi sur la
recherche.
9I. Organisation et édifice institutionnel
- I.3. Remarques (suite)
- Les Commissions intersectorielles ne se sont pas
réunies de manière régulière, le mandat de leurs
membres arrivé à terme en fin 2003 na pas été
renouvelé. En labsence de lONDP chargé
dassurer leur secrétariat, elles nont pu
bénéficier de lappui nécessaire à même de
garantir leur bon fonctionnement et dassurer la
transition vers la nouvelle programmation. - Lérection des centres de recherche en EPST a
obéi beaucoup plus à une logique de mise en
conformité juridique quaux exigences
scientifiques (en termes dadaptation des
missions, du nombre de chercheurs, du caractère
prioritaire, de lampleur et de la permanence du
programme de recherche).
10I. Organisation et édifice institutionnel
- I.4. Propositions
- Redynamisation du CNRST avec mise à jour du
dispositif fixant sa composition. - Renouveler les mandats des membres des
commissions intersectorielles et renforcer leurs
prérogatives. - Revoir les missions de chaque centre de recherche
en fonction des programmes nationaux prioritaires
de recherche et mettre en place un plan de
développement des ressources humaines.
11I. Organisation et édifice institutionnel
- I.4. Propositions (suite)
- Consacrer la notion de service commun abritant
des équipements lourds et doté de personnels
spécialisés pour une utilisation commune par les
chercheurs, quelque soit lentité de recherche
dont ils relèvent. Dans le domaine de la santé,
laccès à ce service profitera aussi bien aux
chercheurs pour les explorations pointues dans le
cadre de leurs activités, quaux praticiens dans
le cadre de leurs activités de soins, pour en
améliorer la qualité conformément aux
recommandations du rapport du Conseil
scientifique de lANDRS.
12II. Programmation
II.1. Dispositions de la loi 98-11 du 22 août
1998 La loi inscrit la programmation
nationale des activités de recherche scientifique
et de développement technologique dans le cadre
de la mise en uvre de la stratégie nationale de
développement global. Cest ainsi que les
objectifs de développement socio-économique ont
été traduits en objectifs scientifiques organisés
en trente (30) programmes nationaux de
recherche (PNR) sur la base dune programmation
du haut vers le bas.
13II. Programmation
- II.2. Etat de mise en oeuvre
- Sur les trente (30) programmes nationaux de
recherche prévus par la loi, vingt-sept (27) ont
été élaborés et ont fait l'objet de quatre (04)
avis d'appels à propositions de projets de
recherche, lancés entre 1997 et 2002, ayant
abouti à la soumission de 2368 projets dont 1613
ont été sélectionnés et 1168 exécutés. - Le taux de couverture connaît de grandes
variations dun programme à un autre, soit de 0,5
à 68, les programmes nationaux de recherche
nayant pas bénéficié tous le même nombre davis
dappel à proposition de projets (soit de 1 à 4)
dune part et nayant pas connu le même nombre de
projets. A titre dexemple, nous citerons le PNR
Santé qui a fait lobjet de 469 projets suite Ã
04 avis dappel et le PNR Technologies de
lInformation et de lInformatisation qui a
abouti à 63 projets suite à 03 avis dappel.
14II. Programmation
II.2. Etat de mise en uvre (suite)
- Trois (03) programmes n'ont pas été élaborés. Il
s'agit des "Technologies industrielles", de la
"Culture et Communication" et de la
"Linguistique". - Les projets retenus ont été domiciliés auprès de
quinze (15) organismes pilotes relevant de
différents départements ministériels
enseignement supérieur et recherche scientifique,
éducation nationale, Moudjahidine, agriculture,
culture et communication, intérieur et
collectivités locales.
15Programmes nationaux de recherche dont le taux
est compris entre 60 et 100
16Programmes nationaux de recherche dont le taux
est compris entre 30 et 60
17PNR dont le taux de couverture est compris entre
25 et 15
18PNR dont le taux de couvertureest égal ou
inférieur a 10
19Programmes Nationaux de Rechercheélabores mais
non exécutes
N.B. Lécart entre le nombre des avis dappel Ã
proposition de projets de recherche sexplique
dune part , par le rythme délaboration des PNR,
et par la fréquence du lancement des AAPP dautre
part.
