Larocontamination fongique en secteur pharmaceutique - PowerPoint PPT Presentation

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Larocontamination fongique en secteur pharmaceutique

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Ann es 60 : ' ma trise des ambiances ' en micro lectronique industrie des salles ... Cn = concentration maximale admissible ; N = classe ISO ; D = taille des ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Larocontamination fongique en secteur pharmaceutique


1
Laérocontamination fongique en secteur
pharmaceutique
  • Patrick BOIRON
  • Laboratoire de Mycologie,
  • Faculté de Pharmacie, Lyon, France

2
Diaporama disponible à
  • http//ispb.univ-lyon1.fr
  • Laboratoires
  • Mycologie
  • Cours de mycologie
  • Cours Master Microbiologie Appliquée à
    lAgro-alimentaire, au Biomédical et à
    lEnvironnement
  • Laérocontamination fongique en secteur
    pharmaceutique - diaporama

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Plan
  • Les zones datmosphère contrôlée
  • Définition
  • Normes et contexte réglementaire
  • Normes ISO 14644 et 14698
  • Autres normes ISO 13408, BPF
  • La maîtrise de la contamination
  • Objectifs
  • Sources et vecteurs
  • Moyens de maîtrise
  • Causes possibles de contamination
  • Actions correctives et / ou préventives
  • Les moisissures environnementales
  • Habitats naturels
  • Effets sur la santé humaine
  • Méthodes détude

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Plan
  • Les zones datmosphère contrôlée
  • Définition
  • Normes et contexte réglementaire
  • Normes ISO 14644 et 14698
  • Autres normes ISO 13408, BPF
  • La maîtrise de la contamination
  • Objectifs
  • Sources et vecteurs
  • Moyens de maîtrise
  • Causes possibles de contamination
  • Actions correctives et / ou préventives
  • Les moisissures environnementales
  • Habitats naturels
  • Effets sur la santé humaine
  • Méthodes détude

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Les zones datmosphère contrôlée
  • Définition

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Définition
  • Années 60  maîtrise des ambiances  en
    microélectronique ? industrie des salles propres
    ou  zones à atmosphère contrôlée  (ZAC)
  • salle blanche, salle microbiologiquement
    maîtrisée, zone à empoussièrement contrôlé

7
Définition
  • Une ZAC est une zone dont le contrôle de la
    contamination est défini et qui est construite et
    utilisée de façon à réduire lintroduction, la
    multiplication ou la persistance de substances
    contaminantes

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Les zones datmosphère contrôlée
  • Normes et contexte réglementaire

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Les différentes normes pour salles propres
  • 1963 la  Federal Standard  (USA) définit les
    classes dempoussièrement en concentrations
    maximales de particules dans lair dont les
    dimensions sont supérieures ou égales à un
    diamètre donné

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 Federal Standard  209
  • Exemple la classe 100 se définit par  pas
    plus de 100 particules de taille ? 0,5 µm par
    pied cube dair échantillonné 
  • 1 pied cube 28,3 L

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Démarche normative internationale
  • Adoption du système métrique en 1992 (FS 209
    version E)
  • Classe 100 3.500 particules de 0,5 µm par m3
    dair ? classe M 3,5
  •  Japan Industry Standard  (JIS 9920)
    particules de 0,1 µm
  • AFNOR,  British Standards  (BS 5295),  Verein
    Deutscher Ingenieure  (VDI 2083)

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Harmonisation des normes
  • Nouvelle normes internationale ISO 14644-1
    (1999) et 14644-2 (2000), homologuée en Norme
    Européenne (EN) en Europe
  • ISO  International Standardisation
    Organisation 

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Les zones datmosphère contrôlée
  • Normes ISO 14644 et 14698

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Normes ISO
  • La nouvelle génération des références normatives
    ISO sur les  salles propres et environnement
    maîtrisés apparentés  comprend les normes ISO
    14644 et 14698
  • Ces normes posent les exigences et les méthodes
    de maîtrise pour un ensemble de paramètres (et
    non plus seulement les contaminants particulaires)

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Normes ISO et réglementation nationale
  • Mais
  • Chaque pays, voire chaque industrie, possède sa
    propre réglementation
  • La réglementation a priorité sur la norme !

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ISO 14644-1
  • Cette norme présente un nouveau système de
    classification des salles propres par la propreté
    de lair (concentration par m3 des particules de
    0,1 µm)
  • Cn 10N x (0,1/D)2,08

Cn concentration maximale admissible N
classe ISO D taille des particules
17
ISO 14644-2
  • La norme ISO 14644-2 établit les essais à
    effectuer et leur fréquence minimale, en vue de
    surveiller et prouver la conformité de la classe

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Types dessais de la norme ISO 14644-2
  • Un programme de surveillance, fondé sur une
    analyse de risques, doit être écrit
  • Il doit prendre en compte le suivi de la
    concentration particulaire avec les points
    imposés suivants
  • Points déchantillonnage, volume minimal dair
    pour prélèvement, durée des mesurages, taille des
    particules
  • Limites acceptables, niveaux dalerte, niveau
    daction
  • ? Installation conforme ou non conforme (remise
    en conformité ? nouveaux essais de maintien de la
    conformité requalification)

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ISO 14644-3
  • Complète les normes ISO 14644-1 et 2
  • Définit les normes de métrologie et dessais
    nécessaires pour caractériser les performances
    des salles propres

Métrologie science de la mesure ensemble des
techniques qui permettent d'évaluer des
performances
20
ISO 14644-3
  • Différents essais sont ainsi spécifiés
  • Pour les 3 états possibles doccupation
  • Après construction,
  • Au repos
  • En activité
  • Pour les 2 types de flux dair
  • Ecoulement unidirectionnel
  • Ecoulement non unidirectionnel

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ISO 14644-3
  • Les procédures dessais comprennent
  • Le comptage des particules ultrafines et des
    macro-particules en suspension dans lair
  • Le mesurage du débit dair, de la pression
    différentielle dans lair, de la température, de
    lhumidité
  • La recherche de fuites sur un système de
    filtration, la visualisation des flux dair
  • Les essais de la direction découlement dair,
    lessai électrostatique et le test générateur
    dions, les essais de sédimentation des
    particules, de récupération et de fuite du
    confinement

22
ISO 14644-4
  • Cette norme a pour objet de spécifier la
     conception, la construction et la mise en
    fonctionnement  des salles propres
  • Mais cette norme nimpose pas les moyens pour
    atteindre ces exigences car ils restent dans le
    champ de discussion entre client et fournisseur

