Title: ETAT DES LIEUX DES ASSOCIATIONS
1ETAT DES LIEUX DES ASSOCIATIONS
2- La loi 1901 et son évolution historique
- Panorama du tissu associatif actuel et ses enjeux
- Le panorama des associations en Europe
- Les intérêts réciproques
- La réforme de lÉtat et ses effets
3- LA LOI 1901
- ET
- SON EVOLUTION HISTORIQUE
4La loi 1901 et son évolution
- Fondement de la loi 1901
- La IIIe République établit en 1901 la liberté
dassociation. - Larticle 1 est toujours en vigueur. Il définit
lassociation comme - La convention par laquelle deux ou plusieurs
personnes mettent en commun dune façon
permanente leurs connaissances ou leurs activités
dans un but autre que de partager les bénéfices.
Elle est régie, quant à sa validité, par les
principes généraux du droit applicables aux
contrats et obligations .
5La loi 1901 et son évolution
- Les principes et caractéristiques dune
association - Lassociation est une convention, un contrat de
droit privé entre adhérents, - Les textes de référence sont les statuts,
- Pas dobligation de déclarer lassociation,
mais alors, pas de capacité juridique, - Lassociation est un groupement permanent,
cest à dire que même si les membres changent,
lassociation poursuit son fonctionnement, - La non lucrativité lobjet principal de
lassociation nest pas la recherche du profit
mais une vocation dintérêt général,
6La loi 1901 et son évolution
- Le non partage des bénéfices les gains que
lassociation réalise ne doivent pas permettre
lenrichissement personnel de ses membres, ni
pendant la vie de lassociation, ni à la
dissolution, - Lobjet est sans limite liberté totale de
lobjet associatif, sauf porter atteinte Ã
lordre public et être contraire aux bonnes
mœurs, - Lassociation déclarée obtient le statut de
personne morale lors de la parution au Journal
Officiel.
7La loi 1901 et son évolution
- Chronologie législative des associations
- 1901 La loi du 1er juillet 1901 accorde le
droit de se réunir pour défendre des idées et des
valeurs. - 1985 La loi du 25 janvier 1985 relative au
redressement et liquidation judiciaires
sapplique aux associations et engage la
responsabilité des dirigeants en ce qui concerne
les fautes de gestion, les comptabilités
fictives, la non conformité aux règles légales. - La loi de 1985 engage la responsabilité des
dirigeants et exige de communiquer sur une image
réelle de la situation de lassociation
recettes/dépenses, engagements envers les tiers.
8La loi 1901 et son évolution
La notion de responsabilité des dirigeants est
dactualité depuis plus de 20 ans !
9La loi 1901 et son évolution
- 1989 Convention collective de lanimation
étendue. - 1992 Traité de Maastricht la France sengage
à réduire son déficit public et sa dette publique
avant le 1er janvier 1999, puis à respecter les
politiques européennes dans les mêmes domaines.
10La loi 1901 et son évolution
- (Association Française des économistes
dentreprises)
Réduction des déficits publics
Cercle vertueux
11La loi 1901 et son évolution
- Réduire le déficit public
- Diminuer les dépenses
- Train de vie de lÉtat nombre de fonctionnaires,
décentralisation, - Optimisation LOLF, RGPP,
- Réduction des subventions globales et, par
ailleurs, demande de recherche de résultats. - Augmenter les recettes
- Pas de possibilité daugmenter les impôts,
- Mais recherche de nouveaux imposables.
12La loi 1901 et son évolution
- Qui crée de la valeur ajoutée ?
- Toute personne qui travaille produit de la
valeur. - 1997 Lancement du dispositif Nouveaux
services/emplois jeunes - Les associations se reconnaissent employeur.
- 1998 Nouvelle instruction fiscale (rappel à la
loi) qualifiant les concepts de gestion
désintéressée et dactivité marchande.
13La loi 1901 et son évolution
- 2000 Obligation dappliquer la refonte du plan
comptable général pour les exercices ouverts Ã
compter du 1er janvier 2000. - Il est demandé, aux associations, de tenir une
comptabilité dengagements et non plus
recettes/dépenses. - 2002 Dossier unique de demande de subvention
développement des conventions pluriannuelles.
14La loi 1901 et son évolution
- 2004
- PICASSO/SALSA
- DLA Dispositifs Locaux dAccompagnement,
- Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie
Associative visible pour la première fois - D.D.V.A Délégué Départemental à la Vie
Associative - 2005 Convention collective du sport
- 2006
- Assises nationales de la vie associative vers
une reconnaissance du statut du bénévole.
15La loi 1901 et son évolution
- 2007
- Février Mise à disposition des fonctionnaires
- De nouveaux statuts juridiques la S.C.I.C. pour
distinguer le secteur marchand. - Un nouveau statut du bénévole le volontaire.
- 2008
- Élections municipales.
- Poursuite de la réforme de lÉtat.
- 2009
- Les services sont soumis aux procédures dappel
doffres. - Vers le concept dassociation européenne.
16La loi 1901 et son évolution
1901 Loi 1901
1985 Redressement judiciaire des dirigeants
1992 Maastricht
1997 Nouveaux Services Emplois Jeunes
1998 Instruction fiscale fiscalisation
2000 Nouveau plan comptable associatif
17La loi 1901 et son évolution
2000 Nouveau plan comptable associatif
2002 Dossier unique de demande de subvention
2004 PICASSO
2005 Convention collective du sport
2006 Conférence Nationale de la Vie Associative
2007 D.L.A. Nouveaux statuts associatifs
2008 Élections municipales. Réforme de lÉtat
18La loi 1901 et son évolution
- Désengagement de lÉtat au cours des 25 dernières
années - ?
- Recherche dun autofinancement
- ?
- Professionnalisation
- ?
