Title: SONATRACH
1SONATRACH GDFQUELQUES REPERES
- Maximization of shareholder value, business
environment, and governance in the gas industry - A comparative report of the business models
development strategy and long term capital
management policies at SONATRACH in Algeria and
GDF in France
2Problématique
- Le marché de lénergie est pour le moment
encore un secteur très fermé ou un petit nombre
de producteurs qui on eu la chance davoir sue le
sol ou plutôt dans leur sous-sol des réserves de
produits énergétiques tel que le pétrole, le gaz
naturel, le charbon, , vendent à un très grand
nombre ( le monde entier). Mais plus que cela, il
est depuis longtemps un secteur très protégé par
lÉtat. Dans un soucis de protection et dans une
volonté de rendre le pays autonome et indépendant
des entreprises et surtout des entreprises
étrangères , le secteur de lénergie est dans
beaucoup de pays un domaine entre les mains de
lÉtat, un monopole institutionnel. 1973 cest
la crise pétrolière qui impacte fortement le coût
de notre production électrique, cest lavenement
du gaz . - Mais aujourdhui la situation de ces
enterprises a beaucoup changée, on ne peut plus
parlé dentreprise publique au sens de leur
créaction après la deuxième guerre mondiale.On
tend vers un capitalisme financier, après avoir
expérimenter un capitalisme industriel. - Le marché, cest maintenant celui de la
constitution dun marché, ouvert à la
concurrence. Voilà 20 ans que se développe dans
le monde l'idéologie libérale de mise en cause du
rôle de l'État dans l'économie, la dénonciation
d'une soi-disant inefficacité totale des
entreprises publiques comparées aux privées, la
mise en avant, comme un dogme, de la
privatisation comme remède à ces "tares du
public". Enfin cest celui de leffet de serre
et de la préparation du renouvellement de la
filière énergetique..
3Présentation du marché mondial de lénergie
Part des principales sources dénergie
- Part des principales sources d'énergie dans la
production mondiale d'énergie en pourcentage
entre 1970 et 2002 - Source Secrétariat de la CNUCED d'après les
données de l'Energy Information Administration du
gouvernement américain
4Le marché de lénergie par grandes zones
économiques
EVOLUTIONS ENTRE 1999 ET 2000 Amérique du nord
2,7 Amérique Latine 4,2 Europe
1,1 Ex-URSS 2,0 Moyen-Orient
3,2 Afrique 2,6 Asie Pacifique 2,1
5 Comparaison du marché du gaz et du pétrole
Consommation de gaz naturel de 1965 à 2003
Consommation primaire d'énergie par pays en
millions de milliards de BTU
Source Secrétariat de la CNUCED d'après les
données de l'Energy Information Administration
du gouvernement américain
6Le marché mondial du pétrole
Part des principaux pays exportateurs dans les
exportations mondiales de pétrole brut sur la
période 1999-2003
Part des régions dans les réserves mondiales
prouvées de pétrole brut en pourcentage
7Évolution comparée de la production
Production de pétrole de 1960 à 2003
Production de gaz de 1960 à 2002
Production de gaz naturel en milliards de mètres
cubes sur la période 1970-2003
Source World Energy Outlook 2000, International
Energy Agency
8Étude comparée des prix
Prix nominaux d'une moyenne des prix du Brent FOB
UK, du WTI FOB USA Gulf et du DUBAÏ FOB Dubaï
1973 - septembre 2004 (en dollars par baril)
9La filière et la route du pétrole
Source Secrétariat de la CNUCED selon les
données de Energy Information Administration
Carte des principales routes du pétrole
10Les marchés européen et américain du gaz
Le graphique suivant schématise le fonctionnement
du marché du gaz naturel aux Etats-Unis en 1998
La structure de l'offre de gaz naturel ainsi que
le système de transport en Europe sont présentés
dans le graphique ci-après
Source Energy Information Administration
11Les évolutions comparées
Source Energy Information Administration
12Quelques données clés du marché du gaz
- Les données chiffrées
- Les réserves ont doublé aux cours des vingt
