1.%20Etymologie%20/%20D - PowerPoint PPT Presentation

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Peur : Ph nom ne psychologique caract re affectif marqu , qui accompagne la prise de conscience d'un danger ... Angoisse : Malaise psychique et physique, n du sentiment de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: 1.%20Etymologie%20/%20D


1
1. Etymologie / Définitions 2.
Notions/Concepts De la peur à langoisse
Les philosophies de
langoisse 3. Questions / Discussion4.
Tentative de synthèse 5. En guise de
conclusion6. Tentative de synthèse saison
2005-2006.
Peur
Plan
2
Etymologie et définitions
  • Etymologie
  • Peur Mot populaire du X s du latin pavor
    peur pavère être frappé de peur.
  • Angoisse Mot populaire du XII s du latin
    angùstia gène, angoisse, de la famille de
    angere oppresser, serrer la gorge.
  • Définitions
  • Petit Robert
  • Peur Phénomène psychologique à caractère
    affectif marqué, qui accompagne la prise de
    conscience dun danger réel ou imaginé.
  • Angoisse Malaise psychique et physique,
    né du sentiment de limminence dun danger,
    caractérisé par une crainte diffuse pouvant aller
    de linquiétude à la panique et par des
    sensations pénibles de constriction épigastrique
    ou laryngée (gorge serrée)
  • Dictionnaire de Philosophie
  • Peur  Sentiment de grande inquiétude,
    éprouvé en présence dun danger réel, supposé ou
    fictif. La peur est plus durable que la frayeur
    ou leffroi (qui sont des émotions), moins
    violente que la terreur.
  • Angoisse  Langoisse se différencie de la
    peur par lindétermination de son objet. La
    sexualité et la mort sont les deux grands motifs
    dangoisse.
  • Anxiété  De même nature que langoisse,
    lanxiété sen différencie par sa moindre
    intensité et par sa plus grande durée.

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Notions et concepts
  • Cest principalement dans sa dimension
    métaphysique (angoisse) que les philosophes ont
    réfléchi à la peur.
  • Lindétermination de lobjet et son aspect
    insoluble différencient langoisse de la peur.
  • Langoisse est la conjugaison de la tentation et
    de la crainte face à linconnu.
  • Lhomme désire ce quil redoute et redoute ce
    quil désire.
  • Genèse   De larbre de la connaissance du bien
    et du mal tu ne mangeras pas, car, le jour où tu
    en mangeras, tu mourras certainement . Sils
    navaient pas mangé le fruit défendu, humains ils
    nauraient pas été. Ils nauraient pas connu
    langoisse liée à la certitude de la mort et à
    lincertitude de leurs choix (libre arbitre). En
    ce sens le péché originel à valeur paradigmatique
    (modèle/exemple)
  • Chez Kant (allemand, 1724-1804), langoisse est
    le vertige du néant.
  • Chez Kierkegaard (danois, 1813-1855, chrétien,
    précurseur de lexistentialisme), langoisse est
    lépreuve exemplaire de la finitude humaine en
    même temps que celle dun arrachement au néant.
    Lhomme est en proie au paradoxe du refus de
    rester en soi et en même temps à la crainte de ne
    pas y demeurer. Langoisse, comme le désespoir en
    sintensifiant, élève progressivement lindividu.
    Langoisse est le vertige de la liberté.
  • Freud (autrichien, 1856-1939), interprète
    langoisse comme le résultat dune tension
    libidinale non résolue par suite de refoulements
    inconscients ( intériorisation des interdits) qui
    empêche le sujet de se fixer sur un objet
    conscient. Doù le risque de mutation des
    pulsions de vie en pulsions de mort.
  • Chez Heidegger (allemand, 1889-1976), langoisse
    est lexpérience originelle du néant, grâce à
    laquelle la réalité humaine (le Dasein) éprouve
    quelle est en retrait par rapport à la plénitude
    de lêtre - et cest précisément cela qui lui
    permet dinterroger lêtre et de le dévoiler.