- Réalité dune activité économique embauches
- ?
- Fiscalisation des associations
- Reconnaissance des métiers des associations
- ?
- Professionnalisation et Responsabilisation des
bénévoles
19- PANORAMA
- DU
- TISSU ASSOCIATIF
- ET
- SES ENJEUX
20Historique des associations
- Le différents types dassociation
- Les associations non déclarées
- Rien noblige les dirigeants dune association Ã
procéder aux formalités de déclaration à la
préfecture, - Des associations non déclarées peuvent exister,
- Cependant, lassociation na pas de capacité
juridique et agit sous la responsabilité
personnelle de chacun de ses membres.
21Historique des associations
- Les associations déclarées
- Cest la structure la plus courante.
- Le simple fait de déclarer une association crée
une personnalité morale et permet dacquérir une
capacité juridique. Elle peut alors - Exercer une action en justice, tant en demande
quen défense, - Recevoir des cotisations, des dons, des
subventions, - Acheter, posséder, administrer des biens, dès
lors que ces biens servent directement lobjet
social de lassociation, - Sengager par contrat convention, affiliation,
contrat de travail pour le personnel, ouverture
dun compte en banque, emprunt, contrat
dassurance...
22Historique des associations
- Les associations reconnues dutilité publique
- Lagrément de reconnaissance dutilité publique
sobtient après une procédure assez longue et ne
concerne que quelques "grandes associations" qui
doivent faire preuve de leur capacité à remplir
une mission dintérêt général, - Il faut quelles appliquent des statuts types et
les conditions à remplir sont très strictes, - Leur principal avantage, outre la notoriété, est
de pouvoir recevoir des legs.
23Historique des associations
- Intérêt général
- Pour être reconnu d'intérêt général, l'organisme
bénéficiaire doit remplir trois conditions - Lorganisme ne doit pas exercer son activité au
profit dun groupe restreint de personnes - L'organisme doit avoir une gestion désintéressée
- Lorganisme doit exercer une activité non
lucrative.
24Historique des associations
- Nature des organismes reconnus dutilité publique
- philanthropique
- éducatif
- scientifique
- social ou familial
- humanitaire
- sportif (promotion de la pratique du sport non
professionnel) - culturel
- mise en valeur du patrimoine artistique
- défense de lenvironnement naturel
- les organismes de recherche agréés
- diffusion de la culture, de la langue et des
connaissances scientifiques françaises.
25Historique des associations
- Remarque
- La qualité dassociation habilitée à recevoir des
dons ouvrant droit à des réduction dimpôts nest
pas soumise à un agrément préalable de
ladministration fiscale. - Le contrôle est effectué, à posteriori, par les
services fiscaux.
26Classement des associations
- Par seuils,
- Par secteur dactivité,
- Par devoirs et obligations.
27Classement des associations
28Classement des associations
- Les seuils
- Ils déterminent la taille de lassociation
- Petite,
- Grande association.
- Une grande association dépasse 2 des 3 seuils
suivants - leffectif ou 50 salariés
- le total des recettes ou 3Â 100 K
- le total du bilan ou 1Â 550 K
- Ce sont les même critères que pour les
entreprises.
29Classement des associations
- LES SECTEURS DACTIVITE
- LES SPECIFICITES
30CLASSEMENT DES ASSOCIATIONS
- leurs spécificités
- Activité économique,
- Associations sportives,
- Associations culturelles,
- Agréée par une autorité publique,
- Reconnue dutilité publique,
- Gérant des établissements du secteur sanitaire et
social, - Bénéficiant de financements publics,
- Bénéficiant dun financement pluriannuel de
lÉtat, - Financée par une autorité administrative.
31 - LES EXIGENCES DES FINANCEURS
- ET
- PARTENAIRES
32LES EXIGENCES DES FINANCEURS ET PARTENAIRES
- Certaines associations ont lobligation davoir
un commissaire aux comptes et - de respecter des obligations en matière de
procédures comptables. Il sagit - Des associations dépassant deux des seuils
précisés lors de la typologie sur la taille (
effectif, total recettes, total bilan), - Des associations bénéficiaires de subventions (
en espèce ou en nature) supérieure à 50 du
budget de lassociation et supérieure à 75 K - Des associations bénéficiaires de subventions
publiques de toute nature ( dinvestissement ou
de fonctionnement) supérieures à 150 K, - Des associations ayant signé des conventions
stipulant la nécessité contractuelle dun
commissaire aux comptes.
33Classement des associations
- Dans les faits, on peut établir 3 catégories
dassociations - Les associations dont le projet est articulé avec
laction publique secteur sanitaire et social,
culture - Les associations à fort contenu militant
défense des droits, cause humanitaire, - Les associations tournées vers la pratique dune
activité sport, loisirs orientés vers lintérêt
de leurs membres.
34Classement des associations
- Les associations de la première catégorie
- Représente 15 du total des organismes mais 83
du budget et la majorité des emplois.(ex/ Croix
Rouge), - Les associations de la deuxième catégorie
- Représente 30 du total des organismes mais 5
du budget et 30 du travail bénévole, - Les associations de la troisième catégorie
- Représente 55 du total des organismes mais 12
du budget et 50 du travail bénévole.
35- PANORAMA DU TISSU ASSOCIATIF ACTUEL ET SES ENJEUX
- Poids économique,
- Modes de financements,
- Emploi salarié,
- Travail bénévole,
- Gouvernance.
36Panorama du monde associatif
- 1,1 million dassociations.
- Une augmentation de 25 depuis 6 ans.
- Les secteurs les plus dynamiques sont dans les
secteurs de - La défense des intérêts économiques,
- Les actions caritatives et humanitaires,
- Devant les actions sportives, sociales et
culturelles.