derniers années et en 2000 les réserves
sévaluées à 150,19 trillions de m3 - La production mondiale totale en 2000 était de
2422,3 milliards de mètres cubes en croissance de
4,3 par rapport à l'année précédente. - Les principaux pays producteurs sont états unis,
fédération de Russie, canada, royaume unie,
Algérie, Indonésie, Iran, Pays-Bas, Norvège, - La consommation mondiale sélève à 2000 milliards
de m3 en 2002 - Consommation finale en industrie augmente de 9,3
- La consommation finale total augmente de 3,9
- Le commerce mondiale sélève à 456 milliards de
m3 en 2000 - Les prix ont peu baissés
- Instruments de régulation
- NYmex
- International petroleum exchange
- Kansa city board of trade
www.gdf.fr
13 Réserve et production
- Les réserves mondiales de gaz naturel ont plus
que doublé au cours des vingt dernières années et
s'élevaient en 2000, à 150,19 trillions de mètres
cubes - Les réserves de gaz naturel en Europe de l'ouest
sont limitées. Elles comptent pour moins de 5
des ressources globales. Les ressources de gaz
naturel sont abondantes et très largement
distribuées à travers le monde. On estime qu'une
quantité significative de gaz naturel reste
encore à découvrir. - L'ex Union soviétique et le Moyen-Orient se
partagent à eux deux environ les trois quart des
réserves mondiales de gaz naturel (respectivement
38 et 35 du total). - Aujourd'hui, et en particulier depuis les crises
pétrolières des années 70, le gaz naturel est
devenu une source importante d'énergie dans le
monde
Production de gaz selon les zones géographiques
Source Secrétariat de la CNUCED selon les
données de BP Amoco, Statistical Review of World
Energy juin 2004
14La consommation
Le graphique suivant représente une illustration
de l'emploi du gaz naturel
Part de la consommation de gaz
Source Secrétariat de la CNUCED selon les
données de Cedigaz
15Consommation mondiale
- Consommation moyenne par
personne de gaz naturel en équivalent tonne de
pétrole
Source secrétariat de la CNUCED selon des
données de BP, Statistical Review of World Energy
2003
16Limportance du commerce international
Carte interactive des flux d'exportations
montrant les destinations de gaz naturel en
pipeline et en en gaz liquéfié, en milliards de
mètres cubes
- Selon Cedigaz, seuls 26,3 de la production
commercialisée a fait l'objet d'échanges
internationaux La proportion très faible des
échanges internationaux s'explique notamment par
l'éloignement des sites de production par rapport
aux lieux de consommation et aux coûts élevés du
transport. C'est un secteur qui exige des
investissements importants, la construction et
l'exploitation de gazoducs et qui posent
également de nombreux problèmes juridiques et
logistiques.
17Limportance du commerce régional
Source BP Amoco, Statistical Review of World
Energy Juin 2004
18La synthèse du marché du gaz
- Le secteur énergétique européen se caractérise à
la fois par une profonde mutation du cadre - réglementaire avec l'ouverture à la
- concurrence des marchés de l'énergie, mais aussi
par une progression - soutenue du marché du gaz naturel appelé à jouer
un rôle croissant, notamment pour la production
d'électricité.
19Problématique de la création de richesse dans
lindustrie du gaz
- Dans ce contexte, plusieurs stratégies sont
développées par les acteurs du marché gazier - Les opérateurs de laval tentent une
intégration en amont. - Les producteurs de gaz et les compagnies
délectricité renforcent leurs positions dans
laval. - Les acteurs historiques misent sur le
développement des services gaziers. - Linternationalisation.
- La diversification. Les principaux secteurs
abordés par les acteurs du gaz sont la production
et la distribution délectricité et les
télécommunications. - Les opérateurs historiques sont pris entre les
feux de deux groupes dacteurs à la surface
financière nettement supérieure à la leur. La
reconfiguration du secteur est en cours.
