Title: Un peu d
1Un peu dhistoire
- 1847 Semmelweis à Vienne et désinfection des
mains - 1870 Lister et antisepsie des plaies
- Fin du 19ème siècle Pasteur, Koch
micro-organismes responsables des maladies
infectieuses - Début du 20ème siècle antisepsie, désinfection
et stérilisation appliquées avec certaine rigueur - Milieu du 20ème siècle apparition des
antibiotiques, relâchement des mesures dasepsie
et dantisepsie - Fin du 20ème siècle nouvelle prise de
conscience développement des infections
nosocomiales et de la résistance aux antibiotiques
2DEFINITIONS
- Asepsie ensemble des mesures propres à empêcher
tout apport exogène de micro-organismes (MO) et
virus au niveau des surfaces inertes ou
biologiques (norme NF T 72-101) - Antisepsie opération au résultat momentané
permettant au niveau des tissus vivants, dans la
limite de leur tolérance, déliminer ou de tuer
les MO et/ou dinactiver les virus. - Le résultat de cette opération est limité aux MO
et/ou virus présents au moment de l opération.
(norme NF T 72-101) - Antiseptique produit ou procédé utilisé pour
l antisepsie dans des conditions définies (sur
tissus vivants peau saine, muqueuses, plaies). - Ce sont des médicaments (AMM), ils sont
présentés dans leur forme dutilisation et
utilisés tels quels, sauf exception justifiée.
3PRODUITS IODES
- Spectre dactivité large Bactéricide, Virucide,
Sporicide, Fongicide - Mode daction oxydation des enzymes et
protéines de structure des MO - Forte inhibition par les matières organiques
- Temps de contact 1 minute
- CI intolérance à liode, grossesse (2è et 3è
trim.), allaitement, prématuré et NNé (de 0 à 1
mois) - EI si applications répétées surcharge en
iode, dysfonctionnement thyroïdien
4PRODUITS IODES
- Produits largement utilisés
- Iode (solution alcoolique ou aqueuse)
- alcool iodé (dans alcool à 70, lalcool
potentialise leffet de liode, action rapide) - antisepsie de la peau saine avant ponction ou
préparation du champ opératoire - Intolérance cutanées, plus disponible
- Polyvidone iodée ou PVPI
- Bétadine iodophore, composé organique à 10
diode actif (effet rémanent)
5PRODUITS IODES
- Bétadine scrub 4 (rouge) solution moussante
- détersion et antisepsie de la peau et des
muqueuses saines ou lésées - lavage antiseptique et chirurgical des mains
- douche pré-opératoire
- détersion du champ opératoire
- Bétadine dermique 10, solution aqueuse (jaune)
- antisepsie de la peau lésée et des muqueuses
- Bétadine solution alcoolique (PVPI 5, alcool
70) (orange) - antisepsie de la peau saine avant acte de
chirurgie et pose cathéter
6PRODUITS IODES
- Bétadine pommade 10 (jaune)
- Bétadine solution gynécologique 10 (bleu)
- Bétadine gargarisme 10 (vert /menthe)
- Bétadine compresse / Bétadine tulle
- Bétadine ovule / comprimé gynécologique
- Bétadine 5 ophtalmique (rose)
7PRODUITS CHLORES
- Produits largement utilisés jusquà 5
chlorométriques comme antiseptique - Spectre d activité large Bactéricide,
Virucide, Sporicide, Fongicide - Pouvoir oxydant
- Forte inhibition par les matières organiques et
les savons bien nettoyer et rincer avant
l antisepsie
8PRODUITS CHLORES
- Soluté de Dakin préparation hospitalière à
conservation courte (n est plus utilisée) - Amukine solution à 0,06g de chlore actif pour
100ml (stabilité de 36 mois) - Antisepsie de la peau saine et des muqueuses et
des plaies - Dakin stabilisé solution dhypochlorite de
sodium (0,5g de chlore actif pour 100ml,
stabilité de 30 mois) - Antisepsie de la peau saine et des muqueuses et
des plaies - A utiliser pur en bain, irrigation, badigeonnage,
ou pansement - Temps de contact de 30 sec. à 10 min.
