Title: Le programme de travail du mouvement Sant
1 Le programme de travail du mouvement Santé
pour Tous
VOULONS NOUS DUNE SANTE A DEUX VITESSES
??? Après 30 ans de planification l échec est
patent les inégalités n ont jamais été aussi
importantes et s aggravent chaque fois que
l Etat Ferme un Hôpital VOULONS NOUS DUNE SANTE
PRIVATISEE ?? LA SANTE NEST PAS UNE MARCHANDISE
! La santé est un droit. Le droit à la
protection de la santé est le résultat de
décisions politiques prises démocratiquement au
nom de la dignité de lhomme
2Sommaire
-
- PROGRAMME DE TRAVAIL
- AXE 1 DES DISCRIMINATIONS SANITAIRES
INSUPPORTABLES - AXE 2 LES PROBLEMES DE QUALITE DE PRISE EN
CHARGE - AXE 3 UN SYSTEME SANITAIRE QUI NEGLIGE DES
POPULATIONS IMPORTANTES - AXE 4 UNE OFFRE SANITAIRE QUI NE PREND PAS EN
COMPTE LES BESOINS SANITAIRES DE LA POPULATION - AXE 5 UNE OFFRE SANITAIRE INSUFFISANTE ET
INEGALEMENT REPARTIE - AXE 6 UNE APPROCHE SANITAIRE QUI NEGLIGE LA
PREVENTION DES FACTEURS DE RISQUE CONNUS - AXE 7 OBJECTIFS A PLUS LONG TERME
- CONCLUSION Lhumain au centre pour une
politique de santé respectant tous les citoyens
3Contribuer à lélaboration des schémas
dorganisation départementaux dintervention
sociale et médico-sociale.
- Des schémas d'organisation départementaux,
arrêtés pour cinq ans, sont destinés à - apprécier la nature, le niveau et l'évolution des
besoins du secteur, - dresser un bilan qualitatif et quantitatif de
l'offre, - déterminer les perspectives et les objectifs de
développement de cette offre, - préciser le cadre de la coopération et de la
coordination à mettre en œuvre entre les
établissements et services sociaux et
médico-sociaux et entre ces structures et les
établissements de santé, - définir les critères d'évaluation des actions
conduites. - A chaque schéma départemental est annexée la
programmation pluriannuelle des actions à mettre
en œuvre en termes de création, transformation ou
suppression de structures Centres d'aide par le
travail (CAT) Foyers d'hébergement Foyers
occupationnels ou foyers de vie Maisons
d'accueil spécialisé (MAS) et Foyers d'accueil
médicalisé (FAM) - Notre région compte les départements les plus
faiblement équipés - (Corse, Bouches du Rhône, Vaucluse, Var et Alpes
Maritimes).
4Contribuer à lélaboration des schémas
départementaux dorganisation en psychiatrie
(Circ 21 décembre 1987).
- Des schémas d'organisation départementaux sont
destinés à - apprécier la nature, le niveau et l'évolution des
besoins du secteur, - dresser un bilan critique du fonctionnement des
secteurs - faire des propositions
- Développer des services de soins de suite et
dhébergement de personnes âgées - Développer des centres de soins publics (Zones
périurbaines défavorisées). - infirmières en milieu scolaire et universitaire
- centres médico-psychologiques (Suicide, problèmes
nutritionnels,..) - centres spécialisés de soins aux toxicomanes
- centres dalcoologie
- centres de dépistage anonyme et gratuit
- centres de prévention du diabète et de
l hypertension
5CONTRIBUER A LELABORATION DES SROS
- Aujourdhui, les choix sanitaires relève de la
décision de quelques experts - des groupes de travail thématiques qui
permettent à lARH détablir un diagnostic
partagé , - et de préciser des grandes orientations
sur les thèmes concernés. - un Comité restreint dexperts se réunit , dans
les territoires de santé retenus pour les
activités liées aux plateaux techniques , afin
délaborer des projets médicaux de territoire
sans multiplier les lieux de concertation . - ces décisions sont communiquées en direction des
élus (maires, députés, sénateurs, conseillers
généraux et régionaux) afin dassurer au mieux
les réorganisations indispensables ce doivent
avoir lieu bien avant la réalisation des
projets - Enfin vient le temps de la communication avec les
usagers usagers membres des CA des
établissements, les associations défendant les
usagers atteints dune pathologie particulière,
les associations généralistes et les associations
de victimes. - De fait, les groupes de travail existants
comptent un très faible nombre de représentants
dusagers jugés non subversifs (Exemple Comité
départemental de la Ligue contre le cancer
lUnion Régionale de la Mutualité Française
PACA). - Nous voulons créer les conditions dune
contribution citoyenne plus large !
