Title: PATHOLOGIE RESPIRATOIRE
1PATHOLOGIE RESPIRATOIRE
2TROIS TYPES DE SYNDROMES RESPIRATOIRES
- SYNDROMES OBSTRUCTIFS
- SYNDROMES RESTRICTIFS
- SYNDROMES MIXTES
3SYNDROMES RESPIRATOIRES OBSTRUCTIFS
4DEFINITION
- Les maladies obstructives sont caractérisées par
une augmentation de la résistance bronchique à
lécoulement aérien par suite dun certain nombre
de situations pathologiques - - Encombrement de la lumière bronchique par des
sécrétions abondantes ou épaisses (bronchite
chronique, asthme) - - Rétrécissement de la lumière bronchique par
contraction excessive des muscle lisses des
bronches (asthme), par hypertrophie des glandes
muqueuses (bronchite chronique), par inflammation
et œdème bronchique (asthme et bronchite
chronique). - -Lésions du parenchyme pulmonaire responsables
dune abolition de la traction radiaire
physiologique quexerce le parenchyme sur les
bronches, et donc responsable dun affaissement
de celles-ci (emphysème pulmonaire)
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7SOMMAIRE
- SYNDROMES OBSTRUCTIFS BAS
- SYNDROMES OBSTRUCTIFS HAUTS
8SYNDROMES OBSTRUCTIFS BAS
- LA BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
(BPCO) - LASTHME
- LOEDEME AIGU PULMONAIRE (Pseudo asthme
cardiaque) - LE CORPS ETRANGER BRONCHIQUE
9LES SYNDROMES OBSTRUCTIFS HAUTS
- LES LARYNGITES AIGUES
- LEPIGLOTTITE
- LE CORPS ETRANGER LARYNGE
- LOEDEME DE QUINCK
- AUTRES ETIOLOGIES TUMEURS PHARYNGO-LARYNGEES,
STENOSES LARYNGEES, BRULURES LARYNGEES,
TRAUMATISMES LARYNGES
10SYNDROMES RESTRICTIFS
- PNEUMONECTOMIE
- LOBECTOMIE
- PNEUMOPATHIE ET PNEUMONIE
- PNEUMOTHORAX
- PLEURESIE OU EPANCHEMENT PLEURAL
- ANOMALIES MORPHOLOGIQUES DU THORAX (
CYPHOSCOLIOSE, PECTUS EXCAVATUS ) - MALADIES NEURO-MUSCULAIRES
- FIBROSE PULMONAIRE
11SYNDROMES OBSTRUCTIFS BAS
12LA BRONCHITE AIGUE
- Définition On appelle bronchite linflammation
aiguë ou chronique de la muqueuse bronchique.
Elle se traduit cliniquement par ce que lon
appelle un syndrome bronchique. - Syndrome bronchique Il est constitué
initialement par une toux sèche et douloureuse,
évoluant le plus souvent vers une toux productive
dune expectoration muqueuse ou muco-purulente,
décrite initialement par Laennec ( 1781-1826 )
sous forme dun catarrhe Congestion et œdème des
muqueuses avec hyperhémie, infiltration
tissulaire par des polynucléaires, production
excessive de mucus et parfois, altération du
système ciliaire. Le siège de linflammation
bronchique peut se situer demblée au niveau des
bronches ou peut débuter au niveau de la sphère
ORL (Pharynx, Larynx) et observer une propagation
descendante de proche en proche pour atteindre
secondairement les bronches. Il saccompagne
habituellement dun syndrome général comportant
de la fièvre. - Lévolution se fait généralement vers la guérison
spontanée et peut comporter des rechutes, ou
encore se compliquer dune pneumopathie, définie
par linfection du parenchyme pulmonaire. - Une dyspnée peut apparaître dans les cas les plus
graves, mais est rarement observée chez les
sujets antérieurement sains. - Lorigine de la bronchite est le plus souvent
virale
13LA BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVEOU
BPCO
14DEFINITIONS
- - Bronchite chronique Hypersécrétion muqueuse
des bronches, responsable dune toux et dune
expectoration survenant au moins 3 mois par an et
pendant au moins 2 années consécutives. - Plusieurs stades de gravité
- - Bronchite chronique simple Expectoration
muqueuse - - Bronchite chronique mucopurulente
- - Bronchite chronique obstructive (ou
spastique) - - Bronchopneumopathie chronique obstructive
15PREVALENCE ET EPIDEMIOLOGIEDE LA BRONCHITE
CHRONIQUE ET DE LEMPHYSEME
- 20 chez les adultes de sexe masculin sont
bronchitiques chroniques - Les femmes sont moins souvent atteintes