23
Autres normes ISO 14644
  • La norme ISO 14644-5 traite de lexploitation des
    salles, après réception et mise en route
  • Dautres normes sont en projet
  • ISO 14644-6 termes et définition
  • ISO 14644-7 enceintes séparatives
  • ISO 14644-8 maîtrise de la contamination
    moléculaire

24
ISO 14698
  • La famille des normes ISO 14698 concerne  la
    maîtrise de la biocontamination 
  • Ces documents permettent de guider les
    utilisateurs dans leur analyse de risques pour
    leur permettre de choisir les réponses
    technologiques appropriées

25
ISO 14698-1
  • Cette norme présente les principes généraux de la
    démarche de la maîtrise de la biocontamination,
    notamment avec le recours à un système danalyse
    des dangers et des risques

26
ISO 14698-1
  • La norme présente, en annexe, des méthodes de
    mesurage de la biocontamination des différents
    milieux (air, surfaces, textiles, liquides,
    entretien des tenues, formation spécifique des
    personnels)

27
ISO 14698-2
  • Cette norme établit les principes destimation et
    dévaluation des données (interprétation) dans la
    phase de surveillance initiale et dans la phase
    de surveillance régulière

28
ISO 14698-3
  • Cette norme concerne une méthode de laboratoire
    permettant de mesurer lefficacité de méthodes de
    nettoyage et de désinfection des surfaces, en
    présence de souillures humides ou de biofilms

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Les zones datmosphère contrôlée
  • Autres normes ISO 13408, BPF

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ISO 13408
  • La norme ISO 13408 a pour objet le  traitement
    aseptique des produits de santé 
  • Elle traite notamment de la conception de
    linstallation, de létat de santé et de
    formation du personnel, des exigences
    vestimentaires, du nettoyage et de la désinfection

31
ISO 13408
  • Concernant la surveillance microbienne de
    lenvironnement, des contrôles réguliers doivent
    être effectués (exemple prélèvements sur
    vêtements et gants)
  • Des contrôles supplémentaires sont aussi
    recommandés dans le cas dune période prolongée
    darrêt de la zone aseptique ou après toute
    modification apportée à linstallation

32
ISO 13408
  • Le programme de surveillance doit être décrit
    dans une procédure détaillant entre autres
  • La fréquence des contrôles
  • Le type de contrôles
  • Les points contrôlés
  • Les niveaux dalerte et daction
  • Les mesures à prendre si les spécifications sont
    dépassées

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BPF
  • Selon les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF)
    de la réglementation française, les ZAC destinées
    à la fabrication des produits stériles sont
    classées  selon les qualités requises pour leur
    environnement 
  • Chaque opération de fabrication requiert un
    niveau approprié de propreté de lenvironnement
    de façon à réduire le risque de contamination
    particulaire ou microbienne des produits ou des
    substances manipulés

34
BPF
  • Les résultats de la surveillance doivent être
    pris en compte lorsque la documentation
    accompagnant les lots est examinée en vue de la
    libération des produits finis

35
BPF
  • Des seuils dalerte et daction appropriés
    doivent être définis pour les résultats de la
    surveillance particulaire et microbiologique
  • En cas de dépassement de ces limites, des
    procédures opérationnelles doivent imposer des
    mesures correctives

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Surveillance particulaire (BPF)
  • Les BPF distinguent 4 classes de ZAC

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Surveillance particulaire (BPF)
  • Les zones sont contrôlées dans 2 situations
  • Au repos, cest-à-dire à larrêt de la
    production, en labsence du personnel, après un
    temps dépuration de 15 à 20 minutes
  • En activité, cest-à-dire dans le cas où les
    installations fonctionnent selon le mode
    opératoire défini et en présence du nombre prévu
    dopérateurs

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Surveillance particulaire (BPF)
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Surveillance microbienne (BPF)
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Plan
  • Les zones datmosphère contrôlée
  • Définition
  • Normes et contexte réglementaire
  • Normes ISO 14644 et 14698
  • Autres normes ISO 13408, BPF
  • La maîtrise de la contamination
  • Objectifs
  • Sources et vecteurs
  • Moyens de maîtrise
  • Causes possibles de contamination
  • Actions correctives et / ou préventives
  • Les moisissures environnementales
  • Habitats naturels
  • Effets sur la santé humaine
  • Méthodes détude

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La maîtrise de la contamintion
  • Objectifs

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Objectifs
  • On définit la contamination par la présence dun
    élément indésirable (solide ou liquide) dans un
    produit, dans un fluide, sur une surface ou dans
    un espace protégé
  • La biocontamination est caractérisée par la
    présence de microorganismes indésirables pouvant
    entraîner, chez lhomme ainsi que sur les
    produits de fabrication, des perturbations
    qualitatives ou quantitatives, immédiates ou
    différées

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Objectifs
  • La maîtrise de la contamination a pour objectif
    de protéger, ensemble ou séparément
  • Le produit
  • Lopérateur
  • Le patient
  • Lenvironnement

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Objectifs
  • Dans le cas dun produit, il sagit de le
    fabriquer et de le conditionner en le protégeant
    à la fois de la contamination extérieure (air
    ambiant extérieur) et de la contamination
    intérieure liée aux équipements et procédés de
    fabrication (machines, personnel, matières
    premières, fluide process, etc.)

45
Objectifs
  • Dans le procédé de fabrication de certains
    produits pharmaceutiques, lopérateur peut être
    amené à manipuler des produits nocifs pour sa
    santé dont il doit naturellement être protégé

46
Objectifs
  • Pour les produits pharmaceutiques, il sagit
    aussi de protéger la santé du patient

47
Objectifs
  • Il faut également préserver lenvironnement des
    risques liés à la manipulation de produits
    dangereux (cas des médicaments à base de virus ou
    de microorganismes)

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Objectifs
  • Les principales motivations qui conduisent à
    prendre un compte la maîtrise de la contamination
    sinscrivent dans 2 cas de figure
  • Le caractère incontournable de lutilisation de
    technologies de maîtrise de la contamination,
    imposé par
  • Les contraintes de sécurité et de conformité
    réglementaire
  • Les exigences technico-économiques nécessitant la
    baisse des coûts de production et lobtention du
    niveau de qualité requis par le marché
  • La recherche davantages concurrentiels par la
    qualité des produits fabriqués, la volonté de
    lentreprise de se différencier, notamment au
    niveau de son image de marque et du marketing