20II. Programmation
- II.3. Remarques
- En labsence dune stratégie définie par le
CNRST, la programmation sest faite de bas en
haut. - Objectifs des PNR trop généraux et interférences
entre certains thèmes de recherche. - Absence dajustement et de mise en cohérence des
programmes nationaux de recherche (en termes de
thématiques) avec les préoccupations et les
besoins du développement socio-économique, du
fait que - le CNRST nait pas fonctionné
- les Commissions Intersectorielles (CIS) naient
pas bénéficiés du soutien logistique de lorgane
chargé dassurer leur secrétariat et la pérennité
de leur mission.
21II. Programmation
- II.3. Remarques (suite)
- Difficulté de recentrer les projets de recherche
autour des PNR tels que conçus dans lesprit de
la loi, selon lequel, la recherche devait être
basée prioritairement sur les objectifs
socioéconomiques définis dans les plans nationaux
de développement. Or, on assiste à la
persistance, parallèlement aux PNR, de trois
autres types de projets (3331 projets de
recherche universitaire, 120 projets de
coopération et 625 projets propres aux
établissements, exécutés durant la période
quinquennale) qui continuent à obéir, chacun, Ã
des procédures propres en matière de
programmation, de financement et dévaluation. - Au total, le nombre de projets exécutés ou en
cours dexécution sélève à 5244, tous types
confondus.
22II. Programmation
Répartition des projets par types, tous
programmes confondus 5244 Période 1998-2004
23II. Programmation
- II.3. Remarques
- Le résultat de cette situation est que moins du
tiers des projets engagés (2000 sur 7000)
sinscrivent dans les PNR tels que prévus par la
loi et sont susceptibles dêtre évalués selon les
principes énoncés par celle-ci. - Doù la difficulté de procéder à lélaboration
dun bilan exhaustif et prospectif de lensemble
de lactivité de recherche, tous types de projets
confondus, en vue dune nouvelle programmation
fondée sur nos besoins de développement
socioéconomique et nos capacités scientifiques
nationales au plan humain et matériel. - Il convient de signaler dans ce cadre que les
différents plans nationaux de développement (plan
de soutien à la croissance économique, plan de
développement des hauts plateaux et plan de
développement des régions du sud) qui couvrent un
ensemble dobjectifs socioéconomiques, nont pas
prévu de dotations au profit de la recherche
scientifique.
24II. Programmation
- II.3. Remarques (suite)
- Eclatement des systèmes dévaluation scientifique
(commission nationale dévaluation des projets de
recherche universitaire, conseils scientifiques
détablissements universitaires et de recherche,
comités sectoriels permanents, comité mixte
dévaluation des projets de coopération). Seuls
les projets PNR ont été soumis à lévaluation par
les commissions intersectorielles et donc à la
transparence par le biais des appels Ã
propositions et à lévaluation intersectorielle.
25II. Programmation
- II.4. Propositions
- Procéder à la mise à jour des programmes
nationaux de recherche et à lélaboration des
programmes non élaborés, sur la base des
orientations du CNRST, en impliquant les comités
sectoriels permanents concernés ainsi que les
Commissions intersectorielles (CIS) dont la
mission serait de procéder à lévaluation
prospective des projets exécutés et à leur
valorisation. - Recentrer la programmation autour dobjectifs
mesurables de recherche jugés prioritaires et
procéder au redimensionnement des programmes
nationaux de recherche en termes de consistance
en projets et affiner les thématiques. Pour cela,
il suffit de reprendre le bilan de chaque PNR et
de le faire expertiser par les CIS.
26II. Programmation
- II.4. Propositions (suite)
- Procéder à la réorganisation des activités de
recherche au titre des domaines de haute
technologie (technologie spatiale, biotechnologie
et les nouvelles technologies de linformation et
de la communication) ainsi que les programmes
prioritaires dégagés par le plan de soutien à la
relance économique (agriculture et alimentation,
ressources hydriques, valorisation des matières
premières, énergie et techniques nucléaires,
éducation et formation, hydrocarbures, santé,
sciences fondamentales, technologies
industrielles, télécommunications, sciences
sociales et humaines, développement des zones
arides) dans le cadre de réseaux thématiques de
recherche, en fonction des équipements à utiliser
en commun et de leur localisation, tel que
recommandé par le conseil national de la
recherche scientifique et technique lors de sa
première session en vue  dune utilisation
rationnelle des équipements lourds . Les assises
de la recherche en 1992 ont par ailleurs dégagé
les domaines prioritaires qui restent toujours
dactualité.