- Facteurs étiologiques Tabac, environnement,
profession - Les lésions demphysème se développe surtout à
partir de la 5ième décennie et jusquà la 7ième - Il est rare de trouver un poumon adulte
totalement exempt demphysème - Lemphysème touche dans 2/3 des cas des adultes
de sexe masculin et dans ¼ des cas des adultes de
sexe féminin - Seul lemphysème évolué est symptomatique
16ANATOMIE PATHOLOGIQUEDE LA BRONCHITE CHRONIQUE
- Dans les grosses bronches cartilagineuses
Hyperplasie et hypertrophie des glandes à
muqueuses - Dans les petites bronches non cartilagineuses
Hyperplasie glandulaire, présence de cellule
inflammatoires dans la muqueuse et la
sous-muqueuse - Œdème de la muqueuse bronchique
- Fibrose péri bronchique
- Augmentation des muscles lisses de la paroi
bronchique - Présence de bouchons muqueux obstruant la lumière
des bronches et des bronchioles
17ANATOMIE PATHOLOGIQUE DE LEMPHYSEME PULMONAIRE
- Emphysème centrolobulaire Touche les bronchioles
respiratoires et les canaux alvéolaires, au
centre de lacinus - Emphysème panlobulaire Atteint la totalité de
lacinus
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19ETIOLOGIE
- Tabac tabagisme actif et tabagisme passifs
- Pollution atmosphérique Zone urbaine et
industrialisée SO2, No2, Poussières - Professionnelle Mineurs de charbon, ouvriers des
matières plastiques (diisocyanates, toluène),
cardeurs de coton - Certains agents infectieux dans la petite enfance
(?) - Transmission génétique (?) enfants de fumeurs
20PHYSIOPATHOLOGIE
21Lobstruction bronchique, déterminant primitif de
la BPCO, se caractérise par une augmentation des
résistances expiratoires. Celle-ci est compensée
successivement par 2 mécanismes
- Raccourcissement de linspiration, pour donner
plus de temps à lexpiration - Augmentation des volumes pulmonaires de façon à
augmenter les forces élastiques de rappel
quexerce le parenchyme pulmonaire sur les
bronches le calibre des bronches est plus grand
et les résistances sont plus faibles, doù une
ventilation facilitée, au prix dun travail
musculaire ventilatoire accru.
22MODES DE DECOMPENSATION DUNE BPCO -
AUGMENTATION DE LA CHARGE DE TRAVAIL VENTILATOIRE
(TRAVAIL MUSCULAIRE) SITUATIONLA PLUS
COURANTE- FAILLITE DES MOYENS DE COMPENSATION
(TROUBLES DE CONSCIENCE, INSUFFISANCE MUSCULAIRE,
DENUTRITION, DESHYDRATATION-COMBINAISON DES 2
PHENOMENES DE DECOMPENSATION
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27TABLEAU CLINIQUE DE BPCO
- Toux matinale quotidienne et récidivante dans la
journée - Toux initialement hivernale et contemporaine
dépisodes infectieux - Expectoration initialement muqueuse, puis
mucopurulente - Le syndrome bronchique devient permanent, presque
toute lannée - Une dyspnée deffort sinstalle, le syndrome
obstructif est alors sévère - Des oedèmes périphériques apparaissent, exprimant
une insuffisance cardiaque droite - Des modifications morphologiques du thorax et de
labdomen apparaissent Diminution de la distance
larynx-bord supérieur du sternum, augmentation du
volume de labdomen , distension du thorax et de
labdomen, augmentation du diamètre
antéro-postérieur du thorax, hypertrophie des
muscles respiratoires accessoires - Une cyanose et une somnolence sont apparentes en
phase ultime de lévolution
28DECOMPENSATION DE BPCOCRITERES CLINIQUES DE
GRAVITE
- Orthopnée patient assis, ne pouvant supporter la
position allongée - Tachypnée (FR gt 20/mn) avec mise en jeu des
muscles respiratoires accessoires tirage
intercostal, sus-sternal et épigastrique
balancement thoraco-abdominal - Tachycardie avec FC gt 110/mn
- Expiration à lèvres pincées
- Turgescence jugulaire
- Cyanose et sueurs profuses
- Difficultés ou impossibilité délocution
- Tendance initiale à lhypertension artérielle
- Agitation,troubles de conscience avec
