Title: BASES TECHNIQUES ET PRATIQUES DE L
1BASES TECHNIQUES ET PRATIQUES DE LÉCHOGRAPHIE
21- LES ONDES ULTRASONORES
3LES ONDES SONORES
- Représentation idéale de la propagation du son
dans lair
Les US créent une vibration longitudinale des
particules dans les tissus, sauf dans los (et
dans les matériaux solides) où se forme une
vibration transversale force de cisaillement
4LES ONDES SONORES
- Représentation des ondes transversale ou
longitudinale
déplacement de londe
mouvement des particules
onde long.
onde transv.
5LES ONDES SONORES
- Caractérisation de londe
- la longueur donde (?) en mètres
- la fréquence (F) nombre de longueurs dondes
(ou de cycles) par seconde en Hz - la période (T) temps de cycle en sec
- la célérité (C) vitesse de propagation dans le
milieu en m/sec
6LES ONDES SONORES
- La fréquence (F)
- Cest le nombre de cycles par secondes (Hz)
- 4 catégories de sons
- Infrasons 0 - 20 Hz
- Sons audibles 20 Hz - 20 kHz
- Ultrasons 20 kHz - 1 GHz
- Hyper-sons gt 1 GHz
- En échographie, la gamme de fréquence démission
utilisée varie de 1 MHz à 20 MHz (parfois plus)
7LES ONDES SONORES
- La longueur donde (?)
- cest la distance entre deux bandes de
compression ou de raréfaction - cest la distance, au sein dune onde, qui inclue
la totalité dun cycle positif et dun cycle
négatif
BUSHONG FIG 4-6
8LES ONDES ULTRA-SONORES
- La longueur donde (?)
- dans un milieu donné, la longueur donde ? varie
avec la fréquence - dans les tissus mous (C 1540 m/sec)
- F 0,77 MHz ? 2 mm
- F 2 MHz ? 0,77 mm
- à fréquence constante, la longueur donde ? varie
avec la nature du milieu
? C / F (en mètres)
9LES ONDES ULTRA-SONORES
- Vitesse de propagation ou célérité (C)
- dans un milieu donné, C est constante, avec la
relation suivante
C F x ?
Corps humain vitesse moyenne dans les tissus
mous 1540m/sec
10LES ONDES ULTRA-SONORES
- Notion dimpédance acoustique (Z)
- caractéristique acoustique du milieu
- air Z 0,0004 10-6 kg/m2/sec
- eau Z 1,48 10-6 kg/m2/sec
- tissus mous Z 1,63 10-6 kg/m2/sec
- os Z 3,65 -7,09 106 kg/m2/sec
- elle conditionne la vitesse de propagation de
londe US
? densité ou masse volumique (kg/m3) ?
compressibilité
C Z /? (m/sec)
11LES ONDES ULTRA-SONORES
- Lamplitude (A) de londe US
- différence entre la position déquilibre et la
maximum - représente le degré de déplacement des particules
dans une direction seulement
12LES ONDES ULTRA-SONORES
- Puissance et intensité ultrasonore
- la puissance acoustique dun système contrôle le
niveau dénergie déposée dans le milieu en
mW/min - on préfère utiliser la notion dintensité
ultrasonore qui dépend de la surface de section
du faisceau - I Puissance / surface de section
en mW/cm2
13LES ONDES ULTRA-SONORES
- Lamplitude (A) de londe ultrasonore
- lunité utilisée dépend de la variable acoustique
considérée - déplacement des particules m ou µm
- pression sur les particules N / m2
- vitesse de déplacement des particules m/sec
- Lintensité (I) de londe ultrasonore
- elle est proportionnelle à lamplitude
-
I ?A2
14LES ONDES ULTRA-SONORES
- Les décibels (dB)
- cest un dixième de bel (du physicien AG Bell)
- cest lunité utilisée pour comparer les
intensités relatives de 2 faisceaux ultrasonores