6CONTRIBUER A LELABORATION DES SCHEMA REGIONAUX
DORGANITION SANITAIRE
- Favoriser le rapprochement entre loffre de soins
somatiques et psychiatriques en particulier pour
les urgences, la prise en charge des enfants,
adolescents et personnes âgées. - Assurer la cohérence territoriale de toutes les
activités liées aux plateaux techniques
(Chirurgie, anesthésie, réanimation,
obstétrique, pédiatrie, imagerie, biologie,
explorations ..) . - Identifier différents niveaux de prise en charge
depuis la proximité jusquau niveau
inter-régional, notamment pour laccès aux soins
de proximité ou de premier recours précisant les
complémentarités et les coordinations à mettre en
place avec le secteur ambulatoire. - Articuler les soins hospitaliers, le secteur
ambulatoire et les services médico-sociaux - Nous voulons UNE MEDECNE RENOUVELEE INSCRITE DANS
UN PROJET DE SOCIETE - qui ne se résume pas à des objectifs
quantifiés de loffre de soins
7Influencer les choix collectifs par nos analyses
et nos propositions
- Aujourdhui, seules les données démographiques et
budgétaires orientent les choix sans tenir compte
de la localisation géographiques des personnes
très âgées ou de lexistence de certaines
pathologies pourtant massivement répandues
(Alzheimer,). - Nous souhaitons élaborer une réflexion sur ces
problématiques afin dadopter des positions
argumentées susceptibles de faire contrepoids et
influencer lorientation générale et les
décisions particulières inscrites dans le Schéma
Régional. - Nous proposons de partir des besoins et non pas
de loffre existante, en prenant en compte les
données épidémiologiques et géographiques. - mettre en place une véritable démocratie
sanitaire réellement participative - définir les besoins de la population dans chaque
discipline - élaborer une classification des structures de
soins utilisable - exiger les moyens financiers et humains pour
chaque niveau détablissement sanitaire
8Organiser loffre de soins par des réseaux de
santé.
- Difficile de faire comprendre à une
administration les pratiques en rupture - NON à lexercice solitaire et à la
responsabilité individuelle du médecin. - NON au paiement à lacte.
- NON à la concurrence entre praticiens, OUI à la
coopération. - NON au rapport dominé / dominant et au pouvoir
du savoir médical. - NON à la quête insensée de reconnaissance par
largent. - NON à la survalorisation du progrès
technologique. - NON à lhospitalo-centrisme.
- NON au tout curatif se préoccuper de ce qui
rend les gens malades.
9AXE 1 DES DISCRIMINATIONS SANITAIRES
INSUPPORTABLES
10AXE 1 DES DISCRIMINATIONS SANITAIRES
INSUPPORTABLES
- EXEMPLES
- Ouvrez la bouche dun enfant et devinez la CSP
des parents . - Mesurez le poids dun enfant et devinez le taux
de chômage de son canton. - 7,4 dobèses chez les ouvriers non qualifiés.
0,4 pour les enfants de cadres. - Un ouvrier vit en moyenne 7 ans de moins qu un
cadre. - (Le mauvais résultat en Europe)
- On vit moins longtemps dans le Nord Pas de Calais
que dans la région PACA. - 12 000 morts par an pour un motif lié au travail
(1 cancer sur 4). - Cf Gérard SALEM.
11(No Transcript)
12(No Transcript)
13(No Transcript)
14Les populations fragiles ou précaires
(immigrants, chômeurs,) plus exposées, moins
prises en charge
- Selon une étude récente de lURCAM, la densité de
médecins généralistes - lt 100 / 100 000 h dans les 3 ième 9 ème, 10 ième
11 ième 13 ième, et 14 ième - gt 200 pour 100 000 dans les 1er, 6 ième et 8 ième
arrondissements. - Pour les spécialistes, la répartition de loffre
de soins est encore plus inégale - gt 500 médecins spécialistes pour 100 000 dans le
6ième arrondissement - lt 77 spécialistes pour 100 000 habitants dans les
4 arrondissements moins dotés. - De même pour les auxiliaires médicaux ou les
chirurgiens dentistes, installés sur une sorte de
couloir qui part du 8 ème arrondissement en
direction du 1er.