désorientation et délire - Hypotension artérielle par faillite hémodynamique
29LE BRONCHOPATHE EST SCHEMATIQUEMENT GROS ET
BLEU
30LEMPHYSEMATEUX EST SCHEMATIQUEMENT POUSSIF ET
ROSE
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40EXMENS COMPLEMENTAIRES EN URGENCE, EN PREMIERE
INTENTION
- Bilan sanguin comprenant NFS, Biochimie
plasmatique comportant lionogramme, la glycémie,
la Réserve alcaline, Glycémie, urée, créatinine,
CRP, Gaz du sang artériels - Hémoculture en cas de fièvre
- ECG
- Radiographie pulmonaire
41CRITERES GAZOMETRIQUES DE GRAVITE DE LA BPCO
- PaO2 lt 60 mmHg, alarmant si PaO2 lt 45
- PaCO2 gt 45 mmHg, alarmant si PaCO2 gt 7O
- pH lt 7,30
- Aggravation des paramètres après mise en route du
traitement
42GRANDS PRINCIPES DU TRAITEMENT EN URGENCE
- Oxygénothérapie minimale Objectifs SpO2
90, 50 lt PaO2 lt 60 PaCO2 lt 50 Débit dO2
1,5 à 3 l/mn - Position proclive (semi assise)
- Aérosols de bronchodilatateurs B2 mimétiques,
type Terbutaline, et anticholinergiques, type
Ipratropium. Les aérosols se font toujours à
lair! et justifient souvent dêtre répétés! - Perfusion de corticoïde
- Antibiothérapie souvent nécessaire
43ASSISTANCE VENTILATOIRE MECENIQUE
- La Ventilation Non Invasive VNI. Elle est mise
en place en cas de signes de fatigue
ventilatoire, en cas dinefficacité du traitement
médicamenteux, avec augmentation de la capnie
et/ou en cas de désaturation. Elle implique la
coopération du patient et le maintien dun bon
niveau de conscience. - La Ventilation Invasive Lintubation
endo-trachéale, par voie orale (ou par voie
nasale), peut savérer nécessaire dans les cas de
détresse respiratoire majeure, en cas de troubles
de conscience, ou après échec de la VNI.
44ASSISTANCE VENTILATOIRENON INVASIVE
- Ventilation non invasive (VNI) Elle peut être
décidée, soit demblée, face à une BPCO
immédiatement menaçante, soit après quun
traitement conservateur ait été tenté. VNI
matériel spécifique Masque facial et
respirateur. Des réglages spécifiques à chaque
situation permettent dobtenir un volume courant
satisfaisant et une mise au repos des muscles
respiratoires sans anesthésie ni prothèse endo
trachéale
45LA VENTILATION INVASIVE
- Elle fait appel à lintubation endotrachéale
- Elle nécessite lanesthésie en urgence du patient
- Elle trouve son indication dans la détresse
respiratoire au sens propre, soit demblée dans
les situations les plus graves, soit après
lessai dun traitement médicamenteux (traitement
conservateur) et le recours à la VNI, sans
résultats satisfaisants. - Elle impose des réglages ventilatoires
spécifiques à chaque situation - Elle saccompagne dun certain nombre de
complications potentielles
46LA SURVEILLANCE
- Elle est essentielle, assurée par la présence
permanente dune IDE, au chevet du patient, en
Salle dAccueil des Urgences Vitales du service
durgences, pendant la période dinstabilité du
patient Cest une surveillance clinique - La surveillance est également monitorisée
Electrocardioscope, Tension artérielle, SpO2,
Diurèse, T, Glycémie capillaire (Dextro)
47EN CONCLUSION
- Le patient porteur dune BPCO doit bénéficier,
dès larrivée au service durgence, dune
évaluation de son niveau de gravité par
lInfirmier(e) dOrientation et dAccueil (IOA) - La décompensation de BPCO est une urgence
prioritaire justifiant ladmission immédiate en
Salle dAccueil des Urgences Vitales (SAUV) du
service durgences, la mise en place rapide dun
aérosol bronchodilatateur à lair, avec apport
complémentaire doxygène à faible débit, le
patient étant en position semi-assise - Linformation en temps réel du médecin urgentiste
de larrivée dun tel patient est indispensable - La surveillance monitorisée avec présence
permanente de linfirmièr(e) pendant la phase
dinstabilité du patient est indispensable
48MERCI DE VOTRE ATTENTION