37Panorama du monde associatif
- Remarque
- Le Ministère de lIntérieur recense 2 millions
dassociations (ignorance des décès), - alors que 1,1 million concerne les associations
en activités et ne décompte pas les associations
de fait. - Cela pose la question de leur évaluation
- En réflexion une inscription INSEE (comme les
entreprises) et un observatoire de la vie
associative ayant pour but de tenir à jour les
statistiques. - Et de leur classification
38Évolution annuelle des créations dassociations
Record de création en 2007 Avec 70 255
créations, soit 3 de plus quen 2005-2006
Source journal officiel
39Répartition des associations par types dactivité
40Panorama du monde associatif
- 1,9 millions de salariés (à temps plein ou
partiel) soit 5 fois plus que le secteur
automobile. - 1 050 000 ETP, soit 5 de lemploi en France.
- Lemploi salarié augmente de 2,5 , soit plus
vite que dans le secteur privé. - 70 des emplois sont occupés par des femmes,
- Le nombre des emplois aidés reste trop important.
41 Panorama du monde associatif
- Les emplois dans léconomie sociale
- 2 622 431 emploi en 2006
Pour une masse salariale totale de 56 780
millions deuros
Source Cerphi
42Panorama du monde associatif
Répartition nationale des associations employeurs
43Panorama du monde associatif
- 14 millions de bénévoles correspondant à 935 000
ETP. - Ce sont les nouvelles associations qui ont attiré
le plus les nouveaux bénévoles (1/4 des bénévoles
actuels). Crise du bénévolat? - Le bénévolat se déplace vers les petites
associations à contenu militant et à séloigner
des associations professionnalisées. - Les équipes dirigeantes sont, en majorité,
masculines, souvent retraités, issus des cadres
du privé ou de la fonction publique.
44Panorama du monde associatif
- Associations employeurs par tranche
deffectifs salariés - Sources répertoire SIRENE au 31 août 2004
Données traitées par le Cerphi.
45Panorama du monde associatif
- Beaucoup de réflexions sur le statut du bénévole
- Souci de manifester une reconnaissance pour
services rendus par des avantages matérialisés en
terme de carrière, de retraite, de distinctions
honorifiques. - Problème de la rémunération du bénévole
tolérance de ladministration fiscale (3/4 du
SMIC) incompatible avec la notion même de
bénévolat?
46Panorama du monde associatif
- Le BAGA/CFGA
- Date de naissance 17 Janvier 2007
- Proposer une formation complète à la gestion
associative encadrée par des professionnels de
l'associatif et par des formateurs de l'Institut
National de la Jeunesse et de l'Education
populaire. - Elle vise
- A présenter la spécificité du fait associatif, de
ses acteurs et de son environnement, - Mobiliser des notions favorisant la conduite et
le développement dun projet associatif en
matière financière, de gestion de projet et de
dynamique des acteurs. - Le BAGA participera à la professionnalisation de
la gestion - associative sans lui retirer son caractère
solidaire et dintérêt général.
47Panorama du monde associatif
- La plaquette  Bénévoles 2006
- Cest un livret dinformation, véritable outil
daccompagnement pour les bénévoles ou pour le
devenir... - Cette plaquette sinscrit dans la politique de
promotion de la vie associative - conduite par le ministère, dans laquelle le
soutien au bénévolat est un axe fort. - Parce que les bénévoles sont au cœur de la vie
des associations, - Parce que le bénévolat est acte de citoyenneté
fort, - Parce que ce type dengagement évolue.
- On y trouvera
- Une présentation de cest quest le bénévolat et
de sa réalité française actuelle, - Lexplication des mesures nouvelles et des droits
facilitant lexercice dune activité bénévole, - La liste des lieux et centres dinformations sur
ces questions.
48Panorama du monde associatif
- Un nouveau statut le volontariat
- Loi relative au volontariat associatif promulguée
le 23 Mai 2006 - Un nouveau statut, qui organise une collaboration
désintéressée entre le volontaire et lorganisme
agrée - 3ème pilier des ressources humaines des
associations avec le bénévolat et lemploi
associatif salarié - Le volontaire peut sengager dans tout projet
dintérêt général (excepté un projet entrant dans
le champs dapplication de la loi n 2005-159 du
23 février 2005 relative au contrat de
volontariat de solidarité internationale)
49Panorama du monde associatif
- Les modalités du contrat
- Le volontaire doit
- Avoir plus de 16 ans,
- Être de nationalité européenne ou doit pouvoir
justifier dune résidence régulière et continue
en France depuis plus dun an, - Ne doit pas exercer dactivité rémunérée.
- Le contrat de volontariat est conclu pour une
durée maximale de 2 ans - (durée cumulée sur une ou plusieurs associations
doit être inférieure à 3 - ans).
- Ce contrat ne relève pas, sauf dispositions
contraires, des règles du code du travail.
Lassociation nest donc pas considérée comme
employeur et le volontaire comme salarié.
50Panorama du monde associatif
- Dans le cadre du volontariat associatif, les
volontaires bénéficient - Dune préparation aux missions qui lui sont
confiées, - Dune indemnité (jusquà 634,79) et davantages
en nature, - Dune couverture des risques maladie, des
accidents du travail et des maladies
professionnelles, - De droits aux congés,
- Dun préavis en cas de rupture.
51Panorama du monde associatif
- Le ticket restaurant bénévoles et volontaires
- Tous les bénévoles et volontaires y ont droit, Ã
raison dun ticket par personne - et par jour dactivité.
- La valeur du ticket
- 5,40 pour les bénévoles
- 4,98 pour les volontaires
- Prise en charge dans sa totalité par
lassociation ou la fondation et utilisable dans
le même réseau de 164 000 établissements de
restauration - Alternative à la lourdeur de la gestion des notes
de frais qui permet une exonération totale des
charges sociales et fiscales du montant de la
contribution - Permet de reconnaître et valoriser lengagement
des volontaires et des bénévoles.