- Peut être utilisé chez le nouveau né
- en cas dAES 5 min. dans le Dakin pur
9BIGUANIDES
- Spécialités à base de chlorhexidine
- Bactéricide, fongicide sur Candida albicans, peu
virucide et peu sporicide - CI ne pas appliquer sur les muqueuses, ni
loreille interne (ni syst. nerveux et méninges) - Forte inhibition par les matières organiques et
les savons bien nettoyer et rincer avant
l antisepsie
10BIGUANIDES
- Hibiscrub (CHX 4) solution moussante pour
nettoyage et antisepsie de la peau - Hibitane champ (CHX 0,5, alcool 60) solution
alcoolique pour la préparation du champ
opératoire (préparation extemporanée et
conservation 10 jours) - Utiliser la même gamme dantiseptique pour la
douche pré-op et lantisepsie du champ opératoire - Chlorhexidine à 0,05 aqueuse muqueuse et peau
lésée - Hibitane 5 solution aqueuse à diluer au 1/100è
pour balnéation des brûlés (Attention à la
concentration) - Biseptine solution aqueuse, CHX à 2.5,
11ALCOOLS
- Bactéricide (y compris mycobactéries), fongicide,
virucide variable et non sporicide - Effet rapide et durée daction brève car très
volatile - Éthanol, propanol
- antisepsie de la peau saine, des sites
dinjection et des prélèvements (sauf certains
actes nécessitant une asepsie chirurgicale
cathéters, ponction artérielle) - solutions hydroalcooliques
- Potentialise leffet dautres antiseptiques
- alcool iodé, chlorhexidine
- Ne pas utiliser sur les muqueuses et les plaies,
ni chez lenfant lt 30 mois et lors dun
prélèvement dalcoolémie - Alcool dénaturé par ladjonction de colorants
pour le rendre impropre à la consommation orale
12AUTRES CLASSES DANTISEPTIQUES
- Ammoniums quaternaires
- Faible activité antiseptique, en association à
d autres molécules Biseptine , Cetavlon - Traitement dappoint des affections
dermatologiques - Oxydants Eau oxygénée
- Faible activité antiseptique
- Utilisé en chirurgie dentaire pour ses propriétés
antiseptiques et hémostatiques - Diamidines hexamidine (hexomédine )
- Traitement dappoint des affections
dermatologiques - Carbanilides triclocarban (Septivon ,
Solubacter ) - Nettoyage et antisepsie de la peau et des
muqueuses - Traitement dappoint des affections
dermatologiques - Colorants éosine assèche la peau
- traitement dappoint des affections
dermatologiques
13COMPARATIF DES AS
- PVPI CHX Alcool Chlore
- Spectre dactivité
- (B,V,F,S) (B,V,F) (B,V,F) (B,V,C,S)
- Rapidité daction
- Activité rémanente
- Inact. Mat. Prot.
- Résistance - - -
14COMPARATIF DES AS
- PVPI CHX Chlore
- Détersion B rouge Hibiscrub, 4 Non
- Peau saine B orange Hibitane champ,
0.5 Dakin, Amukine - Peau lésée B jaune aqueuse, 0.05 Dakin,
Amukine - Muqueuses B verte, bleue aqueuse, 0.05
Dakin, Amukine
15Favors CHG
Favors PVI
Chaiyakunapruk N, Ann Intern Med 2002
16PREVENTION DE LINFECTION DE CATHETER
Choix de lantiseptique (CVC et cathéters
artériels)
Maki, Lancet 1991 Sheehan, ICAAC 1993 Mimoz,
Crit Care Med 1996 Legras, Rean Urg 1997
Humar, Clin Infect Dis 2000 Maki, SHEA 2001
Parienti, ICAAC 2002
17CHOIX DE LANTISEPTIQUE
- Rôle de lalcool ?
- Contaminant des hémocultures, 4 groupes
- PVPI10, Alcool 70, Teinture diode, PVPI
alcool70 - - Randomisation des unités, cross-over, simple
aveugle
Calfee D, J Clin Microbiol 2002
18PVPI vs PVPI alcoolique
FdR de colonisation No AB ORa 2.0
(1.1-3.9) PVPI ORa 2.1 (1.1-3.9) Jug ORa
2.3 (1.1-4.5) Fem ORa 1.2 (0.6-2.5)
Parienti et al, ICAAC 2002
19CHOIX DES PRODUITS
- Actualisation de la conférence de consensus SRLF
(2003) - Une méta-analyse récente suggère la supériorité
de la CHX sur la PVPI. Cependant, dans la plupart
des études incluses (), la CHX est fortement
dosée ou associée à de lalcool. La PVPI
alcoolique semble supérieure à la PVPI seule.