- La question ici posée est de savoir comment dans
un secteur monopolisé comme celui du gaz et de
lénergie plus généralement, lon peut-on créer
de la valeur actionariale, on parle alors de
capitalisme industriel et lus seulement financier.
Résultat net
20problématique
- Limmobilisme, cest condamner nos entreprises à
perdre des clients sur leur marché domestique
sans pouvoir les compenser en France en
développant des activités de service énergétique,
en Europe en prenant des clients aux concurrents.
Limmobilisme, cest condamner nos entreprises
à rester soumises à un principe de spécialité qui
les empêche de vendre respectivement du gaz et de
lélectricité ainsi que des services, accélérant
le processus de perte de parts de
marché.Limmobilisme, cest condamner EDF à
financer son développement exclusivement par
lendettement comme elle la fait sous la
précédente majorité 15 Md en 3 ans - mais
comment aurait-elle pu faire autrement ? Comment
sétonner surtout quEDF présente aujourdhui un
endettement très élevé 24 Md de dette auquel
il conviendrait dajouter les engagements de
retraite et les provisions nucléaires, pour 19
Md de fonds propres ? On ne peut à la fois
vouloir participer au monde de la concurrence et
ne pas en accepter les règles.Ce sont
aujourdhui deux champions nationaux. Ils doivent
avoir les moyens juridiques et financiers de
devenir deux champions européens, de se
développer à lextérieur de nos frontières, et en
France même de faire face avec efficacité à la
concurrence.Dans le même temps que se préparera
laugmentation de capital sera également mis au
point le projet de lentreprise. Ses
investissements, son rôle dans le développement
économique national, ses options à
linternational, devront être définies, et là
aussi dans la transparence. Cest un autre point
qui devra retenir la commission consultative
21Le système de filiale régionale et concentration
FILIALES DGDF
FILIALES SONATRACH
Exploration production Transport stockage distribution Achat vente service
Allemagne 3 France 2 France 3 France 10 France 9
Grande-Bretagne 3 filiales Grande Bretagne 2 Italie 2
Norvège 1 filiale Espagne 1 Belgique 1
Pays bas 2 filiales Allemagne 1 GB 1
Pologne 1 filiale
Amont Transport commercial aval
GCB 100 ENAC 100 NAFTAL 100 NAFTEC 100
ENTP 51 COZIC 100 HELIOS 51
ENSP 51 SNTM 100 ENIP 100
ENAFOR 51
ENAGEO 51
www.gdf.fr
www.sonatrach.com
22Filiales internationales et concentration
Filiale de GDF
Filiale de Sonatrach
Amont Aval Transport commercial finance
SIPEX 100 SPIC 100 SIPCO 99 SPC SPASA Sonatrading 100 SPC SOPEC SPI SPTC 100
PROP 100 TMPC 100 SPMC SGIC SGCC 100 ISGSS SAMCO 50
REUNOZA 100 TGP 100 SPTC 100
MED GAZ 100 MEDLNG 50
SPC ISGL 50
Exploration production Transport distribution service Finance
Cote divoire 1 Mexique 6 Russie 4
Égypte 2 Canada 1
Algérie 1 Inde 1
Uruguay 1
23La valorisation les capitaux propres
Principales données financières de GDF
WWW.gdf.com
24VALEUR FINANCIERE DE SONATRACH
Principales dettes
Principales données bilancielles
Principales créance de sonatrach
www.sonatrach.com
25Principales holding de Sonatrach
www.sonatrach.com
26 Privatisation et recettes
- Dans le nouveau capitalisme actionnarial, la
Bourse est supposée jouer un triple rôle. - D'abord, financer les entreprises
- La deuxième fonction de la Bourse est de
valoriser les entreprises - Enfin, la Bourse est supposée favoriser les
restructurations industrielles, les actions
servant de monnaie d'échange à l'occasion des
OPE.
