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Un peu d

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D but du 20 me si cle : antisepsie, d sinfection et st rilisation appliqu es avec ... Crit re de qualit (accr ditation) Responsabilit des utilisateurs ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Un peu d


1
Un peu dhistoire
  • 1847 Semmelweis à Vienne et désinfection des
    mains
  • 1870 Lister et antisepsie des plaies
  • Fin du 19ème siècle Pasteur, Koch
    micro-organismes responsables des maladies
    infectieuses
  • Début du 20ème siècle antisepsie, désinfection
    et stérilisation appliquées avec certaine rigueur
  • Milieu du 20ème siècle apparition des
    antibiotiques, relâchement des mesures dasepsie
    et dantisepsie
  • Fin du 20ème siècle nouvelle prise de
    conscience développement des infections
    nosocomiales et de la résistance aux antibiotiques

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DEFINITIONS
  • Asepsie ensemble des mesures propres à empêcher
    tout apport exogène de micro-organismes (MO) et
    virus au niveau des surfaces inertes ou
    biologiques (norme NF T 72-101)
  • Antisepsie opération au résultat momentané
    permettant au niveau des tissus vivants, dans la
    limite de leur tolérance, déliminer ou de tuer
    les MO et/ou dinactiver les virus.
  • Le résultat de cette opération est limité aux MO
    et/ou virus présents au moment de l opération.
    (norme NF T 72-101)
  • Antiseptique produit ou procédé utilisé pour
    l antisepsie dans des conditions définies (sur
    tissus vivants peau saine, muqueuses, plaies).
  • Ce sont des médicaments (AMM), ils sont
    présentés dans leur forme dutilisation et
    utilisés tels quels, sauf exception justifiée.

3
PRODUITS IODES
  • Spectre dactivité large Bactéricide, Virucide,
    Sporicide, Fongicide
  • Mode daction oxydation des enzymes et
    protéines de structure des MO
  • Forte inhibition par les matières organiques
  • Temps de contact 1 minute
  • CI intolérance à liode, grossesse (2è et 3è
    trim.), allaitement, prématuré et NNé (de 0 à 1
    mois)
  • EI si applications répétées surcharge en
    iode, dysfonctionnement thyroïdien

4
PRODUITS IODES
  • Produits largement utilisés
  • Iode (solution alcoolique ou aqueuse)
  • alcool iodé (dans alcool à 70, lalcool
    potentialise leffet de liode, action rapide)
  • antisepsie de la peau saine avant ponction ou
    préparation du champ opératoire
  • Intolérance cutanées, plus disponible
  • Polyvidone iodée ou PVPI
  • Bétadine iodophore, composé organique à 10
    diode actif (effet rémanent)

5
PRODUITS IODES
  • Bétadine scrub 4 (rouge) solution moussante
  • détersion et antisepsie de la peau et des
    muqueuses saines ou lésées
  • lavage antiseptique et chirurgical des mains
  • douche pré-opératoire
  • détersion du champ opératoire
  • Bétadine dermique 10, solution aqueuse (jaune)
  • antisepsie de la peau lésée et des muqueuses
  • Bétadine solution alcoolique (PVPI 5, alcool
    70) (orange)
  • antisepsie de la peau saine avant acte de
    chirurgie et pose cathéter

6
PRODUITS IODES
  • Bétadine pommade 10 (jaune)
  • Bétadine solution gynécologique 10 (bleu)
  • Bétadine gargarisme 10 (vert /menthe)
  • Bétadine compresse / Bétadine tulle
  • Bétadine ovule / comprimé gynécologique
  • Bétadine 5 ophtalmique (rose)

7
PRODUITS CHLORES
  • Produits largement utilisés jusquà 5
    chlorométriques comme antiseptique
  • Spectre d activité large Bactéricide,
    Virucide, Sporicide, Fongicide
  • Pouvoir oxydant
  • Forte inhibition par les matières organiques et
    les savons bien nettoyer et rincer avant
    l antisepsie