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La maîtrise de la contamination
  • Sources et vecteurs

50
La maîtrise de la contamintion
  • Sources et vecteurs
  • Contamination microbiologique

51
Sources et vecteurs
  • Les éléments indésirables, responsables de
    contaminations, comprennent
  • Des microorganismes vivants ou revivifiables
  • Des poussières ou particules inertes
  • Des contaminants chimiquement actifs
    contamination chimique sous forme gazeuse,
    liquide ou solide, ou contamination moléculaire

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Contamination microbiologique
  • Les microorganismes responsables de la
    contamination microbiologique peuvent appartenir
    à trois grandes familles
  • Les bactéries
  • Les virus
  • Les champignons

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Contamination microbiologique
  • Ces organismes vivants sont universellement
    présents dans lenvironnement sol, eau et air
  • Ils sont le plus souvent adsorbés sur des
    surfaces, inertes ou biologiques, et forment, par
    leur prolifération, des dépôts appelés biofilms
  • Du fait de leur faible masse, ils peuvent
    facilement être entraînés en suspension dans
    lair où ils sont souvent adsorbés sur des
    particules inertes

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Contamination microbiologique
  • Ces particules viables peuvent être classées en
    trois catégories
  • Pathogènes, susceptibles dinduire des
    modifications nuisibles chez un être vivant
  • Saprophytes ou commensales, pouvant vivre ou se
    développer sur un organisme vivant sans entraîner
    de manifestation pathologiques
  • Opportunistes, dont le risque pathogène dépend de
    la fragilisation ou de létat de réceptivité de
    lorganisme vivant concerné

55
Contamination microbiologique
  • Comme les microorganismes ont des
    caractéristiques et des modes de multiplication
    différents, leur limitation passe par
    lutilisation de moyens adaptés à chacun deux
  • Aussi est-il nécessaire, pour protéger
    efficacement un produit dune contamination, de
    connaître la nature des contaminants susceptibles
    de le coloniser

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Les bactéries
  • Les bactéries sont omniprésentes dans
    lenvironnement de lhomme et sur lhomme lui-même

57
Les bactéries
  • Selon leur constitution chimique de surface, qui
    conditionne leur aptitude à fixer différemment
    des colorants, on distingue les bactéries à
    coloration de Gram positive et négative

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Les bactéries Gram -
  • Les enzymes nécessaires à la nutrition et à la
    multiplication sont localisés dans et à
    lextérieur de la paroi

59
Les bactéries Gram
  • A linverse, les bactéries Gram ont des enzymes
    en position plus interne, adaptées à de hautes
    densités de population, dans un milieu riche

60
Les bactéries
  • Les désinfectants chimiques auront une meilleure
    efficacité sur les bactéries Gram du fait de la
    position plus externe de leurs enzymes

61
Les virus
  • Le génome dun virus nest formé que par un seul
    type dacide nucléique ARN ou ADN
  • Les virus ne possèdent pas linformation
    génétique nécessaire pour une réplication
    autonome
  • Ne possédant pas non plus de métabolisme
    énergétique, ils se comportent comme des
    parasites obligatoires de cellules vivantes dont
    ils détournent à leur profit les métabolismes
    énergétiques et synthétiques
  • Ils ont leurs propres capacités de résistance aux
    agents de destruction des bactéries étant plus ou
    moins sensibles aux radiations et aux
    antiseptiques

62
Les champignons microscopiques
  • Les champignons microscopiques ou
     micromycètes  regroupent les levures et les
    champignons filamenteux

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Les champignons microscopiques
  • Ce sont des agents très dangereux non seulement
    pour les récoltes et les stocks alimentaires,
    mais aussi pour les patients en milieu hospitalier

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Les champignons microscopiques
  • En industrie pharmaceutique, ce sont des
    microorganismes pouvant être responsables de
    biocontaminations dans les zones de fabrication

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Les champignons microscopiques
  • Parmi les champignons filamenteux, les
    moisissures sont responsables de nombreux
    phénomènes daltération dus à leur pouvoir de
    sécrétion denzymes hydrolytiques (amylases,
    protéases, lipases, etc.)
  • Certaines espèces toxinogènes sont responsables
    daltération de la qualité sanitaire des produits
    (mycotoxine)

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La maîtrise de la contamintion
  • Sources et vecteurs
  • Sources de contamination

67
Sources de contamination
  • On distingue, en général, 5 grands types de
    source de contamination (règle des 5 M)
  • La main-doeuvre (personnel)
  • Le milieu (environnement air ambiant, surface)
  • Les matières (matières premières, fluides
    process, etc.)
  • Le matériel (équipement de production, de
    contrôle, de nettoyage, de maintenance, de
    sécurité, de transfert, dexploitation, etc.)
  • Les méthodes (production, maintenance, nettoyage,
    contrôle, transfert, etc.)

68
Le 6ème M
  • On peut aussi prendre en compte une dimension
    complémentaire le management (le 6ème M), qui
    permet de veiller à la cohérence et à
    lhomogénéité de lensemble des paramètres

69
Main doeuvre
  • Lhomme est porteur de microorganismes, qui sont
    généralement des germes saprophytes nentraînant
    aucune infection
  • Mais en industrie pharmaceutique, les
    microorganismes portés par lhomme peuvent être
    responsables de la biocontamination des ZAC

70
Main doeuvre
  • On distingue 2 types de contamination portées par
    le personnel
  • La contamination résidente naturelle, non
    pathogène, non éliminable totalement,
    difficilement transférable, à population stable,
    se reproduisant sur la peau
  • La contamination transportée provenant de
    lenvironnement, éventuellement pathogène,
    facilement transférable, ne se reproduisant pas
    sur la peau, pouvant être et devant être
    totalement éliminée

71
Main doeuvre
  • Lhomme est alors impliqué de 3 façons dans le
    processus de biocontamination émetteur,
    vecteur, récepteur
  • Il devient alors la principale source de
    contamination pour le produit

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Main doeuvre
  • Les supports des microorganismes sont, chez
    lhomme, de 2 natures
  • Les émissions cutanées
  • Les émissions rhinopharyngées

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Les émissions cutanées
  • Elles proviennent de la perte de fragments de
    cellules épithéliales cutanées (desquamation)
  • La différence de température entre le corps et la
    pièce crée des filets dair sur quelques
    centimètres
  • Les mouvements du corps décollent les parties
    mortes de lépiderme et libèrent des particules
    de tailles différentes dans latmosphère
  • Un homme perd 10 g de peau par jour en moyenne