27II. Programmation
- II.4. Propositions (suite)
- Dissocier la recherche universitaire qui
contribue à la formation par la recherche, de la
recherche développement qui doit saccompagner
dun plan de développement des ressources
humaines. - Renforcer et soutenir la recherche fondamentale
au sein des entités dexécution de la recherche,
en définir les priorités et la soumettre à une
expertise externe. - Renforcer les mécanismes, formes et outils de
valorisation des résultats de la recherche. Pour
rappel, le conseil national de la recherche
scientifique et technique avait recommandé, lors
de sa première session de 1992, la création dun
fonds de valorisation des résultats de la
recherche.
28III. Financement
- III.1. Dispositions de la loi 98-11 du 22 août
1998 - La loi a prévu un financement des activités de
recherche scientifique à hauteur de 1 du PIB, Ã
partir de lannée 2000 (article 21). - La loi a consacré le principe de lunicité du
budget national de la recherche (articles 5 et
25). - Ce budget regroupeÂ
- Lensemble des crédits de fonctionnement et
déquipement alloués aux entités de recherche
relevant des différents départements
ministériels - Lensemble des crédits destinés au financement
des programmes nationaux de recherche.
29III. Financement
- La loi a consacré le principe de lannualité du
budget de la recherche, fixé par les lois de
finances. - La loi a prévu pour la période 1999/2002 un
montant global de cent trente trois milliards
cent soixante et un millions de dinars
(133.161.000.000 D.A.) toutes sources confondues,
réparti comme suit - Financement des programmes nationaux de recherche
à concurrence de onze milliards huit cent trente
trois millions de dinars (11.833.000.000 D.A)
soit un taux de 9 - Renforcement de l'environnement de recherche Ã
concurrence de quarante et un milliards six cent
vingt millions de dinars (41.620.000.000 D.A)
soit un taux de 31 - Infrastructures et équipements à concurrence de
soixante dix neuf milliards de dinars
(79.000.000.000 D.A) soit un taux de 60.
30III. Financement
- III.2. Etat de mise en uvre
- Pour la période 1996-2005, le montant des crédits
alloués dans le cadre du Fonds national de
recherche scientifique (FNRSDT) sélève à vingt
huit milliards sept cent soixante dix huit
millions six cent un mille sept cent quatorze
dinars (28.778.601.714,00 DA). - Le montant global des crédits engagés au titre du
FNRSDT sélève à vingt six milliards cinq cent
quarante six millions quarante cinq mille deux
cent douze dinars (26.546.045.212,00Â DA),
répartis comme suit - Crédits de fonctionnement 9.633.090.900,00 DA
- Crédits déquipements 14.424.798.156,00 DA
- Mise en uvre des PNRÂ 2.488.156.156,00 DA
- Avances pour acquisition douvrages et
documentation scientifique.
31III. Financement
- III.2. Etat de mise en uvre (suite)
- Il convient de signaler que la part du P.I.B.
consacrée à la recherche scientifique
(0,23-0,30) reste faible par rapport à dautres
pays (en moyenne 2,5-3) - Au titre du Plan de Soutien à la Relance
Economique, un montant de 12,4 milliards de DA a
été alloué, dont 7,42 milliards DA pour le MESRS
32III. Financement
III.3. Remarques Le FNRST, considéré source
dappoint lors de sa création, est devenu la
source principale du financement des activités de
recherche
33III. Financement
- III.3. Remarques (suite)
- Laugmentation observée dans les budgets de
fonctionnement, Ã partir de 2002, correspond Ã
laugmentation des primes de recherche allouées
aux enseignants-chercheurs (montant X 4).
Laugmentation du volume alloué au budget de
lenvironnement de la recherche à partir de cette
date, a bénéficié à la recherche universitaire
(CNEPRU) et non aux PNR - Absence dun financement basé sur le concept du
budget national de la recherche scientifique,
remplacé par un financement par structure
générant des difficultés en terme délaboration
du bilan financier, tel que stipulé dans
larticle 35 de la loi et rappelé par le
ministère des finances, conformément à la
réglementation relative au fonctionnement des
fonds.