Actionnaires possibles
Recette espéré en cas de privatisation
www.cgt.fr
www.cgt.fr
27La question des obligations
COTATION DE GDF
Montant en millions de dinards
Sourcewww.gourvernement-algerie.com
Sourcewww.bourserama.com
-
- la question est de mieux contrôler leur
développement et de mettre en cause une politique
d'acquisition impériale à coups de milliards de
ses usagers dans des opérations qui ne
correspondent pas toutes à leurs missions
d'intérêt général.
ACHAT VENTE
PRIX PIVOT- MARGE PRIX PIVOT MARGE
Prix pivot cours pivot cours coupon cotation
SONATRACH entre 101,5 et 101,4 Cotation GDF
105,16 aujourdhui Soit 6,64 depuis
Janvier Soit 5,64 depuis un an
28La gouvernance dÉtat vers un désengagement
- D'un point de vue changement de propriétaire et
de rémunération d'actionnaire c'est oui. - Mais il existe depuis bien longtemps une autre
privatisation que la privatisation " financière "
c'est la privatisation " industrielle ". - Rémunérer des actionnaires est contraire à notre
mission de service public de " vente au moindre
coût " et payer les profits de toutes les
entreprises sous traitantes est aussi une manière
détournée de ne pas vendre au moindre coût et de
rendre le service public dépendant du privé. - Il y a donc bien deux modes de privatisation
complémentaires. - Un mode industriel par la sous-traitance et un
mode institutionnel juridique et financier. - Il devient urgent de lutter pour " ré
internaliser " un certain nombre d'activités pour
garantir la maîtrise du développement du service
public. EDF et GDF ont perdu plus de 4200 emplois
depuis le début d'année. - Le changement de Statut juridique permettra donc
l'ouverture du capital ? - Oui, mais. Il y a entre les deux opérations, qui
sont intimement liées, d'autres conditions à
réunir. - 1946 nationalisation de GDF
- août 2000 1 ère directive européenne, autorisant
les clients éligibles à choisir leur fournisseur
de gaz - Juillet 2003 direction de la directive
européenne accélérant louverture du marché - Juillet 2004 tous les clients professionnels et
collectivités ont le choix de leur fournisseur - Juillet 2007 cette mesure sétend aux
particuliers
1946
août 2000
Juillet 2004
Juillet 2007
29Le développement de linvestissement
Taux dinvestissement de GDF
Linvestissement en millions de dinars
Sourcewww.gdf.fr
sourcewww.sonatrach.com
30Le désir de dépendance énergétique les réserves
Orientation stratégique Produire 15 des
besoins de gaz naturel du Groupe à terme.
- Valeur ajoutée brute - richesses propres créées
par l'entreprise
31Vers un désengagement de lÉtat
- C'est une autre conception de l'entreprise qu'il
faut défendre non un "objet" appartenant à ses
actionnaires, mais une "communauté d'intérêts"
dont la finalité n'est pas de faire des profits,
mais de créer des emplois et de la richesse. Il
faut en finir avec une conception de la gestion
tournée exclusivement vers "la création de valeur
pour l'actionnaire".