74
Les émissions cutanées
  • Cette émission de particules cutanées est
    notamment fonction de lactivité du personnel
  • Une augmentation du nombre de particules émises
    par la peau peut aussi être mise en évidence par
    abrasion de la couche superficielle de la peau,
    par exemple par des vêtements trop ajustés ou
    après un brossage de lépiderme avec une méthode
    de lavage des mains non adaptée

75
Les émissions cutanées
  • Certaines de ces particules sont porteuses de
    microorganismes
  • Les microorganismes trouvent à la surface de la
    peau les nutriments nécessaires à leur croissance
    (eau, sels minéraux, acides aminés, acides gras)
  • A la surface de lépiderme souvrent des annexes
    (follicules pilo-sébacés, glandes sudoripares)
    dans lesquelles se trouvent des microorganismes
    dont léradication par les antiseptiques est
    assez difficile
  • Malgré laseptisation des mains, la surface de la
    peau ne sera donc jamais exempte de germes, ce
    qui justifie lutilisation de paires de gants
    stériles

76
Les émissions rhinopharyngées
  • Elles sont constituées de micro-gouttelettes de 5
    à 100 microns de diamètre (gouttelettes de
    Flügge)
  • Ce sont des particules émises lors de la toux, de
    la parole et des éternuements
  • Un simple éternuement entraîne la dissémination
    de 20.000 à 40.000 particules
  • Une minute de conversation libère 20.000
    particules la lettre  D  équivaut à 30
    particules, la lettre  P  à 100 particules, la
    syllabe  PRE  à 180 particules

77
Les émissions rhinopharyngées
  • Ces gouttelettes subissent une évolution qui
    dépend du degré hygrométrique et de la
    température de lair
  • Les plus grosses se sédimentent rapidement mais
    les autres, en atmosphère sèche, se transforment
    en petit noyaux secs de 1 à 3 µm qui se déposent
    très lentement et peuvent être entraînées à de
    très grandes distances

78
La flore dorigine intestinale
  • Les microorganismes présents chez lhomme peuvent
    provenir de la flore dorigine intestinale
  • Cette flore est souvent une source de
    contamination indirecte
  • Elle est
  • Soit manuportée chez les personnes ayant
    une mauvaise hygiène
  • Soit libérée sous forme daérosols bactériens
    dorigine fécales lors de lutilisation de
    sanitaires ou de lavabos

79
Milieu
  • Lair est un vecteur de microorganismes ayant
    pour origine soit lhomme, soit lenvironnement
    (origine tellurique, hydrique, )
  • Deux origines de la biocontamination sont aussi
    évoquées, qui distinguent
  • Une origine externe, par la flore des atmosphères
    libres
  • Une origine interne due aux émissions par lhomme
    et ses activités, par la flore des atmosphères
    closes

80
Flore des atmosphères libres
  • Lair qui entoure les locaux est un vecteur non
    négligeable de microorganismes en provenance du
    sol, des plantes, etc.
  • Les variations qualitatives et quantitatives
    saisonnières, climatiques, géographiques sont
    certaines
  • Il est noté aussi une variation de la flore
    rencontrée dans lair en espèces et en nombre
    selon lactivité sur le poste de travail et la
    température

81
Flore des atmosphères libres
  • La flore urbaine se caractérise ainsi par une
    flore fongique monotone (Aspergillus,
    Penicillium, ) tandis que la flore rurale est
    très influencée par le type de sols et de
    cultures, et par les saisons (Alternaria,
    Cladosporium, )
  • En général, le taux de spores fongiques est
    évolutif avec un maximum en août et un minimum en
    novembre décembre
  • Le taux maximum de spores fongiques peut être
    évalué à 1.000 2.000 spores revivifiables par
    m3 dair
  • Pour les bactéries, la flore urbaine se compose
    en général de 200 à 1.500 bactéries m3 dair

82
Flore des atmosphères closes
  • Les origines de biocontamination sont soit
    humaines, soit non humaines par les matières
    (matières premières, fluides, etc.), le matériel,
    etc.
  • Les espèces rencontrées ne sont pas uniformes

83
Moisissures fréquemment rencontrées dans un
environnement intérieur
84
Flore des atmosphères closes
  • Les poussières sont de grosses particules de 10 à
    20 µm de diamètre, de nature minérale ou
    organique, dorigine très diverse fibres
    végétales, déchets tissulaires, poils, grains de
    pollen, etc.
  • Selon leur compositions, elles peuvent favoriser
    la survie ou même la multiplication des
    microorganismes fixés
  • Etant donné leurs dimensions, elles peuvent se
    maintenir en suspension en atmosphère calme et
    tendent à suivre une chute verticale jusquau
    niveau dun support solide
  • En milieu ventilé, elles seront portées par les
    courants horizontaux, ascensionnels ou
    tourbillonnaires

85
Flore des atmosphères closes
  • La persistance et la survie des microorganismes
    dans lair dépendent dun grand nombre de
    facteurs dont
  • La température
  • La taille des particules
  • Le support
  • Lhygrométrie
  • La toxicité chimique de lair
  • La toxicité des radiations
  • Le type de microorganismes

86
Flore des atmosphères closes
  • Le déplacement des particules biologiques peut
    aussi être soumis aux gradients
  • De température (thermophérèse attraction, par
    une paroi froide, de particules se déplaçant sous
    laction dun gradient thermique)
  • De lumière (photophorèse attraction de
    particules sous laction de la lumière)

87
Flore des atmosphères closes
  • La présence de microorganismes dans latmosphère
    dépend des supports sur lesquels ils se posent

88
Les surfaces
  • Ladhésion de microorganismes aux surfaces est,
    comme toute particules colloïdales, largement
    gouvernée par des interactions physico-chimiques
  • Ces interactions non covalentes, dont la
    résultante peut être attractive ou répulsive,
    comprennent essentiellement les interactions
    électrostatiques, Lifshitz Van der Waals et
    acide base de Lewis
  • Tous les facteurs susceptibles de modifier les
    propriétés physico-chimiques de surface dun des
    éléments du système (surface solide, fluide
    environnant ou microorganismes) peuvent favoriser
    ou, au contraire, limiter la fixation des
    microorganismes et donc la formation de biofilm

89
Matières
  • Les matières regroupent les matières premières
    solides et les fluides, qui peuvent être à
    lorigine de diverses contaminations
  • Les matières premières solides peuvent être
    utilisées, soit en tant que principe actif, soit
    en tant quexcipients
  • Les fluides comprennent
  • Leau eau de process, eau de lavage,
  • Les gaz vapeur, air comprimé,
  • Les liquides divers non considérés comme des
    matières premières

90
Leau
  • Les installations de distribution deau peuvent
    être le siège de proliférations microbiennes dues
  • A ladhésion des microorganismes sur des
    aspérités des canalisations
  • A la présence de  bras morts  sur le circuit de
    distribution
  • A des proliférations sur les sièges de joints
  • A la multiplication microbienne dans des colonnes
    échangeuses dions, etc.