52Panorama du monde associatif
- 60 milliards d de budget cumulé, soit 3,5 du
PIB, - avec une croissance annuelle de 2,5 ses 6
dernières années (évolution du PIB de 1,5 ), - 25 milliards de subventions publiques en
augmentation régulière en moyenne 1,6 par an. - La part de lÉtat décroît au profit des
collectivités territoriales. - Les financements privés ont augmenté 2 fois plus
vite 3,5 par an.
53Panorama du monde associatif
Les ressources budgétaires du secteur associatifÂ
54Panorama du monde associatif
- Organisation de lÉtat
- Ministre chargé de la vie associative,
- Une douzaine de ministères où les associations
sont en tutelles avec des obligations de rapports
financiers et réglementaires, - Ministre des finances chargé du budget et de la
fiscalité, - Ministre de lIntérieur
- Difficulté détablir une politique générale,
- Difficulté de pouvoir additionner les subventions
allouées et des dégrèvements fiscaux.
55Panorama du monde associatif
- La vie associative  exit du gouvernement
Candidat, le Président s'était prononcé pour la
nomination de référent(e)s vie associative au
sein de toutes les administrations de lEtat de
façon à créer les conditions dun dialogue avec
les composantes sectorielles organisées de la vie
associative. A suivre
56Panorama du monde associatif
- Typologie des aides
- Subvention directe,
- Remboursement de prestations,
- Allègement fiscal
- .
- Nécessité de transparence comptable réciproque,
- Nécessité de vision globale de lutilité
- Auprès de la population,
- Sur le territoire.
57 Panorama du monde associatif
- Adhérents
- 21 millions dadhérents,
- Lengagement reste différencié selon les sexesÂ
49 des hommes de plus de 15 ans font partie
dau moins une association contre 40 de femmes,
- 58 des seniors sont membres dau moins une
association, lâge moyen des adhérents est de 48
ans. - Un taux dadhésion stable des jeunes, soit un
jeune sur quatre, surtout dans les associations
sportives ou culturelles.
58Les enjeux
- Un enjeux économique
- Créer de la valeur ajoutée.
- Créer de lemploi.
- Créer de lactivité de proximité.
59Les enjeux
- Les associations sont des acteurs de proximité
- Acteur du territoire,
- Service de proximité,
- Taille humaine.
60Les enjeux
Besoin de positionnement
Se recentrer sur des groupes dintérêt pour
défendre des valeurs
Développer des activités
Oblige à définir un projet associatif Recherche
de qualité professionnalisation Intégration du
tissu économique professionnalisation
61Les enjeux
- Les associations peuvent avoir un rôle à jouer et
ainsi inscrire leurs activités dans le cadre des
projets des collectivités. - Les associations, par leur pratique quotidienne
du terrain, constituent une forme essentielle de
lexpression de la société et de ses besoins.
62Les enjeux
- Possibilité de structurer les associations le
long dune échelle liée à lutilité sociale - Catégorie 1 les associations qui nagissent que
dans lintérêt de leurs membres (sportives,
récréatives..) création ou réparation du lien
social quand elles ne sont pas fermées. - Catégorie 2 les associations contestataires qui
défendent des convictions ou des intérêts
particuliers au nom dune certaine vision de
lintérêt général (défense des droits, etc.)
contribuent par des voies légales au débat
démocratique
63Les enjeux
- Catégorie 3 les associations défricheuses ou
précurseurs qui sengagent sur un terrain pas ou
mal occupé par lÉtat pour le forcer à prendre en
considération certaines situations (ex. certaines
maladies), - Catégorie 4 les associations altruistes qui
oeuvrent dans un but de justice et
dharmonisation sociale (réussite éducative,
médiation sociale,etc.) et assument des missions
relevant logiquement de laction publique, - Catégorie 5 les associations paraétatiques qui
sont le prolongement dun service public et
utilisent le cadre associatif pour les facilitées
procurées.
64LES ACTIVITES DES ASSOCIATIONS
Une association peut avoir différentes activités
- Lexpression, la défense des droits et des
intérêts - Les activités sanitaires et sociales,
- Les activités sportives ou culturelles.
- Les activités économiques, la formation, les
loisirs
Activité à vocation sociale Enjeu Création
dune valeur ajoutée sociale
Activité à vocation économique Enjeu
production dune prestation
65Les enjeux
- Les activités à vocation sociale
Valeur ajoutée sociale
Prestations de services pour la collectivité
Mise en Å“uvre de savoir faire
Mobilisation de moyens
Recherche de moyens
Vocation économique
66Les enjeux
- Les activités à vocation économique
Valeur ajoutée économique
Prestations de services en concurrence avec le
secteur lucratif
Mise en Å“uvre de savoir faire
Génération de ressources
Affectation des ressources
Vocation sociale
67Les enjeux
- Une association a un rôle, donc une vocation.
- Elle ne se réfère pas à une logique économique.
- Elle mobilise tous les individus qui la composent
pour remplir sa fonction - CRÉER DU LIEN SOCIAL
- Autrement dit
-  Son matériau, ce sont ses membres
- Son critère de performance, cest son utilité
socialeÂ
68Les enjeux
- Reconnaissance du rôle des associations
- Reconnaissance dune liberté fondamentale des
associations. - Rôle essentiel des associations dans le paysage
social. - LEtat soutient la défense des idées
- Mais ne souhaite pas y engager de ressources
69Les enjeux
- Incidences du rôle des associations
- Les subventions annuelles vont faire lobjet de
conventions pluriannuelles. - Les associations évoluent
- Dans un environnement politique et économique
incertain, - Sous la responsabilité de bénévoles.