15Des populations moins bien prises en charge
16Les détenus un accès aux soins problématique
- 3 Etudes réalisées par l'Observatoire Régional de
la Santé qui concernent la prison des Baumettes à
Marseille ont évalué les besoins sanitaires - entre 3 et 15 la proportion de détenus
infectés par le virus VIH - entre 10 et 33 pour l'hépatite C
- insécurité physique, perméabilité aux trafics
les jeunes deviennent toxicomanes en prison - Pour ces personnes exposées à d'importants
risques épidémiologiques, infectieux et
psychologiques existent de grandes difficultés
d'accès à des soins. - Le soin, quand il existe, n'est jamais
individualisé - Le soin nest pas un droit, cest une faveur, au
bon vouloir des gardiens - En protégeant le milieu carcéral, c'est
l'ensemble de la société que l'on protège.
17Toxicomanes cesser la criminalisation
- Le principal motif de détention est représenté
par les infractions à la législation sur les
stupéfiants qui représentent près de 20 des
incarcérations. - La toxico-dépendance dans lagglomération de
Marseille est estimée (Source ORS) à 5700
personnes 4663 - 6853 soit un taux de 6,4 pour
1000 5,18 - 7, 61 . Sur Nice, la population
est estimée à 4500 personnes 3255 - 5826 soit
un taux de 8,80 pour 1000. Les toxicomanes sont
nécessairement en mauvaise santé et en
particuliers ceux qui sont incarcérés - pathologies infectieuses (70 pour la
prévalence de l'hépatite C, 25 pour le syndrome
HIV) - maladies mentales, perte de sommeil, d'appétit
- handicaps physiques, pertes des dents et
problèmes de chicot - maladies parasitaires, abcès liés aux
injections, blessures - Avec la défonce comme médication principale, la
maladie n'existe pas ni pour eux ni pour la
société qui rejette, stigmatise, criminalise et
rejette. Pour un toxicomane s'ouvrent deux voies
la voie médicale et la voie pénale. Mais le
fait d'être en prison ne permet plus aujourd'hui
de marquer une pause tant la prison est perméable
au trafic (50 des toxicomanes incarcérés
consomment quotidiennement de l'héroïne).
18AXE 2 Les problèmes de qualité
de prise en charge
19Le problème des urgences
- Lindicateur le plus évident des insuffisances de
prise en charge se révèle dans les services
durgence hospitaliers. - 4 patients sur 5 admis aux urgences relèvent de
la bobologie (Pronostic vital non engagé). Ils
font appel aux urgences parce que le médecin de
famille ne répond pas. - Faute dune prise en charge en amont,
toxicomanes, alcooliques, psychotiques en
situation de crise mais sans lésion physique
grave, vont aux urgences il nexiste pas de
prise en charge suffisante en amont Le rapport
daccréditation de juin 2004 du Centre
Hospitalier Spécialisé Montperrin à Aix en
Provence, mentionnne une file active de 14 500
patients, pour 4 400 entrées au cours de l'année
écoulée. - Les urgences représentent le dernier endroit où
le soin est gratuit et complet.
20Refus de soins une pratique généralisée ?
- Une enquête téléphonique anonyme menée auprès de
230 dentistes libéraux choisis de manière
aléatoire dans 11 villes de France. - Dans 35,3 des cas, les dentistes ont refusé de
soigner un bénéficiaire de la CMU. - Les patients sont orientés sur les centres de
santé
21Les dépassements tarifaires
- Une enquête de la CNAMTS montre que des
bénéficiaires de la CMU-C paient une partie de
ses soins -
- Soins dentaires
- un RAC moyen de 132 euros pour 6 des patients
- Médecine générale
- 8,7 des consultants ont eu RAC moyen de 15
euros - Spécialistes
- 9,9 des patients ont eu reste à charge moyen
de 25 euros.
22Le refus de soin une violation de la loi
- La question des refus de soins concerne le
secteur dentaire et un certain nombre de
spécialités qui travaillent en tarifs libres et
incitent les clients à sadresser à un autre
professionnel en fixant un RDV à une date
lointaine. - Les cas de refus catégoriques existent. Ils sont
vécus comme une humiliation. Parfois, la sécurité
sociale intervient à l'amiable par le biais
du praticien conseil.