Aucune étude na comparé la PVPI alcoolique et la
CHX alcoolique - Conférence de consensus SFHH sur la gestion du
risque infectieux en pré-opératoire (5 mars 2004)
20(No Transcript)
21UTILISATION DES ANTISEPTIQUES
- Règles dutilisation
- Toujours précédé dune détersion (règle des 3
temps détersion - rinçage - antisepsie) - Ne jamais mélanger ou employer successivement 2
AS différents (même famille) - Ne pas diluer
- Suivre les recommandations dutilisation (mode de
conservation) - Respecter les durées de contact recommandées
- Manipulation du produit
- Avant ouverture, vérifier la date de péremption
- Indiquer la date douverture sur le flacon
- Fermer le flacon après chaque utilisation
- Respecter la durée dutilisation du produit après
ouverture - Jeter le flacon utilisé à la sortie du patient
- Utiliser de préférence des petits flaconnages,
monodoses
22UTILISATION DES ANTISEPTIQUES
- Un antiseptique doit être adapté à son usage
(peau saine, lésée, muqueuse..) - Ne pas utiliser un antiseptique pour désinfecter
le matériel (sauf pour certains gestes
pansement de cathéter, bouchons de rampes de
perfusion) - Ne pas utiliser un désinfectant à la place dun
antiseptique (même dilué, car intolérance grave)
23DEFINITIONS
- Désinfection opération au résultat momentané,
permettant déliminer ou de tuer les
micro-organismes (MO) et/ou dinactiver les virus
portés par les milieux inertes contaminés. Le
résultat est limité aux MO et /ou virus présents
(NF T 72-101). - Désinfectant (DSF) produit utilisé pour
lopération de désinfection dans des conditions
parfaitement définies.
24DEFINITIONS
- Pré-désinfection (ou décontamination) cest
limmersion totale du DM souillé dans un bain
détergent/décontaminant dans le but - de faciliter le nettoyage ultérieur
- de diminuer la population de MO présents
- de protéger le personnel qui manipule le matériel
- de limiter la contamination de lenvironnement
- Nettoyage opération ayant pour but déliminer
dune surface ou dun objet, les déchets et les
souillures présents (avant deffectuer une
stérilisation ou une désinfection) - Stérilisation Stérilisation procédé visant à
rendre stérile la charge du stérilisateur (EN
285) - Stérile état de ce qui est exempt de
micro-organismes viables. Résultat maintenu dans
le temps grâce à un conditionnement spécifique.
25REGLEMENTATION
- 3 types de désinfectants selon le domaine
dapplication des produits - produits destinés à la désinfection par voie
aérienne en cas de maladie à déclaration
obligatoire agrément de l AFSSAPS - désinfectants des dispositifs médicaux DM
- désinfectants des sols et surfaces biocides.
- Leur efficacité est testée selon des normes (ex
NFT72-150)
26DESINFECTANT IDEAL
- spectre dactivité adapté aux objectifs fixés
- action rapide
- actif en présence de substances interférentes
- compatible avec le matériel
- effet prolongé dans le temps
- peu ou pas toxique pour le personnel
- facile à préparer
- stable
27CONSEILS D UTILISATION
- Utiliser le DSF approprié à lusage qui lui est
destiné - Suivre les recommandations dutilisation du
fabricant sur - la dilution
- le temps de contact
- Conserver le DSF dans son conditionnement
dorigine, ne pas transvaser un fond de flacon
dans un autre - Noter la date douverture sur le flacon
- Reboucher les flacons entre 2 utilisations
- Bien rincer le matériel avant et après la
désinfection - Ne pas mélanger 2 produits dans 1 même bain, ni
les appliquer successivement (sans rinçage) - Précautions
- Manipuler avec précaution gants, lunettes de
protection, masque si besoin - en cas de projection, rincer abondamment à leau
28CHOIX DU TRAITEMENT DES MATERIELS
- En fonction du niveau de risque
- Non critique risque bas Désinfection de bas
niveau - (sols, surfaces, brassards à tension, )
- Semi-critique risque médian Stérilisation
- Désinfection de niveau intermédiaire
- (Instruments, ..)