8
PRODUITS CHLORES
  • Soluté de Dakin préparation hospitalière à
    conservation courte (n est plus utilisée)
  • Amukine solution à 0,06g de chlore actif pour
    100ml (stabilité de 36 mois)
  • Antisepsie de la peau saine et des muqueuses et
    des plaies
  • Dakin stabilisé solution dhypochlorite de
    sodium (0,5g de chlore actif pour 100ml,
    stabilité de 30 mois)
  • Antisepsie de la peau saine et des muqueuses et
    des plaies
  • A utiliser pur en bain, irrigation, badigeonnage,
    ou pansement
  • Temps de contact de 30 sec. à 10 min.
  • Peut être utilisé chez le nouveau né
  • en cas dAES 5 min. dans le Dakin pur

9
BIGUANIDES
  • Spécialités à base de chlorhexidine
  • Bactéricide, fongicide sur Candida albicans, peu
    virucide et peu sporicide
  • CI ne pas appliquer sur les muqueuses, ni
    loreille interne (ni syst. nerveux et méninges)
  • Forte inhibition par les matières organiques et
    les savons bien nettoyer et rincer avant
    l antisepsie

10
BIGUANIDES
  • Hibiscrub (CHX 4) solution moussante pour
    nettoyage et antisepsie de la peau
  • Hibitane champ (CHX 0,5, alcool 60) solution
    alcoolique pour la préparation du champ
    opératoire (préparation extemporanée et
    conservation 10 jours)
  • Utiliser la même gamme dantiseptique pour la
    douche pré-op et lantisepsie du champ opératoire
  • Chlorhexidine à 0,05 aqueuse muqueuse et peau
    lésée
  • Hibitane 5 solution aqueuse à diluer au 1/100è
    pour balnéation des brûlés (Attention à la
    concentration)
  • Biseptine solution aqueuse, CHX à 2.5,

11
ALCOOLS
  • Bactéricide (y compris mycobactéries), fongicide,
    virucide variable et non sporicide
  • Effet rapide et durée daction brève car très
    volatile
  • Éthanol, propanol
  • antisepsie de la peau saine, des sites
    dinjection et des prélèvements (sauf certains
    actes nécessitant une asepsie chirurgicale
    cathéters, ponction artérielle)
  • solutions hydroalcooliques
  • Potentialise leffet dautres antiseptiques
  • alcool iodé, chlorhexidine
  • Ne pas utiliser sur les muqueuses et les plaies,
    ni chez lenfant lt 30 mois et lors dun
    prélèvement dalcoolémie
  • Alcool dénaturé par ladjonction de colorants
    pour le rendre impropre à la consommation orale

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AUTRES CLASSES DANTISEPTIQUES
  • Ammoniums quaternaires
  • Faible activité antiseptique, en association à
    d autres molécules Biseptine , Cetavlon
  • Traitement dappoint des affections
    dermatologiques
  • Oxydants Eau oxygénée
  • Faible activité antiseptique
  • Utilisé en chirurgie dentaire pour ses propriétés
    antiseptiques et hémostatiques
  • Diamidines hexamidine (hexomédine )
  • Traitement dappoint des affections
    dermatologiques
  • Carbanilides triclocarban (Septivon ,
    Solubacter )
  • Nettoyage et antisepsie de la peau et des
    muqueuses
  • Traitement dappoint des affections
    dermatologiques
  • Colorants éosine assèche la peau
  • traitement dappoint des affections
    dermatologiques

13
COMPARATIF DES AS
  • PVPI CHX Alcool Chlore
  • Spectre dactivité
  • (B,V,F,S) (B,V,F) (B,V,F) (B,V,C,S)
  • Rapidité daction
  • Activité rémanente
  • Inact. Mat. Prot.
  • Résistance - - -

14
COMPARATIF DES AS
  • PVPI CHX Chlore
  • Détersion B  rouge  Hibiscrub, 4 Non
  • Peau saine B  orange  Hibitane champ,
    0.5 Dakin, Amukine
  • Peau lésée B  jaune  aqueuse, 0.05 Dakin,
    Amukine
  • Muqueuses B  verte, bleue  aqueuse, 0.05
    Dakin, Amukine