Nous exigeons la mise à disposition dun service
dédié aux difficultés dapplication de la CMU
et des règlements conventionnels
23Le problème des files dattente
- Les centres de soins publics sont surchargés
plusieurs mois dattente pour une place en maison
de retraite ou la prise en charge de lhandicap
lourd - Avec le développement des consultations privées à
l hôpital, il faut aujourdhui des mois pour
obtenir un rendez vous à lhôpital public (Sauf à
payer plus cher). - Chez certains spécialistes exerçant en libéral,
un rendez vous s obtient plusieurs semaines
après la demande (Sauf à payer.) - Le délai dobtention dun rendez-vous pour un
examen Scanner, IRM reste, en moyenne, supérieur
à 30 jours (dune journée à plus de trois mois) - Au 1er mars 2005, le parc français,
officiellement composé de 700 scanners, ne
représentait que 25 du parc allemand, 45 du
parc italien et moins de 90 du parc espagnol.
Concernant les IRM, avec 333 machines, le parc
français représente seulement 27 du parc
allemand, 60 du parc italien et 80 du parc
espagnol. - Après des années de pénurie,
- la protection de la santé pour tous prise en
charge par la collectivité nest plus assuré.
Nous demandons la suppression du secteur II en
ville et des lits privés dans lhôpital public.
24Les évènements médicaux indésirables
conséquences prévisibles et évitables de la
concentration des risques
- La prévalence des infections nosocomiales est de
6,9 - étude RAISIN 2001 infections sur site
opératoire (1,93 pour 162 151 interventions
chirurgicales surveillées - étude RAISIN
1999-2000) et les infections en service de
réanimation (entre 13 et 22 , tout type
dinfection). - Les interventions injustifiées 24 - 26 pour
les coloscopies, 2 à 20 pour les interventions
pour cataractes (données 2000) et 30 pour les
poses dendoprothèses pour anévrisme abdominal
(données 2001) - Les prescriptions inappropriées.20 pour les
radiographies de la cheville chez les patients
consultant aux urgences pour traumatisme léger de
la cheville, 20 à 35 pour les prescriptions
antibiotiques prescrites en prophylaxie ou en
curatif (données 2002- 2003), 52 à 76 pour les
prescriptions de bilan préopératoire. - Lexcès de prescription médicamenteuse liée à
labsence de formation continue des médecins,
victimes de la désinformation ou de la corruption
généralisée par lindustrie pharmaceutique. - Les effets indésirables liés aux médicaments.
10,3 des patients présentent un effet
indésirable au cours de leur hospitalisation.
Parmi ces événements, 25 sont évitables et 1,4
sont une cause probable du décès. 3,2 des
admissions sont liées à des effets indésirables. - Les défauts du circuit du médicament. nombre
important de non-conformités à toutes les étapes
du circuit du médicament lincidence est
denviron une erreur de prescription, de
dispensation ou dadministration par patient et
par journée dhospitalisation.
25Les évènements médicaux indésirables
conséquences prévisibles et évitables de la
concentration des risques
- Le système sanitaire est à lorigine de nombreux
évènements non souhaités infections,
intoxications iatrogéniques, protocoles
inadaptés. - La fréquence des événements indésirables graves
liés aux soins varierait, selon la méthode de
détection employée, entre 10 et 15 , du nombre
total de patients traités (23,5 millions de
patients admis aux urgences en 2004). - Dans les enquêtes officielles (DREES), la
fréquence des événements indésirables évitables,
nest que de 4 à 6 . - 5 de 23 millions plus d1 millions
dincidents graves et évitables dans nos hôpitaux
!
