Title: lections locales probabilistes
1Élections locales probabilistes
SDRP MA
- A. Zemmari
- zemmari_at_labri.fr
- www.labri.fr/visidia/
2Le modèle
SDRP MA
- Un réseau asynchrone de processus anonymes
- Les processus communiquent par échange de
messages en mode asynchrone - Modélisation un graphe.
3Présentation
SDRP MA
- Pourquoi les élections locales
- Brique de base pour les algorithmes distribués
codés par les calculs locaux. -
- Pourquoi des élections probabilistes
- Permettent de réaliser lexclusion mutuelle et
déviter les conflits (voir chapitre suivant).
4Présentation (2)
SDRP MA
- Un sommet change son étiquette en fonction des
étiquettes de ses voisins
5Types de synchronisations locales
SDRP MA
- RdV dans une étape de calcul, les étiquettes de
deux sommets voisins changent. - LC1 dans une étape de calcul, seule létiquette
du sommet centre de la boule change, et ceci en
fonction des étiquettes des autres sommets de la
boule. - LC2 dans une étape de calcul, toutes les
étiquettes des sommets de la boule changent
6Types de synchronisations locales (2)
SDRP MA
LC1
LC2
7Pourquoi LC1
SDRP MA
- Un algorithme de détection des propriétés stables
(daprès Szymanski, Shi et Prywes) - Un ensemble de processus qui réalisent chacun une
tâche. Chaque processus est capable de détecter
localement sa terminaison. - Lalgorithme SSP permet de détecter à quel moment
tous les processus ont terminé.
8Pourquoi LC1 (2)
SDRP MA
- A chaque sommet v, on associe
- P(v) un prédicat qui vaut vrai si la tâche de v
est terminée, P(v) est initialisé à faux - a(v) un entier qui code la distance jusquÃ
laquelle v sait que les sommet ont terminé, a(v)
est initialisé à -1. - Dans chaque calcul local, v change la valeur de
son entier a(v) en fonction des valeurs a(w),
pour tout w voisin de v - Si P(v) faux, alors a(v) -1
- Si P(v) vrai, alors a(v) 1Mina(w)w voisin
de v - Théorème (Szymanski, Shi et Prywes)
Lalgorithme décrit ci-dessus permet à tout
sommet v de savoir que le prédicat P est vrai
pour tous les sommets dans la boule de centre v
et de rayon a(v).
9Pourquoi LC1 (3)
SDRP MA
- Lalgorithme SSP est codé par des calculs locaux
utilisant des LC1 - Un sommet ne change que son étiquette et non
celles de ses voisins - On doit interdire que deux sommets voisins
puissent changer leurs étiquettes en même temps
(exclusion lors du changement de létiquette).
10Pourquoi LC2
SDRP MA
- Algorithme de Mazurkiewicz pour la numérotation
des sommets dun graphe. (A voir ultérieurement)
11Implémentation
SDRP MA
- LC1 chaque sommet v répète indéfiniment les
actions suivantes v tire un nombre aléatoire
rand(v) v envoie rand(v) Ã tous ses voisins v
reçoit tous les nombres envoyés par ses
voisins( v est localement élu dans B(v,1) si
rand(v) est strictement plus grand que rand(w),
pour tout w voisin de v )
12Implémentation (2)
SDRP MA
- LC2 Chaque sommet v répète indéfiniment les
actions suivantes v tire une nombre aléatoire
rand(v)v envoie rand(v) Ã tous ses voisinsv
reçoit les nombres envoyés par ses voisins - soit mv/w le max des nombres reçus par v de ses
voisins différents de w, v envoie mv/w à tous ses
voisins différents de wv reçoit les nombres
envoyés par tous ses voisins( v est
localement élu dans B(v,2) si rand(v) est
strictement plus grand que tous les nombres que
reçoit v ) -
13Questions posées
SDRP MA
- Quelle est la probabilité de succès (au même sens
que pour le problème du rendez-vous)? - Quel est le nombre moyen de synchronisations LC1
(resp. LC2) dans le graphe ? - Quelle est la performance des algorithmes
probabilistes utilisés (en comparaison avec un
algorithme  idéale ) ?
14Probabilité délection pour un sommet
SDRP MA
- Chaque sommet v tire un nombre aléatoire et
uniforme dun ensemble 1,2,,N. - Soit X ? V tel que v ? X, soit k X,
- (1)
- Et
- (2) ?v,w ? X, Pr(rand(v)rand(w))1/N.
- Preuve Exercice.