15
Favors CHG
Favors PVI
Chaiyakunapruk N, Ann Intern Med 2002
16
PREVENTION DE LINFECTION DE CATHETER
Choix de lantiseptique (CVC et cathéters
artériels)
Maki, Lancet 1991 Sheehan, ICAAC 1993 Mimoz,
Crit Care Med 1996 Legras, Rean Urg 1997
Humar, Clin Infect Dis 2000 Maki, SHEA 2001
Parienti, ICAAC 2002
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CHOIX DE LANTISEPTIQUE
  • Rôle de lalcool ?
  • Contaminant des hémocultures, 4 groupes
  • PVPI10, Alcool 70, Teinture diode, PVPI
    alcool70
  • - Randomisation des unités, cross-over, simple
    aveugle

Calfee D, J Clin Microbiol 2002
18
PVPI vs PVPI alcoolique
FdR de colonisation No AB ORa 2.0
(1.1-3.9) PVPI ORa 2.1 (1.1-3.9) Jug ORa
2.3 (1.1-4.5) Fem ORa 1.2 (0.6-2.5)
Parienti et al, ICAAC 2002
19
CHOIX DES PRODUITS
  • Actualisation de la conférence de consensus SRLF
    (2003)
  •  Une méta-analyse récente suggère la supériorité
    de la CHX sur la PVPI. Cependant, dans la plupart
    des études incluses (), la CHX est fortement
    dosée ou associée à de lalcool. La PVPI
    alcoolique semble supérieure à la PVPI seule.
    Aucune étude na comparé la PVPI alcoolique et la
    CHX alcoolique 
  • Conférence de consensus SFHH sur la gestion du
    risque infectieux en pré-opératoire (5 mars 2004)

20
(No Transcript)
21
UTILISATION DES ANTISEPTIQUES
  • Règles dutilisation
  • Toujours précédé dune détersion (règle des 3
    temps détersion - rinçage - antisepsie)
  • Ne jamais mélanger ou employer successivement 2
    AS différents (même famille)
  • Ne pas diluer
  • Suivre les recommandations dutilisation (mode de
    conservation)
  • Respecter les durées de contact recommandées
  • Manipulation du produit
  • Avant ouverture, vérifier la date de péremption
  • Indiquer la date douverture sur le flacon
  • Fermer le flacon après chaque utilisation
  • Respecter la durée dutilisation du produit après
    ouverture
  • Jeter le flacon utilisé à la sortie du patient
  • Utiliser de préférence des petits flaconnages,
    monodoses

22
UTILISATION DES ANTISEPTIQUES
  • Un antiseptique doit être adapté à son usage
    (peau saine, lésée, muqueuse..)
  • Ne pas utiliser un antiseptique pour désinfecter
    le matériel (sauf pour certains gestes
    pansement de cathéter, bouchons de rampes de
    perfusion)
  • Ne pas utiliser un désinfectant à la place dun
    antiseptique (même dilué, car intolérance grave)

23
DEFINITIONS
  • Désinfection opération au résultat momentané,
    permettant déliminer ou de tuer les
    micro-organismes (MO) et/ou dinactiver les virus
    portés par les milieux inertes contaminés. Le
    résultat est limité aux MO et /ou virus présents
    (NF T 72-101).
  • Désinfectant (DSF) produit utilisé pour
    lopération de désinfection dans des conditions
    parfaitement définies.

24
DEFINITIONS
  • Pré-désinfection (ou décontamination) cest
    limmersion totale du DM souillé dans un bain
    détergent/décontaminant dans le but
  • de faciliter le nettoyage ultérieur
  • de diminuer la population de MO présents
  • de protéger le personnel qui manipule le matériel
  • de limiter la contamination de lenvironnement
  • Nettoyage opération ayant pour but déliminer
    dune surface ou dun objet, les déchets et les
    souillures présents (avant deffectuer une
    stérilisation ou une désinfection)
  • Stérilisation Stérilisation procédé visant à
    rendre stérile la charge du stérilisateur (EN
    285)
  • Stérile état de ce qui est exempt de
    micro-organismes viables. Résultat maintenu dans
    le temps grâce à un conditionnement spécifique.