et exprimée en logarithme de base 10 - comme lintensité est proportionnelle Ã
lamplitude au carré
I intensité du faisceau en un point Io
intensité initiale du faisceau
dB 10 Log (I / Io)
dB 20 Log (A / Ao)
15LES ONDES ULTRA-SONORES
- Les décibels (dB)
- valeur dintensité relative permettant de
comparer, par ex., les intensité émises et
réfléchies - Exemple
Lintensité relative est 10Log(I/Io)
10Log(0,001/10) 10Log10-4 10(-4) - 40dB
BUSHONG Fig 5-4
162- LES PULSES ULTRASONORES
17PULSE ULTRASONORE
- Caractéristiques du pulse ultrasonore
- en échographie, on fonctionne en mode pulsé avec
une intermittence entre émission et réception
- fréquence
- amplitude
- durée
- phase
183- INTERACTIONS DES US AVEC LA MATIÈRE
19INTERACTIONS US-MATIÈRE
- Léchographie utilise le principe de la réflexion
- limage échographique est reconstruite à partir
déchos réfléchis par les interfaces tissulaires
du corps - Mais elle est limitée par latténuation du
faisceau - lintensité du faisceau est progressivement
réduite au fur et à mesure de sa pénétration dans
les tissus
20INTERACTIONS US-MATIÈRE Réflexion
- La réflexion du faisceau US
- cest le phénomène principal à lorigine des
images échographiques - la partie réfléchie R du faisceau constitue
lécho - la partie transmise T sera à lorigine de
nouvelles réflexions plus profondes - la proportion R/T dépend de
- la nature du réflecteur
- langle dincidence
- la différence dimpédance Z
21INTERACTIONS US-MATIÈRE Réflexion
- Les différences dimpédance acoustique (Z)
- air Z 0,0004 10-6 kg/m2/sec
- eau Z 1,48 10-6 kg/m2/sec
- tissus mous Z 1,63 10-6 kg/m2/sec
- os Z 3,65 -7,09 106 kg/m2/sec
- Le de réflexion à une interface peut-être
calculée par
Z C . ? (kg/m2/sec)(10-6) Rayls
R (Z2-Z1/Z2Z1) 2 X 100
22INTERACTIONS US-MATIÈRE Réflexion
Émission
Réception
23INTERACTIONS US-MATIÈRE Réflexion
- Réflexion sur des réflecteurs dits
 spéculaires - interfaces larges et lisses séparant deux milieux
dimpédance acoustique différente par exemple
la paroi antérieure de la vessie - la réflexion à la sonde dépend ici de langle
dincidence ?i (?i ?r ?t) - pour obtenir un écho à la sonde, il faut que ?i
soit lt 5
24INTERACTIONS US-MATIÈRE Réflexion
- Réflexion sur des réflecteurs dits
 spéculairesÂ
25INTERACTIONS US-MATIÈRE Réflexion
- Réflexion sur des réflecteurs dits
 non-spéculaires - soit des interfaces plus petites que la longueur
donde - soit des interfaces rugueuses et très
irrégulières - saccompagne dun phénomène de diffusion
pluri-directionnelle (cf) - la réflexion à la sonde ne dépend pas de langle
dincidence et est appelé  rétro-diffusionÂ
(back-scattering)
BURNS FIG 5
26INTERACTIONS US-MATIÈRE Réflexion
- Leffet de rétro-diffusion dans les tissus
- se renforce grâce au phénomène  dinterférences
positives - ce phénomène donne naissance au  speckle dune
image - il caractérise  l échogénicité et
 lécho-texture de chaque tissu
27INTERACTIONS US-MATIÈRE Atténuation
- Latténuation du faisceau US
- définie comme la réduction dintensité dun
faisceau US au cours de sa progression dans le
milieu - elle dépend du milieu traversé et de la F du
faisceau - elle est exprimée en décibels (dB)
- Le coefficient datténuation (?)