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Notions et concepts (suite)
  • Chez Sartre (1905-1980), dans le droit fil de
    langoisse vertige de la liberté chez
    Kierkegaard, langoisse est surtout conscience de
    la responsabilité totale qui découle de la
    liberté de lhomme, désormais sans excuse,
    puisque rien ne simpose den haut à lui et quil
    est le seul auteur des valeurs de son existence.
  • Née avec le sentiment du pêché (Saint Augustin,
    Pascal, Kierkegaard), langoisse est devenue le
    signe de linfinie contingence qui débouche sur
    labsurdité de la vie (en labsence de Dieu) et
    dont les philosophies qui en découlent vont 
  • Des philosophies du détachement et du repliement
    sur soi (Schopenhauer)
  • Aux philosophies plus optimistes tournées
    vers laction 
  • De Camus  Selon laquelle, il faut parvenir à
    être le héros mythique Sisyphe qui lutte heureux
    vers les sommets en sachant quil ne les
    atteindra jamais.
  • Ou de Sartre  Selon laquelle, si le monde na
    pas de sens en soi, cest précisément parce quil
    est à construire et que cette construction, en
    raison de la Liberté dont les hommes disposent,
    engage leur responsabilité pleine et entière.
  • En pratique, vaut-il mieux suivre Schopenhauer ou
    Nietzsche ?
  • Schopenhauer   Il vaut mieux vivre dans un
    petite pièce à l'épreuve du feu, un peu à la
    façon d'un daim craintif qui se cache dans la
    forêt pour éviter l'épreuve de la souffrance .
  • Nietzsche  Il vaut mieux vivre dans une grande
    pièce qui ne résiste pas à l'épreuve du feu, un
    peu à la façon d'un zèbre qui pour vivre sa joie
    de gambader dans la savane s'expose à de grandes
    souffrances 
  • Autrement dit, dans quelles limites, par peur de
    mourir, doit-on se priver de vivre ?

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QUESTIONS
  • De quoi, de qui, pourquoi a-t-on peur ?
  • Les différentes façons de réagir face à la peur
    nexpriment-elle pas notre Liberté et
    nengagent-elles pas notre Responsabilité ?
  • La peur na-t-elle pas toutes les
    caractéristiques dune Passion quil nous
    appartient de dépasser ou pour le moins de
    contrôler ?

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De quoi, de qui, pourquoi a-t-on peur ?
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1. De quoi, de qui, pourquoi a-t-on peur ?
  • La peur est toujours la prise de conscience dune
    menace, dun danger réel ou imaginaire
  • Le réel napparaît à la conscience quau travers
    de limaginaire donc de la subjectivité.
  • Limagination peut ou distordre la réalité.
    Aussi peut-on la qualifier
  • dobjective, si elle est conforme à la vision
    collective
  • de subjective, si elle sen éloigne.

De qui, de quoi ?
De soi Des autres Des circonstances de la vie
Liberté (peur de choisir) Responsabilité Agressivité Colère Attachement (peur daimer) Force (domination) Faiblesse (être dominé) Passion (ne pas se contrôler) Besoins (peur de manquer) Agressivité/Affrontement Colère Méchanceté Dépendance Passion (peur de lenvahissement) Dépendance (peur dêtre aimé) Solitude (peur de ne pas être aimé) Peur dêtre trompé ou volé Peur de ne pas être compris Origines culturelles et sociales Destin Hasard Catastrophe Maladie Souffrance Mort
La préservation du Moi et de son périmètre
dappropriation paraît à lorigine de la
peur. Rares sont les peurs que lon peut
qualifier dobjectives. Les plus instinctives
seraient-elles les plus objectives ? Les peurs
nont-elles pas toutes la même racine la peur
de la souffrance et de la mort ?
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Les différentes façons de réagir face à la peur
nexpriment-elles pas notre Liberté et
nengagent-elles pas notre Responsabilité ?
9
2. Les différentes façons de réagir face à la
peur nexpriment-elles pas notre Liberté et
nengagent-elles pas notre Responsabilité ?
  • Les différents profils de la peur
  • Les profils de la peur sidentifient au travers
    de la conscience
  • spontanée/instinctive en synchronie avec le
    monde extérieur et
  • réfléchie en diachronie avec soi-même, sous
    forme de trac,
  • stress, appréhension, crainte, frayeur,
    épouvante, effroi, panique,
  • aversion, phobie, angoisse..
  • Pour un individu donné, les profils de peur ne
    sont pas les mêmes
  • selon la période et les expériences de sa vie
  • Dun individu à lautre, pour un même
    évènement/cause, les
  • profils de peurs ne sont pas identiques
  • Dun individu à lautre, pour un même profil de
    peur, les façons
  • de réagir sont également très différentes
    fuite, tétanisation,
  • agressivité, refus, acceptation, courage,
    lâcheté, insouciance,
  • attentisme, prudence.