25
REGLEMENTATION
  • 3 types de désinfectants selon le domaine
    dapplication des produits
  • produits destinés à la désinfection par voie
    aérienne en cas de maladie à déclaration
    obligatoire agrément de l AFSSAPS
  • désinfectants des dispositifs médicaux DM
  • désinfectants des sols et surfaces biocides.
  • Leur efficacité est testée selon des normes (ex
    NFT72-150)

26
DESINFECTANT IDEAL
  • spectre dactivité adapté aux objectifs fixés
  • action rapide
  • actif en présence de substances interférentes
  • compatible avec le matériel
  • effet prolongé dans le temps
  • peu ou pas toxique pour le personnel
  • facile à préparer
  • stable

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CONSEILS D UTILISATION
  • Utiliser le DSF approprié à lusage qui lui est
    destiné
  • Suivre les recommandations dutilisation du
    fabricant sur
  • la dilution
  • le temps de contact
  • Conserver le DSF dans son conditionnement
    dorigine, ne pas transvaser un fond de flacon
    dans un autre
  • Noter la date douverture sur le flacon
  • Reboucher les flacons entre 2 utilisations
  • Bien rincer le matériel avant et après la
    désinfection
  • Ne pas mélanger 2 produits dans 1 même bain, ni
    les appliquer successivement (sans rinçage)
  • Précautions
  • Manipuler avec précaution gants, lunettes de
    protection, masque si besoin
  • en cas de projection, rincer abondamment à leau

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CHOIX DU TRAITEMENT DES MATERIELS
  • En fonction du niveau de risque
  • Non critique risque bas Désinfection de bas
    niveau
  • (sols, surfaces, brassards à tension, )
  • Semi-critique risque médian Stérilisation
  • Désinfection de niveau intermédiaire
  • (Instruments, ..)
  • Critique risque élevé UU ou stérilisation
  • Désinfection de haut niveau
  • (instruments an cavité stérile)

29
LES DIFFERENTES CLASSES DE DESINFECTANTS
  • Les Ammoniums Quaternaires
  • Les Aldéhydes
  • L Acide peracétique (oxydant)
  • Les Halogénés Chlorés

30
AMMONIUMS QUATERNAIRES
  • Pouvoir détergent important (nettoyage)
  • Faible pouvoir désinfectant
  • ? utilisés en association à d autres molécules
    dans des mélanges détergent-désinfectant (pour
    les sols, surfaces et pour la pré-désinfection de
    DM)
  • Exemples Surfaces hautes (surfaces)
  • Hexanios (trempage) (autres produits
    Bodedex, Aniosyme, Instruzyme,etc)

31
LES ALDEHYDES
  • Désinfectant très efficace bactéricide,
    sporicide, virucide, fongicide. Utilisé en 1ère
    intention pour le matériel non stérilisable
    (endoscopes) ? Glutaraldéhyde à 2 (Cidex)
  • Inefficace sur les prions?remplacé peu à peu par
    lacide peracétique
  • Inactivé par les protéines ne pas utiliser sur
    du matériel souillé
  • Temps de contact fonction du niveau de risque (20
    min à 1h)
  • toxicité respiratoire et cutané (protection)

32
ACIDE PERACETIQUE
  • Désinfectant très efficace bactéricide,
    sporicide, virucide, fongicide.
  • Ne  fixe pas le prion tend à remplacer le
    Glutaraldéhyde pour le matériel non stérilisable
  • Action rapide à basse température et dégradation
    en résidus non toxiques
  • ? acide péracétique/peroxyde dhydrogène
  • ? Anioxyde 1000, Bioxal (pour endoscopes)
  • ? Dialox,Oxyaniolyse (pour dialyse)

33
LES HALOGENES CHLORES
  • Désinfectant très efficace bactéricide,
    sporicide, virucide, fongicide ainsi que sur les
    prions
  • Inactivé par les protéines ne pas utiliser sur
    du matériel souillé
  • Hypochlorite de sodium eau de javel à 9
    chlorométriques, (berlingot à 36chlorométriques
    à diluer)
  • Corrosif pour DM en acier inoxydable
  • Désinfection des sols, sanitaires