34III. Financement
- III.3. Remarques (suite)
- Difficulté de maîtrise de la gestion des crédits
destinés aux activités de recherche en raison
notamment de - La multiplicité des intervenants, les entités
étant sous différentes tutelles - Persistance de quatre types de projets financés
selon des modalités et sources différentes sur
les 5244 projets de recherche tous types
confondus, seulement 1168 ont été inscrits dans
le cadre des PNR et ont donc faient lobjet dun
mode de financement visible.
35III. Financement
- III.3. Remarques (suite)
- Contrairement à lesprit de la loi n98-11, le
financement de la recherche scientifique continue
dobéir à une logique dun financement par
structure. Seul le budget alloué aux salaires et
indemnités peut être maîtrisé - Les budgets alloués aux programmes nationaux de
recherche, eux, ne sont nullement maîtrisés quel
est le montant du budget alloué à la lutte contre
la désertification? (PNR/ aménagement du
territoire et développement des zones arides)
Quel est le montant du budget alloué à la
recherche en santé ? (PNR/santé) Quel est le
montant du budget alloué à la recherche
agronomique ? (PNR/agriculture et alimentation).
Doù la difficulté de présenter un bilan
financier unifié et exhaustif.
36III. Financement
- III.4. Propositions
- Maintenir leffort de lEtat pour le financement
de la recherche - Revenir au principe dun budget national de la
recherche, tel que prévu par la loi - Adopter le principe dun budget programme pour
chaque PNR, conformément à la planification par
objectifs préconisée dans le cadre de la
modernisation du système budgétaire - Diversifier les sources de financement,
(public-privé, secteurs socio-économiques-universi
tés, plusieurs départements ministériels), pour
des programmes prioritaires à objectifs
socio-économiques ciblés, mesurables et
quantifiables dans lobjectif de fédérer les
énergies et mutualiser les fonds. Exemples Les
manuscrits, limmunologie, le réseau de
pharmaco-vigilance, la valorisation des matières
premières, les énergies renouvelables, la
désertification
37IV. Evaluation
- IV.1. Dispositions de la loi 98-11 du 22 août
1998 - Les articles 32 à 35 de la loi définissent les
critères, les organes et les étapes de
lévaluation des activités, des chercheurs, des
entités et des programmes de la recherche, Ã
savoir - Le conseil de laboratoire et les conseils
scientifiques de lunité de recherche, du centre
de recherche, des établissements denseignement
supérieur ainsi que des agences nationales de
développement de la recherche (ANDRS et ANDRU).
38IV. Evaluation
- Le comité sectoriel permanent de recherche
scientifique et de développement technologique
crée auprès de chaque département ministériel. En
outre, Le secteur de lenseignement supérieur de
la recherche scientifique dispose du comité de
programmation et dévaluation de la recherche
scientifique universitaire (CNEPRU) du comité
mixte dévaluation et de prospective (CMEP)
institué dans le cadre de la coopération
algéro-française - Les commissions intersectorielles de
programmation et dévaluation des activités de
recherche - Le Ministre chargé de la recherche présente
chaque année un rapport sur le bilan et les
perspectives au Conseil national de la recherche
scientifique et technique et devant le Parlement.
39IV. Evaluation
- IV.2. Etat de mise en uvre
- Mise en place de lensemble des organes prévusÂ
- Les conseils des laboratoires de recherche.
- Les conseils scientifiques auprès des centres de
recherche érigés en établissements publics Ã
caractère scientifique et technique. - vingt et un (21) comités sectoriels permanents.
- huit (8) commissions intersectorielles.
- Le comité mixte dévaluation et de prospective
(CMEP). - Le comité national dévaluation et de
programmation (CNEPRU). - La commission universitaire nationale (CUN).
- La commission nationale dévaluation des
chercheurs permanents (CNEC).
40IV. Evaluation
- IV.2. Etat de mise en uvre (suite)
- Elaboration de grilles dévaluation des activités
de recherche et de promotion des personnels
chercheurs.