- il exprime le degré datténuation par différents
tissus dun faisceau US (caractérisé par sa F),
en fonction de lépaisseur traversée - elle est exprimée en dB/cm/MHz
28INTERACTIONS US-MATIÈRE Atténuation
- Correction de latténuation courbe de gain
29INTERACTIONS US-MATIÈRE Atténuation
- Latténuation du faisceau US dépend de 6 types
dinteractions - labsorption interaction directe milieu /
faisceau - la réfraction
- la diffraction
- la diffusion interactions interfaces sur le
faisceau - les interférences
- la réflexion
30INTERACTIONS US-MATIÈRE Atténuation
- Labsorption de lénergie par le milieu
- elle obéit à une loi exponentielle
- elle imposera, en retour, une correction
logarithmique du gain pour compenser cette
perte dintensité
µ coefficient dabsorption X distance à la
source
I Ioe -µX
31INTERACTIONS US-MATIÈRE Atténuation
- La réfraction du faisceau US
- Loi de Snell
sin ?1 C1 sin ?2 C2
BUSHONG FIG 6-4
?1 angle incident ?2 angle transmis C1
célérité dans le milieu 1 C2 célérité dans le
milieu 2
32INTERACTIONS US-MATIÈRE Atténuation
- La diffraction du faisceau US
- cest la dispersion progressive du faisceau avec
sa progression dans les tissus son augmentation
augmente latténuation - elle augmente avec la diminution de la taille de
la source
BUSHONG FIG 6-7
334- LE FAISCEAU ULTRASONORE
34FAISCEAU ULTRASONORE
- Forme du faisceau phénomène de divergence
- le plan du front dondes présente deux régions
distinctes - le champ proximal à front plat la zone de
Fresnel - le champs distal à front convexe la zone de
Fraunhofer - la qualité dimage optimale se situe dans la zone
de transition cest la distance focale,
caractéristique de chaque sonde
35FAISCEAU ULTRASONORE
- Lobes accessoires
- dans les sondes multi-éléments
- générés par les éléments les plus latéraux
- intensité faible (1 ou 20db / centre)
36FAISCEAU ULTRASONORE
- Forme du faisceau il dépend aussi du type de
sonde - sondes mono-élément
- fixe (crayon) balayage manuel
- mobiles balayage mécanique temps réel
- sondes multi-éléments
- annulaires anneaux concentriques
- barrettes de cristaux linéaires ou courbes
37FAISCEAU ULTRASONORE
- Varie selon le type de sonde
cristal plat unique
cristal annulaire
cristaux multiples
385- LA FOCALISATION DU FAISCEAU ULTRASONORE
39EFFET DE LA FOCALISATION
- Objectif amélioration de la résolution spatiale
résolution latérale
résolution en épaisseur
résolution spatiale latérale et en épaisseur sont
maximales en zone de focalisation
40FOCALISATION DU FAISCEAU
- Sondes mécaniques la focalisation mécanique est
bi-D
céramique à face concave dans 1 ou les 2
directions
lentille acoustique convexe à faible célérité
41FOCALISATION DU FAISCEAU
- Focalisation mixte des barrettes électroniques
BUSHONG FIG 11-22
focalisation électronique et réglable dans le
plan de coupe
focalisation mécanique et fixe dans lépaisseur
de coupe
42FOCALISATION DU FAISCEAU
- Focalisation dans lépaisseur de coupe des sondes
barrettes elle est mécanique et fixe
43FOCALISATION DU FAISCEAU
- Focalisation dans le plan de coupe des sondes
barrettes - elle est électronique et réglable en profondeur
BUSHONG FIG 11-21
44FOCALISATION DU FAISCEAU
- Diminution de lépaisseur du faisceau US
sonde matricielle 1,5D
45FOCALISATION DU FAISCEAU
- Diminution de lépaisseur du faisceau US
lentille  HanafyÂ
46FACTEURS DE RESOLUTION SPATIALE
- Résolution en épaisseur saméliore avec
- la focalisation en épaisseur
- la diminution de la taille du transducteur
- Résolution latérale saméliore avec
- la focalisation latérale
- la diminution de la taille du transducteur
- laugmentation de la fréquence (moins de
divergence) - Résolution axiale saméliore avec
- la diminution de la longueur du pulse
- laugmentation de la fréquence
- un amortisseur de sonde dont Z est proche de Z
élément
47RESOLUTION AXIALE
- Dépend de la longueur spatiale du pulse (SPL)
AR ½ SPL ? / 2 . nombre de cycles
résolution axiale en mm
48RESOLUTION AXIALE
- La longueur du pulse dépend de
- la fréquence de la sonde
- lamortisseur de la sonde
493- LES SONDES ULTRSONORES
50SONDES ULTRASONORES
- Phénomène de piézo-électricité
- les cristaux piézo-électriques contiennent des
dipôles
BUSHONG FIG 7-2
Repos orientation aléatoire
Courant orientation et dilatation