34
RECAPITULATIF
  • Désinfection des sols et surfaces
    détergents-désinfectants avec Amm Q et aldéhydes
  • Pré-désinfection du matériel médico-chirurgical
    nbx détergents-désinfectants à base dAmm Q
  • Désinfection par trempage des DM non
    stérilisables désinfectants efficaces (à base
    de glutaraldéhyde. Tendance à être remplacé par
    l acide peracétique)
  • Désinfection des circuits de dialyse dérivés
    chlorés ou acide peracétique
  • Désinfection des excreta et circuit des déchets
    Amm Q (capacité détergente) couplés ou non à des
    aldéhydes
  • Désinfection isolateur stérile Peroxydes

35
DESINFECTION DES ENDOSCOPES
  • Origine des flores responsables

36
DESINFECTION DES ENDOSCOPES
  • Résistance des micro-organismes aux agents
    désinfectants

37
DESINFECTION DES ENDOSCOPES
  • 42 épidémies, 375 cas rapportés
  • Endoscopie digestive haute 16 épidémies (11
    fois bact. végétatives)
  • désinfection imparfaite 6
  • lave-endoscope 3
  • matériel (canaux) 4
  • inconnu 3
  • Endoscopie digestive basse 17 épidémies (16
    fois bact. végétatives)
  • désinfection imparfaite 3
  • lave-endoscope 1
  • matériel (canaux) 8 (canaux 6, séchage 2)
  • inconnu 5
  • Endoscopie bronchique 9 épidémies
    (mycobactéries 5 fois), mais 14
    pseudo-épidémies
  • désinfection imparfaite 2
  • matériel 6 (canaux 3, valves 3)
  • inconnu 1
  • HBV une épidémie, HCV, HIV 0
  • (Spach, Ann Intern Med, 1993)

38
DESINFECTION DES ENDOSCOPES
  • Epidémies de tuberculose
  • Transmission croisée dune souche de M.
    tuberculosis (Agerton et al., JAMA 1997)
  • un cas index, responsable de 4 cas
    communautaires
  • un des cas communautaires 3 cas secondaires
    (fibroscope mal désinfecté)
  • taux d attaque 2.3 (3/122)
  • alerte par le caractère multirésistant du BK
  • Identification  dune épidémie uniquement grâce
    à lanalyse moléculaire systématique des souches
    (Michele, JAMA 1997)

39
DESINFECTION DES ENDOSCOPES
  • Données disponibles en France
  • 500 à 600 00 porteurs du VHC, dont 40 - 50
    connus
  • Facteurs de risque
  • endoscopie digestive avec biopsie (Andrieux et
    coll. 1995)
  • exposition des porteurs (Roudot-Thoraval, 1996)
  • transfusion sanguine 37
  • toxicomanie 23
  • séjour dans un lieu de soins 15
  • autre 5
  • inconnu 20
  • 87 séroconversions, 61 enquêtées (Courroucé,
    1998) 13 (21) liées à des explorations
    fonctionnelles (endoscopies)

40
DESINFECTION DES ENDOSCOPES
  • Risque infectieux mal connu
  • Evénement heureusement rare
  • Infections inapparentes (VHC, )
  • Incubation longue (VHC, tuberculose)
  • Surveillance complexe en ambulatoire
  • Surveillance coûteuse
  • Imputabilité incertaine
  • Seules sont reconnues les épidémies dues à des
    micro-organismes à croissance rapide et faciles
    à identifier
  • Le risque infectieux est certainement sous-estimé

41
DESINFECTION DES ENDOSCOPES
  • Facteurs de risque dinfection
  • Site de lendoscopie, caractère invasif (CPRE,
    )
  • Caractère pathogène de lagent infectant
  • Résistance de  lagent infectant aux
    décontaminants et désinfectants
  • Défenses immunitaires
  • Difficulté de nettoyage-désinfection
  • ancienneté du matériel (biofilms)
  • qualité de la maintenance
  • complexité du matériel
  • choix des produits
  • lave-endoscopes