- IV.3. Remarques
- Instabilité des commissions intersectorielles en
raison de lirrégularité de leur fonctionnement
dune part et des difficultés à mobiliser leurs
membres, dautre part. Ce qui na pas permis une
évaluation progressive et prospective - Evaluation administrative des PNR laspect
quantitatif a primé sur laspect qualitatif
41IV. Evaluation
- IV.3. Remarques (suite)
- Absence dun cadre règlementaire intégrant les
règles, les procédures et la sanction
dévaluation - Absence dun cadre règlementaire définissant les
modalités dinterventions et de rémunérations des
experts requis par les organes de la recherche
scientifique - Modalités dévaluation différenciées et absence
de coordination entre les organes dévaluation
des différents types de projets (CMEP, CNEPRU,
PNR, Coopération) - Absence dune instance dévaluation des activités
de recherche, à léchelle nationale.
42IV. Evaluation
Mécanismes dexécution des projets de recherche
43IV. Evaluation
44IV. Evaluation
- IV.4. Propositions
- Création dune instance nationale dévaluation,
indépendante qui aura pour missions de - définir les règles, méthodes, critères et
procédures dévaluation des structures, des
activités et des acteurs de la recherche
scientifique, en fonction du type de recherche
(recherche formation et recherche développement)
- coordonner les actions dévaluation des
différents organes relevant des structures et
établissements de recherche en veillant au
fonctionnement régulier des organes dévaluation
45IV. Evaluation
- IV.4. Propositions (suite)
- émettre des recommandations susceptibles de
réaliser une meilleure adéquation entre les
projets de recherche et les préoccupations
socio-économiques, ainsi quune meilleure
efficience des moyens mobilisés - établir et mettre à jour un fichier dexperts par
domaine de recherche. - Adoption dun texte réglementaire fixant les
conditions dexercice et de rémunération des
experts.
46V. Valorisation
- V.1. Dispositions de la loi 98-11 du 22 août 1998
- La loi a prévu de larges mesures pouvant
favoriser la valorisation des résultats de la
recherche - La création de structures de valorisation au sein
des établissements denseignement et de recherche
y compris les filiales. - La création de centres nationaux de valorisation.
- La mise en place de technopoles dans les domaines
à haute valeur ajoutée.
47V. Valorisation
- V.2. Etat de mise en uvre
- Mise en place de lagence nationale de
valorisation des résultats de la recherche et du
développement technologique (ANVREDET). - Organisation dun forum de la recherche pour le
développement, espace de rencontre des
chercheurs, producteurs de produits et services
de recherche avec les opérateurs économiques,
ayant abouti à lidentification de 277 produits
et services innovants sur 700 projets
sélectionnés. - 190 projets soumis par des chercheurs et
inventeurs libres sont en cours dexpertise. - Au total 469 projets valorisables, dont 57
brevetables, seront accompagnés par lANVREDET en
vue de leur transfert au secteur économique.
48Le FORED'1 en Chiffres Répartition des
produits/services par domaine
49Répartition des Produits et Servicespar Domaines
MAT RE HCU S TIC EDU AAL EMI
50Liste des acronymes
- HCU Habitat, Construction et Urbanisme
- EDU Éducation
- AAL Agriculture et Agroalimentaire
- RE Ressources en Eau
- MAT Matériaux
- TIC Technologie de l'Information et de
Communication - EMI Energie et Mines, Industries
- S Santé
51Le FORED'1 en Chiffres Répartition des P/S par
type dorganisme
52Répartition des produits et servicespar type
dorganisme
26
30
44
53V. Valorisation
- V.2. Etat de mise en uvre
- Lévaluation des centres, unités et laboratoires
de recherche sous tutelle du MESRS a donné les
résultats suivants -
54V. Valorisation
- V.2. Etat de mise en uvre
- En terme de formation par la recherche le bilan
suivant a été enregistré pour la période
1999-2005 -
55V. Valorisation
- V.3. Remarques
- Absence de visibilité des programmes de
recherche-développement en termes dinnovation et
dimpact direct sur lenvironnement économique. - Faiblesse de la demande par les entreprises
économiques en recherche développement et
innovations. - Absence de mécanismes de transfert des résultats
des projets exécutés en vue de leur valorisation. - Non mise en uvre des dispositions relatives à la
création des filiales et à la prise de
participations.