91
La vapeur
  • Dans les industries de lultra propreté comme
    dans les industries pharmaceutiques, la vapeur
    est utilisée dans des procédés de stérilisation
    dinstallations ou de produits et pour
    lhumidification des ZAC
  • La vapeur deau nest jamais stérile, étant
    produite et distribuée par une installation à
    partir deau dalimentation
  • Les risques de contaminations peuvent provenir
    soit de la vapeur elle-même, soit de
    linstallation, soit des deux

92
Lair comprimé
  • Lair comprimé peut être utilisé, par exemple,
    pour pressuriser les cuves et les autoclaves,
    pour le soufflage des ampoules bouteilles
  • Lair comprimé peut aussi servir pour
    loxygénation des bactéries en fermentation, pour
    la production dozone, dazote in situ

93
Lair comprimé
  • Lair comprimé utilisé dans des process de
    production peut être cause de contamination
    directe ou indirecte du produit fabriqué si sa
    qualité nest pas maîtrisée
  • Des contaminants chimiques, des particules ou des
    microorganismes, peuvent altérer la qualité des
    gaz purs et ultra purs
  • Lair comprimé est aussi chargé en humidité,
    susceptible de se condenser et ainsi de provoquer
    des corrosions et le développement de foyers
    microbiens

94
Matériels
  • Le matériel peut aussi être source et vecteur de
    contamination
  • Ce matériel concerne celui de production, de
    contrôle, de nettoyage, de maintenance, de
    communication, de sécurité, de transfert, etc.

95
Matériels
  • La contamination du matériel peut être le
    résultat dopérations de production inadaptées
  • Le matériel insuffisamment protégé (courant
    dair, humidité, eau stagnante, etc.) peut
    devenir une source importante de contamination
  • La contamination peut aussi provenir dun défaut
    de nettoyage ou de décontamination de ces
    matériels
  • Des contaminations peuvent survenir à cause de
    filtres HEPA défectueux
  • Les circuits dair conditionnés peuvent aussi
    être contaminés
  • Certains systèmes dhumidification, tours
    aéro-réfrigérantes, peuvent ainsi favoriser la
    formation daérosols biologiques

96
Méthodes
  • Les méthodes, quelles soient de production, de
    maintenance, de nettoyage, de contrôle, de
    transfert, etc. peuvent être responsables de
    contaminations si elles ne sont pas adaptées,
    précises, et rigoureusement suivies

97
La maîtrise de la contamintion
  • Moyens de maîtrise

98
La maîtrise de la contamintion
  • Moyens de maîtrise
  • Main duvre

99
Formation du personnel
  • Elle fait partie intégrante de la mise en uvre
    des BPF
  • Le personnel travaillant en ZAC doit être
    qualifié et formé aux domaines relatifs au risque
    microbiologiques
  • Lhomme étant lune des sources de contamination
    les plus importantes dans lindustrie
    pharmaceutique, le nombre de personnes présentes
    dans les ZAC devra être réduit au strict minimum
  • Dans la mesure du possible, les inspections et
    les contrôles devront seffectuer depuis
    lextérieur des ZAC

100
Hygiène
  • Différentes règles sont à respecter dans
    les ZAC
  • Avoir une hygiène personnelle stricte
  • Signaler toute infection qui pourrait entraîner
    la dissémination de contaminants
  • Effectuer des contrôles médicaux périodiques pour
    toute personne entrant en ZAC
  • Exclure le port de bracelet, montre, maquillage
    et bijoux
  • Effectuer un lavage soigné, fréquent et efficace
    des mains

101
Hygiène
  • Porter des vêtements
  • Spécialement conçus pour filtrer et limiter la
    contamination (particulaire et microbiologique)
    générée par la personne
  • Nettoyés et manipulés de façon à ce quils ne se
    chargent pas de contaminants qui pourraient être
    libérés ultérieurement
  • Adaptés, propres et stériles lors de chaque
    séance de travail
  • Dont la qualité est adaptée aux fabrications et
    aux classements des zones de travail

102
Différentes tenues requises en zones classées
103
Comportements
  • Adopter un bon comportement, cest
  • Effectuer, pour lopérateur, des gestes
    méthodiques, utiles et posés
  • Eviter toute conversation inutile en zone
  • Ne pas consommer ou stocker de la nourriture, des
    liquides, etc.

104
La maîtrise de la contamintion
  • Moyens de maîtrise
  • Milieu

105
Le milieu
  • Selon le guide de lultra-propreté, une ZAC peut
    être définie au niveau des locaux à laide de 3
    critères
  • Existence dun espace délimité, en général une
    enceinte (espace fermé avec enveloppe spécifique)
  • Accès à cet espace par un système de procédure
    dentrée et de sas pour les personnes, les
    matières et le matériel
  • Existence dun système de traitement de lair
    avec filtration et maintien dune surpression ou
    dune dépression

106
Les cloisons
  • Les cloisons des salles propres permettent de
    délimiter lenceinte propre et de participer
    ainsi à la maîtrise des conditions intérieures
  • Les fonctions principales dune cloison de salle
    propre sont
  • Assurer la séparation des locaux de manière à
    permettre lisolement des activités différentes
  • Permettre la maîtrise des paramètres spécifiques
    de température, dhygrométrie, dacoustique,
    déclairage, etc.
  • Limiter les risques de diffusion de produits
    toxiques
  • Contribuer à lamélioration du cadre de travail
    par le choix des coloris et des matériaux
  • Participer à la sécurité en permettant un
    balisage et un repérage facile des circuits
    dévacuation
  • Participer au respect des impératifs dhygiène et
    de normes propres à la production

107
Les cloisons
  • Les cloisons doivent avoir les caractéristiques
    suivantes
  • Robustesse
  • Parois lisses et sans anfractuosités
  • Etanchéité
  • Eventuellement démontables
  • Ne relarguant pas de particules
  • Dentretien aisé y compris au niveau des portes
    et des vitres
  • Une cloison de salle propre est très technique et
    impose une mise en uvre de très grande qualité
    par un personnel hautement qualifié et habitué à
    un travail de finition irréprochable