26Les évènements médicaux indésirables
conséquences prévisibles et évitables de la
concentration des risques
- Les rapports publiés par la haute autorité de
santé (anciennement ANAES) ne permettent pas de
se faire une idée de la qualité de la prise en
charge pour la plupart des établissements
sanitaires de notre région. - Nous exigeons la mise en place de véritables
indicateurs de la qualité des soins dans tous les
établissements sanitaires recevant des fonds
publics
27Des indicateurs de qualité en soins intensifs
- Prise en charge tardive ou non respect de la
prise en charge prévue - Prise en charge dans un délai supérieur à 15
jours - Annulation dexamens
- Retards ou reports dune intervention
- Admissions ou réadmissions non programmées suite
à une prise en charge - Retours non programmés en unité de soins
intensifs, en salle opératoire - Retours non programmés dans les 24 à 72 heures
heures en service durgences - Longueur du séjour en service durgences
supérieur à 4 heures, 6 heures - Admission non programmée suité à une endoscopie
(système urinaire, digestif ou respiratoire) - Admission non programmée suité à catheterisation
cardiaque - Réadmission non programmée dans les 31 jours
pour tout événement liée à la prise en charge. - Changement de la prise en charge suite à une
mauvaise interprétation dimagerie - Infections nosocomiales contractées
- nombre dinfections profondes de lappareil
respiratoire / patients pris en charge 100
(Cible 0,25 ) - nombre dinfections de lappareil urinaire
traitées/ patients pris en charge 10 (Cible
0,5 ) - nombre dinfections / opération de la hanche
(arthroplastie) - nombre dinfections / appendectomie
28Des indicateurs de qualité soins de suite
- Soins de suite
- Contrôle du poids perte ou prise de poids non
programmée - Chutes
- Tranfers en unité de soins intensifs
- Décompensation cardiovasculaire
- Traitement de fractures
- Saignement gastro - intestinal
- Infection
- Soins à domicile
- Transferts non programmées
- Problèmes cardiaques
- Problèmes liés à la pose de Cathéters
- Problèmes endocrinologiques, Problèmes
gastrointestinaux - Blessures
- Iatrogénie
- Problèmes médicaux
- Problèmes respiratoires
- Visite non programmée de services hospitaliers
ou de gérontologie - Urgences, Départements MCO, Maison de retraite,
pour mauvaise prise en charge à domicile
29Des indicateurs de qualité en psychiatrie
- Agressions
- Nombre de journées dhospitalisation comportant
un événement dauto-mutilation - Nombre de journées dhospitalisation comportant
un événement dagression physique -
- Transfers en unité de soins aigüs
- Dans les 24 à 72 heures suite à ladmission en
psychiatrie - Admissions ou réadmissions non programmées suite
à une prise en charge - Retours non programmés en unité de soins
psychiatriques dans les 15 jours, les 30 ou les
60 jours - Réclusion forcée Adultes et adolescents
- Nombre de jours de réclusion forcée sur le
nombre total de journées - Moins dune heure, Moins de 6 heures, Moins de
12 heures
30AXE 3 Des populations importantesmal prises en
charge
31Prise en charge des personnes âgées
- Accroître le nombre et la médicalisation en
établissements - On nous promet 10 000 nouvelles places en
établissement. - La médicalisation supplémentaire coûte très cher.
- Les établissements, sont médicalisés à 1,018 par
établissement. On propose à 1,030. - 20 dencadrement supplémentaire soit 15 000
emplois créés. Cela coûte 1 milliards 200
millions. - La seule montée de la médicalisation en
établissement consomme lintégralité de
lenveloppe annoncée par le gouvernement pour
2005 - Accroître massivement les effectifs de soignants
à domicile - On nous avait annoncé 17 000 créations demplois
au niveau des services de soins infirmiers à
domicile il nen a été créé que 6000. - 160 000 nouveaux cas par an pour la seule maladie
dAlzheimer en France, donc 15 000 à 18 000 en
région PACA, il convient évidemment daccroître
considérablement les moyens des établissements
psychiatriques, en lien avec des réseaux de
soins. - (150 infirmiers libéraux pour 100 000 habitants
en région paca, et 162 dans le Var et les Bouches
du Rhône, 135 dans le vaucluse et les Alpes
maritimes et 100 dans les Alpes contre 72 en
France) - Nous exigeons le développement du service public
pour la prise en charge - à domicile ou en établissement des personnes âgées
32(No Transcript)
33Prise en charge des personnes handicapées
- Accroître le nombre détablissements