56V. Valorisation
- V.3. Remarques (suite)
- Arrêt du projet de Technopole de Sidi Abdallah et
difficulté à concrétiser celui du Centre National
des Technologies Industrielles prévu à Annaba. - Absence de vision pour la création de technopoles
régionales. Les trois pôles actuellement en cours
de constitution le centre national de recherche
en biotechnologie de Constantine, le centre de
transfert technologique de Sétif et le centre de
technologie industrielle de Annaba, dont la
réalisation des sièges est en voie dachèvement,
ne disposent pas, Ã ce jour, de programmes
scientifiques qui constituent la base essentielle
de ce type détablissements.
57V. Valorisation
- V.4. Propositions
- Impulser le rôle de lANVREDET, développer les
systèmes et méthodes de valorisation et la doter
du fonds de valorisation proposé par le conseil
national de la recherche scientifique et
technique lors de sa première session. - Mettre en place un dispositif législatif et
réglementaire favorisant et stimulant la mise en
valeur, à la fois des idées innovantes et leurs
porteurs afin de les faire aboutir sur le marché.
58V. Valorisation
- V.4. Propositions (suite)
- Déploiement des structures de transfert de
valorisation par la mise en place de plateformes
technologiques de transfert et de dispositifs
dincubation. - Mettre en place des cellules de valorisation au
sein des établissements denseignement supérieur
et des entités de recherche.
59VI. Ressources Humaines
- VI.1. Dispositions de la loi 98-11 du 22 août
1998 - La loi a prévu la mobilisation de 16.000
chercheurs notamment par - Laccroissement du potentiel chercheur à plein
temps pour atteindre le nombre de 4.000
chercheurs - Limplication accrue dans les activités de
recherche des enseignants chercheurs en vue
datteindre le nombre de 12.000Â - Ladoption du statut particulier des personnels
de la recherche - Lencouragement de la mobilité des chercheurs et
des enseignants chercheurs - Lélaboration dun plan de formation des
personnels de la recherche.
60VI. Ressources Humaines
VI.2. Etat de mise en uvre Près de 14.747
chercheurs ont été mobilisés, dont 13.500
enseignants chercheurs et 1247 chercheurs
permanents. Le nombre denseignants chercheurs
mobilisés représente 50 du potentiel disponible.
Un taux de pondération de 0,8 a été appliqué
pour prendre en charge les redondances.
61Répartition, par grade, des enseignants
universitaires
62Répartition des chercheurs permanents, par grade,
tous secteurs confondus
63VI. Ressources Humaines
Répartition des chercheurs permanents par grade/
MESRS 700
64VI. Ressources Humaines
Répartition des chercheurs permanents par
grade/hors MESRS 547
65VI. Ressources Humaines
Répartition des effectifs des chercheurs
permanents par grande spécialité
66VI. Ressources Humaines
Répartition des laboratoires par domaine de
recherche
67VI. Ressources Humaines
- VI.3. Remarques
- Disparité en termes deffectifs chercheurs, soit
86 concentrés dans les établissements
universitaires et 14 seulement dans les centres
de recherche - Insuffisance du nombre de chercheurs de rang
magistral - Disparité en termes de spécialités et de grades,
tel quillustré dans lannexe relative aux
ressources humaines - Faible mobilisation des scientifiques nationaux
résidents à létranger dans les activités
nationales de recherche.
68VI. Ressources Humaines
- VI.4. Propositions
- Adopter un plan global de formation en vue
dassurer le renouvellement de ce potentiel, eu
égard aux pyramides actuelles des grades et des
âges, et son renforcement dans le cadre dune
planification par objectif prioritaire de
recherche. - Encourager la mobilité des chercheurs et des
enseignants chercheurs intra et intersectorielle.
Le principe de mobilité retenu dans le statut de
la fonction publique doit être appliqué lors de
lélaboration des statuts particuliers.
69VI. Ressources Humaines
- VI.4. Propositions (suite)
- Stabiliser et valoriser le potentiel scientifique
humain au moyen dun statut adéquat, valorisant
et attractif du chercheur. - Adopter des mesures permettant la participation
des nationaux établis à létranger aux activités
de recherche, en les intégrant aux réseaux, dans
les plans de formation pour des PNR ciblés et en
renforçant leur participation aux CIS et aux
conseils scientifiques des établissements de
recherche.