108
Les sols
  • Les sols des salles propres devront être
  • Robustes
  • Lisses et sans joint, mais non dérapants
  • Dun entretien aisé
  • De très faible usure, permettant lusage répété
    de produits de nettoyage et de décontamination
  • Résistants aux trafics, aux charges et aux types
    de roues des moyens de manutention
  • En fonction des secteurs dactivité, les
    matériaux les plus utilisés sont
  • La résine époxy
  • Les linoléums de type  mypolan 

109
Les plafonds
  • Pour la fabrication de médicaments stériles, les
    faux plafonds doivent être scellés pour éviter
    les contaminations provenant de lespace
    supérieur
  • Les matériaux utilisés pour les plafonds doivent
    être
  • Etanches
  • Robustes
  • Non relarguants
  • Nettoyables
  • Démontables
  • On trouvera ainsi souvent des panneaux à parement
    métalliques, présentant lavantage dêtre
    facilement nettoyables à grande eau et de
    résister à la désinfection par des produits
    chimiques

110
Les plafonds
  • Les luminaires et les filtres absolus seront, de
    préférence, encastrables dans le plafond pour un
    nettoyage aisé et efficace, et pour assurer un
    meilleur écoulement de lair dans la salle

111
Les sols et les plafonds
  • Il est préférable que les angles entre le sol et
    les cloisons et entre les cloisons et le plafond
    soient arrondis
  • Cela permet un nettoyage plus aisé et plus
    efficace et évite une accumulation des germes

112
Canalisations
  • Selon les BPF, les canalisations et les gaines
    doivent être installées de façon à ne pas créer
    des recoins et des surfaces difficiles à nettoyer
  • Les éviers et les canalisations dévacuation
    doivent être exclus des zones de classe A / B
    utilisées pour des fabrications aseptiques
  • Dans les autres zones, des systèmes anti-retours
    doivent être installés entre les machines ou les
    éviers et les canalisations
  • Les évacuations au sol des ZAC de classe
    inférieure doivent être équipées de siphons ou de
    gardes deau pour éviter tout reflux

113
Les portes
  • Selon les BPF concernant la fabrication des
    médicaments stériles, les portes doivent être
    dun modèle ne présentant pas danfractuosités
    difficiles à nettoyer (? les portes coulissantes
    ne sont pas recommandées)
  • Par exemple, les accessoires (paumelle, ferme
    porte, etc.) seront de préférence en saillie,
    bien carrossés, facilement nettoyables, plutôt
    quencastrés laissant des ouvertures non
    contrôlées et non décontaminables

114
Les portes
  • Le choix dune porte étanche portera sur les
    critères suivants
  • Les matériaux de fabrication huisserie,
    vantail, joints détanchéité
  • Lapparence mono- ou bi-affleurante, standard
  • Létanchéité
  • Porte à joint statique coulissante ou non (classe
    100 à 100 000) à plinthe automatique
  • Porte à joint gonflable coulissante ou non
    (classe 1 à 100)
  • Le pouvoir disolation isothermique,
    isophonique, résistante au feu, etc.

115
Les éléments vitrés
  • Ils doivent correspondre aux critères des
    éléments de cloisons (étanchéité, nettoyage et
    décontamination, sans relargage et sans
    rétention)
  • Ils sont de plus en plus souvent composés
    déléments monoblocs étanches
  • Les fenêtres sont de préférence fixes et
    affleurantes aux murs

116
Lélectricité
  • Les luminaires seront de préférence affleurants
    et démontables par les combles
  • De préférence, les prises de courants, prises
    téléphoniques et informatiques seront encastrées
    et étanches, et les commutateurs électriques
    seront de préférence situés à lextérieur des
    salles

117
Les sas matériels et personnels
  • Les sas matériels et personnels permettent, de
    par la création dune zone tampon entre le
    couloir et la première salle classée, le maintien
    de la zone de pression
  • Les sas doivent être conçus et utilisés de telle
    façon que les différentes phase dhabillage
    soient fractionnées les contaminations
    particulaires et microbiologiques pourront ainsi
    être diminuées
  • Les sas doivent être ventilés avec de lair filtré

118
Les sas matériels et personnels
  • Selon les BPF, la dernière partie du sas doit
    relever, au repos, de la même classe que la zone
    à laquelle il mène
  • Lutilisation de vestiaires distincts pour
    lentrée et la sortie des ZAC est parfois
    préférable
  • De manière générale, les lave-mains ne peuvent
    être installés que dans la première partie des
    vestiaires

119
Les flux
  • Le circuit de chaque flux doit être étudié
    dabord séparément pour éviter les croisements à
    risques et les retours en arrière
  • On distingue 3 types de flux
  • Flux de matières principe actifs, excipients,
    articles de conditionnement, produits en cours,
    produits finis, déchets, vêtements, fluides,
    matériels, etc.
  • Flux de personnel direction, production,
    contrôle, entretien, nettoyage, décontamination,
    sécurité, visiteurs, etc.
  • Flux de documents
  • La fixation définitive des circuits doit être
    revue avec lagencement de lensemble
  • La circulation des flux doit se faire avec une
    logique détapes croissantes de qualité ou de
    propreté et avec la mise en place de sas
    intermédiaires

120
La maîtrise de la contamintion
  • Moyens de maîtrise
  • Matières

121
Traitement de lair
  • Les systèmes de traitement de lair sont destinés
    à protéger les zones de production classées (A,
    B, C ou D) des contaminations extérieures et de
    celles liées à lactivité à lintérieur de la
    zone
  • Le système aéraulique à mettre en uvre pour
    obtenir le niveau de propreté et denvironnement
    requis pour la fabrication de produits relevant
    du domaine de la santé, est défini par 5 critères
  • La filtration de lair
  • La diffusion de lair
  • Les surpressions ou dépressions
  • Le taux de brassage
  • Le contrôle des conditions physiques de lair

122
La filtration de lair
  • La filtration de lair a pour objet
  • Préserver la salle propre de la contamination
    apportée par lair neuf
  • Eliminer la génération des contaminants
    intérieurs process, produits, équipements,
    personnel
  • Préserver la qualité de lair rejeté

123
Famille de filtres
  • Trois grandes familles de filtres se
    différencient
  • Les filtres gravimétriques
  • Les filtres opacimétriques
  • Les filtres fins et ultra-fins