Synchronie avec le monde extérieur. Organisation
du champ de conscience en "système référentiel"
Diachronie Etre en devenir temporel, historique,
logique et axiologique (valeurs) Identification
du moi.
  • Cest par la facette diachronique de la
    conscience qui engage notre Responsabilité et
    notre Libre arbitre que nous pouvons agir sur nos
    peurs
  • Par analyse rationnelle et/ou psychanalytique de
    leurs causes historiques
  • En prenant conscience des valeurs axiologiques
    qui les sous-tendent
  • En un mot, par identification du Moi et des
    valeurs axiologiques qui sous-
  • tendent ses peurs

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La peur na-t-elle pas toutes les
caractéristiques dune Passion quil nous
appartient de dépasser ou pour le moins de
contrôler ?
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3. La peur na-t-elle pas toutes les
caractéristiques dune Passion quil nous
appartient de dépasser ou pour le moins de
contrôler ?
  • Ne peut-on pas penser que la peur constitue la
    facette duale de la Passion ?
  • Passion Force expansive du Moi. La Passion
    est offensive.
  • Peur Force conservatrice du Moi. La peur est
    défensive.
  • En ce sens, on peut penser que Passion et Peur
    interagissent en synergie ou en opposition
  • La peur bride/décuple la passion
  • La passion bride/décuple la peur
  • Passion et peur tendent à façonner un Moi qui
    séchappe à lui-même
  • Tout comme la Passion, la Peur, en majeure partie
    dessence irrationnelle et pour laquelle
    limagination joue aussi un rôle amplificateur,
    tend à échapper au libre arbitre.
  • Aussi, peut-on penser que, sans le recul de la
    raison qui donne appui au libre arbitre, la peur,
    initialement pulsion protectrice de la vie du
    Moi, puisse paradoxalement se métamorphoser en
    pulsion de mort (ou retrait de la vie).

Sans cap (libre arbitre), ni boussole
(raison),le voilier (Moi) ne voguerait-il pas au
seul gré des aléas du vent de ses peurs et de
ses passions ?
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TENTATIVE DE SYNTHESE
  • La peur est toujours la prise de conscience dun
    danger réel ou imaginaire qui menace le Moi et
    son domaine dappropriation .
  • Le réel napparaît à la conscience quau travers
    de limaginaire donc de la subjectivité.
  • Les peurs ont peut-être toutes la même racine
    la peur de mourir.
  • Cest par la facette diachronique de la
    conscience qui engagent notre Responsabilité et
    notre Libre arbitre dêtre en devenir que nous
    pouvons agir sur nos peurs.
  • On peut penser que la peur constitue une facette
    duale de la Passion.
  • De la même façon que pour la Passion, on peut
    penser que, sans le recul de la raison qui donne
    appui au libre arbitre et engage notre
    responsabilité, la peur, pulsion protectrice de
    la vie du Moi, puisse paradoxalement se
    métamorphoser en pulsion de mort ou pour le moins
    de mise en retrait de la vie.

Entre prudence et peur annihilante, ny a-t-il
pas un juste milieu quil nous appartient de
rechercher ?
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En guise de conclusion
Par peur de la souffrance et de léchec, ne se
prive-t-on pas du bonheur de faire,
dentreprendre et daimer ? Autrement dit, par
peur de mourir ne se prive-t-on pas de vivre ?
Accepter sa propre mort, ne plus en avoir peur,
nest-il pas le seul moyen de bien vivre sa vie
?
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