42
DESINFECTION DES ENDOSCOPES
  • Contexte
  • Matériaux composites
  • Matériel partage entre plusieurs patients
  • Stérilisation actuellement impossible
  • Nécessité de procédures formalisées
  • Critère de qualité (accréditation)
  • Responsabilité des utilisateurs

43
DESINFECTION DES ENDOSCOPES
  • Textes réglementaires
  • Circulaire du 2 avril 1996, relative aux
    modalités de désinfection des endoscopes dans les
    lieux de soins
  • Circulaire du 20 octobre 1997, relative à la
    stérilisation des dispositifs médicaux
  • Circulaire du 15 juillet 1998, relative à
    lacquisition et lutilisation de machines à
    laver et désinfecter les endoscopes
  • Guide de bonnes pratiques de désinfection des
    dispositifs médicaux (1998, CTIN)
  • Circulaire du 14 mars 2001, relative aux
    précautions à observer lors de soins en vue de
    réduire les risque de transmission dATNC
  • Novembre 2003 Guide de bonnes pratiques pour
    lutilisation des laveurs-désinfecteurs
    dendoscopes
  • Circulaire du 17 décembre 2003, relative aux
    modalités de traitement manuel pour la
    désinfection des endoscopes non autoclavables
    dans les lieux de soins

44
DESINFECTION DES ENDOSCOPES
  • Traitement du matériel
  • 1 - Matériel à usage unique ou stérilisables
  • 2 - Endoscopie en cavité non stérile
  • 3 - Endoscopie en cavité stérile (coelioscopie
    digestive ou gynécologique, cystoscopie,
    hystéroscopie, arthroscopie, ..)

45
DESINFECTION DES ENDOSCOPES
  • Matériels à usage unique stériles ou
    stérilisables
  • Principe de non réutilisation des ces matériels,
    réaffirmé dans la circulaire du 29 décembre 1994
  • Tout matériel stérilisable doit impérativement
    être stérilisé

46
DESINFECTION - STERILISATION DES ENDOSCOPES
  • Endoscopie en cavité non stérile (circulaire du
    17 décembre 2003)
  •  Endoscopie bronchique, ORL et digestive 
  •  Les dispositifs médicaux stérilisables doivent
    être stérilisés pinces à biopsie, ...
  •  Le matériel non stérilisable subit un cycle
  • - traitement préliminaire,
  • - décontamination - double nettoyage (10 5
    min.), puis rinçage,
  • - désinfection de durée adaptée (10 ou 20 min.)
    (virucide, bactéricide, fongicide)
  • - rinçage final (eau selon la nature de lacte)

47
DESINFECTION - STERILISATION DES ENDOSCOPES
  • Endoscopie en cavité stérile (circulaire du 17
    décembre 2003)
  • Dispositifs médicaux invasifs pénétrant dans un
    site ou une cavité stérile coelioscopie
    gynécologique ou digestive, cystoscopie,
    hystéroscopie, arthroscopie, ..)
  • Le choix doit se porter sur des matériel
    stérilisables, ou à usage unique stérile
  • Les dispositifs médicaux stérilisables doivent
    être impérativement stérilisés
  • Le matériel non stérilisable subit un cycle
  • traitement préliminaire,
  • décontamination - double nettoyage (10 5
    min.), puis rinçage,
  • désinfection de durée adapté (30 ou 60 min)
    (virucide, bactéricide, fongicide et sporicide)
  • rinçage final à leau stérile (et non une eau
    filtrée)

48
DESINFECTION - STERILISATION DES ENDOSCOPES
  • Mise en place dun système qualité en
    stérilisation (circulaire
  • du 20 octobre 1997)
  • La stérilisation est sous la responsabilité du
    pharmacien
  • - Procédures écrites et validées de toutes les
    étapes, du ramassage au stockage dans les
    services
  • - Formation adéquate du personnel
  • Un système de traçabilité des dispositifs est
    recommandé
  • Des audits du système qualité sont
    régulièrement réalisés