- Les bénévoles sont-ils militants ou gestionnaires
?
70- INTÉRÊT RÉCIPROQUE ENTRE
- LETAT
- ET
- LES ASSOCIATIONS
71INTÉRÊT RÉCIPROQUE ENTRE LETAT ET LES
ASSOCIATIONS
- Introduction
- LÉtat et les associations ont besoin lun de
lautre. - Les pouvoirs publics doivent aider et soutenir la
vie associative sans linstrumentaliser, et les
associations ont besoin de leur soutien. - Il en découle un rapprochement qui se
contractualise de plus en plus par des
conventionnements. Cest donc une relation de
partenariat qui est recherchée. - En 1901, la relation entre les associations et
lEtat navait pas été envisagée, sauf pour les
associations reconnues dutilité publique. Ce
statut particulier était et reste très marginal.
72INTÉRÊT RÉCIPROQUE ENTRE LETAT ET LES
ASSOCIATIONS
- Cest à partir des années 1960 que lÉtat et les
associations se sont rapprochées et en 1975, une
circulaire définit le conventionnement entre les
associations et les pouvoirs publics. - Cest en 1983 que va être posé le premier acte
officiel de ce rapprochement avec la création du
Conseil National de la Vie Associative (CNVA). - Il sagit dune instance consultative placée
auprès du Premier Ministre, qui sera complétée
par la création du Fonds National de
Développement de la Vie Associative (FNDVA) en
1984.
73Les enjeux
- Le CNVA Le Conseil National de la Vie
Associative - Il a pour principales missions de donner son avis
sur les projets de textes législatifs ou
réglementaires qui lui sont soumis et de proposer
des mesures visant le développement de la vie
associative. - Il établit un rapport sur la vie associative et
son évolution au cours de chaque mandature. - Une mandature dure 3 ans (commencée en 2004).
- Tous les membres sont bénévoles. Les ministères
participent avec voix consultative aux réunions
du conseil.
74Les enjeux
- Le CNVA a pour missionÂ
- détudier et de suivre lensemble des questions
intéressant la vie associative, - de donner son avis sur les projets de textes
législatifs ou réglementaires, - de proposer des mesures utiles au développement
de la vie associative, - détablir un bilan triennal de la vie
associative.
75Les enjeux
- Il existe actuellement 7 groupes de travail au
sein du CNVAÂ - Dialogue civil et social,
- Associations et territoires,
- Associations et Europe,
- Validation des acquis de lexpérience,
- Volontariat,
- Juridique et fiscal,
- Gestion et information comptable.
76Les enjeux
- Les DDVA Directions Départementales de la Vie
Associative - Sont nommées par le préfet et sont placées sous
son autorité directe. - Sont les représentants de lEtat pour la vie
associative sur un département. - Doivent animer les Missions dAccueil et
dInformations des Associations (MAIA) et
organiser la fonction de veille et dobservatoire
de la vie associative.
77Les enjeux
- Une DDVA définit les priorités de laction de
lÉtat en matière de vie associative - renforcement de la mission de Directeur
Départemental de la Vie Associative, - élaboration dun état départemental des lieux
dinformation, daccueil et dappui aux
associations, - mise en place dune mission daccueil et
dinformation des associations (MAIA) dans chaque
département, - information et consultation des associations.
78Les enjeux
- Les MAIA Missions dAccueil et dInformation
des Associations - Elles sont le centre dun lieu ressources à la
disposition de lensemble des partenaires
intervenant dans le cadre de la vie associative. - La vocation de la mission est danimer le réseau
interministériel chargé de laccueil et de
linformation des associations dans le
département - conseil du préfet en matière de vie associative,
- centralisation et diffusion des informations
relatives à la vie associative, - coordination de lensemble du réseau,
- liaison avec les responsables associatifs du
département,
79Les enjeux
- liaison avec les collectivités territoriales,
- mise en Å“uvre dactions visant à simplifier et Ã
faciliter les démarches administratives des
associations, - renforcer le travail dinformation auprès des
associations, - les correspondants associatifs composant le
réseau MAIA ont été nommés au sein de chacun des
services de lÉtat pour être la personne
ressource et linterlocuteur des associations
pour leur administration, - à ce titre ils sont chargés daccueillir,
dinformer et daccompagner les associations dans
leurs démarches et dorienter si besoin la
personne vers le service compétent.
80Les enjeux
- La DIES Délégation Interministérielle Ã
lInnovation Sociale et à lEconomie Sociale - Elle a été créée en 1981 pour marquer
limportance du rôle des coopératives, des
mutuelles et des associations. - Elle est linterlocuteur privilégié des
organisations de léconomie sociale au sein des
pouvoirs publics. - Elle sappuie sur des correspondants régionaux Ã
léconomie sociale, ainsi que sur les DDVA dont
elle sest vue confier lanimation en 1999.
81Les enjeux
- Depuis la célébration du centenaire de la Loi
1901, un nombre important de chantiers ont vu des
premiers aboutissements à travers la signature de
circulaires - conventions pluriannuelles de financement des
associations, - fiscalité des associations,
- reconnaissance et soutien de laction des
bénévoles, validation des acquis de lexpérience, - nouveau plan comptable,
- déductions fiscales pour les bénévoles,
- En décembre 2002 signature dune circulaire
visant à faciliter les démarches de demandes de
subventions pour les associations, avec un
formulaire unique de demande de subvention, quels
que soient les services de lÉtat.
82Les enjeux
- Enjeux pour les associations le principe de
territorialité - LÉtat, les collectivités locales, les communes,
lintercommunalité, les conseils Généraux et les
Conseils régionaux souhaitent favoriser le
développement des associations. - En valorisant leurs actions, il participe
pleinement au dynamisme des territoires.