15Probabilité délection pour un sommet (2)
SDRP MA
- Propositions
- La probabilité pour un sommet v dêtre localement
élu dans une L1-election est donnée par - La probabilité pour un sommet v dêtre localement
élu dans une L1-election est donnée par où
N2(v) B(v,2) - Preuve application directe de (1)
16Probabilité délection pour un sommet (3)
SDRP MA
- Corollaire Soit v un sommet de G. Le temps
moyen dattente pour quil soit localement élu
dans une L1-élection (resp. L2-élection) est
d(v)1 (resp. N2(v)). - Exemples
- Si G est un anneau de taille n, alors pour tout v
p1(v) 1/3 et p2(v) 1/5. - Si G est un graphe complet de taille n, alors
pour tout v p1(v) p2(v) 1/n.
17Probabilité de succès
- Probabilité dau moins une élection locale dans
le graphe 1 - Preuve Soient v,w deux sommets voisins,
- Pr(rand(v)rand(w)) ? 0 si N ? 8 (daprès (2))
18Espérance du nombre délections locales
SDRP MA
- Notations M1(G) (resp. M2(G)) le nombre moyen
de sommets localement élus dans une L1-élection
(resp. L2-élection). - Proposition
- Exemples
- M1(Cn) n/3 et M2(Cn) n/5
- M1(Kn) M2(Kn) 1
19Espérance du nombre délections locales (2)
SDRP MA
- Définition Soit k un entier positif. On définit
la k-densité de G(V,E) par - En particulier
20Espérance du nombre délections locales (3)
SDRP MA
- Lemme Soit G(V,E) un graphe connexe.
- En plus, si G est un arbre, alors linégalité
devient une égalité. - Preuve voir le tableau.
21Espérance du nombre délections locales (4)
SDRP MA
- Théorème G (V,E) un graphe connexe avec
V n et E m.
Et - Preuves (1) au tableau, (2) Exercice.
- Corollaire G un graphe de degré maximum d.
- Corollaire T un arbre de taille n.
-
22Analyse de performance
SDRP MA
- Définitions
- ?(G) le cardinal du plus grand ensemble de
sommets indépendants contenu dans G. - ?(G) le cardinal du plus grand ensemble de
sommets à distance au moins 3 les uns des autres. - Soit A un algorithme probabiliste quelconque
permettant de réaliser des L1-élections. On
définit lefficacité de A par - Soit B un algorithme probabiliste quelconque
permettant de réaliser des L2-élections. On
définit lefficacité de B par
23L1 et L2
SDRP MA
- Théorème Si T est un arbre. Alors lefficacité
de lalgorithme de LC1 est strictement supérieure
à 1/3. - Preuve M1(T) n/3 et ?(G) lt n donc ?LC1(G) gt
1/3 . - Théorème Si T est un arbre. Alors lefficacité
de lalgorithme de LC2 est strictement supérieure
à 1/4. - Preuve par induction sur la taille de larbre
T. - Conjecture ?LC2(T) gt 1/3
24L1 et L2 (2)
SDRP MA
- Remarque Si G nest pas un arbre, alors les
deux algorithmes peuvent avoir une efficacité
très mauvaise. En effet, il suffit de considérer
le graphe G2n (V,E) avec - V u1,u2,un U v1,v2,vn
- E est tel que les sommets u1,u2,un forment un
graphe complet et ? i,j ui,vj ? E - Exercice calculer ?LC1(G2n) et ?LC2(G2n)
25Efficacité de lalgorithme du Rendez-vous
SDRP MA
- Définition Soit G(V,E) un graphe et K(G) la
taille dun couplage maximal dans G. On définit
lefficacité de tout algorithme R permettant de
réaliser les rendez-vous par - Exemples
- Si G est un graphe complet, alors ?R(G)
1/(n-1). - Si G est une étoile, alors ?R(G) 1/1 1.
26Efficacité de lalgorithme du Rendez-vous (2)
SDRP MA
- Théorème Lefficacité de lalgorithme dans le
cas des arbres est supérieure à 1/3. - Preuve Par induction sur la taille de larbre.
27Exercice Généralisation
SDRP MA
- k-élection un sommet est élu si et seulement si
il tire le plus grand nombre sur une rayon k. - Questions
- quelle est la probabilité pour un sommet dêtre
élu dans une boule de rayon k ? - Quel est le nombre moyen de sommets k-localement
élus ? - Quelle valeur faudrait-il prendre pour k si on
veut que la k-élection devienne une élection dans
tout le graphe ? - Quelle est la complexité en messages de LC1 ? De
LC2 ? De LCk ? - Commenter.