49
PRECAUTIONS MCJ
  • Encéphalopathies subaiguës spongiformes bovines
    (ESST)
  • Maladie dégénérative du SNC
  • Transmissible
  • Pas de diagnostic biologique (protéine 14.3.3
    dans le LCR ?)
  • Pas de traitement, évolution rapide (lt 1 an)
  • Signes cliniques neurologiques initialement
    banaaux
  • Accumulation dune isoforme pathologique Pr-Psc

50
PRECAUTIONS MCJ
  • Incidence la MCJ
  • Forme  classique  80 cas par an en France
  • endémique 95
  • iatrogène 5
  • nvMCJ
  • apparition en 1994
  • transmission digestive à lhomme de lESB
  • gt 140 cas en GB, 6 en France (fin 2003)
  • cas attendus en GB 63 à 136 000, mais la
    fourchette haute se réduit
  • cas attendus en France ???? (ESB 5 de la
    GB)

51
PRECAUTIONS MCJ
  • Niveau de risque des patients
  • Patient sans caractéristique particulière (nvMCJ)
  • risque individuel non quantifiable
  • le risque existe pour tout patient
  • augmenter le niveau dexigence pour le traitement
    du matériel potentiellement infectieux
  • Patients avec risque dESST  classique 
  • antécédent de traitement par hormone de
    croissance extractive
  • antécédent dans la famille d un cas dESST avec
    mutation du gène codant pour PrPc
  • antécédent d intervention avec ouverture de la
    dure-mère, ou dexploration cérébrale avant 1995
  • Patients suspects ou atteints  apparition
    récente et dévolution progressive sans rémission
    dau moins un signe neurologique associé à des
    troubles intellectuels ou psychiatriques, et
    après élimination de toute autre cause. 

52
PRECAUTIONS MCJ
  • Niveau de risque des actes
  • Tissus considérés comme infectieux
  • SNC, œil et nerf optique (MCJ classique et nvMCJ)
  • formations lymphoïdes organisées (nvMCJ) rate,
    ganglions lymphatiques, amygdales, appendice,
    plaques de Peyer
  • Définition des actes à risque
  • contact avec des tissus considérés comme
    infectieux
  • soit par effraction,
  • soit par contact avec une ulcération,
  • soit par contact prolongé (gt 1 heure)

53
PRECAUTIONS MCJ
  • Inactivation des ATNC
  • Groupe I (inefficaces)
  • Glutaraldéhyde,
  • Groupe II (partiellement efficaces)
  • autoclavage 121, 30 min
  • acide peracétique
  • Javel 0.5 15 min., soude 0.5M 30 min.
  • Groupe III (efficacité importante)
  • autoclavage 134, 18 min
  • Javel 2 60 min., soude 1M 60 min.
  • Groupe IV (efficacité maximale)
  • autoclavage à déplacement de gravité
  • double inactivation, physique et chimique
  • Groupe V destruction (incinération à 800C)

54
PRECAUTIONS MCJ
Recommandations françaises (circulaire du 14 mars
2001)
55
PRECAUTIONS MCJ
  • Recommandations françaises (circulaire du 14 mars
    2001)
  • Mise en œuvre du plus niveau de précautions
    compatibles avec le DM
  • Mise en place de protocoles écrits
  • Réévaluation de lintérêt de lacte invasif
  • Privilégier les DM à usage unique ou la
    protection à UU
  • Mettre en place une traçabilité
  • Accompagnement financier

56
PRECAUTIONS MCJ
  • Réflexion sur le choix des DM à usage unique
  • Usage unique (ou protection à UU) en priorité
    pour les DM difficiles à nettoyer ou en contact
    avec tissus infectieux
  • pinces à biopsie (circulaire AFSSAPS, juin 2001)
    et matériel ancillaire en endoscopie digestive et
    bronchique
  • matériel pour appendicectomie, amygdalectomie,
    adénoïdectomie, matériel dentaire ...
  • lames de laryngoscope, masques laryngés,
    fibroscopie en ORL?
  • A défaut, matériel recyclable autoclavable
  • A défaut, inactivation groupe III, ou groupe II
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