83Les enjeux
- Le principe de territorialité
- Les municipalitésÂ
- Développement de la vie associative,
- Culture,
- Sport et la jeunesse.
- Les départements
- Santé,
- Aide sociale,
- Solidarité.
84Les enjeux
- Les régionsÂ
- Éducation,
- Formation,
- Économie,
- Environnement.
- LÉtatÂ
- Vie sociale, culturelle et artistique,
- Enseignement supérieur,
- Actions dampleur nationale.
85Les enjeux
- Synthèse des principales compétences dévolues aux
collectivités territoriales par les lois de
décentralisation - La région
- Formation professionnelle et apprentissage,
- Aménagement rural, planification et aménagement
du territoire, - Équipement et fonctionnement des lycées,
- Environnement, patrimoine et action culturelle,
- Transports et mer,
- Logement (aides complémentaires à celles de
lÉtat).
86Les enjeux
- Le département
- Aide et action sociales (aide sociale Ã
lenfance, insertion des bénéficiaires du RMI,
aide sociale aux personnes âgées, aide sociale
aux adultes handicapés), - Organisation et gestion des transports
interurbains, - Transports scolaires,
- Voirie départementale,
- Équipement et gestion des collèges,
- Gestion des ports,
- Bibliothèque départementale de prêt, archives
départementales, - Logement (aides sociales au logement).
87Les enjeux
- La commune
- Crèches, garderies, écoles maternelles et
primaires, - Conservatoires, bibliothèques, musées municipaux,
- Transports urbains,
- Voirie communale,
- Aide sociale,
- Développement économique local,
- Équipements sportifs,
- Logement (programme local de lhabitat et actions
en faveur des mal logés).
88Les enjeux
- Enjeux entre communes et les associations
- Elles ont traditionnellement développé des liens
très étroits avec la vie associative locale par
le biais dun soutien technique mais aussi par un
soutien financier important. - De nombreux projets ne se concrétisent que grâce
à lengagement des municipalités. - Les associations peuvent avoir un rôle à jouer et
ainsi inscrire leurs activités dans le cadre des
projets des communes. - Les associations, par leur pratique quotidienne
du terrain, constituent une forme essentielle de
lexpression de la société et de ses besoins.
89Les enjeux
- Les réflexions et les projets qui en résultent
apportent généralement un éclairage essentiel aux
pouvoirs publics. - Les communes, par leur proximité, financent
souvent des actions dassociation favorisant - la cohésion sociale,
- limplication des habitants dans un projet,
- le dynamisme de la commune.
90Les enjeux
- Le projet dune association correspond au projet
de la commune - lorsque le projet dune association sinscrit
dans le cadre de la politique de la commune, - lorsque que les actions dune association
complètent les propres actions de la commune, - lorsque une association participe au
développement dune problématique traitée par la
commune. -
91Les enjeux
- Enjeux entre intercommunalité et associations
- Les conseils de développement traduisent une
volonté dassocier les habitants ou les
représentants dhabitants notamment par le biais
des associations. - Les associations représentent les habitants dun
territoire et contribuent à maintenir un lien
social. - Elles favorisent lexpression des citoyens, sur
leurs expériences et attentes dusagers. - Les associations pourront contribuer à la
construction du projet de territoire, de la
conception à lévaluation.
92Les enjeux
- La loi prévoit que  Les conseils de
développement seront librement organisés et
composés à léchelle locale . Cela signifie que
les élus locaux pourraient être amenés à choisir
parmi le nombre dassociations locales, celles
qui siégeront au conseil de développement. - Les acteurs associatifs doivent
- Sinformer de lavancée de la constitution des
pays et agglomérations en interpellant les élus
locaux. - Agir, en formant des réseaux locaux et
mutualisant les expériences et en faisant émerger
un projet commun permettant à lensemble des
associations de bâtir une démocratie
participative.
93Les enjeux
- Enjeux entre conseils généraux et régionaux et
associations - Les enjeux sont importants pour les associations,
notamment grâce aux domaines dintervention
élargis par le biais de la déconcentration et de
la décentralisation. - Toujours dans un souci de respecter le principe
de territorialité, les associations sattacheront
particulièrement à travailler sur les domaines
privilégiés dintervention des Conseils Général
et Régional.
94Les enjeux
- Ils peuvent mettre en œuvre des politiques à long
terme. - Ils disposent de budgets plus importants que les
communes. - Leurs capacités daction sont plus étendues que
celles des autres acteurs. - Ils peuvent subventionner les associations,
participer à leur communication et être présents
lors des manifestations organisées.
95Les contrats dobjectifs
- 4 atouts essentiels des Contrats dobjectifs
- Une meilleure contractualisation entre pouvoirs
publics et organismes gestionnaires - - Un nouveau mode de gouvernance,
- - Passer dun régime de tutelle à un régime
contractuel. - Un pouvoir renouvelé pour les administrateurs
- - Définir des objectifs stratégiques,
- - Fixer des orientations politiques.
96Les contrats dobjectifs
- Une modernisation des règles budgétaires dans le
sens dune plus grande autonomie des directeurs - - Gérer leur budget sur une période de 5 ans,
- - Allouer, librement, les moyens sur les
structures, - - Mettre en oeuvre des objectifs managériaux sur
le moyen terme. - Une réorientation des missions des pouvoirs
publics leurs permettant de mieux se concentrer
sur leur coeur de métier - - Le pilotage des objectifs sociaux et
médico-sociaux, - - Le contrôle defficience et lévaluation des
pratiques.
97La fiscalité
- Lois des finances 2008
- Les lois de finances ne contiennent pas de
mesures révolutionnaires sagissant de la
fiscalité des organismes sans but lucratif. - Des évolutions intéressantes sappliquent,
toutefois, au mécénat solidaire, au mécénat
culturel et aux activités de soutien aux œuvres
scolaires et universitaires.