- L'accueil des adultes handicapés en établissement
notre région moins bien que la moyenne, - 30 places en CAT pour 10 000 adultes 7 places
en MAS ou en FAM pour 10 000 adultes - Les solutions répondent mal aux besoins du
handicapé et de sa famille (Accueil temporaire ou
plus régulier). - Il nexiste que 836 places dans des structures
pratiquant laccueil temporaire (Besoin de répit
des aidants, cas durgence, préparation du
passage à la vie en établissement, accueil
séquentiel,.. ). - Les places réservées à laccueil temporaire sont
occupées par des résidents permanents. - Le trop faible nombre de places daccueil conduit
les familles à rechercher des solutions à
létranger (En Belgique). 3500 français
souffrants de déficience mentale et de troubles
du comportement sont actuellement accueillis dans
129 établissements belges, sur financements
français - Accroître massivement les effectifs de soignants
à domicile - Les familles en charge d un Poly-handicap
associant déficience motrice et déficience
mentale sévère ou profonde, entraînant une
restriction extrême de lautonomie et des
possibilités de perception dexpression ou de
relations (Décret du 27 octobre 1989) exigeant
le recours à des techniques spécialisées pour le
suivi médical, éducatif qui nécessitent une
assistance technique et humaine pour les actes de
la vie courante et pour les soins sont confrontée
à de grandes difficultés. - Le suivi éducatif est le plus souvent nettement
insuffisant, faute de moyens. - La prise en charge est rompue brutalement à
loccasion du passage à lage adulte . - Nous exigeons le développement du service public
pour la prise en charge - à domicile ou en établissement des personnes
handicapées
34Non au tout médicament
- La France se place au 1er rang mondial pour une
consommation des psychotropes en pleine expansion
- 105 entre 1970 et 1990 (Zarifian, 1996)
35(No Transcript)
36La santé des jeunes
- Par manque de moyens et de volonté, notre région
est négligente vis à vis de la prévention et de
léducation sanitaire - DENTS
- la proportion denfants nayant aucune dent
permanente atteinte par une carie 35 (1993). - les mauvaises dentitions sont observées chez les
enfants des classes sociales moins favorisées - ANOMALIES VUE ET AUDITION
- le dépistage des anomalies visuelles et auditives
est fondamental pour le développement des
apprentissages et lintégration scolaire. - MALADIES INFECTIEUSES
- 6 enfants sur 10 porteurs de Streptocoque
Pneumoniae dans les crèches ( manque dhygiène
taux de vaccination faibles ). Cette situation
prend une importance préoccupante dans un
contexte de résistance aux antibiotiques. - ACCIDENTS (piétons, 2 roues ou noyades, chutes,
brûlures, pratique de sports), - Ils sont responsables de 40 des décès après un
an (800) - nombre daccident 2 fois la moyenne européenne.
37(No Transcript)
38La santé des adolescents la médecine
scolaire, universitaire, militaire exclues du
SROS ?
- ACCIDENTS (piétons, 2 roues, pratique de
sports), - Ils sont responsables 12 des hospitalisations
ainsi que de nombreuses séquelles handicapantes
(déficiences, incapacités handicaps
surmortalité accidentelle des CSP défavorisées. - TROUBLES DU COMPORTEMENT
- concernent 10 à 20 des adolescents (Maux de
tête, insomnies, addictions prises de risque,
violence, fatigue, difficulté dadaptation,
troubles dans le développement de la vie
affective, tentatives de suicide, anorexie,
boulimie. - OBESITE
- surpoids et obésité touche 15 des garçons et 18
des filles entre 7 et 9 ans. Agent causal
usage immodéré de la télévision et des jeux vidéo
et grignotage daliments sucrés.
39(No Transcript)
40VHC, SIDA
- Prévalence de linfection par le VHC en région
PACA. - 1,8 soit 80 000 personnes infectées
- (Enquête en Centres d Examen de Santé 1994
(n1536) - 1,2 chez les femmes en terminaison de grossesse
en 1994 - (n10232) (Enquête PREVAGEST).
- Prévalence du VIH
- 166 par million en 1996, 130 par million en 1997
et 79 par million en 1998. (Evalvih) - Des pratiques très ciblées sont à lorigine de
ces infections. - 37 toxicomanies 32 transfusions 20
maladies nosocomiales 11 autres (tatouage,
percing, relations sexuelles,) (Étude réalisée
par la Direction des Hôpitaux et l AP-HP auprès
de patients traités pour lhépatite C dans 103
services hospitaliers en France (1998, - n1965).
41AXE 4 UNE OFFRE SANITAIRE QUI NE PREND PAS EN
COMPTE LES BESOINS DE LA POPULATION
42La CNS (mars 2001) identifie 8 priorités de
santé.