124
Les filtres gravimétriques
  • Fibres de verre ou synthétiques (acrylique), de
    diamètre entre 30 et 50 µm, avec intervalle entre
    les fibre de 200 à 400 µm
  • Filtres grossiers ou pré-filtres, montés en amont
    des filtres fins lorsque lenvironnement
    extérieur est très pollué
  • Ils permettent le maintien des performances de
    linstallation en évitant lencrassement des
    centrales de traitement dair en retenant la
    majorité des particules de lair

125
Les filtres opacimétriques
  • En papier de fibre de verre
  • Filtres fins, ils sont utilisés au niveau des
    centrales de traitement de lair
  • Ils protègent les filtres à Très Haute Efficacité
    (THE)

126
Les filtres fins et ultra-fins
  • Fibres minérales mélangées soit à de la
    cellulose, soit à des fibres de verre, dun
    diamètre de 1 à 10 µm, espacées de 10 µm
  • Filtres THE, ils comprennent
  • Les filtres High Efficiency Particulate Air
    (HEPA) ou filtres  absolus  ces filtres
    permettent lélimination des microparticules, des
    microorganismes, voire des virus
  • Les filtres Ultra Low Penetration Air (ULPA)
    encore plus performant que les filtres HEPA, ils
    permettent lélimination de particules de taille
    inférieure à 0,3 µm

127
La diffusion de lair
  • Elle permet la captation et lévacuation des
    contaminants internes
  • Deux techniques de diffusion sont utilisées
  • Le régime turbulent
  • Le régime laminaire

128
Le régime turbulent
  • Pour classes ISO 9 à 6
  • Cest un mouvement multidirectionnel (dilution de
    la contamination)
  • Les lignes nétant pas canalisées, une
    contamination peut se retrouver en nimporte quel
    point du local et être ramenée à tout moment vers
    les zones sensibles
  • Il y a donc variabilité de la contamination dans
    lespace

129
Le régime laminaire
  • Pour classes ISO ? 5
  • Cest un mouvement unidirectionnel (diffusion par
    captation linéaire)
  • Cette diffusion se fait au travers de flux
    unidirectionnels verticaux ou horizontaux
    diffusant une veine dair au travers de filtres
    absolus
  • Les turbulences sont alors réduites si les
    obstacles sont fractionnés

130
Les surpressions ou dépressions
  • Selon les BPF concernant la fabrication des
    médicaments stériles, une alimentation en air
    filtré doit maintenir en toutes circonstances,
    pendant la fabrication, une pression positive et
    une circulation dair par rapport aux zones
    voisines de classe inférieure et balayer
    efficacement la zone

131
Le taux de brassage
  • Le taux de brassage se définit par la formule
    suivante ( en V / h)
  • Débit dair soufflé (en m3 / h)
  • --------------------------------------
  • Volume de lenceinte (en m3)
  • Le taux de renouvellement correspond à la formule
    suivante (en V / h)
  • Débit dair neuf
  • ----------------------------
  • Volume de lenceinte
  • Le taux de renouvellement doit être au minimum de
    25 m3 / h

132
Taux de brassage selon les classes
dempoussièrement
133
Le contrôle des conditions physiques de lair
  • Le traitement de lair devra assurer le maintien
    en température et en humidité de lambiance en
    compensant
  • Les apports ou déperditions des parois
  • Les apports de chaleur sensible et / ou latente
    (occupants, process, équipements, éclairage,
    autoclaves, etc.)
  • Les apports ou déperditions des conditions
    physiques de lair extérieur (température et
    hygrométrie)

134
Lair comprimé
  • La propreté microbiologique de lair comprimé
    peut être favorisée par les chambres de
    compression où il est possible datteindre des
    températures élevées (170 C)
  • Il est possible déliminer lhumidité en
    déshydratant lair comprimé avec des sécheurs par
    réfrigération ou par adsorption

135
Leau
  • Leau peut être utilisée comme agent externe sans
    aucun contact avec le produit ou comme élément de
    fabrication proprement dit
  • Leau est lexcipient ou le véhicule le plus
    utilisé en pharmacie
  • En industrie pharmaceutique, on distingue
    différents types deau
  • Eau potable
  • Eau purifiée
  • Eau hautement purifiée
  • Eau pour préparation injectables (eau ppi)

136
Leau potable
  • Elle contient des éléments indésirables
    différents suivant son origine et ne convient
    donc pas en létat pour des applications où leau
    pure ou ultra-pure est nécessaire
  • Cependant, comme leau potable sert de base à la
    fabrication des autres eaux, la qualité de la
    source en eau potable doit être suivie et
    contrôlée régulièrement

137
Leau purifiée et hautement purifiée
  • Elles sont produites à partir deau potable et
    utilisées pour la fabrication de principes
    actifs, de formes sèches, comme excipient de
    produits liquides non stériles non apyrogènes
    (eau purifiée) ou apyrogènes non injectables (eau
    hautement purifiée), et comme solution de
    nettoyage et de rinçage du matériel en
    préparation
  • Nombre dUFC toléré par la Pharmacopée Européenne
  • Eau purifiée ? 100 UFC / ml
  • Eau hautement purifiée ? 10 UFC / ml

138
Eau ppi
  • Elle est un des composants essentiels des formes
    pharmaceutiques destinées à la préparation de
    médicaments pour administration parentérale
  • Elle sert également comme eau de rinçage ou de
    process

139
Les matières solides
  • Toute matière première ne doit être achetée
    quauprès de fournisseurs agréés par lindustrie
  • A chaque réception, lintégrité des emballages ou
    des récipients doit être contrôlée, ainsi que
    leur fermeture et la correspondance entre le bon
    de livraison et létiquette du fournisseur
  • La nature de chaque substance délivrée, ainsi que
    son poids ou son volume, doit être vérifiée et la
    vérification notée
  • Les matières premières stockées doivent être
    correctement étiquetées
  • Seules peuvent être utilisées en fabrication les
    matières premières qui ont été libérées par le
    Département Contrôle Qualité et qui sont en cours
    de validité

140
La maîtrise de la contamintion
  • Moyens de maîtrise
  • Matériels

141
Matériel
  • Daprès les BPF,  lensemble du matériel, y
    compris les stérilisateurs, les systèmes de
    conditionnement et de filtration de lair, les
    filtres à gaz, les systèmes de traitement, de
    production, de stockage et de distribution de
    leau, doit être validé et entretenu de façon
    planifiée. Dans la mesure du possible, le
    matériel, les appareils et les installations
    techniques doivent être conçus et installés afin
    de permettre que les interventions, lentretien
    et les réparations puissent être effectués de
    lextérieur de la ZAC. 