98La fiscalité
- Les évolutions liées aux lois de finances 2008
- Mécénat
- Les dons des personnes physiques faits à des
organismes public ou privés dont la gestion est
désintéressée et qui ont, pour activité
principale, la présentation au public dœuvres
dramatiques, lyriques, musicales chorégraphiques,
cinématographiques et de cirque pourront donner
lieu à une réduction dimpôt à hauteur de 66 du
don. Les versements doivent être, toutefois,
affectés à lactivité.
99La fiscalité
- Services à la personne
- Les dépenses exposées, par les particuliers, pour
les gardes denfants à domicile, soutien scolaire
et cours à domicile donnent droit à un crédit
dimpôt. - Lavantage consenti est égal à 50 des dépenses
dans la limite globale fixée à 12 000 dans le
cas général, majorée de 1 500 par enfant Ã
charge. Cette limite est de 20 000 pour les
contribuables, eux-mêmes, invalides ou ayant Ã
leur charge une personne invalide.
100La fiscalité
- Épargne solidaire
- Certaines fondations et associations bénéficient
de labandon, par des particuliers, des revenus
que leur procurent certaines produits dépargne
solidaire. - Afin que labandon de ce revenu soit déductible
de limpôt sur le revenu, il doit, auparavant,
être incorporé dans les revenus du donateur. - Ce qui implique un prélèvement libératoire.
- Le taux du prélèvement libératoire a été rabaissé
à 5 au lieu des 16 initialement prévu.
101La fiscalité
- Exonération de droits de mutation
- les fondations et associations reconnues
dutilité publique peuvent bénéficier dune
exonération de droits de mutation, à titre
gratuit, si elles affectent cette ressource à des
Å“uvres scientifiques, culturelles, artistiques,
dassistance de bienfaisance, à la défense de
lenvironnement naturel ou à la protection des
animaux, mais, aussi, désormais, pour le soutien
des Å“uvres enseignement scolaire et
universitaire.
102La fiscalité
- Dons actualisation du seuil de versement
- Les versements que les particuliers effectuent au
profit dorganismes dintérêt général sans but
lucratif qui - procèdent à la fourniture gratuite de repas à des
personnes en difficulté, - contribuent à favoriser leur logement,
- dispensent des soins médicaux,
- ouvrent droit à réduction dimpôt égale à 75 du
montant de ces versements, dans la limite de 495
par an.
103La fiscalité
- Frais kilométriques des bénévoles
- Pour les dépenses supportés au titre de lannée
2007, les tarifs du barème sont portés de - 0,284 à 0,288 pour les automobiles,
- 0,109 à 0,110 pour les vélomoteurs, scooters et
motos.
104Nouveautés sociales
- La loi de finances apporte un lot de mesures
sociales - Zones franches le dispositif dexonération des
cotisations patronales est, désormais, dégressif
pour les embauches à compter du 1er janvier 2008
dans les ZRR et les ZRU. - Sont concernées les rémunérations entre 1,5 SMIC
(exonération maximale) et 2,4 SMIC (exonération
nulle).
105Nouveautés sociales
- Aide au remplacement
- les 2 dispositifs daide aux employeurs destinés
à faciliter le remplacement de salariés partis en
formation ou en congé maternité ou dadoption
sont supprimés, - Contrat de professionnalisation
- Les exonérations de cotisations patronales pour
les contrats de professionnalisation sont
supprimées. Seuls les contrats conclus pour les
plus de 45 ans bénéficient dune exonération
spécifique pour continuer à rendre leur embauche
attractive pour les employeurs.
106Nouveautés sociales
- Groupement demployeurs pour linsertion et la
qualification Il bénéficie de lexonération de
cotisations patronales accidents du travail et
maladie professionnelles (AT/MP). - Groupement de coopération sociale ou
médico-sociale peuvent prétendre à lagrément
qualité (intervention auprès des publics
fragiles).
107LE PANORAMA DES ASSOCIATIONS EN EUROPE
108Les associations en Europe
- Quelques chiffres sur le tissu associatif
européen - 2 à 3 millions dassociations déclarées en UE,
- Environ 4 du PIB de lUE importance
économique croissante, - Près dun citoyen européen sur deux est membre
dune association fonction citoyenne
fondamentale.,
109Les éléments clés
- Quelques chiffres sur le tissu associatif
européen - Grande variation du nombre dassociations par
habitant - 1ère place 20 associations pour 1.000
habitants - Finlande
- Second groupe 10 associations pour 1.000
- France, Autriche, Slovénie et Pologne
- Dernier groupe moins dune association pour
1.000 - Luxembourg, Malte et Lettonie
- Moyenne environ 4 associations pour 1.000
110Les éléments clés
- Quelques chiffres sur le tissu associatif
européen - Forte variation des écarts de taux dadhésion
dun pays à lautre - Espagne taux de 22,3 (au moins 1 adhésion),
- Suède taux de 85 ,
- Moyenne 57,1 ,
- Idem pour les taux de bénévolat
- Espagne taux de 12 ,
- Suède taux de 39,2 ,
- Moyenne 26,7 .
111La reconnaissance du rôle des associations
- La reconnaissance
- Reconnaissance dune liberté fondamentale,
- Rôle essentiel dans le paysage social.
- Le rôle de lassociation
- Un acteur de proximité,
- Basé sur un acte volontaire,
- Une réalité économique.
112Le statut des associations en Europe
- Les points de convergence
- Certaine homogénéité au niveau des statuts de
lassociation, - Conception similaire sur la fonction des
associations la liberté dassociations est
perçue comme une liberté fondamentale.