- 1. - Lutte contre le cancer Dépistage
généralisé (Cancer du sein, du côlon..). - 2. Pathologies chroniques Maladies cardiaques,
diabète, asthme, insuffisance rénale,
mucoviscidose Création consultations et unités
de soins palliatifs. - 3. Pathologies infectieuses Sida, hépatites
information, dépistage, pôles de référence. - 4. Maladies émergentes et orphelines Maladie de
Creutzfeldt-Jakob, maladies génétiques. - 5. Pratiques addictives Prévention, prise en
charge globale (Réseaux tabagisme, alcoolisme,
drogues Développement des médicaments de
substitution.. - 6. Démence 500 000 cas en France, forte
augmentation (Vieillissement). - 7. Populations fragiles Programmes ciblés
(jeunes, femmes, détenus). - 8. Actions d'intérêt général greffes, lutte
contre la douleur, unités de soins palliatifs
43(No Transcript)
44(No Transcript)
45Le plan régional de santé publique
- Il propose de développer de nouvelles modalités
- daction et de coordination
- Elaboration d un plan local de santé
- Evaluation de lincidence de facteurs
environnementaux - Mise en réseau des partenaires
- Organisation de la permanence des soins
- Analyse de la situation locale
- Ateliers locaux de santé avec les communautés
dagglomérations - Soutien de la dynamique associative
- Implication de la population dans la démarche de
santé
46Le plan régional de santé publique
- Il propose 6 objectifs stratégiques
- Réduire les risques liés à lenvironnement et au
travail - Favoriser les comportements bénéfiques pour la
santé - Adapter les modalités de prise en charge
sanitaire et médico-sociale - Préparer les réponses aux situations d urgence
- Observer pour mieux connaître, prévoir et agir
- Développer de nouvelles modalités daction et de
coordination
47DES OBJECTIFS ET DES PLANS TROP NOMBREUX
48OBJECTIFS PLETHORIQUES
- 5 plans stratégiques nationaux
- Plan national contre le Cancer
- Plan national de lutte pour limiter limpact sur
la santé de la violence, des comportements à
risques et conduites addictives - Plan national pour améliorer la qualité de vie
des personnes atteintes dune maladie chronique - Plan national santé environnement
- Plan national maladies rares
49OBJECTIFS PLETHORIQUES ?
- De multiples plans nationaux
- Plan national Nutrition santé
- Plan de lutte contre les drogues illicites, le
tabac et l alcool - Plan national de lutte contre le VIH/SIDA et IST
- Plan national hépatites virales
- Plan Alzheimer et maladies apparentées
- Stratégie nationale dactions face a suicide
- Programme de réduction des risques
cardio-vasculaires - Programme de prise en charge de lasthme
- Programme de prise en charge du diabète de type
II - Programme de lutte contre la douleur
- Plan Autisme
- Programme national de développement de soins
palliatifs - Plan périnatalité, proximité - sécurité - qualité
- Programme dorganisation des soins des personnes
âgées fragiles - Plan pour améliorer la prise en charge sanitaire
des personnes détenues - Plan BIOTOX, Plan PIRATOX, Plan PIRATOME
- Plan de lutte contre la pandémie de grippe
aviaire - Plan de lutte contre une épidémie de SRAS
50OBJECTIFS PLETHORIQUES
- De multiples plans locaux
- Plan Régional de Santé Publique
- Plan Régional dAccès à la Prévention et aux
Soins - Plan Régional Santé Environnementale
- Projet dAction Stratégique de lEtat en Région
- Programme de santé scolaire
- Plan daction relatif aux situations durgence
51AXE 5 UNE OFFRE SANITAIRE INSUFFISANTE ET
INEGALEMENT REPARTIE
52La politique sanitaire actuelle dépenser moins
Numerus clausus, fermeture de places en hôpital,
fermeture dhôpitaux aux coûts gt moyenne
53NON à la fermeture des hôpitaux de proximité
- Pertuis
- Vaison la Romaine
- Valréas
- Saint Agrève..
- Pour en savoir plus
- http//www.coordination-nationale.org/regions.htm
54QUE FAIRE ?
- Définissons les besoins de la population dans
chaque discipline - Analysons la disposition géographique de chaque
établissement, de chaque professionnel de santé
en tenant compte du temps de transport réel sur
chaque bassin de vie - Exigeons des moyens financiers et humains tels
que chaque niveau d établissement de santé
puisse envisager son avenir autrement quen
termes de survie
55Réfléchir sans a-priori
- Le statut juridique dun établissement ne préjuge
pas de son activité. Existent - des établissements de grande taille, au
recrutement large, plutôt urbain, avec une
activité diversifiée à forte technicité
comprenant aussi lenseignement et la recherche - (Gros CH, et CHRU)
- des établissements de petite taille spécialisés
en chirurgie, installés en ville - (CLCC, PSPH, Centres Hospitaliers et petit CHRU)
- des établissements de taille moyenne avec une
activité peu technique (maternité, pédiatrie,
néonatologie) et un service d urgences - (PSPH, Centres hospitaliers et CHRU)
- des centres hospitaliers de proximité situés dans
des villes moyennes installés dans des zones
moins peuplées et moins favorisées, réalisant une
activité peu technique (radiologie..), centrée
sur les personnes âgées. - PSPH et centres hospitaliers)
56Réfléchir sans a-priori
- Il ny a pas de lien entre la taille dun
établissement et la qualité du soin - Les 400 Hôpitaux de proximité ne sont pas à
lorigine des difficultés financières de la
sécurité sociale (Ils représentent 5 des
dépenses) - Les hôpitaux de proximité jouent un rôle
essentiel auprès des personnes âgées dans des
bassins de vie isolés il faut repenser les
services quils proposent - Les maternités peuvent être maintenues jusqu à
100 accouchements par an - La mortalité croît avec la distance du centre
hospitalier dans les cas durgence vitale - Pourquoi accepter un retard dans l équipement
sanitaire (IRM, Scanner, défibrillateurs..)