- Critique risque élevé UU ou stérilisation
- Désinfection de haut niveau
- (instruments an cavité stérile)
29LES DIFFERENTES CLASSES DE DESINFECTANTS
- Les Ammoniums Quaternaires
- Les Aldéhydes
- L Acide peracétique (oxydant)
- Les Halogénés Chlorés
30AMMONIUMS QUATERNAIRES
- Pouvoir détergent important (nettoyage)
- Faible pouvoir désinfectant
- ? utilisés en association à d autres molécules
dans des mélanges détergent-désinfectant (pour
les sols, surfaces et pour la pré-désinfection de
DM) - Exemples Surfaces hautes (surfaces)
- Hexanios (trempage) (autres produits
Bodedex, Aniosyme, Instruzyme,etc)
31LES ALDEHYDES
- Désinfectant très efficace bactéricide,
sporicide, virucide, fongicide. Utilisé en 1ère
intention pour le matériel non stérilisable
(endoscopes) ? Glutaraldéhyde à 2 (Cidex) - Inefficace sur les prions?remplacé peu à peu par
lacide peracétique - Inactivé par les protéines ne pas utiliser sur
du matériel souillé - Temps de contact fonction du niveau de risque (20
min à 1h) - toxicité respiratoire et cutané (protection)
32ACIDE PERACETIQUE
- Désinfectant très efficace bactéricide,
sporicide, virucide, fongicide. - Ne fixe pas le prion tend à remplacer le
Glutaraldéhyde pour le matériel non stérilisable - Action rapide à basse température et dégradation
en résidus non toxiques - ? acide péracétique/peroxyde dhydrogène
- ? Anioxyde 1000, Bioxal (pour endoscopes)
- ? Dialox,Oxyaniolyse (pour dialyse)
33LES HALOGENES CHLORES
- Désinfectant très efficace bactéricide,
sporicide, virucide, fongicide ainsi que sur les
prions - Inactivé par les protéines ne pas utiliser sur
du matériel souillé - Hypochlorite de sodium eau de javel à 9
chlorométriques, (berlingot à 36chlorométriques
à diluer) - Corrosif pour DM en acier inoxydable
- Désinfection des sols, sanitaires
34RECAPITULATIF
- Désinfection des sols et surfaces
détergents-désinfectants avec Amm Q et aldéhydes - Pré-désinfection du matériel médico-chirurgical
nbx détergents-désinfectants à base dAmm Q - Désinfection par trempage des DM non
stérilisables désinfectants efficaces (à base
de glutaraldéhyde. Tendance à être remplacé par
l acide peracétique) - Désinfection des circuits de dialyse dérivés
chlorés ou acide peracétique - Désinfection des excreta et circuit des déchets
Amm Q (capacité détergente) couplés ou non à des
aldéhydes - Désinfection isolateur stérile Peroxydes
35DESINFECTION DES ENDOSCOPES
- Origine des flores responsables
36DESINFECTION DES ENDOSCOPES
- Résistance des micro-organismes aux agents
désinfectants
37DESINFECTION DES ENDOSCOPES
- 42 épidémies, 375 cas rapportés
- Endoscopie digestive haute 16 épidémies (11
fois bact. végétatives) - désinfection imparfaite 6
- lave-endoscope 3
- matériel (canaux) 4
- inconnu 3
- Endoscopie digestive basse 17 épidémies (16
fois bact. végétatives) - désinfection imparfaite 3
- lave-endoscope 1
- matériel (canaux) 8 (canaux 6, séchage 2)
- inconnu 5
- Endoscopie bronchique 9 épidémies
(mycobactéries 5 fois), mais 14
pseudo-épidémies - désinfection imparfaite 2
- matériel 6 (canaux 3, valves 3)
- inconnu 1
- HBV une épidémie, HCV, HIV 0
- (Spach, Ann Intern Med, 1993)
38DESINFECTION DES ENDOSCOPES
- Epidémies de tuberculose
- Transmission croisée dune souche de M.