113Le statut des associations en Europe
- Les points de divergence
- Obligation de déclarer ou non la création dune
association (UK, Danemark, Espagne vs. France,
Italie, PECO), - Obligation dun organe de surveillance de
ladministration (Pays-Bas, Portugal, Autriche)
rôle des associations dans le fonctionnement de
certaines politiques (domaine de la santé au UK), - Imposition éventuelle en cas dexcédents ou Ã
linverse exonérations fiscales élevées (France,
Allemagne, Danemark vs. PECO),
114Le statut des associations en Europe
- Les points de divergence
- Niveau de contrôle et rapport Etat/associations
(contrôle assez fort dans les PECO), - Restrictions ou non à la participation de
citoyens étrangers (UK, Grèce, Slovénie,
Luxembourg vs. France), - Capacité juridique offerte (à Malte, une
association ne peut se porter partie civile pas
de droit à lembauche en Estonie statut
dutilité publique selon les pays, etc.).
DIFFICULTES POUR ETABLIR UN STATUT DASSOCIATION
EUROPEEN
115Les modèles associatifs européens
- Le modèle rhénan ou corporatiste
- Pays Allemagne, Autriche, Suisse, Belgique,
Pays Bas. - Caractéristiques
- Forte professionnalisation du secteur associatif
part importante de salariés, - Statut quasi public pour les grandes
organisations à but non lucratif, - Fort soutien de lEtat à la vie associative,
- Associations comme des interlocuteurs de lEtat,
- Rare perception de dons privés.
116Les modèles associatifs européens
- Le modèle anglo-saxon ou libéraliste
- Pays Royaume Uni et Irlande.
- Caractéristiques
- Organisations volontaires,
- Existence assurée par des fonds privés,
- Bénévolat essentiel,
- Forte indépendance vis-à -vis de lEtat,
- Culture associative particulièrement forte.
117Les modèles associatifs européens
- Le modèle scandinave ou socio-démocrate
- Pays Suède, Finlande et Danemark.
- Caractéristiques
- Culture associative récente,
- Associations défendant principalement lintérêt
de leurs membres ou des usagers, - Rares versements de fonds publics,
- Possibilité daide des associations envers
lEtat.
118Les modèles associatifs européens
- Le modèle méditerranéen
- Pays Espagne, Portugal, Italie et Grèce.
- Caractéristiques
- Secteur associatif peu développé,
- Constitution retardée par les dictatures
passées, - Faibles dons,
- Peu de fondations existantes,
- Faible soutien de lEtat à la vie associative.
119Les modèles associatifs européens
Le modèle français
120 121Les aides accordées
- Financement public
- Subvention publique,
- Rémunération pour service rendu,
- Prix/journée.
- Mais aussi
- Exonérations fiscales pour dons et legs,
- Emplois publics mis à disposition,
- Mises à disposition de locaux,
122Les aides accordées
- Financement public
- Nécessité de la bonne affectation par les
associations, - Nécessité de connaître les bénéficiaires,
- Qui est financé par qui.
- Mais aussi
- Favoriser un politique de transparence,
- Développer une stratégie de recours aux
associations, - Contractualiser dans la durée,
- Passer de la culture de subvention à celle de
commande publique, - Rendre le contrôle des comptes plus effectif
123Les aides accordées
- La collectivité a plusieurs obligations
- Joindre la liste des subventions versées à leur
compte administratif, - Communication à toute personne qui en fait la
demande le budget et les comptes de lassociation
subventionnée (loi DCRA 12 avril 2000), - Mais aussi des besoins
- Récapituler tous les versements effectués au
profit dune association, - Centraliser les données comptables,
- Unifier les circuits de traitement des demandes
de subvention, -
124Les solutions
- La centralisation comptable
- Exiger le numéro SIRET,
- Exploiter le logiciel CHORUS, de gestion
comptable de lÉtat ou identifier les subventions
avec le numéro SIRET ou WALDEC le système de
télétransmission HELIOS, - Utiliser le dossier unique de subvention
- instruction du 24 décembre 2002 imposant aux
organes de lÉtat et recommandant aux
collectivités), - Constituer, au sein de chaque service, un dossier
permanent par association pour éviter davoir Ã
redemander des informations, - Obligation, pour les associations, de fournir,
avec chaque nouvelle demande, leurs comptes ou un
compte rendu dexécution. - Portail unique de télétransmission en cours
d élaboration par la DGME SUBV-NET.
125Les solutions
- SUBV-NET permettra, aux associations, de déposer
leur demande auprès de plusieurs financeurs de
manière unique et standardisée en ne fournissant
quune fois les pièces justificatives exigées. - SUBV-NET permettra de distinguer 2 niveaux de
contrôle un contrôle de régularité comptable
assuré par une administration pour le compte de
toutes et un contrôle defficacité (évaluation)
géré par chaque ministère.
126Les effets
- Décroiser les financements en réservant le
financement des projets locaux aux collectivités
territoriales, les financements nationaux aux
politiques nationales et éviter les financements
multiples si possible. - Ne plus réagir dans une logique doffre mais dans
une logique de demande et éviter les financements
par habitude - Pousser les ministères à se doter dune stratégie
associative et lancer des appels à projets,
véritable préalable à toute politique
contractuelle autour dobjectifs précis et
mesurables.
127Les effets
- Argumenter la notion de subvention autour de 3
critères - Linitiative nappartient pas à la collectivité
publique (évite la notion de prestation pouvant
être réalisée aussi par un prestataire privé, - La subvention est versée sans contrepartie
directe ou équivalente (pour éviter la gestion de
fait par trop de directives), - La subvention garde un caractère discrétionnaire.
- Ne plus réagir dans une logique doffre mais dans
une logique de demande et éviter les financements
par habitude - Pousser les ministères à se doter dune stratégie
associative et lancer des appels à projets,
véritable préalable à toute politique
contractuelle autour dobjectifs précis et
mesurables.