Polarité inverse orientation inverse et
contraction
51SONDES US Piézo-électricité
compression du cristal gt ddp
courant positif gt dilatation du cristal
BUSHONG FIG 7-3
courant alternatif gt vibrations sinusoïdales gt
US
52SONDES ULTRASONORES
- Constitution
- ladaptateur
- Z peau lt Z adapt. lt Z céramique
- la lentille acoustique
- lélément piézo-électrique
- céramique,
- cristaux
- lamortisseur
53SONDES US Barrettes électroniques droites
54SONDES US Barrettes électroniques courbes
55SONDES US Endo-rectales
56SONDES US Intra-vasculaires
576- TRAITEMENT DU SIGNAL ET FORMATION DE LIMAGE
58REPRÉSENTATION DU SIGNAL
Mode A échos sur une ligne imagerie uni-Di et
fixe
Mode TM balayage temporel imagerie uni-Di et
dynamique
Mode B balayage spatial imagerie bi-Di et
dynamique
59REPRÉSENTATION DU SIGNAL
Émission
Réception
60BALAYAGE DU PLAN sondes mécaniques
transducteur unique oscillant
transducteur unique fixe avec miroir acoustique
oscillant
61BALAYAGE DU PLAN sondes mécaniques
62BALAYAGE DU PLAN sondes annulaires
plusieurs cristaux annulaires concentriques focali
sation dans les 3 dimensions
63BALAYAGE DU PLAN Barrettes électroniques droites
- - le faisceau est formé par une petit nombre
déléments - il demeure perpendiculaire à la barrette
- le balayage est électronique, non angulé
64BALAYAGE DU PLAN Barrettes électroniques courbes
65BALAYAGE DU PLAN sondes  phased-arrayÂ
- - le faisceau est formé par lensemble ou une
partie des éléments - le balayage est électronique, angulé / à la
barrette
66FORMATION DIMAGE
67FORMATION DIMAGE
- Le récepteur
- dans la sonde, les éléments qui reçoivent lécho
sont les mêmes que ceux qui ont transmis le pulse - lamplitude des échos est beaucoup plus faible
que celle des pulses émis 1 V à 1 µV - ses fonctions sont
- la compression
- lamplification
- la démodulation ou rectification
- lenveloppage ou lissage
68LE RÉCEPTEUR
- Fonction de compression
- la gamme dynamique du récepteur est de lordre de
120 dB, ie sa sensibilité lui permet de détecter
des variations damplitude de 1 à 1 000 000 - cependant, le convertisseur et, surtout, lécran
sont beaucoup moins sensibles, ie limités à une
gamme dynamique beaucoup plus étroite (30dB) - une compression logarithmique est donc
nécessaire, en privilégiant les échos faibles
100-120 dB gt 30 dB
BURNS FIG 6
69FORMATION DIMAGE
- Le convertisseur numérique-analogique
- restitue les valeurs binaires en signal vidéo
fait de niveaux de gris - ici aussi, certains post-traitements sont
proposés pour moduler le contraste sur limage
zoom  à lacquisition , renforcement de
contour, lissage...
70LE RÉCEPTEUR
- Lamplification
- on lappelle aussi le  gain (gain à la
réception) - elle doit compenser le phénomène datténuation
avec la profondeur - time-gain compensation (TGC) ou
- depth-gain compensation (DGC)
JOUVE FIG 1-22
Objectif avoir une image dintensité homogène
en profondeur
71LE RÉCEPTEUR
- Exemples dapplication de courbes TGC
correcte
incorrectes
72FORMATION DIMAGE
- Le convertisseur analogique-numérique
- transforme les valeurs damplitude de chaque
pulse reçu en valeurs binaires - chaque écho est stocké et mémorisé dans une
matrice 512x512 - tampon temporel nécessaire entre la
cadence de retour des échos et la
dynamique daffichage - elle stocke les coordonnées spatiales
de chaque écho en x,y - ladressage dépend de
- la ligne US recevant lécho (x)
- le temps de retour de lécho (y)
73FORMATION DIMAGE
- Le convertisseur analogique-numérique
- le valeur damplitude de chaque écho convertie en
valeurs binaires est également stockée dans la
matrice selon laxe z dont la profondeur dépend
du nombre de bits - 6 bits 64 niveaux de gris
- 8 bits 256 niveaux de gris
JOUVE FIG 1-24
74RÉSOLUTION EN CONTRASTE
- Elle se définit par
- laptitude à détecter de faibles différences
damplitude - Elle est liée
- à la dynamique ou différence entre amplitudes
minimale et maximale - Elle dépend de
- la sonde (amortisseur)
- de la profondeur de la matrice z (bits)
- des pré- et post-traitements
75RÉSOLUTION TEMPORELLE OU DYNAMIQUE
- Elle correspond à la vitesse de balayage du plan
- Elle détermine la cadence image
- Elle est exprimée en Hz
- Elle dépend de
- la largeur du champ
- la profondeur dexploration (qui détermine la
PRF) - le nombre de lignes US