tuberculosis (Agerton et al., JAMA 1997) - un cas index, responsable de 4 cas
communautaires - un des cas communautaires 3 cas secondaires
(fibroscope mal désinfecté) - taux d attaque 2.3 (3/122)
- alerte par le caractère multirésistant du BK
- Identification dune épidémie uniquement grâce
à lanalyse moléculaire systématique des souches
(Michele, JAMA 1997)
39DESINFECTION DES ENDOSCOPES
- Données disponibles en France
- 500 à 600 00 porteurs du VHC, dont 40 - 50
connus - Facteurs de risque
- endoscopie digestive avec biopsie (Andrieux et
coll. 1995) - exposition des porteurs (Roudot-Thoraval, 1996)
- transfusion sanguine 37
- toxicomanie 23
- séjour dans un lieu de soins 15
- autre 5
- inconnu 20
- 87 séroconversions, 61 enquêtées (Courroucé,
1998) 13 (21) liées à des explorations
fonctionnelles (endoscopies)
40DESINFECTION DES ENDOSCOPES
- Risque infectieux mal connu
- Evénement heureusement rare
- Infections inapparentes (VHC, )
- Incubation longue (VHC, tuberculose)
- Surveillance complexe en ambulatoire
- Surveillance coûteuse
- Imputabilité incertaine
- Seules sont reconnues les épidémies dues à des
micro-organismes à croissance rapide et faciles
à identifier - Le risque infectieux est certainement sous-estimé
41DESINFECTION DES ENDOSCOPES
- Facteurs de risque dinfection
- Site de lendoscopie, caractère invasif (CPRE,
) - Caractère pathogène de lagent infectant
- Résistance de lagent infectant aux
décontaminants et désinfectants - Défenses immunitaires
- Difficulté de nettoyage-désinfection
- ancienneté du matériel (biofilms)
- qualité de la maintenance
- complexité du matériel
- choix des produits
- lave-endoscopes
42DESINFECTION DES ENDOSCOPES
- Contexte
- Matériaux composites
- Matériel partage entre plusieurs patients
- Stérilisation actuellement impossible
- Nécessité de procédures formalisées
- Critère de qualité (accréditation)
- Responsabilité des utilisateurs
43DESINFECTION DES ENDOSCOPES
- Textes réglementaires
- Circulaire du 2 avril 1996, relative aux
modalités de désinfection des endoscopes dans les
lieux de soins - Circulaire du 20 octobre 1997, relative à la
stérilisation des dispositifs médicaux - Circulaire du 15 juillet 1998, relative à
lacquisition et lutilisation de machines à
laver et désinfecter les endoscopes - Guide de bonnes pratiques de désinfection des
dispositifs médicaux (1998, CTIN) - Circulaire du 14 mars 2001, relative aux
précautions à observer lors de soins en vue de
réduire les risque de transmission dATNC - Novembre 2003 Guide de bonnes pratiques pour
lutilisation des laveurs-désinfecteurs
dendoscopes - Circulaire du 17 décembre 2003, relative aux
modalités de traitement manuel pour la
désinfection des endoscopes non autoclavables
dans les lieux de soins
44DESINFECTION DES ENDOSCOPES
- Traitement du matériel
- 1 - Matériel à usage unique ou stérilisables
- 2 - Endoscopie en cavité non stérile
- 3 - Endoscopie en cavité stérile (coelioscopie
digestive ou gynécologique, cystoscopie,
hystéroscopie, arthroscopie, ..)
45DESINFECTION DES ENDOSCOPES
- Matériels à usage unique stériles ou
stérilisables - Principe de non réutilisation des ces matériels,
réaffirmé dans la circulaire du 29 décembre 1994 - Tout matériel stérilisable doit impérativement
être stérilisé
46DESINFECTION - STERILISATION DES ENDOSCOPES
- Endoscopie en cavité non stérile (circulaire du
17 décembre 2003) - Endoscopie bronchique, ORL et digestive
- Les dispositifs médicaux stérilisables doivent
être stérilisés pinces à biopsie, ... - Le matériel non stérilisable subit un cycle
- - traitement préliminaire,
- - décontamination - double nettoyage (10 5
min.), puis rinçage, - - désinfection de durée adaptée (10 ou 20 min.)