142
Validation
  • La validation établit la preuve que la mise en
    uvre et lutilisation de processus, procédés,
    matières, matériel, produits et articles de
    conditionnement permettent réellement datteindre
    les résultats escomptés
  • Elle garantit la fiabilité et la reproductibilité
    des procédés

143
Maintenance
  • La maintenance peut être définie comme
     lensemble des activités techniques,
    administratives et de management, destinées à
    maintenir ou à rétablir une installation dans un
    état ou des conditions données de sûreté de
    fonctionnement pour accomplir une fonction
    requise. 

144
Maintenance
  • On distingue 2 grands types de maintenance
  • La maintenance préventive, qui permet de réduire
    la probabilité de défaillance ou de dégradation
    dune installation
  • La maintenance corrective, qui consiste, après
    défaillance à remettre temporairement ou
    définitivement linstallation en état de
    fonctionnement

145
La maîtrise de la contamintion
  • Moyens de maîtrise
  • Méthodes

146
Organisation générale
  • Maîtriser la contamination passe aussi par des
    méthodes adéquates et donc par un système
    dAssurance Qualité conçu avec une documentation
    rigoureusement gérée

147
Nettoyage - désinfection - stérilisation
  • Le nettoyage, la désinfection et / ou la
    stérilisation des équipements et des locaux font
    partie des opérations déterminantes dans le
    processus de production et danalyse dun produit
    pharmaceutique, notamment pour les médicaments
    injectables

148
Contexte réglementaire
  • Le contexte réglementaire du nettoyage et de la
    désinfection est défini dans différents
    référentiels
  • Français BPF
  • Européens directives 98/8/CEE (produits
    biocides), 91/356/CEE (médicaments à usage
    humain), 91/412/CEE (médicaments vétérinaires,
    etc.
  • Américains cGMP, 21 CFR 211-56 et 67
  • Internationaux ISO / DIS 14698-1, 2 et 3
  • Auxquels sajoutent de nombreuses recommandations
    revue STP Pharma Pratiques, guide ASPEC, etc.

149
Démarche
  • Différents matériels peuvent être utilisés
    tissus dessuyage non tissés stériles ou non,
    autolaveuses, monobrosses, aspirateurs et balais,
    etc.
  • Différentes opérations de nettoyage peuvent être
    distinguées balayage humide, essuyage humide,
    immersion, aspersion, nettoyage à mousse ou à
    ultrasons, nettoyage en place

150
Démarche
  • Chaque industrie doit faire choisir et qualifier
    les produits de nettoyage et de désinfection en
    fonction de ses activités, et respecter
    lalternance de produits de classes différentes
  • Lefficacité se détermine par des méthodes de
    prélèvements (écouvillonnage, boîte de gélose
    contact, lames gélosées, etc.) et de contrôle
    physico-chimiques ou microbiologiques appropriés

151
Démarche
  • Enfin, la démarche de nettoyage et de
    désinfection doit être validée, notamment en
    terme de logique et de réalisme

152
La maîtrise de la contamintion
  • Causes possibles de contamination

153
La maîtrise de la contamintion
  • Causes possibles de contamination
  • Hiérarchie des causes

154
Causes possibles de contamination
  • En cas de contamination fongique, il faut
    rechercher les causes possibles de la présence de
    moisissures dans lenvironnement des ZAC et
    analyser les causes en étudiant le caractère
    vraisemblable de chaque cause potentielle

155
Hiérarchie des causes
  • Pour étudier le caractère vraisemblable de chaque
    cause potentielle, et ainsi trier et hiérarchiser
    ces causes, il est possible de leur attribuer une
    cotation (de 1 à 4) traduisant lappréciation
    portée sur chaque hypothèse de disfonctionnement
    formulée et dévaluer les écarts par rapport à
    des situations antérieures maîtrisées

156
Note 1
  • La cause est inapplicable dans le contexte ou
    elle est sans effet sur le paramètre ayant dérivé

157
Note 2
  • Il y a peu de probabilité que cette cause soit à
    lorigine du problème
  • Ce type de disfonctionnement a peu dimpact sur
    le paramètre ayant dérivé

158
Note 3
  • La cause est possible
  • Elle peut être à lorigine du problème même si on
    ne la jamais observé auparavant
  • La cause peut avoir une influence moyenne sur le
    paramètre en cause

159
Note 4
  • La cause est probable
  • Elle est vraisemblable dans le contexte
  • Ce type de disfonctionnement peut avoir une forte
    influence sur le paramètre en cause
  • Le phénomène sest déjà produit

160
La maîtrise de la contamintion
  • Causes possibles de contamination
  • Main duvre, milieu, matières / matériels,
    méthodes

161
Main doeuvre
162
Milieu
163
Matières / matériels
164
Méthodes
165
La maîtrise de la contamination
  • Actions correctives et / ou préventives

166
Actions correctives et/ou préventives
  • Après avoir déterminé les causes possibles, voire
    probables, de la présence de moisissures en ZAC,
    il faut proposer des actions correctives et / ou
    préventives

167
Exemples au niveau des méthodes
  • Les procédures dentrée et de sortie du matériel,
    des matières et du personnel, tout comme les
    procédures de nettoyage et désinfection, peuvent
    être illustrées par des images percutantes et
    être affichées en ZAC de façon à ce quelles
    stimulent la mémoire visuelle des opérateurs

168
Exemples au niveau des méthodes
  • Au niveau du suivi environnemental, il peut être
    intéressant deffectuer des prélèvements de lair
    extérieur afin de pouvoir corréler les données de
    biocontamination du milieu intérieur avec celles
    de lextérieur, et ainsi déterminer si lorigine
    de la biocontamination nest pas issue de
    lenvironnement immédiat

169
Exemples au niveau des méthodes
  • Concernant le nettoyage et la désinfection, il
    peut être judicieux détudier le phénomène de
    résistance des microorganismes et, selon les
    résultats, denvisager lalternance avec dautres
    types de produits

170
Plan
  • Les zones datmosphère contrôlée
  • Définition
  • Normes et contexte réglementaire
  • Normes ISO 14644 et 14698
  • Autres normes ISO 13408, BPF
  • La maîtrise de la contamination
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