57La mortalité croît avec la distance du centre
hospitalier dans les cas durgence vitale
- PREVOIR UNE ORGANISATION HIERARCHISEE DANS LES
CAS DE - Cardiopathies aiguës
- Intoxications
- Comas profonds
- Détresses respiratoires
- Syndrômes infectieux aigus
- Accidents néonataux (hémorragie de la délivrance)
58Urgences
- Il est inacceptable de trouver des patients de
plus de 45 min dun centre de niveau 1. - Il est inacceptable de trouver des patients de
plus de 1h30 min dun centre de niveau 2. - Il est inacceptable que la poursuite dune
réanimation d une personne âgée ne se décide au
regard des disponibilités de places en service de
réanimation et non de létat du patient. - Maillage à 4 niveaux travaillant en réseau
- Niveau local unité sanitaire rurale de
proximité - Petites urgences non vitales (Maison médicale
regroupant des médecins généralistes 24/24) - Lits dhôpital à proximité pour des pathologies
ne nécessitant pas davis spécialisé - Présence d une infirmière 24/24
- Un appareil de radiologie conventionnelle et de
la télémédecine - Service de gériatrie, de soins de suite de
réadaptation, de prévention, de prsychiatrie - Niveau 1 CH
- Service durgences hospitalières appuyé sur un
plateau technique géré par des médecins
urgentistes - Spécialistes (anesthésistes-réanimateurs,
cardiologues, chirurgiens..) pour des pathologies
courantes. - Scanner, IRM
59Accidents néonataux objectifs
- Toute femme enceinte est prise en charge par une
équipe obstétricale en moins de 45 min - Aucune femme naccouche dans une structure
éloignée de 1h30 dun service de soins
intensifs. - Maillage à 4 niveaux travaillant en réseau
- Centre périnatal de proximité
- préparation et suivi des grosses ne peut
remplacer une maternité - Maternité de niveau 1
- grosses non compliquées obstétricien -
anesthésiste, pédiatre capable de réaliser des
césariennes et les soins en urgence ( un dépôt
de sang) - Maternité de niveau 2
- dotée d un service de soins intensifs néonatals
permettant de prendre en charge une partie des
grosses à risque - Maternité de niveau 3
- dispose de toutes les spécialités permettant de
prendre en charge les grosses pathologiques
60Bassins de vie en PACA
61(No Transcript)
62(No Transcript)
63AXE 6 Prévenir les facteurs de risque connus
64Le Cancer
- Les produits nocifs doivent être interdits
(Classe 1 et 2 CIRC)
65(No Transcript)
66Lasthme et les allergies
- les protéines du lait de vache,
- larachide,
- lœuf,
- le poisson,
- la moutarde,
- le tabagisme maternel pendant la grossesse,
- lenvironnement bactérien, mycosique et
endotoxique maisons surchauffées, mal aérées,
trop humides, animaux domestiques, plantes
vertes, - composées organiques volatils,
- dioxyde dazote
67AXE 7 A plus long terme..
68QUELS PRINCIPES DACTION ?
- Lexpérience néerlandaise de fixation des
priorités de santé (comité DUNNING- 1992) - Critères dévaluation dun programme ou dune
procédure médicale - Nécessité pour la communauté
- Efficacité médicale
- Efficience (rapport coût efficacité)
- Ne peut pas être laissé à la responsabilité
individuelle
69QUELS PRINCIPES DACTION ?
- Lexpérience suédoise et norvégienne (Swedish
Parliamentary Priorities Commission- 1992) - 3 principes (par ordre d importance décroissant
) - Egal respect de la dignité humaine
- Priorité aux besoins sanitaires des plus démunis
- Rapport coût / efficacité acceptable