Conception traditionnelle des entreprises publique
Conception capitaliste
32Restructuration
De plus, l'obligation faite à EDF et GDF,
devenues complètement privées, de rémunérer ses
capitaux privées à un niveau exigé par les
acteurs de la bourse, conduirait, mécaniquement
et toutes choses égales par ailleurs, à une
augmentation de leurs tarifs d'environ 10
Restructuration de GDF
www.gdf.com
33La hausse des coûts
34ACCORDS ENVIRONNEMENTAUX
- LE PROTOCOLE DE KYOTO
- Le changement climatique est une question
importante et très largement débattue à travers
le monde. Des études montrent que l'activité
humaine, dont le rejet de gaz à effet de serre
fait partie, affecte le climat mondial. En ce
sens, le Protocole de Kyoto peut être considéré
comme l'un des instruments de prévention du
réchauffement planétaire. - Le protocole de Kyoto (1997) stipule que les
parties en présence s'engagent à limiter voire à
réduire leurs émissions de gaz à effet de serre,
afin d'atteindre d'ici à 2008-2012, une réduction
totale d'au moins de 5 des rejets polluants par
rapport au niveau de 1990. Les objectifs se
répartissent dans une échelle variant d'une
réduction de 8 pour les pays de l'Union
européenne et d'autres pays à une augmentation de
10 pour l'Islande. - LA CHARTE SUR L'ENERGIE (http//www.encharter.org/
index.jsp) - La charte sur l'énergie ainsi que le protocole
sur l'efficacité de l'énergie et les aspects
environnementaux associés furent signés en
décembre 1994 et entrèrent en vigueur en avril
1998. Le Traité a été développé sur la base de la
charte européenne de l'énergie de 1991 et a été
signé par cinquante et un Etats en 2001Le but
fondamental de ce traité est de renforcer la
législation sur la question de l'énergie, en
créant toute une série de règles du jeu
applicables à l'ensemble des gouvernements
participants. Il suit cinq grandes orientations
la protection et la promotion des investissements
énergétiques étrangers, basée sur l'extension du
traitement national, ou le traitement de la
nation la plus favorisée, (suivant lequel des
deux est le plus avantageux) le libre échange
des matériaux énergétiques, des produits et
équipements en relation avec le secteur énergie,
basé sur les règles de l'OMC. La liberté de
transit de l'énergie par des pipelines et des
réseaux la mise en place de mécanismes de
règlement des différends inter États ou
d'Investisseur à État et l'efficacité
énergétique et les aspects liés à l'environnement
35La valorisation de lenvironnement
www. Industrie-environnment.com
36Linnovation et diversification
- Les développements technologiques ont joué
un rôle prépondérant en ce qui concerne les
perspectives du gaz naturel dans le monde entier.
Les innovations de l'industrie du gaz naturel ont
lieu constamment à tous les stades de la filière
et même concernant les applications du gaz
naturel. Elles améliorent l'efficacité des
marchés, économisent de l'énergie, aident à
réduire les coûts et les incidences sur
l'environnement et amènent le gaz à la porte de
ses utilisateurs finaux
Diversification des activités de Sonatrach
www.sonatrach.com
37Élargir la gamme pour suivre la demande
Taux de croissance de la production et
consommation dénergies renouvelables
www.greenpeace.com
38conclusion
- Les principaux rouages du capitalisme
actionnarial sont en crise. Il faut réduire
l'emprise dramatique de la finance de marché sur
les entreprises et plus globalement sur
l'économie. C'est une autre conception de
l'entreprise qu'il faut défendre non un "objet"
appartenant à ses actionnaires, mais une
"communauté d'intérêts" dont la finalité n'est
pas de faire des profits, mais de créer des
emplois et de la richesse. Il faut en finir avec
une conception de la gestion tournée
exclusivement vers "la création de valeur pour
l'actionnaire". Cela implique une refonte du
cadre juridique actuel pour reconnaître les
droits de toutes les parties prenantes de
l'entreprise, au premier rang desquels les
salariés qui constituent la source de valeur
fondamentale dans l'économie actuelle fondée sur
les connaissances et qui doivent se voir
reconnaître de nouveaux droits qui limitent ceux
liés à la propriété du capital et redonnent au
code du travail un pouvoir contraignant sur les
stratégies des actionnaires. Il faut revenir sur
la dérégulation excessive de la finance, pour
borner son activité, en renforçant le pouvoir de
contrôle de l'État (notamment maintien d'un
secteur public fort), de ses autorités de
tutelle, et en instaurant des instances de
contrôles publiques efficaces à l'échelle
européenne et internationale. - Il est vain d'attendre que les gouvernements et
les institutions internationales tirent
spontanément le bilan de la situation actuelle et
s'engagent sur la voie du bon sens en acceptant
de remettre en cause les dogmes libéraux. Seul un
grand mouvement social, construit à l'échelle
nationale et internationale, sera capable
d'imposer les réformes nécessaires.
39conclusion