(virucide, bactéricide, fongicide) - - rinçage final (eau selon la nature de lacte)
47DESINFECTION - STERILISATION DES ENDOSCOPES
- Endoscopie en cavité stérile (circulaire du 17
décembre 2003) - Dispositifs médicaux invasifs pénétrant dans un
site ou une cavité stérile coelioscopie
gynécologique ou digestive, cystoscopie,
hystéroscopie, arthroscopie, ..) - Le choix doit se porter sur des matériel
stérilisables, ou à usage unique stérile - Les dispositifs médicaux stérilisables doivent
être impérativement stérilisés - Le matériel non stérilisable subit un cycle
- traitement préliminaire,
- décontamination - double nettoyage (10 5
min.), puis rinçage, - désinfection de durée adapté (30 ou 60 min)
(virucide, bactéricide, fongicide et sporicide) - rinçage final à leau stérile (et non une eau
filtrée)
48DESINFECTION - STERILISATION DES ENDOSCOPES
- Mise en place dun système qualité en
stérilisation (circulaire - du 20 octobre 1997)
- La stérilisation est sous la responsabilité du
pharmacien - - Procédures écrites et validées de toutes les
étapes, du ramassage au stockage dans les
services - - Formation adéquate du personnel
- Un système de traçabilité des dispositifs est
recommandé - Des audits du système qualité sont
régulièrement réalisés
49PRECAUTIONS MCJ
- Encéphalopathies subaiguës spongiformes bovines
(ESST) - Maladie dégénérative du SNC
- Transmissible
- Pas de diagnostic biologique (protéine 14.3.3
dans le LCR ?) - Pas de traitement, évolution rapide (lt 1 an)
- Signes cliniques neurologiques initialement
banaaux - Accumulation dune isoforme pathologique Pr-Psc
50PRECAUTIONS MCJ
- Incidence la MCJ
- Forme classique 80 cas par an en France
- endémique 95
- iatrogène 5
- nvMCJ
- apparition en 1994
- transmission digestive à lhomme de lESB
- gt 140 cas en GB, 6 en France (fin 2003)
- cas attendus en GB 63 à 136 000, mais la
fourchette haute se réduit - cas attendus en France ???? (ESB 5 de la
GB)
51PRECAUTIONS MCJ
- Niveau de risque des patients
- Patient sans caractéristique particulière (nvMCJ)
- risque individuel non quantifiable
- le risque existe pour tout patient
- augmenter le niveau dexigence pour le traitement
du matériel potentiellement infectieux - Patients avec risque dESST classique
- antécédent de traitement par hormone de
croissance extractive - antécédent dans la famille d un cas dESST avec
mutation du gène codant pour PrPc - antécédent d intervention avec ouverture de la
dure-mère, ou dexploration cérébrale avant 1995 - Patients suspects ou atteints apparition
récente et dévolution progressive sans rémission
dau moins un signe neurologique associé à des
troubles intellectuels ou psychiatriques, et
après élimination de toute autre cause.
52PRECAUTIONS MCJ
- Niveau de risque des actes
- Tissus considérés comme infectieux
- SNC, œil et nerf optique (MCJ classique et nvMCJ)
- formations lymphoïdes organisées (nvMCJ) rate,
ganglions lymphatiques, amygdales, appendice,
plaques de Peyer - Définition des actes à risque
- contact avec des tissus considérés comme
infectieux - soit par effraction,
- soit par contact avec une ulcération,
- soit par contact prolongé (gt 1 heure)
53PRECAUTIONS MCJ
- Inactivation des ATNC
- Groupe I (inefficaces)
- Glutaraldéhyde,
- Groupe II (partiellement efficaces)
- autoclavage 121, 30 min
- acide peracétique
- Javel 0.5 15 min., soude 0.5M 30 min.
- Groupe III (efficacité importante)
- autoclavage 134, 18 min
- Javel 2 60 min., soude 1M 60 min.
- Groupe IV (efficacité maximale)
- autoclavage à déplacement de gravité
- double inactivation, physique et chimique
- Groupe V destruction (incinération à 800C)
54PRECAUTIONS MCJ
Recommandations françaises (circulaire du 14 mars
2001)
55PRECAUTIONS MCJ
- Recommandations françaises (circulaire du 14 mars
2001) - Mise en œuvre du plus niveau de précautions
compatibles avec le DM - Mise en place de protocoles écrits
- Réévaluation de lintérêt de lacte invasif
- Privilégier les DM à usage unique ou la
protection à UU - Mettre en place une traçabilité
- Accompagnement financier
56PRECAUTIONS MCJ
- Réflexion sur le choix des DM à usage unique
- Usage unique (ou protection à UU) en priorité
pour les DM difficiles à nettoyer ou en contact
avec tissus infectieux - pinces à biopsie (circulaire AFSSAPS, juin 2001)
et matériel ancillaire en endoscopie digestive et
bronchique - matériel pour appendicectomie, amygdalectomie,
adénoïdectomie, matériel dentaire ... - lames de laryngoscope, masques laryngés,
fibroscopie en ORL? - A défaut, matériel recyclable autoclavable
- A défaut, inactivation groupe III, ou groupe II